Des étoiles pleins les yeux ~ Michael "Mike" Myers

couleur des yeux — vert lichen ; couleur des cheveux — Cerise rose (teinture), mordoré (couleur naturelle) ; taille — Un mètre quatre-vingt-sept ; poids — Quatre-vingt-dix kilogrammes, un profil athlétique et entretenu ; tatouages ou piercings — un tatouage très discret à l'intérieur de mon poignet droit ; cicatrices — vergetures sur les hanches et une cicatrice à la région pelvienne suite à une opération de l'appendicite ; style vestimentaire —  Influencé par la culture J-pop

Un mètre quatre-vingt-sept pour quatre-vingt-dix kilogrammes, je me considère comme un québécois moyen ou, à la limite, un tout petit peu au dessus des standards. Si je n'étais pas... Différent, je passerais sans doute inaperçu mais j'y reviendrai. Je pense être de plutôt bonne constitution. J'ai été rondouillard durant ma jeunesse ce qui m'a laissé des vergetures sur les hanches. Si je ne le suis plus aujourd'hui, c'est au prix de nombreux sacrifices et autres efforts en tout genre. La natation et différents arts martiaux, sports que je pratique de façon intense, m'ont permit de me muscler et d'avoir un corps plus fin.

Parce que je pense que m'habiller de vêtements qui mettent en valeur mon corps serait de la vantardise ou une demande d'attention, je préfère porter des vêtements amples et de couleurs sobres mais non sans un certain style. À propos de mon style vestimentaire justement, on peut dire qu'il est fortement influencé par la culture de la J-pop. Bizarrement, les gens ont l'air d'avoir du mal avec ce style car il n'est pas rare que quelques personnes se retournent sur mon passage. Cela à tendance à me mettre très mal à l'aise et c'est pourquoi il m'arrive de porter des vêtements dits normaux pour pouvoir passer inaperçu.

Si seulement ma différence ne venait que de mon style vestimentaire mais non... Ma couleur de cheveux en dérange aussi certains apparemment. Mes cheveux sont de couleur rose. Evidemment ce n'est pas ma pigmentation naturelle, c'est une teinture. Je ne fais pas ça pour attirer l'attention, loin de moi cette idée. Si je teins mes cheveux, c'est parce que cela a une signification particulière pour moi. Malheureusement, la teinture n'étant pas quelque chose de très naturelle, elle attaque mon cuir chevelu et entraîne des pellicules. Pour en revenir à la longueur de mes cheveux, je les ai longs sur la nuque, le front et j'ai tendance à ne pas les coiffer, il n'est donc pas rare que quelques mèches viennent se perdre devant mon regard.

Mon regard, mes yeux... Une personne qui m'est très chère m'a déjà reproché le fait que malgré la jolie couleur vert lichen de mes yeux ils n'expriment rien, semblent vide de toutes expressions, tous sentiments. Je n'y peux rien si mon regard ne transmet rien. J'ai essayé de le travailler mais rien n'y fait. Mon front et ma bouche sont les seuls éléments de mon visage, plutôt fin d'ailleurs, qui laissent apparaître mes émotions. Concernant la pilosité de mon visage, et bien, il n'y en a tout simplement pas. Je suis imberbe.

Deux ou trois choses viennent compléter mon profil. Par exemple, j'ai tendance à porter un casque auditif pour écouter de la musique surmonté d'un bonnet en laine avec un pompon. J'ai aussi un tatouage très discret que je cache à l'intérieur de mon poignet droit. C'est une date très importante pour moi écrite en chiffres romains. Enfin, j'ai une cicatrice à la région pelvienne due à une opération de l'appendicite.

Malgré ce que peuvent laisser penser mon style vestimentaire et ma couleur de cheveux, je ne suis pas quelqu'un qui cherche à attirer l'attention. Bien au contraire. Je suis de ceux qui aiment passer inaperçu ou plutôt ... Heu... Ce n'est pas aussi simple que ça à expliquer mais je vais essayer. Pour faire simple, disons que mon humeur et la situation influencent beaucoup ma façon d'être. Il n'y a qu'une seule chose qui s'avère tout le temps vrai : Je n'aime pas m'imposer. Même si je suis dans une phase de "folie", c'est à dire que je me laisse aller à faire ce que je veux sans m'occuper de ce que les gens peuvent penser, je veillerais toujours à ne pas les déranger. Par exemple, je peux très bien me mettre à danser ou à faire de l'air-guitare au milieu d'une gare bondée mais je ne me mettrais pas à chanter car je ne veux pas importuner les gens autour de moi.

Comme vous l'avez sans doute déjà comprit en lisant le paragraphe précédant, je ne suis pas du genre à me prendre au sérieux. La vie est si courte que je me suis donné pour mission d'en profiter tant que je le pouvais encore suite à une promesse que j'ai fait à une personne qui m'est chère. Par conséquent, je n'ai aucune limite dans l'amusement si ce n'est celle de la malveillance ou de la méchanceté, ni de tabou. Ma devise : On peut rire de tout mais pas avec tout le monde. De ce fait, je suis devenu quelqu'un de facile à vivre sauf pour mes professeurs ou supérieurs.

Si je dis ça, c'est parce que je suis quelqu'un de très, trop peut être, énergique. Un vrai enfant. Quand quelque chose ou quelqu'un ne m'intéresse pas ou très peu, j'ai tendance à vite me désintéresser et ma concentration devient inexistante. Je pars alors dans mes pensées et croyez-moi, c'est un beau bord*l là dedans, dans ma tête. Au contraire, je peux être la personne la plus sérieuse et la plus concentrée au monde quand quelque chose m'intéresse. Par exemple, je suis très fidèle en amitié comme en amour. Quand un ami ou une amie est dans le besoin ou cherche une oreille attentive, je répond immédiatement et avec grand plaisir à son appel.

Concernant les amis et les autres relations sociales, c'est ... Un sacré bord*l aussi j'imagine ? Sans vouloir me vanter, je me considère comme quelqu'un d'extrêmement gentil même si je considère que c'est normal de l'être, m'enfin... Si je dis ça, c'est parce que je m'adapte à tout le monde sans différence. Je suis prêt à mettre de l'eau dans mon vin pour supporter une personne seulement il ne faut pas qu'elle en abuse sinon je couperais les ponts aussi vite que je les ai érigé. C'est d'ailleurs un de mes gros problèmes. J'accorde ma confiance beaucoup trop vite aux gens et de ce fait je suis souvent déçu. Cela a fait naître en moi une certaine insensibilité, comme si je m'étais habitué à "souffrir" de mes choix et de celui des autres. J'ai donc très peu d'amis mais ceux que j'ai sont comme une seconde famille.

Même si j'accorde aux autres plus d'intérêt qu'à moi-même, je n'attend rien en retour. Les seules personnes dont je cherche à avoir l'approbation et la fierté sont mes parents. Pour ce qui est des autres personnes, je m'en contrefiche. S'ils veulent me parler, ils doivent faire le premier pas car ce n'est pas moi qui prendrais des initiatives. La solitude me convient très bien. Après tout, je peux très bien m'amuser seul. Quoi que... Être seul c'est bien mais la compagnie c'est pas mal non plus des fois.

En parlant de solitude... Vous vous rappelez quand plutôt j'affirmais m'entendre avec tout le monde sans différence? En réalité, il existe des personnes avec qui il est impossible pour moi de m'entendre et que par conséquent je préfère ne pas fréquenter. Je parle là des Etoiles.  Pour moi une bonne Etoile est une Etoile morte. Je trouve le lien Humain/Etoile qui nous a été imposé vraiment injuste. Malheureusement comme ce point de vue semble n'apporter que des problèmes à ceux qu'ils l'ont, je le garde pour moi et fais mine de bien m'entendre avec ces gens là.

Voilà, je crois avoir fait le tour de la question et ... Suis-je bête, je n'ai pas tout à fait fini! J'ai oublié de vous dire que la chose pour laquelle je vis, c'est la musique. C'est la chose qui a le pouvoir de me rendre toujours heureux peu importe mon humeur du moment, de me rassurer quand j'ai peur. Ah non... Il y a le froid aussi. J'adore le froid, la neige. Quand j'y pense, il y a très peu de choses que je déteste mais la musique et le froid me rendent vraiment heureux.

Fils d'un infirmier américain et d'une caissière québécoise, je suis né à Québec, le 9 Juin 1994. Mes parents se sont rencontrés à l'occasion d'un road-trip qu'avait organisé mon père avec ses amis sur les terres québécoises pour fêter leur diplôme d'infirmier. Ma mère et mon père sont restés en contact alors que ce dernier était retourné en Amérique. Elle ne pouvait pas l'accompagner n'ayant pas encore la fameuse green card lui permettant de rester sur le sol américain. Leur relation à distance a duré une longue année avant qu'enfin ils ne se retrouvent. Si je vous raconte cette histoire, c'est pour que vous compreniez bien que mes parents sont des personnes géniales qui m'ont inculqué un tas de valeurs comme la patience, la confiance, la fidélité... Si il y a bien des personnes dont l'opinion compte pour moi, ce sont mes parents. Malgré nos peu de moyens financiers, nous ne manquions jamais de rien et ils faisaient toujours tout leur possible pour me faire plaisir. En retour, je fais toujours de mon mieux pour les rendre fiers. Je compte sur les doigts d'une main les fois où je les ai déçu et elles me hantent comme la douleur d'une plaie qui ne veut pas cicatriser. Nous formons une famille très soudée malgré quelques conflits que nous avons pu avoir. Je suis heureux d'avoir ma famille car je n'ai pas beaucoup de "vrais" amis. En réalité, je n'ai q'un seul véritable ami ou, devrais-je dire, une seule véritable amie. Eva.

J'ai connu Eva alors que je faisais ma première rentrée en école élémentaire. C'est elle qui un jour est venu me parler alors que, seul dans mon coin, je faisais du coloriage. Déjà à l'époque, je n'arrivais pas à aller vers les autres et préférais être seul que d'avoir à faire l'effort de me sociabiliser. Elle, c'était le parfait stéréotype de la petite fille modèle que tout le monde aime. N'ayant pas l'habitude que les gens s'intéressent à moi, je me montrais méfiant, craintif envers elle mais très vite j'ai comprit qu'elle voulait être mon amie et je me suis détendu. Je passais mon temps avec elle, je me sentais bien en sa compagnie. Plus grand, nous avons commencé à flirter ensemble mais d'un commun accord, nous avons décidé de ne pas explorer cette piste de peur de rompre la belle amitié qui nous unissait. Nous étions heureux ainsi.

C'était toujours aussi inséparable l'un de l'autre que nous avons fait notre rentée au lycée. Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'Eva fasse le rencontre de ce lycéen. Encore aujourd'hui, je ne comprend pas pourquoi elle s'est intéressée à lui. Il n'avait rien de particulier pourtant je me souviens ne pas l'avoir apprécié dès la première fois que je l'ai vu. Malgré cela, j'ai décidé de lui accorder ma confiance car ma meilleure amie nourrissait des sentiments pour lui et puis, parce que mes parents m'avaient apprit à faire confiance aux autres en dépit de la première impression qu'ils me faisaient. C'était ainsi qu'ils avaient commencé à se fréquenter et que petit à petit, je n'était plus là que pour tenir la chandelle.La vie continuait comme ça pendant 2 ans jusqu'à ce qu'ils décident d'habiter ensemble.  

Alors que je pensais ne plus pouvoir être surprit par Eva, je la vis un jour débarquer avec une perruque rose totalement moche. Quand je lui demandais le pourquoi de la perruque rose, elle me répondit de façon assez agressive que cela ne me regardait pas. Je décidais de ne pas insister malgré mon étonnement. Maintenant que j'y repense, j'ai été bête de ne rien remarquer. En effet, c'était la première fois qu'elle agissait de la sorte et cela ne lui ressemblait vraiment pas. Moi qui me targuais d'être son meilleur ami, je n'ai rien vu. À partir de ce moment, nos relations ont commencé à se détériorer quand un jour, ne la voyant pas venir en cours, je lui envoyais un message. Elle n'y répondit jamais. Inquiet, j'allais chez elle à la fin de la semaine pour savoir pourquoi ce silence radio. C'était un père de famille en pleurs qui m'ouvrit la porte. C'était dévasté que j'appris la mort d'Eva.

Les parents d'Eva, ayant aussi remarqué le changement d'attitude de leur fille, avaient décidé de mener leur enquête. Ils avaient fini par découvrir que le garçon qu'elle fréquentait était en réalité ce qu'on appelait une Etoile. D'après ce qu'ils avaient pu découvrir, il avait pour don de se "nourrir de la vitalité" de ses victimes pour vivre plus longtemps. Cela se manifestait pour la victime par des insomnies, des sautes d'humeur, du stress et des carences de plus en plus importantes pouvant entraîner des problèmes physiques et la perte des cheveux. Alors c'était pour ça la perruque...

Son père me tendait une lettre sur laquelle était inscrite mon nom. Elle semblait écrite par Eva. Je la mettais dans ma poche. Plus triste que jamais, je rentrais chez moi pour pleurer. Je n'avais pas le courage d'ouvrir l'enveloppe. Je refusais même d'envisager d'aller à son enterrement car je n'acceptais pas sa mort. Suite à cet événement, je me suis refermé sur moi-même avant d'annoncer à mes parents que je partais de la maison. J'avais besoin de changer d'air. C'était à contre-cœur qu'ils ont accepté  mon départ à condition que je passe d'abord mon diplôme ce que j'ai fait.

Me sentant lâche d'avoir fuit la réalité, j'ai décidé de commémorer à ma façon sa mémoire en vivant comme elle l'entendait avant sa soudaine métamorphose, en portant la couleur rose fièrement à mes cheveux et en m'inscrivant la date de sa mort sous forme d'un tatouage au poignet. Ayant entendu parlé d'une soi-disant organisation luttant contre les Etoiles, je me renseignais pour découvrir l'existence du Crépuscule à Hoshikami. Mon idée était toute faite et mon chemin après mon diplôme tout tracé. Je ne sais pas si je saurais me pardonner un jour d'avoir été couard mais j'ai décidé de "vivre" à nouveau, d'avancer pour pouvoir la venger et mettre un terme à la menace Etoile. C'était avec cette idée en tête que je me dirigeais vers Hoshikami sous couvert d'être un infirmier bénéficiant d'un programme d'échange entre deux structures hospitalières.