Eliaz Salaün [Fini]

Couleur des yeux — Marron clair ; Couleur des cheveux — Brun foncés; Taille — 1m80; Poids — 70Kg; Tatouages ou piercings — Rien; Cicatrices — Je peux être assez maladroit et avoir quelques bandages de temps à autres; Style vestimentaire — Chemise, pantalon droit, veston ou veste et trench-coat.

Peu de chose m’attire vraiment chez les individus en tant que personne, je ne comprends pas vraiment les interactions qu’ils ont entre eux et ce qu’ils appellent des sentiments. Ces choses sont pour moi beaucoup trop subjectives et ne relèvent pas de quelque chose de tangible et démontrable. De plus, les gens atteint par ces phénomènes deviennent mou, et ne semblent plus réussir à faire la part des choses entre leurs « relations » et les autres individus.

Étant d’un naturel assez faignant, j’ai souvent du mal à me mettre à la tache mais une fois lancé si jamais vous avez le malheur de souhaiter converser avec moi, il vous sera difficile de me faire détourner le regard ne serait-ce que quelques minutes. De plus, une fois lancé dans mes recherches, toute actions qu’elle soit socialement considérée comme bonne ou mauvaise est justifiée ! Par exemple si pour les besoins de la recherche je devais… par exemple… découper un corps vivant pour définir s’il n’y a pas de différences par rapport à un être humain « normal » alors ce sera fait.

Aussi longtemps que je m’en souviennes, toute ma jeunesse a été bercé par des histoires de petit êtres chapardeurs et sournois appelés les Korrigans, par des êtres difformes plus grands que des maisons, des sylphes et autres êtres féériques qui peuplent ma région natale qu’est la Bretagne et explique de nombreux phénomènes comme les Menhir de gigantesques stèles de pierre dressées vers le ciel, les Menhir ces tables de pierres servant aux trolls ou encore nous expliquant pourquoi les marées existent et pour quelle raison certains champs ne sont pas cultivés en même temps que les autres.

« A l’origine de chaque légende se cache une vérité. »

Cette phrase m’a toujours trotté dans la tête, je me suis renseigné sur tout les contes et légendes qui peuplent notre planète me questionnant sur quelle pouvait être cette vérité cachée derrière ces mythes et quelles influences ils pourraient avoir sur les différentes sociétés où ils prennent place. J’ai alors orienté mes études dans cette optique, et me suis inscrit dans des filière de théologie et de sociologie afin de pouvoir aborder ces différents aspects.
Dans cette lignée, je me suis retrouvé à étudier les différentes civilisations qui peuplent notre planète mais plus particulièrement celles où sont restées encrées des histoires depuis de nombreux siècles.

J’ai commencé mes recherches au sein de mon pays, après avoir lu un livre écris en 1992 par Michel Louis, dans une d’une région de France. Dans son livre il nous présente une région où il a longtemps été évoqué l’existence d’une créature imposante, mi-homme mi-animal qui a terrorisé pendant de nombreux siècles les populations locales les forçant à ajuster leurs rythmes de vie en fonctions des rumeurs et échos de ce lycanthrope.

J’ai ensuite roulé ma bosse à travers de nombreux pays et régions, allant de pays nordiques où la foudre est synonyme d’un marteau frapper contre une enclume et où un loup garde les portes d’un paradis de combat éternel. A des pays gardés en leurs quatre coins cardinaux par un dragon, un phénix rouge, une tortue émeraude et un tigre blanc. En passant par une région, où l’auteur Isuna Hasekura décrit l’histoire d’une louve rousse qui, en fonction de la façon dont les habitants de la région se comporteraient, aurait la possibilité de faire en sorte que les récoltes soient plus prolifiques et prendrait possession du corps de la personne qui couperait la dernière gerbe de blé pour une durée indéterminée.

Durant mes voyages, j’ai lu de nombreux écris de personnes prétendant avoir vaincu la mort et étant revenus à la vie dans le corps d’autres personnes. Ces histoires ont inspiré de nombreuses œuvres de fictions tels que des livres et des films. Plusieurs d’entre elle, comme le film Night of the Living Dead de 1968, Dawn of the Dead de 1978 ou encore Knightriders de 1981, prenant place pour plusieurs d’entre eux au sein d’une « petite ville » de Pennsylvanie appelée Pittsburgh.

Après avoir vécu quelque temps à Pittsburgh et complété mon étude, j’ai alors cherché un nouveau sujet qui m’est venu après être retombé dans mes films japonais dont notamment Toki o Kakeru Shõjo et Kimi no na wa. En effet ces deux films abordent sous des angles différents l’idée d’un ange gardien qui veillerait sur nous. Je me suis donc renseigné sur les rumeurs et légendes entourant cette idée et ai découvert une forte concentration de recueil assez vieux provenant d’une île japonaise appelé Hoshikami.

Il était donc temps pour moi de faire mon retour au Japon.