And at last I see the light •• Fiona {FINIE

couleur des yeux — vert ; couleur des cheveux — blonds ; taille — 1m57 ; poids — on ne demande pas sonpoids à une femme voyons ! ; tatouages ou piercings — none ; cicatrices — Une cicatrice sur sa cuisse, souvenir d'une chute un peu trop violente sur une pierre un peu trop pointue ; style vestimentaire — Assez féminin, elle aime beaucoup porter des robes et des jupes, ainsi que des talons — on essaie de se grandir comme on peut, pas vrai ? — et aussi faire des coiffures élaborées : quand on a des cheveux aussi longs qu'elle, autant en profiter !

Nom du pouvoir — Contrôle des rayons solaires.
Description du pouvoir — Comme le nom l'indique, Fiona peut contrôler les rayons du soleil. Enfin, si c'était aussi simple ce serait parfait. Elle a besoin de se concentrer, dorénavant, et imaginer qu'un rayon de soleil soit entre ses mains. C'est une restriction qu'elle s'est elle-même imposée, car plus jeune elle pouvait très facilement et sans même le vouloir, brûler quelque chose par la simple force de son envie. Désormais, c'est un peu plus compliqué. Le rayon doit-être entre ses mains pour qu'elle puisse le diriger et plus ses mains (ou doigts) seront proches, plus le faisceau sera intense. C'est ainsi qu'elle peut choisir si elle ne fait qu'éclairer ou brûler. Mais attention, si elle décide de brûler quoi que ce soit à une durée plus ou moins longue, ça pourrait créer des brûlures sur ses paumes.

Tu sais, Fiona, malgré ton âge, tout en toi te rend adorable, même si tu essaie désespérément de ne pas le paraître.
Tu sais qu'il y a des gens qui sont là pour vous tuer, toi et tes compagnons étoiles, mais tu ne peux pas te résoudre à les haïr. Parce que ça va à l'encontre de tout ce que tes parents adoptifs t'ont toujours appris. Voir toujours le bien en chaque personne, même si c'est beaucoup plus difficile que cela peut paraître en premier lieu. Ton sourire est, pour cela, ton meilleur allié.
Tu ne t'en sépares que très rarement, trouvant que ça donne au monde une meilleure apparence, et puis ça t'aide à toujours garder le moral. Et puis, c'est aussi une bonne chose pour cacher ce que tu ressens réellement. Car tu n'aime pas que les gens s'inquiètent pour toi, tu trouves toujours que tu n'en vaux pas le coup alors, qu'au contraire, tu t'occupes des autres, peut-être même un peu trop. Il y a toujours quelqu'un qui a besoin de toi, quelqu'un qui est plus malheureux. C'est aussi une des raisons pour lesquelles tu ne peux pas t'empêcher de sourire. Parce que quand on aide les autres, on ne peut pas avoir l'air malheureux, sinon ça ne les aidera en aucun cas à reprendre confiance en eux.
Peut-être que tout ça te rend un peu trop naïve, même si tu es censée ne plus l'être. A force de toujours vouloir voir le bon dans tout le monde, tu finis par oublier qu'il y en a certains qui ne sont méchants que pour le plaisir de l'être.
Tu as beau être gentille, adorable, généreuse, tout ce qu'on veut, tu n'es pas parfaite — car personne ne l'est, bien évidemment.
Ta curiosité peut être un de tes plus grands défauts. Lorsque quelques chose t'intéresse, que ce soit une personne ou bien une connaissance quelconque, tu ne peux pas t'empêcher d'essayer de tout vouloir connaître, quasiment immédiatement. Ca peut quelques fois te rendre envahissante, voire même indésirable, auprès de certaines personnes. Généralement, elles ne te le disent pas directement, mais lorsque c'est le cas, il faut bien avouer que ça te blesse quelque peu et tu n'oses plus poser aucune question.
Tu n'as aucune confiance en toi, ma pauvre fille, et ça te cause de sérieux ennuis. Dans un premier temps, tu te laisses beaucoup faire par les autres, car tu ne sais pas réellement si ce qu'ils font est juste envers toi ou pas, mais tu te laisses également marcher sur les pieds car tu n'oses pas répondre et baisse généralement la tête plutôt que confronter certaines personnes.
Ironiquement, malgré ce manque de confiance en toi, si jamais une de tes convictions,  ou tout simplement une personne faible, est menacée, dans ce cas-là tu n'hésiteras pas à te redresser, et même utiliser ton pouvoir pour légèrement blesser la personne qui te fait face — légèrement, car tu es toujours convaincue que la violence n'est jamais la solution, encore une des grandes convictions de tes parents. Mais lorsque quelqu'un ne fait que montrer l'intention de s'attaquer à quelqu'un qui compte pour toi, tu deviens soudainement très violente, toute parti pacifiste existant en toi n'existe soudainement plus.
Tes parents sont très importants pour toi, bien qu'ils ne soient que tes parents adoptifs. Tu te fiches de ça, mais totalement, car ce sont eux qui t'ont élevés et ils sont pour cette raison là aussi important que s'ils avaient été tes vrais parents. La famille est une notion qui te tient réellement à cœur et, même si tu les as quelque peu abandonnés pour te rendre à Hoshikami, ils savent très bien que lorsqu'ils auront besoin de toi, tu accourras en quatrième vitesse pour leur rendre service.
Tu es très fidèle à tes amis et aux personnes qui comptent pour toi et en aucun cas tu ne pourrais les abandonner ou les trahir.
Tu es très coquette et aime beaucoup prendre soin de toi, sans jamais en faire de trop. Un peu de maquillage, très léger, pour te donner une meilleure mine. La seule chose sur laquelle tu t'attardes ce sont tes cheveux, longs, très très longs. Tu ne les as pas coupés depuis des années et en prend soin presque excessif. Ils ne sont pas le moins du monde abîmés et, malgré le poids qu'ils représentent parfois, tu ne t'en séparerais pas même pour tout l'or du monde. C'est devenue une partie intégrante de toi, quelque chose qui te définit comme une autre personne cela pourrait être son style décalé, ou autre.
Parlons de ta grande passion, maintenant, celles pour laquelle tu as passé des heures à pratiquer durant ton enfance — et adolescence, accessoirement. Le chant. Plus jeune, tu pouvais passer des heures à pratiquer ta voix pour qu'elle soit la plus belle possible, la plus cristalline possible. Mais tout ça ce n'était pas pour devenir professionnelle, ni pour te vanter auprès de tes autres camarades, non. Au début c'était juste pour s'amuser. Et puis un jour, alors que tu chantais le soir sur la plage, un garçon a dit que ta voix était plutôt belle. Mais tu n'as plus le temps maintenant, car lorsque tu ne travailles pas, tu es à la recherche de ton étoile, pour protéger cette personne qui a besoin de toi.

« Je suis où ?... »

C'est à l'âge de six que tu as atterri, en Italie, dans la grande ville de Naples. Aucune trace de pas, ni rien, juste toi assise sur le sable fin, regardant autour de toi, complètement amnésique. C'est là que te trouvèrent ce qui devinrent tes parents adoptifs, par la suite. Bon, évidemment, ça ne se fit pas comme ça. Il fallut un long moment, pour qu'ils puissent t'adopter, surtout qu'on ne savait absolument pas d'où tu venais, ni même ton nom. Tout était flou, dans ta tête. Sans parler du fait que tu ne comprenais absolument pas ce qu'ils disaient. Leurs paroles n'étaient rien d'autre qu'un charabia sans queue ni tête. Il fallut du temps, juste pour apprendre les bases. Tu ne maîtrisas cette langue que plusieurs années plus tard, ce qui te valus plusieurs moqueries de la part de tes camarades à l'école.
Mais lorsque tu te retrouvas chez tes nouveaux parents, tu pouvais clairement dire que tu n'aurais voulu être nulle part ailleurs. Ils n'étaient pas pauvres, loin de là surtout en prenant en compte le fait qu'ils habitaient juste en face de la mer, et tu vécus chez eux une enfance des plus heureuses, à l'abri du besoin. Ils avaient une façon de voir les choses toujours positive et ne se laissaient jamais abattre par quoi que ce soit. Ce sont eux qui, dès que tu fus assez âgée pour ça, t'emmenèrent aider à la soupe populaire pour que tu puisses te rendre compte de la chance que tu avais, mais également pour que tu apprennes à aider les autres de la bonne façon.

« Tu as une belle voix tu sais.
— Tu m'as fais peur ! Qui es-tu ?
— Cameron. Je suis anglais, je viens juste en vacances. Et je ne voulais pas t'effrayer. Désolé. »

Le jeune garçon s'assit en face de toi. C'était une soirée de vacances et tes parents avaient acceptés que tu restes un peu plus tard que d'habitude dehors, du moment où ils pouvaient te voir depuis la fenêtre de l'appartement. Alors tu étais restée assise sur le sable, laissant tes pieds patauger dans l'eau. Tu dévisageas l'inconnu, enfin Cameron. Il était plus grand que toi, définitivement mais tu ne saurais dire de combien d'années, et avait les cheveux bruns complètement en bataille. Ses yeux bruns t'observaient avec curiosité, cette même curiosité qui devait très certainement apparaître à l'instant présent dans les tiens. Tu lui fis un petit sourire et commença à lui parler, faire connaissance. Tu étais étonnée par sa connaissance quasiment parfaite de la langue italienne, mais le jeune homme t'appris que son père était italien et voulait absolument qu'il connaisse cette langue. Cela te fit sourire. Juste avant le moment de rentrer chez toi, tu lui demandas combien de temps il restait ici. Il s'avéra qu'il repartait la semaine suivante. Vous vous retrouvèrent presque tous les jours dans la semaine qui suivit et, le dernier jour, il te donna le numéro de téléphone ainsi que son adresse pour que vous gardiez le contact.
Il revint chaque été, durant de nombreuses années. Souvent, c'était pour un mois, quelques fois plus, quelques fois moins, mais ça renforça réellement votre amitié. Les années passants, vous aviez tous les deux un ordinateur personnel, ce qui permettait de pouvoir faire des appels vidéos et vous voir même si vous n'étiez pas ensemble. Et puis, parler avec un anglais te permis de le parler couramment très rapidement.
Cameron, ou Cam comme tu l'appelais désormais, fut très important et présent pour toi lorsque tu découvris ton pouvoir.
Oh, évidemment tu avais entendu parler des étoiles, mais comme tout le monde, tu pensais que c'était une légende. Et puis tes parents ne t'avaient jamais caché que tu avais été adoptée, alors pourquoi t'auraient-ils cachés ta vraie nature ?
En plus, la façon dont tu l'as découvert n'était pas forcément faite pour te faire prendre confiance en toi. Hmm... Comment décrire ça délicatement...
Tu avais 13 ans, déjà, et tu étais à l'école durant la récréation, tranquillement dans ton coin à lire. Quand des personnes sont soudainement apparues et t'ont pris ton livre, puis ont commencées à t'embêter. Au début tu ne faisais rien de plus qu'essayer de récupérer ton livre en ignorant complètement leurs remarques. Mais ils en vinrent à le déchirer sans aucune raison, simplement pour leur bon plaisir. Un livre qui, en plus, t'avais été offert par Cam la dernière fois qu'il était venu.
Tu te mis alors en colère et, sans le vouloir, concentra la lumière sur celui qui était mort de rire et tenais les deux moitiés de livre dans ses mains, à un point qui lui brûla les rétines.
Tu ne compris pas tout de suite ce qu'il s'était passé. Ta colère était retombée d'un coup, apeurée par ce qu'il venait de se passer. Les deux acolytes de la brute regardaient ce dernier aussi apeurés que tu l'étais. Tu fus la seule assez intelligente pour courir aller chercher l'infirmière, qui fut aussi surprise que vous.
Tu ne réussis pas à te concentrer durant le reste de la journée et, le soir même, lorsque tu racontas la scène à tes parents, ils se regardèrent d'un air entendu puis te déballèrent tout sans détours. Ils te dirent également de ne révéler ceci à personne, à cause de la peur que vous inspiriez de plus en plus aux simples humains.
Tu te réfugias sans réfléchir dans ta chambre et fit la première chose qui te passas à l'esprit, appeler celui qui était désormais ton meilleur ami. Tu lui racontas à lui aussi l'histoire, tout en lui demandant de ne rien dire à personne. Il te le promit et vous restèrent une longue partie de la nuit à parler, lui qui faisait l'idiot pour essayer de te changer les idées et toi qui riaient à ses blagues toutes plus bêtes les unes que les autres.

« J'ai appris qu'il y avait une ville au Japon où toutes les étoiles allaient. Pour trouver l'humain qu'elles doivent protéger, je pense que je vais y aller.
— Pourquoi ? T'es pas bien ici ? Et j'ai quelque chose à te dire...
— Arrête Cam... J'ai déjà mon billet d'avion... C'est le mieux pour moi tu sais...
— Donc en fait tu t'en fous de moi. Ok j'ai compris. »

Cette soirée, où vous étiez assis tous les deux sur la plage, se déroulait bien des années après que tu eus découvert ton pouvoir. Durant toutes ces années, tu t'étais entraînée sans relâche pour maîtriser ce pouvoir qui pouvait se révéler si dangereux. Toutes ces années où tu avais cherché un endroit comme cette ville, où tu ne serais pas seule malgré tous les dangers que tu encourrais. Sauf que durant cette soirée, rien ne s'était passé comme prévu.
En voulant penser à toi, pour une fois, en voulant être égoïste la seule fois de ta vie, tu avais blessé la personne qui comptait le plus au monde à tes yeux.
Tu partis le lendemain de cette soirée désastreuse, espérant que le beau brun apparaîtrait à l'aéroport pour te dire au revoir, ne serait-ce que du bout des lèvres. Or, ce ne fut pas le cas.
Cela fait désormais un an que tu es ici, un sans aucune nouvelle de celui qui comptait tant pour toi auparavant. Un an sans avoir rencontré la personne que tu dois protéger. Tu en viens à avoir une once de désespoir en toi, à te dire que tu ne la rencontreras peut-être jamais...