Be a star in politic- Nova Kurozawa [FINI!!!]

couleur des yeux — vert ; couleur des cheveux — à la base blond, maintenant teint en rose pastel; taille — 1 m 70; poids — plume; tatouages ou piercings — Il a une étoile rouge sur la dernière vertèbre, juste au dessus du coccyx ; cicatrices — Suite à une ressente agression il en a une belle sur le ventre; style vestimentaire — En costard noir, avec une cravate de couleur flashy, c'est ce qui le démarque un peu des autres ministres. En dehors du travail, il lui arrive de se travestir. Ouais ça aussi c'est une de ses bizarreries un député qui se prend pour une femme, c'est plus que spéciale. Si la presse venait à le savoir on l’incendierait mais qui n'a que ça à faire de nos jours hein?  

Chez lui, Nova aime se balader en yukata à beau motif. C'est confortable pour lui et puis il aime bien c'est tout. Pour sortir c'est une autre histoire, en générale c'est toujours à base de robe voyante et de beaucoup d'accessoire. Sans oublier les talons, compensé ou non il est restait très habitué à marcher avec. Étant imberbe de base ça ne l’empêche pas de mettre une énorme couche de maquillage chaque matin. Pas seulement pour paraitre plus féminin, mais aussi pour transformer son visage, ne pas être reconnu. Mais la couche de fond de teint faramineuse qu'il doit se mettre sur le visage ne le dérange pas, c'est un minimum pour être présentable.

Sa mère est d'origine suédoise, une très belle femme blonde platine grande et élancée. Quand à son père c'était un gros type de taille moyenne, un japonais. Et bien niveau proportion pour Nova, c'est un mélange des deux. Ayant quand même des épaules larges il garde avec tous les effort du monde une silhouette fine. Il prend en effet très facilement du poids.

Un visage orné d'un nez refait pour être plat et fin, des lèvres ornant un magnifique sourire presque sans aucune ride. On peut dire que le temps l'a bien conservé ou plutôt qu'il se maquille très bien. Il aura tout de même gardé de son père des yeux bridés légèrement tombant, lui donnant un regard naturellement triste. Une bouche qui sourie et des yeux qui pleurent

C'est cheveux très clair à la base sont pourtant abimés par les teintures fluo qu'il a fait au fil des années. Bien sûr arrivé en politique il a du revenir à des couleurs plus "traditionnelles" optant pour un brun clair pendant ces quelques années. Aujourd'hui il s'est à nouveau décoloré et teint en rose pastel, pour les meeting ou passage à la télé il les attaches et porte une perruque courte.

Ses doigts sont souvent ornés de faux ongles long et voyant. Des couleurs vivent ou des motifs féminins, une chose est sûr, plus on le regarde plus Nova se sent bien.

empathique- généreux- dynamique- chaleureux- franc- audacieux-égocentrique-  gossip girl- dragueur- peureux- jaloux- susceptible

Cela peu sembler évidant mais Nova est très androgyne de caractère. Il peut être très maniéré et calme comme hyperactif et brutal. Son humeur peu très vite changer du tout au tout mais en règle générale il tentera de rester juste. N'étant pas du genre à taper sur les plus faibles il peut même se montrer héroïque, quoiqu'un peut trop rabaissant parfois.

En effet si il reste relativement sympa avec les gens qui le respecte il a du mal à tenir son égo. Ne commençait pas à lui faire un compliment sinon vous ne vous en sortirez pas. Lui par contre c'est très rare s'il en dit, mais ça ne l'empêche pas de les penser très fort, voir même de vous jalouser. De toute façon tout est un peu trop noir ou blanc avec lui, tout part vite dans les réactions extrêmes.

Cela est peut être du à une sensibilité un peu trop grande mais sous ses airs de bourge trop hautain se cache beaucoup de fragilité. Ça peut sembler impensable en le connaissant d'extérieur mais il lui arrive très souvent de craquer nerveusement, il vous est facile de le pousser à bout surtout en ce moment. Pour continuer la liste de ses défauts, on peut dire que c'est un grand peureux.

Il n'a jamais vraiment vécu à la campagne ou du se débrouiller seul, alors ces derniers mois dans son état mentale fait qu'il manque clairement de courage face à beaucoup de chose. Un vrai trouillard. Il ne se sentira jamais à l'aise dans une foule ou la vue du sang, il a aussi une tendance claustrophobe dans une pièce un peu trop étroite.

Et puis si il fut un temps de sa jeunesse où il avait l'habitude de passer sur un peu tout le monde ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Sa blessure actuel l'empêche de pratiquer se genre de sport comme n'importe quel autre d'ailler. Mais ce n'est pas l'envie qui manque, dragueur invétéré il utilisera son charme naturel plus pour se moquer de vous plus que pour conclure. N'étant pas très romantique de base il ne cherchera pas le grand amour universel, mais ça pourrait bien lui tomber dessus un jour ou l'autre.

En fait il a du mal à se l'avouer à lui même, mais il aurait terriblement besoin de quelqu'un à qui se confier. De vrai personne avec lesquels il pourrait parler ouvertement sans prise de tête. Pourtant ça sera difficile de lui faire admettre ne serait-ce que le fait qu'il vous apprécie. C'est comme ça Nova est quelqu'un de sentimentale qui ne parle pas de ses sentiments.

Bon il ne faut pas croire que Nova ne possède que des défauts, il lui arrive de faire de bonne chose dans la vie. Même s'il joue à la potiche, il est quand même plus malin qu'il ne dit l'être. Pas un génie mais il est quand même politicien ce n'est pas rien. Et puis il fait quand même preuve de pas mal d'empathie et il lui arrive de se venger à la place des autres qui ne peuvent pas le faire. C'est étranges mais si lui même n'a aucun courage pour faire bouger les choses il lui arrive de secouer pas mal de mode.

Il n'y a pas grand chose à dire sur mon enfance. Je suis né fils de politicien dans des draps en soie. Ayant eut la chance d'avoir une famille riche et une tête de chérubin aux cheveux d'or, j'ai toujours eut une popularité naturelle étant enfant puis un certain charisme dès mon entrée au collège. J'ai eut des amis, beaucoup d'amis, un peu trop même ce qui fait que arrivé au lycée je me suis rendu compte qu'aucun n'était suffisamment proche pour que je lui confie mes problèmes.

J'en avais effectivement comme tout les ado, c'est normal. Le pire d'entre eux à cette époque c'est que je commençais à prendre du poids, pas mal de kilo oui. Ça peut sembler bénin pour certain mais pour moi ça voulait dire beaucoup. Que au bout de dix kilos la moitié de mes amis, surtout ceux qui m'admirait pour ma popularité m'ignore ou parle dans mon dos je m'en moquait. Parce qu'il resterait toujours ceux qui sont là pour l'argent. Mais le physique c'était très important pour ma mère, elle m'aime il n'y a aucun soucis mais je sentais que le fait de devenir laid la dégoutait. Il faut avouer qu'elle est toujours magnifique, une très belle femme qui a su rester en forme même si elle m'a eut jeune. Si elle n'était pas tombé enceinte ou marié à un politique elle serait devenu actrice ou mannequin c'est sûr. Je l'admire tellement, j'aurais voulu être aussi beau qu'elle pour moi aussi passer la journée à m'acheter de belle robe et des bijoux hors de prix. Quand j'étais un gamin maigre et mignon elle me considérait un peu comme ça poupée et moi aussi j'avais le droit d'essayer ses robes et ses talons aiguilles. Mais je m'éloigne...

D'un côté j'avais peur de décevoir ma mère, et d'un autre je commençais à ressembler physiquement à mon père. Lui je n'ai jamais pu être à l'aise en sa présence. Ce gros tas n'a jamais su m'adresser la parole sans un reproche ou un regard supérieur. Ma mère ma expliqué que si elle l'avait épousé à l'époque alors qu'il n'avait même pas était élu maire c'est parce qu'il était quelqu'un de bien contrairement à maintenant. Je n'ai jamais pu la croire, ça relève du conte pour enfant tout ça pour moi aujourd'hui. Toujours est-il donc que mon paternel n'était pas un politicien très sympa, l'un des pires du pays même, une bonne petite marionnette. A la fin de sa vie il a même accepté d'être ministre de la justice pour faire passer des lois que d'autre voulait lui mettre sur le dos. Lui il s'en fichait complétement tant qu'on lui donnait son versement vers son compte Suisse. Il était en acier trempé, comme fait d'une matière incassable, froide pouvant tout supporter tant qu'il pouvait garder son argent. Et puis un jour il est mort.

Moi je me foutais un peu de tout ça, de ses affaires ou de son argent sale, tant qu'il me payait des nutritionnistes et des entrées en boites. C'est pour ça que j'ai accepté de faire des études en politique comme lui, c'était son deal. Le temps de mes études il me payait tout ce que je voulais alors croyez moi j'en ai bien profité pour faire l'idiot. Je dormais en court, faisais la fête la nuit et acheté les notes de mes "camarades de classes" pour réviser une semaine avant les examens. Les plus belles années de ma vie à ne rien faire à part me ruiner la santé.

Mais ça ne pouvait pas durer éternellement. Mon diplôme en main mes parents m'ont vite fait comprendre que deux choix s'offraient à moi. Soit je restais sans rien faire et on me coupait les vivres en m'enfermant à la maison, soit je commençais la politique. Vous avez compris lequel j'ai choisis? Je faisais le stricte minimum, papa m'ayant trouvé une place au chaud au sénat je me contentais d'avoir l'air motivé devant les caméras et d'appliquer le peu que j'avais appris en court. Mon paternel appuyant toujours ma place j'étais relativement tranquille. Mais il n'y avait que passer à la télé qui m’intéressait, il faut dire je trouve que ma peau accroche bien la lumière. Et puis le parti commença à intéresser à moi voyant ma côte de popularité auprès de la jeunesse augmenter. En même temps je les comprends, un beau jeune politicien souriant et dynamique au milieu de tout ses cercueils ambulant ça fait rêver.

Après tout c'est ce qui se rapprochait le plus de mon rêve de devenir acteur ou mannequin alors ça me plaisait d'aller sourire sur les plateaux en récitant un texte. C'est histoire d'étoile je m'en fiche un peu. Bien sûr je trouve ça dommage de leur faire du mal ou de les mettre sur le côté. Je n'en ai jamais rencontré mais si j'étais à leur place, j'aurais peur et je ne serais plus où me mettre, alors j'admire leur courage de sortir de chez eux. Et puis je me doute qu'au fond la politique ça me change pas grand chose, mais autant militer pour quelque chose de bien, non?

Enfin ma vie commençais à redevenir intéressante jusqu'à ce que mon père meurt. Il a disparu une semaine après avoir quitté son poste de ministre, frappé par une crise cardiaque. Bizarrement ça ne m'a rien fait ressentir d'autre que de la crainte, pas de tristesse ou de pleure. Je me souvient, j'en ai même fait une crise d’angoisse quand on me l'a appris au téléphone. Qu'est ce qu'on allait devenir? Je ne gagnais pas assez pour garder tous les biens de mon père, ni même la maison. Mais ma mère, elle n'avait pas l'air paniqué, elle a tous revendu et ma payé un bel appartement avant de se remarier six mois plus tard.

Si elle, elle a réagit vite moi je suis resté tétanisé pendant plusieurs mois. Ma carrière était foutu sans le soutient de ce vieux chnoque. Elle n'avait rien de sérieuse et n'était que médiatique pour le parti. Pourtant ses types sont venus me voir. Les fameux membres du partis qui "finançaient" mon père. Ils n'étaient pas très content apparemment et pour la faire courte ils m'ont fait comprendre que je pouvais faire pareil que lui. Eux ils me donnaient des directives à suivre sans que j'ai à me casser la tête, et en plus dans le but de me vendre comme le digne héritier de la famille politique et me redonner un jour la place du paternelle.

Je ne savais pas très bien si c'était la panique du moment, le fait d'être seul face à eux ou parce qu'ils étaient là dès son enterrement mais je n'ai pas pu dire non. J'aurais voulu avoir le courage de rester honnête avec moi même et mes convictions mais j'étais juste, tellement paralysé. La politique c'est tellement pas pour moi, je ne suis pas assez intelligent moi dont la seule aspiration était de devenir une poupée Barbie. Alors tout recommençait à redevenir stable, pendant un an j'ai pu vivre comme si de rien était, ces gars ne me demandant pas grand chose de différent de d'habitude. Ils m'éclairaient juste pour faire avancer ma popularité.

Pourtant il eut une émission de trop. On m'a demandé d'en faire un peu trop à la télévision. Insulter le parti conservateur ce n'est pas rien et même si celui ci m'a ignoré officiellement ses partisans eux ne l'ont vraiment pas apprécié. Je pensais que ces fous étaient au moin assez intelligent pour comprendre que je parlais au nom du parti et pas personnellement. Mais ça a signé le début de l'orage. Ça a commencé par des menaces de mort pour passer à de vrai tentative d'agression contre moi.

C'est difficile d'en parler encore maintenant, surtout que ce n'est pas si loin à peine quelque mois. Pendant un bain de foule on a essayé de me poignarder, un garde du corps à prit un coup avant moi et le cinglé à eut le temps de se fondre à nouveau dans la masse. Je ne peux pas décrire la douleur, parce que je n'en ai presque pas ressenti, je me suis très vite évanoui et réveillé à l'hôpital.

Juste de la fatigue, et une grande angoisse encore une fois. Il m'avait loupé, la plaie était peu profonde, j'ai encore eut beaucoup de chance. Mais je pense qu'on fond c'était volontaire, c'était juste un cinglé, d'ailler l'attaque n'a pas été revendiqué au nom du crépuscule ni quoi que ce soit d'autre. C'était juste un cas isolé, même si les raisons sont très claires. Pourtant allongé à regarder le plafond blanc je ne pouvais pas penser à autre chose que cette vieille histoire de bonne étoile. C'est peut être parce que ma mère est venu me voir à l'hôpital pour me caresser les cheveux à moitié somnolant, comme quand j'étais un gamin. Au fond c'est toujours ce que je suis, un pauvre gosse perdu, qui maudit sa bonne étoile de ne pas l'avoir protégé à ce moment là. Je ne les déteste pas toute, mais le jour où je trouverais la mienne je l'engueulerais un bon coup croyez moi.

L'affaire fut étouffé au mieux, je n'étais pas non plus une star de la télé réalité juste un jeune politicien un peu trop zélé. Alors les gens de l'"Aurore", le partie que je représentais sont venus à ma sortie pour me dire qu'il fallait mieux que je me fasse oublier pendant un moment. On m'a envoyé dans cette ville, Hoshikami, sans vraiment me dire pourquoi elle. Moi j'ai juste supposé que c'était parce qu'elle était paumée sans poser de question comme toujours. Mes soins se sont fait là bas dans mon nouveau chez moi, j'ai toujours des séquelles bien sûr, un coup de couteau se n'est pas rien.

Encore aujourd'hui si je coure trop longtemps ou fait trop d'effort la plaie me fait mal, les médecins disent qu'elle peut se ré-ouvrir à tout moment. Parfois je marche même avec une canne, on dirait un petit vieux. Mais il y a au moin un point positif. On m'a donné deux ordres en m'installant de force ici, guérir et me faire oublier. En clair je dois me cacher, Nova c'est juste un pseudo que j'ai choisi pareil pour mon nom de famille, mon véritable nom c'est Nozaki Eichi. Sans savoir si c'était les sédatifs où la fatigue mais j'ai osé demander pour rire si je pouvais me faire passer pour une femme et ils m'ont répondu sérieusement que c'était envisageable.

Au finale je ne suis pas assez bon acteur pour me faire passer pour une lady mais je peux au moin faire croire que je suis un riche fils de bourge travesti et homosexuel dont la famille a honte au point de l'envoyer à l'autre bout du japon. Mais surtout c'est une grande occasion pour moi de porter ce qui me plait et d'être, bizarrement, moi même en jouant la comédie.

Je devrais être calme et heureux par cette situation de repos mais j'ai toujours peur à chaque fois que je sort un peu trop tard le soir ou que je suis dans une foule. Au fond j'accepte encore de faire de la politique, des allées et retour discret au moin une fois par mois à Tokyo, mais je suis terrorisé, paniqué. Je crois que je ne vivrais jamais plus comme avant...