Mon cœur gèle comme mon regard vous fait geler. [terminé]

Vous parcourez une rue, bousculer une femme assez peu vêtue, qui s'excuse et part rapidement. Vous ne réagissez pas sur le coup, un carnet étant tomber par terre. La page s'offre à vous, la pluie voulant faire couler les mots. Vous ramassez le carnet et courrez à l'abri. Enfin à sec, vous vous installez confortablement, et ouvrez ledit carnet. Pourquoi le lire et non pas le rendre d'abord à cette femme ? Car vous ne savez rien d'elle, et vous l'aviez perdu de vue. Alors autant fureter et découvrir si une adresse ne se trouve pas dans le carnet. Une feuille glisse, et vous la lisez en premier :
Un poème.

"Jeune femme étoilé, vêtue avec légèreté,
Par froide journée ou matin ensoleillées.
Vos yeux qui reflète les noisettes tombant d'un arbre,
Vos cheveux tombant sur le bas de votre dos, attaché par fine lanière ;
Votre haute taille, laissant découvrir de fines et longues jambes douceâtre,
Votre corps étant préservé du temps passé, de l'actuel ère.

Vous regardez le vent agitez les feuilles,
Votre regard absent sur l'horizon, d'un éventuel changement.
Mais, vous, belle inconnue, j'ose m'approcher éventuellement,
Vous tendant ce bout de papier, issu de mon recueil.
Destiné à vous, Muse au trait irréprochables,
Et au corps dépourvus de tout, doux et enviable.


Vous mettez la feuille de côté et ouvrez la première page.

Nom du pouvoir — Cryokinésie.
Description du pouvoir — Vous tombez sur le sommaire du carnet :
Page 2 : Cryokinésie.
Page 4 : Caractère.
Page 8 : Histoire
Page 12 : Petit mot de fin.

Curieux, vous suivez le cours du carnet et allez à la page 2. Des notes gribouillés étant lisible vous font face. Vous lisez tranquillement.

Notre d'aujourd'hui :
Des souvenirs défilent le long de ma mémoire. Des souvenirs d'avant. De ma chute. Et de mon pouvoir, et comment je l'utilisais. Je ne suis pas amnésique, mais pas vraiment très sure d'esprit. J'écris pour me rappeler. Vous inconnu lisant ce carnet, j'aimerais vous hanter, car lire ce qui est intime est mal. Mais je ne peux pas. Mais je peux faire d'autres choses :

On appelle ce pouvoir Cryokinésie. Je peux utiliser la glace. Cristalliser l'air et en faire de la grêle. Geler un corps. Geler le bout d'un paysage. Cela est possible, mais tout comme mon pouvoir est puissant le contrecoups est terrible. Je gèle avec mon pouvoir. Effrayant, je sais, moi même je suis effrayée quand la glace s'empare de mon corps. Elle me gèle les bras, puis les jambes. Vient ensuite le torse, et enfin la tête. Un froid glacial s'empare de moi, coupant le sang qui doit traverser mon corps. Je ne peux plus réfléchir correctement. Je tombe en hibernation. Et soit il m'arrive de geler debout, des fois, je gèle et je tombe. Je ne me casse pas, pas comme quand je gèle quelqu'un et le fait tomber. Lui casse. Pas moi.

Malgré le froid intense, il me protège. Dans ces moments là, rien ne compte plus. Je rêve. Profondément. Alors je savoure un moment de liberté, cours dans les plaines, souris, savoure la vie. Et je me dégèle progressivement. Au bout d'une journée. D'abord la tête, le torse, les jambes et enfin les bras. Gelé jusqu'au os. C'est hilarant dans un sens, car mon cœur s'arrête toujours dans mon cocon de glace, mais repars dès que mon cocon s'enfuit. Et alors je peut regeler les choses autour de moi. J'ai froid quand j'écris ces mots. Des particules de glaces reste accroché à mes sourcils et mes larmes se transforment en glace. Suis-je vraiment étoile ou humain ? Que suis-je ? Pourquoi ? POURQ-

Un grand trait pars du dernier mot, ayant arraché un bout de la feuille. Curieux et quoiqu'un peu effrayé, vous tournez la page et continuez votre lecture, attentif à ce livre mystérieux.

Vous arrivez sur une double page, elle même encore parcouru de multiples gribouillis remplissant la double page. Quoi que, dans les marges, vous découvrez des dessins de Yaoi. Vous n'en revenez pas et refermez d'un coup sec le carnet. Vous buvez un verre d'eau fraîche, jouez un peu à la console, et regardez le carnet posé sur votre table de salon. Votre curiosité l'emporte. Vous vous installez encore une fois, les sourcils froncé, fermez les yeux et ouvrez la page intitulé : Caractère. Vous les ouvrez doucement et lisez, un brin dubitatif. "Peut-être pas si effrayante que ça la demoiselle" vous dite vous mentalement.

Notes :
Je soupire. Vous avez continuez de lire malgré mes dessins qui étaient fait exprès pour que vous arrêtiez votre lecture. Je sais, il y a peu de risque que quelqu'un tombe sur mon carnet, mais il vaut mieux faire fuir la personne. Mais soit, continuons.

Je suis une femme d'âge mur. Vingt-quatre années sont passées. Je suis médecin légiste, mon travail consiste à déterminer quel est l'origine de la mort des humains pour la police. Vous me direz que ceci détermine surement mon caractère. Faux ! Enfin, vrai dans un sens. Mais maintenant, étant habitué au cadavre, je suis d'un genre stoïque face au crime. Si vous me mettez devant un film policier ou encore gore, je serais plus en train de faire des commentaires sur la façon que le meurtrier a laisser des indices ou pouffer de rire devant un zombie bouffant un humain. Il n'empêche que je suis curieuse. De la façon de penser des criminels et leurs façon d'agir. On peut dire que l'imagination est énorme. C'est pour ça qu'après une bonne journée passé à broyer des intestins du noir, je me détend le soir.

Je rentre chez moi, mon appartement étant flashys à l'intérieur. Rose, vert, jaune. Pleins de peluches compose mon appartement. Je souris (ce qui est rare, dans mon métier, sourire synonyme de folie). Je m'affale dans le canapé, allume la télé et regarde les bisounours en boucle. Ils sont trop ... KAWAIIII !!! <3

Non ! Ne fermez pas le carnet ! Pardon. Donc reprenons : Stoïque, réfléchie, calculatrice, froide. Mais aussi folle de peluches, des bisounours ou anime de magical girls, ainsi que des couleurs flashys. Me voilà à vous. Vous me voyez à nu, car ce que j'aime, je ne le montre jamais à autrui. Toute personne cherchant à venir chez moi est rejeté catégoriquement. Je prétexte que je garde des instruments du travail à la maison et quelques cadavres que j'étudie encore. Ce qui est faux, bien entendu. Mais les curieux, c'est moche.

Continuons. Autant je n'aime pas la mode, autant j'aime les robes longues ou courtes fendues sur les côtés. Plus de liberté de mouvement. Et là, je ne me gêne pas pour avoir toutes les couleurs inimaginables. Du rose fuchsia au noir complet. Que je met dans toute les situations, même si pour faire bonne figure je garde des châles et des manteaux fourrés, ce dont je n'ai pas besoin. Je n'ai pas froid l'hiver, et en été, je suis pile à la bonne température pour profiter. j'évite donc d'aller au médecin, ne souhaitant pas qu'il voit ma température à 30 degrés.

Il y a des choses que je hais par dessus tout, ce sont les ... trucs verts. Cornichons, laitue, bref, ce qui fait référence à vert = Mort. Bannis de mon vocabulaire. Je consomme des frites, des hamburgers -ce que je ne me gêne pas, je ne prend pas de poids- et autre cochonneries. Il m'arrive aussi de cuisiner, étant habile de mes doigts. Un vrai délice.

Les femmes, je les hais. J'aime les hommes. Autant avoir des "amiE" ne me dérange pas, mais les filles trop cucul, avec leurs jupes qui montrent leur culottes ou encore leurs haut montrant ...ce qui faut pas, NON MERCI. Il m'arrive même de glacer des fois leurs jambes. Non, non, ce n'es pas fait exprès.... Peut-être un peu. Mais alors il ne faut pas le dire !

Vous me découvrez, maintenant vous voulez savoir la partie "moche" de moi ? Alors tournez la page, mon histoire s'offrira à vous.

Vous êtes un peu ... ébahis. Qui aurait pu imaginer qu'une médecin légiste, une étoile contrôlant la glace, aime les bisounours ? Il ne manquerait plus qu'elle aime le cosplay. Quoi que vu les dessins qu'elle as fait, cela ne vous étonnerait plus. Vous tournez la page, les yeux exorbités.

Vous découvrez des lignes bien espacés et paraissait soulagé. Vous reprenez la lecture, un peu plus détendu :

"Les cieux, immense ciel parcourus de milliers d'étoiles, j'en suis une parmi tant d'autres." By Moi.
Vous ne savez toujours pas, inconnu(e) mon prénom, n'est-ce pas ? Moi même j'ai du me donner un nom. Un mois chaud, j’atterris sur Terre. J'avais mal partout, et j'avais chaud. Je devais avoir 16 années Terrienne.

Mes habits ayant fondus, éclater, ou je ne sais quoi, je me retrouvais nue, dans un champs. L'agitation des personnes qui cultivaient à ce moment là fut hilarant. Je rigolais. Il faut savoir rire dans la vie. Il hurlait, partait en courant, faisait n'importe quoi. Une personne resta calme, comme si elle avait déjà vécu ça. Un médecin. Enfin un paysan qui était un médecin. Je décida de l'appeler "père".

Ce père s'appelait Ethan Ashford. Il "m'adopta" et m'apprit tout ce que je devais savoir sur la médecine. Je passa un concours et décrocha avec mention ma licence de médecin légiste à l'âge de 18 ans. On m'appela 'Génie des morts'. Ce surnom me faisait rire. Les morts n'ont pas besoin d'un Génie, ils n'ont plus de souhait à part souhaiter revivre. Malgré mes 18 années, je restais chez mon père. Jusqu'à ce qu'on appelle "folie" s'empare de lui.

Si vous souhaitez avoir une vision pure de la vie, ne lisez pas la suite de cet histoire. Reposez ce carnet et continuez votre vie. Une fois que vous aurez lu la suite, vous ne me verrez plus de la même façon. A vos risques et périls.

Je ne savais rien de mon pouvoir, je vivais au jour le jour, sortant de temps ne temps le soir. Nous habituons Londres, une petite maisonnette bien jolie. Nous étions assez fortuné. Et c'est dans cet maison que le mal s'empara de mon père.

Un soir d'automne, affalé devant le feu, lisant un recueil drôle, mon père s'approcha de moi. Son regard était éteint, sur le coup je n'y fis pas attention. Il se mis à côté de moi, et commença à me toucher là où il ne fallais pas. Je hurla, le tapa, rien n'y fis, il était plus fort que moi. L'irréparable se produisit. Mon coeur, ma joie de vivre, s'effondra. Et le mot "père" disparut de mon vocabulaire. Je pleurais. Plusieurs fois, cela continua. Un jour, fatiguée, en colère, j'activa mon pouvoir.

Je savais que je n'étais pas humaine, cet homme me l'avait souvent dit. La glace s'empara de son corps, il hurla et me traita de "monstre" que je "n'aurais pas du vivre", qu'il aurait du me tuer quand il le pouvait. Mon cœur fut aussi glacé que mon pouvoir. Il était mort. Et moi je découvris ma nature.

Les humains sont faibles. Les émotions les dictent. Je n'étais pas affolé d'avoir tuer quelqu'un. Son cœur ne battait plus, mais il le méritait. Plusieurs mois passèrent, je repris ma vie, laissant la statue de glace sur le côté. Malgré le chaud été, elle ne fondait pas. Je ne sais pas comment cela se produisais. Et je m'en fichais. Pourtant un jour, quelqu'un vêtue de noir se présenta chez moi. Il me montra la statue et me demanda d'offrir ces organes. Un trafic d'organes. J'accepta.

C'est avec un certain plaisir que je laissa la glace partir, et que j'ouvris en deux cet être malhonnête. Je retirais ce que je pouvais, les mis dans des boîtes fais exprès. Le truc en noir étais revenu. Je lui tendis les boites, il me tendis des billets. Le mal était fais. Dire que je m'en fichais est faux. Mais cela ... était bien fais. Cela ne me regardait plus où allait ces organes. Je jeta le corps dans l'eau. Avec mes compétences, je savait que même si on le retrouvait, on ne saurais pas définir l'heure de la mort. Je fis du théâtre. Je dis à la police que mon père adoptif avait disparus. Il retrouvèrent le corps et ne purent conclure l'affaire.

Soulagée, je pris un avion, et partis au Japon. J'avais appris rapidement la langue dans les grandes lignes bien entendu. J'avais 20 années. Je retrouva facilement un travail, dans une morgue, et m'acheta, grâce au billets dû à la vente d'organes ainsi qu'à l'héritage, une belle maison. Façon traditionnelle avec les volets qui se ferment, etc. Tout ce qui faut. Le trafic continuait. Je me sentais de plus en plus froide. J'utilisais peu mon pouvoir à part si j'étais en danger. Ce qui n'étais jamais le cas.

Un soir, rentrant du travail assez tard, un jeune groupe, composé d'une fille et de deux garçons, à peu près âgé de 17 ans. J'écouta leurs chansons, les paroles se diffusant en moi :

"J'ai fais des choses mal !
J'ai crier au loup quand je le pouvais !
Mon coeur est froid, je suis seule, envahie par la noirceur !
Je suis dans la face caché du monde !

Oui, dis moi, toi, inconnu, pourras-tu me remettre dans le droit chemin ?
Oui, dis moi, toi, inconnu, révèle moi toute mes faiblesses !

Aujourd'hui je t'ai trouvé, et je suis dans le bien !
Mais le bien, n'est pas forcément blanc, il peut être noir !
Merci pour ton aide, inconnu."

J'étais bouleverser. J'arrêtas le trafic d'organes au noir. Vendu ma maison et me pris un appartement. Je le peins de toutes les couleurs, m'achetant des robes, des peluches, des animes. Le blanc peut être noir.

C'est avec satisfaction que les personnes dans la face caché du monde ne me cherchait pas de noise. Peur de mon pouvoir ? Surement. Mais surtout, je me fis un nom dans le monde Japonais. Permettant à des personnes en attente d'un organe de l'avoir assez rapidement. Je sauvais des vies. Je me rachetais. Je travaillais avec la police, et me fis même quelques amies.

Pourtant, pour avoir les corps, je me déplaçais moi même. Je tuais les criminels, permettant au vivant de vivre. Le noir me félicitait dans un sens, de ça. Ou pas. Mais de toute façon, les criminels pullulent, un de plus ou un de moins, cela ne feras pas de grande différence. On m'avertit, que cela était bizarre que je n'avais pas encore trouver mon humain. Je frissonnais.

On me raconta que chaque étoile à un humain lié. Je me pétrifia et souris. Un peu. Je n'aimais pas vraiment les humains. Leurs faiblesses m'horripilaient. Même les criminels priaient pour leurs vies, alors qu'ils en avaient pris aussi. Je fis donc des recherches. Pour trouver la petite "étincelle" qui me dira que cet humain est le mien. Et surtout savoir si il en valait la peine. Je ne souhaitais pas vraiment mourir à cause d'un humain. Mon pouvoir est fait pour tuer, pas protéger. Enfin j'espérais.

"Le blanc peut être noir". J'en suis la preuve. Je m'appelle Gaïa Ashford, cher lecteur. Viens me redonner mon carnet, je serais gentille. Je ne te ferais pas de mal. Mais maintenant que tu connais ce que je fais, tu ne pourras rien faire. J'ai choisi ma voie. Retrouve moi au club Pink. Je t'attendrais. Cela fait 4 années maintenant, j'ai 24 ans. Ne t'étonne donc pas si je suis un peu plus âgé que je le laissais transparaître. A tout de suite !

Vous refermez le carnet d'un coup sec. Et avez découvert une partie de la face caché du monde. Qui fait peur. Vous décidez de ne plus faire attention à ça, le gommant de votre mémoire. Vous vous levez enfiler un manteau chaud et partez en direction du Pink. Vous vous dites qu'elle ne vous feras pas de mal. Et cela est vrai. Gaïa Ashford est le bien qui utilise le noir. Le tout est de la surveiller et d’espérer qu'elle ne tombe pas complètement dans le noir. Car elle est dangereuse.