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 [END] hurt me more (seth)

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MessageSujet: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyDim 3 Jan - 0:20


FT. SETH
543 mots




Words and knife should stick in me, Decorated strategies, You were never far away
hurt me more
Peut-être avais-je dormis quelques heures, peut-être que je mettais juste perdu dans un état psycho-mental au fin fond de mes pensées, les yeux fermés. C’est éventuellement une définition du sommeil mais je ne me souviens pas avoir été dans un état de repos où mon esprit s’était vidé de ses soucis et de son flux d’information constant et trop rapide. Trop rapide pour moi et pour corps qui semble cloué dans un moment présent et pour mon cerveau qui fonctionne bien trop lentement pour assembler tout ça ensemble.

J’émerge éventuellement de cet état passif psycho-mental et butte mon bras sur quelque chose en étirant ma carcasse fatiguée et faible à ne rien faire. Fatiguée de trainer et faible de vivre. Après trois soupirs et cinq suggestions des différentes parties de mon esprit pour retourner me coucher, je jette à coup d’œil à la boule noire à mes côtés. C’est seulement par une sensation gênante sur mes lèvres abîmées que je me rends compte du sourire que ce chat me faisait esquisser. A chaque fois. Et comme chaque fois, je balais le chat et le sourire autre part, loin de mon existence, c’est trop pour moi.

La télé resté allumée tout la nuit, je l’ignore mais je perçois encore ses sons et ses paroles et ces humains et ces futileries, ces discours sur l’avenir de la planète et la présente des étoiles sur terre. Mes doigts se resserrent à cause du froid, je pense, et mon cœur se resserre sur lui-même et le monde m’écrase, j’halète sous la pression de mes poumons et je n’ai même pas le temps de réaliser que le monde tourne encore que mes joues sont noyées dans des larmes bien trop familières. Elles glissent sur un tracé dont ma peau se souvient encore d’il y a peu.

Je me retrouve bientôt sous la douche, calmé et serein si ce n’est pour une haine renaissante qui susurre à l’entrée de mon oreille, qui veut m’envahir et me détruire, m’amadouer et me contrôler. Mais je me soigne, et à la sortie de la douche je retrouve la boule noire, apaisant toute mon existence d’un battement de cils.

« J’aurais bien aimé être comme toi. » Je le prend dans mes bras, l’allonge contre mon épaule et repose ma tête sur son corps de poils et d’insouciance. Un soupir m’échappe contre son pelage et je fais vite de m’asseoir à même le sol de tatamis.

J’aurais voulu être autre chose, ou ne pas être. Chat, serpent, souris ou poussière, je n’aurais pas eu le fardeau de la race humaine sur la conscience. J’aurais échappé les mots et les pensées conscientes qui font de mon existence un être de plus à ce monde qui ne mérite que de s’écrouler sur lui-même et fondre dans les abysses de l’univers. « Mais tu comprends pas, tu comprendras jamais. Ni la race humaine ni le fonctionnement de ce monde. » Le pouce sous son menton, je lui relève doucement la tête et écrase mon nez contre le sien.

Ses orbes me scrutent et si l’éclairage consistait à quelque chose de plus que la lumière extérieur, j’y aurai trouvé quelque chose dérangeant et déstabilisant. Une ressemblance. Je balais la pensée

« Je te le souhaite pas. »

T'es bien où t'es, comme t'es.
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Seth F. Heinemann
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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyDim 3 Jan - 3:45


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Encore et toujours, Seth en était revenu à son état primitif. Sa forme féline, ce corps qui lui permettaient beaucoup de choses, mais lui en empêchaient de nombreuses également. S'en plaignait-il ? Pas vraiment. Seth était bien trop insouciant pour penser aux quelques contraintes que pouvaient lui apporter son corps. Son esprit filtrait toutes les informations afin de ne garder que les avantages, passant à la trappe les risques et les responsabilités. C'était comme ça qu'il fonctionnait. Pas sûr que cela fusse une bonne chose.

C'est pourquoi, toujours avec insouciance Seth s'était, une fois de plus, invité chez quelqu'un. Tout du moins, on l'y avait invité après qu'il eut fait son petit numéro. Quelques frottements contre la jambe, des ronronnements incessants, et sa victime d'un soir l'avait aussitôt emporté chez lui. Il ne se souvenait déjà plus quand cela s'était déroulé, mais ce qui n'aurait du durer que quelques jours avait finalement duré quelques semaines, dans ces eaux là. Qu'est-ce qui avait fait que Seth était resté plus longtemps que prévu ? À ce stade, il serait déjà parti, laissant derrière le jeune garçon chez qui il s'était incrusté penser qu'il s'était enfuit pour de bon.

Mais finalement, il avait toujours repoussé son départ. Ce type ne faisait rien de plus que les autres pourtant, il le nourrissait, le caressait, le laissait dormir sur des coussins... Rien d'extraordinaire, en soit. Mais Seth avait ce désagréable sentiment d'être entré dans une vie à laquelle il aurait du mal à s'extirper. Bien sûr, le confort était toujours difficile à quitter, surtout pour rejoindre la froideur du béton plus tard. Mais c'était quelque chose de différent qui le retenait. Ce petit gars là, peut-être. L'étoile avait eut la sensation d'avoir assisté à des scènes qu'il n'aurait pas du voir, et la culpabilité le poussait à rester encore un peu plus chaque jour.

Seth ne se souciait pas des autres, son confort primait. Rester longtemps au même endroit, réduit à faire les mêmes choses à longueur de journée sous prétexte qu'il était un chat, très peu pour lui. Il ne pouvait pas révéler non plus qu'il était en réalité humain, car il se ferait aussitôt chasser également. Alors le mieux était de voyager de maison en maison, quand l'envie lui prenait, et généralement où il voulait. Mais ici, il se retrouvait dans une impasse. Si Seth pensait d'abord à lui avant les autres, il arrivait néanmoins que certains individus lui fassent ressentir ce que l'on pourrait communément appeler de l'empathie.

Alors c'était ça, qu'il ressentait pour ce petit gars qui venait de lui mettre un coup en sortant d'une certaine forme torpeur. Il ne s'en formalisa pas : lui venait d'émerger d'un sommeil réparateur, une bonne sieste comme il en faisait souvent. Seth s'étira longuement, le derrière levé, les oreilles baissées et la queue tendue. Il se demanda ce que l'humain -Enju, il lui semblait, mais il ne se souvenait plus de comment il avait découvert son nom- comptait bien faire. Le bruit constant de la télé le dérangeait un peu, mais il ne pouvait décemment pas demander à l'humain d'aller l'éteindre une bonne fois pour toute. Ce serait trop bizarre pour lui. Probablement même pour eux deux.

Il ne fallut pas longtemps avant qu'une de ces scènes qui poussaient Seth à rester ne refasse surface. Son "maître" du moment s'était mit à pleurer. Il n'avait très franchement aucune idée du pourquoi du comment, mais savait simplement que c'était quelque chose qu'il faisait régulièrement. Seth faisait plus attention à ses propres sentiments qu'à ceux des autres, mais il fallait avouer qu'il résistait difficilement devant des pleurs. C'était sans doute pour se donner bonne conscience qu'il n'était pas parti comme un voleur, comme il avait l'habitude de le faire. Il pouvait bien jouer le chat un peu plus longtemps. Ce gars là en avait besoin.

Seth ne sut quoi faire lorsqu'il s'en alla sous la douche. Le rejoindre ? Il commença à errer paisiblement dans le petit appartement coloré auquel il s'était habitué depuis. La déco l'avait un peu surprit au début, il avait d'ailleurs faillit rire en voyant certains objets, mais devait décidément se retenir quand l'autre était dans les parages. L'avantage, c'est qu'il était tellement bordélique qu'il laissait traîner des restes de nourriture. Alors là, c'était le festin pour Seth qui en mangeait dès qu'il en trouvait, sans même savoir de quand ils pouvaient dater.

C'était d'ailleurs le problème. Depuis la veille où il était allé lécher une assiette qui traînait quelque part, dans laquelle trônait une somptueuse part de pizza laissée pour compte, Seth ne se sentait plus très en forme. En temps normal, il ne s'en serait pas particulièrement inquiété, si le fait de tomber malade ne l'empêchait pas de se métamorphoser. Restait plus qu'à prier pour que le brun tienne le coup encore un peu. Le temps que le garçon sorte de chez lui à un moment donné, ce qui n'était malheureusement pas très fréquent.

Seth entendit Enju sortir de la douche, et il tenta de garder son calme. Garder son insouciance. C'était la clé. Il vint alors le rejoindre, le prendre dans ses bras sans que le félin ne proteste. Il ne pouvait décemment pas, ce gars là avait besoin de lui pour le moment. Quand bien même son état physique commençait à le perturber.

« J’aurais bien aimé être comme toi. »

Si tu savais, avait-il envie de lui répondre. La vie d'un chat était on ne peut plus enviable, mais Seth se faisait toujours rappelé à l'ordre par sa propre vie. Il n'était pas réellement un chat, ne le serait jamais vraiment, et c'était probablement ça qui faisait que sa vie n'était pas aussi insouciante qu'elle aurait du l'être. Mais ce qu'il avait était tout de même suffisant. Oui, il se contenterait de ça.

« Mais tu comprends pas, tu comprendras jamais. Ni la race humaine ni le fonctionnement de ce monde. »


L’ironie dans tout ça, c’était probablement le fait que Seth en savait bien plus que ce môme. Pour rien au monde il ne l’aurait avoué à l’instant, car quitter cette bulle qu’ils avaient formé aurait été trop cruel, quand bien même le remettre à sa place aurait amusé Seth. Un peu. Mais en mettant de côté l’ironie, il fallait avouer que l’idée était plutôt triste. Il saurait toujours combler ses envie car il comprenait les humains mieux que n’importe quel chat, mais il n’en serait jamais un car justement il les comprenait que trop bien. Mais tout ça était un peu trop compliqué pour l’esprit tiraillé de Seth, qui sentait son estomac faire des loopings.

Le chat sentit alors la pression du nez du garçon contre son museau. Il apprécia le geste, assez pour faire balancer sa queue et lâcher quelques ronronnements, mais son esprit restait accaparé par ce ventre qui commençait à faire du bruit. Il aurait aimé le frapper, lui dire de se taire, ou d’au moins se calmer un peu.


« Je te le souhaite pas. »

Comme si cette phrase marquait la fin d’un discours, Seth tenta de s’échapper. N’hésitant pas à user de ses griffes –ce n’était pas méchamment, simplement instinctif-, il se retira de l’emprise du mieux qu’il put, poussant un miaulement qui se rapprochait plus d’un grondement et commença à courir dans la pièce, cherchant un échappatoire. Tout semblait fermé, et lui-même était trop petit pour atteindre la moindre poignet, quand bien même il fut agile. Paniqué, il gratta à la porte de sortie, sachant pertinemment que personne ne la lui ouvrirait. La dernière solution restait de se cacher, mais si Enju le voyait s’en aller ainsi, il risquait d’aller à ses trousses, surtout après un comportement pareil.  

C’était trop tard. Tout était fichu. Le chat noir qu’il était commença par se rouler en boule, complètement recroquevillé sur lui-même. Quelques secondes ainsi et son corps s’agrandit de lui-même, sans qu’il ne contrôle quoique ça. Son pelage disparut peu à peu pour laisser apparaître une peau parfaitement lisse, cachée sous un simple t-shirt et un jean, ses griffes échangèrent leurs places contre des ongles nichés au bout de ses fins doigts. Les pattes laissèrent leur place à deux jambes, deux bras, et enfin, ses oreilles disparurent dans une masse de cheveux ébouriffés. La tête contre le sol, il était impossible de voir le visage qui s’était installé à la place du museau. Le seul détail qui n’avait peut-être pas réellement changé restaient encore les yeux.

Voilà, la métamorphose était achevée. Il n’avait cependant pas bougé, toujours recroquevillé, les mains sur le ventre. C’était moins douloureux que sous sa forme féline, mais ses maux d’estomacs étaient toujours bien présent. Dans une lenteur infinie, il commença à se redresser. Tout doucement, il leva les yeux, vers celui qui risquait probablement de se poser des question. Pour peu qu’on ne connaîtrait pas Seth, cette prudence aurait pu être prise pour de la timidité.

« Je te jure… Je pensais pas que cette part de pizza était si vieille… »

Mais c’était Seth.


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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyDim 3 Jan - 15:51


FT. SETH
918 mots




Come over lie to build me up. When did your innocence corrupt? Can't help to drown, you fill me up And I fall for your vision
hurt me more
Parler à un mur ou parler à un chat, tant qu’aucun d’eux ne peut assimiler et débattre sur mes pensées et mes pleurs, la différence est minime. Mais quitte à me confier à l’un des deux, je préférai encore le faire en me blottissant contre son pelage d’ébène et de soie.  Il y avait encore une pensée profonde qui me poussait à croire que ce chat ou n’importe quel être vivant battant des cils à mes paroles n’était pas méritant d’avoir mon attention. Pourtant j’avais accordé une certaine appréciation à cette boule de poils.

Il m’aidait à m’endormir et à traverses mes jours. Il m’aidait à ne pas fondre sur le sol et m’écraser sur les murs en me rappelant que je n’étais jamais seul et il me consolait sans trop même savoir que ça réchauffait la plus profonde de mes entrailles et que cette chaleur constamment diffusée dans mon corps m’aidait à vivre et rester sain d’esprit.

Je serai devenu fou,

y’a bien longtemps,

si j’avais perdu conscience de mes entourages qui consistent en bien plus que la race humaine. Je préfère encore croire en la nature comme ma progéniture  plutôt qu’un descendant d’Homme enraciné à un arbre jusqu’à ce que je décide à en couper les branches. Ca ne tient qu’à moi, mais c’est un cercle vicieux qui veut toujours me rappeler que mettre fin à mes jours ne serait qu’un malheur pour la nature et un bonheur pour les hommes.

Et il gigotait et glisse entre mes bras. Je le fixe et reste silencieux, émergent du sommeil dans lequel j’étais encore un train de me morfondre. J’essaye de rattraper le chat de mes mains mais il fuit et rentre presque dans un état de transe. Alors, juste alors je commence à m’inquiéter.

Je recule un peu, par précaution (j’ose croire qu’il pourrait soudainement exploser) et une goutte tombe de mes cheveux que je ne prenais jamais la peine de sécher, glisse sur ma colonne vertébrale  et j’ai peur. Je butte mon dos à la porte de la cuisine et force mes yeux fermés.

Je pris a des noms inconnus et je pris des choses incompréhensibles, qui me surprennent mais je n’ai pas le temps de m’y attarder, je pris pour ma vie étrangement. Je veux mourir et disparaître, je veux pas mourir, je veux fondre et me désintégrer, je veux pas mourir, je veux fuir et crier je veux pleurer et je veux mourir mais je veux pas mourir. Mes joues se noient encore et je crois que mes yeux vont tomber, je pense que je vais me noyer dans le rien et le vide et

« Je te jure… Je pensais pas que cette part de pizza était si vieille… »

J’essaye de faire le lien, mais étrangement c’est le vide dans mon esprit et tout est blanc. Blanc et flou. Et ce qui est sur mon sol est loin d’être blanc mais c’est large et définitivement ni un chat ni quelque chose que j’accepte dans cette pièce, ni même quelque chose de familier. Je sèche mes joues

et rencontre les yeux de celui qui venait apparaître.

Ses orbes me scrutaient et me scrutent toujours, de la même manière, sous la même faible luminosité. Et j’y trouve quelque chose de dérangeant et de déstabilisant. Une ressemblance. La pensée reste.


Et deux roues de mon cerveau s’engrènent dans un flux de réflexion qui me fait réaliser.

« Hein ? » Mes mots sont désaccordés de mon cerveau et finalement, je ne vois pas trop quoi dire. Ni à un humain, ni même à un chat qui venait se transformer en humain ni même à quelque chose me graciant la vue d’un charme déstabilisant.

Ah, j’avais tenté de foutre ce détail de côté et j’avais misérablement faillé en me trouvant dans l’incapacité de détacher mes yeux de lui. Plus que mes mots, se sont mes gestes qui se détachent de mes envies et de ma raison et de moi-même. Rapidement, je me retrouve à avancer vers lui, rampant mes mains sur le sol et m’approchant chaque seconde d’une réalité que je refusais d’accepter. C’était juste trop étrange. « T’es qui ?

Tu viens d’où ? La porte est fermée à clé pourtant.

Qu’est-ce que tu as fait du chat ?
» Mais c’est lui, c’est lui le chat. C’est lui à qui j’ai frotté mon nez il y a quelques instants.

Mais non. Mais non. J’élève ma main pour la poser délicatement sur sa joue (je rencontre une chaleur familière) et remonte jusqu’à ce bordel de chevelure élevé sur son crâne (ébène et douce comme la soie et c’est trop familier). Je laisse retomber ma main à mes côtés et me redresse, établissant pourtant une certaine distance entre moi et ce… transformiste.

« La pizza était là depuis une semaine et demie, je crois.

T’es pas assez nourris pour aller piocher dans des assiettes égarées ?
»

C’est un être vivant, vivant d’un cerveau d’une conscience d’un esprit et d’une raison, les mêmes que moi. C’est un être humain qui comprend ce que je dis et qui peut y répondre, et pendant un long moment je me maudis et je maudis ce putain de chat et ma confiance que je lui ai accordé et mes confessions que je lui ai faites et mon monde de peine que j’ai partagé avec lui.

La réalisation me frappe dans un soupir, et je pris encore pour qu’il ne soit ni le chat ni rien du tout.
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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyLun 4 Jan - 0:07


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« Hein ? »fut naturellement la première parole qui s’échappa des lèvres de son vis-à-vis.

Seth ne pouvait pas lui en vouloir. Le pauvre garçon venait de voir son chat disparaître, pour laisser place à un pur inconnu, agenouillé sur le sol de son appartement. Son chat qui n’en était pas vraiment un, mais qui ne demandait que ça, au fond. Pourrait-il seulement le comprendre ? Le brun en doutait, mais songeait que rien n’était joué. Il avait pu apprendre à connaître ce petit gars au fil des jours passés, et s’il avait bien retenu une chose, c’était ses réactions on ne peut plus inattendues, au moins au début. Et puis, une façon de penser et de s’adresser à lui comme on en voyait pas souvent. Complexe, difficile à saisir, peut-être un peu décalée aussi.

C’était ce qui avait également un peu séduit Seth, bien  qu’il ne l’avouerait jamais. Ceux qui l’accueillaient préféraient lui parler de manière ridicule, comme s’il était un abruti profond –même si, il fallait l’avouer, il n’était pas un grand intellectuel non plus. On lui racontait des âneries, le prenait en photo en le forçant à prendre des poses ridicules pour les poster sur internet. Il était souvent comme un divertissement, ou un jouet pour ses maîtres. C’était probablement un contrepartie, en échange du confort qu’on lui accordait. Mais il ne fallait pas s’étonner s’il s’en allait le plus vite possible après.

Cependant, dans le cas présent, il n’était pas parti, pour des raisons peu évidentes. Et quand bien même à ce moment là il aurait aimé s’enfuir et ne pas avoir à faire face au garçon, il était enfermé ici, emprisonné par un regard qui pesait sur lui. Ils ne se quittaient pas des yeux, rompre le contact n’aurait servi à rien.

« T’es qui ? Tu viens d’où ? La porte est fermée à clé pourtant. Qu’est-ce que tu as fait du chat ? »

Seth leva élégamment un sourcil, l’air indifférent. Alors il avait choisi de nier l’évidence… C’était tout à son honneur. N’importe qui aurait été déstabilisé en voyant son chat laisser place à un type louche comme lui. Mais il fallait bien l’avouer, ce dénie –ou cette naïveté, après tout, qu’en savait-il vraiment- était on ne peut plus adorable. À la limite d’être ridicule, à vrai dire, ce qui arracha un ricanement légèrement moqueur à Seth, suivi d’un rictus. Le rictus.


« Allons, chaton, ne fait pas comme si tu n’avais pas comprit… Je vais me sentir mal, moi, après. » lâcha-t-il avec une certaine audace.

Mais Seth comprenait pourquoi il voulait nier l’évidence. Ce n’était pas tant le fait qu’il puisse se transformer en chat, qu’il refusait de croire. C’était le fait qu’il était son chat. Celui à qui il avait dit tant de choses, devant lequel il avait montré ses larmes, en bref, celui qui savait tout, désormais. Ce que le brun avait vu, il savait qu’il n’aurait jamais du le voir. Mais est-ce que cela lui avait déplu pour autant ? Pas vraiment. S’il n’avait pas apprécié le fait d’avoir été une présence utile, réconfortante, et une sorte de confident, il serait probablement parti plus tôt. Probablement.

Mais Enju laissa tomber les mots pour laisser place aux actes. Seth le vit s’approcher, alors il resta naturellement immobile. Il le laissa bien sûr poser sa main sur sa joue, car pour rien au monde il n’aurait empêché qui que ce soit de le toucher. Bien au contraire, il appuya légèrement sa tête dessus, et nul doute que, s’il l’avait pu, il aurait lâché quelques ronronnements. Sa main monta alors plus haut, pour aller toucher ses cheveux décoiffés –comme à leur habitude. Là, il touchait son point faible. Qu’est-ce qu’il aimait qu’on lui caresse le crâne. Alors, naturellement, il redressa un peu la tête, implorant silencieusement qu’il continue. Rien que quelques caresses, pour lui faire plaisir. Mais sa main s’éloigna et retourna voir son propriétaire, laissant l’étoile sur sa faim.

Il sait, songea-t-il alors. Il n’y avait plus place au doute. Peut-être allait-il continuer à nier les faits, tout de même. Il n’avait probablement pas envie d’admettre tout ce que Seth avait vu et entendu. Il le laissa donc s’éloigner un peu, et se redressa un peu plus, en position assise, lui qui était précédemment à quatre pattes par terre. C’était étrange d’être redevenu grand dans cet appartement. Il lui paraissait étonnamment petit, désormais. Tout comme son interlocuteur, ce qui lui arracha un énième sourire.

« La pizza était là depuis une semaine. T’es pas assez nourri pour aller piocher dans des assiettes égarées ? »

Seth lâcha un soupir de soulagement. Une semaine, ça passait. Il avait connu pire, lui qui avait de nombreuses fois du se servir dans des poubelles, ignorant parfois même ce qu’il mangeait. Ce n’était pas un malheureux bout de pizza datant d’une semaine qui allait venir à bout de lui, certainement pas. Il pencha alors la tête, et fit un nouveau sourire. Un peu provocateur, celui-ci.

« Détrompe-toi, tu m’as très bien nourri. » fit-il en instant sur le tu « Mais je résiste rarement à de la nourriture qui traîne, c’est terrible ! » conclut-il en levant les bras au ciel d’un geste théâtral, ne quittant pas son éternel sourire.

Il n’avait pas pu se retenir, et avait bel et bien souligné le fait qu’il était bien son chat, celui qu’il avait nourrit, caressé, choyé. C’était peut-être un peu remuer le couteau dans la plaie, mais qui s’en souciait ? Certainement pas Seth. Il fallait bien que cet humain redescende sur terre et admette un peu l’évidence. Sans plus de formalités, le brun tenta de se lever lentement, mais chavira un peu, ses maux d’estomacs incessants continuant de le tirailler. Son sourire se mouvait peu à peu en grimace tordue, signe que la douleur était toujours bien présente. Enfin, il avait l’habitude d’avoir quelques problèmes de digestions après avoir ingurgité un aliment avarié. C’était une routine. Il fallait peut-être qu’il commence à être plus prudent.

Tentant de reprendre contenance, il se résigna à rester au sol et se contenta de réduire la distance qu’avait imposé son vis-à-vis en rampant vaguement vers lui. Tout près de lui, pour ne pas dire collé, il se mit en position accroupise, un large sourire aux lèvres, une lueur de malice dans les yeux.

« Bah ! J’imagine que je te dois une explication. Du coup, je t’explique, et toi, de ton côté, tu paniques pas. Tu restes calmes, tranquille. Cool. On fait comme ça ? Bon. » Il prit une inspiration, et ne laissa pas vraiment le temps à l’humain de répondre qu’il s’élança de nouveau. « Je m’appelle Seth, en fait. Et pas Sucre. T’es allé cherché ça où d’ailleurs ? Enfin c’est pas la question, et puis je te juge pas, j’ai connu pire. Je suis pas vraiment un chat, comme tu peux le voir, même si j’aimerais bien. En fait, je suis plutôt une étoile, à la base. Pas la tienne, cela dit. » conclut-il non sans une certaine nonchalance, comme si ces dernières informations allaient de soi.

Il avait déblatéré ça sans aucune gêne, ni aucune forme de tact. Au point où il en était, ça n’avait plus trop d’importance. S’il était un peu inquiet de la réaction du petit gars, il n’en montrait pourtant aucun signe. Ce n’était pas son genre, de toute façon, de montrer qu’il se souciait de ce que pouvait penser son prochain. Mais peut-être devrait-il le faire quand même, au moins pour cette fois.

« En fait, j’aime bien me transformer en chat, mais j'avais pas prévu ce qui est arrivé. Et je t’aime bien, aussi. Alors voilà. M'en veut pas trop, Enju.»

Ne serait-ce que pour se faire pardonner.
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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyMar 5 Jan - 3:06


FT. SETH
1061 mots




There's a drumming noise inside my head That starts when you're around I swear that you could hear it It makes such an all mighty sound
hurt me more
Maintenant que j’y pense, et maintenant que j’imagine, c’est comme avoir nourrit un humain. C’est comme s’est laisser embrasser par un humain, sur le visage et tout partout. C’est comme avoir pris un humain, un homme, un mâle, dans mes bras et l’avoir serré contre me cœur bataillant en laissant mes larmes couler sur lui et en me dénudant vulnérable devant lui, laissant prise de mes faiblesses et de ma carapace.

C’est comme avoir vécu avec un humain pendant tout ce temps et maintenant que je réalise c’est tellement bête et tellement humiliant. Perdu, je regarde son visage et mes traits glisses sous mon regard ; ses joues, ses pommettes, ses mâchoires, son museau… son nez, ses paupières et ses tempes et tous ces endroits où j’y ai laissé des marques d’affections. Ca retourne une sensation dans mon estomac et parce que je sais que mes jambes me trahiraient si j’essayais de me soulever dessus, je m’empêche de courir aller vomir ma bille autre part.

Et il essaye de même, de se lever pour probablement élancer son corps qui venait de prendre peut-être dix fois sa taille précédente. Il essaye mais reste au sol et j’hausse un sourcil. J’aurais accouru vers lui s’il avait toujours été petit et poilu, je lui aurais parlé et me serai inquiété à voix haute. Mais là, l’inquiétude est infime sur mon visage et même dans mon esprit. J’ai dû mal à m’inquiéter de sa peine pourtant évidente, et j’ai juste l’air d’un pauvre égoïste.

Mon estomac vague encore alors que je prends conscience de la soudaine proximité entre nous deux. Ses orbes me fixent et, autant je me noie dans ces fentes dorées lorsque c’est porté par un chat, autant si c’est par un homme deux fois ma corpulence et trop gracieux pour mon propre bien, j’aurais mieux fait éviter. Alors j’évite et je regarde ses mèches de cheveux, je les compte et je punis intérieurement mon cerveau de vouloir y noyer mes mains.

«Je m’appelle Seth, en fait. Et pas Sucre. T’es allé chercher ça où d’ailleurs ? » Un petit bout de moi ce brise. Ah, Sucre n’est définitivement plus dès notre et la déception ce dessine sur la courbe descendante de mes lèvres. «En fait, je suis plutôt une étoile, à la base. Pas la tienne, cela dit. » Ah, mais c’est normal. Etoile, pouvoir, métamorphose. Evidemment. Seules les étoiles le peuvent.

Les étoiles, oui. Su- Seth est une étoile.

« En fait, j’aime bien me transformer en chat, mais j'avais prévu ce qui est arrivé. Et je t’aime bien, aussi. Alors voilà. M'en veut pas trop, Enju. » L’audace dans ses mots me déstabilise un peu, il parle tellement facilement alors que je butte encore sur mes pensées d’il y’a trois heures. Pas bien réveillé, je pense.

Il parle facilement, se vente de me connaitre, de m’apprécier, et c’est trop pour moi, mon nom glisse bien trop facilement de ses lèvres comme si on s’était toujours connu, et c’est trop pour moi. (ça fait bien longtemps que je ne n’avais pas entendu mon nom à voix haute si ce n’est par moi-même) « Sucre… c’est très bien comme nom… » et Seth… Seth c’est bien trop vulgaire et étranger et puis ça vient d’où ? Tant que son regard sera le même, que son iris ambré continuera de briller en reflétant la lumière de mes larmes et que la feinte de sa pupille s’élargira (jusqu’à me faire croire à un trou noir) toujours lorsque j’approche mon visage trop près du sien, il restera Sucre.

Sucre Sucre sucre sucre, j’ai envie de me réveiller de cette mauvaise blague et j’ai envie de soulever le ciel qui m’est tombé sur les épaules et qui m’a assommé du désespoir. Mais un ciel,

toujours vide

d’étoiles.

J’avais presque finit de compter ses cils quand je sens le ciel se soulever tout seul et mes épaules se d’étendre et dans la nuit que je visualise toujours les yeux fermés, j’y vois quelque chose. C’est minime, c’est ridicule même, mais c’est là.

Et j’ouvre les yeux et ses yeux dorés sont toujours là et ils me brûlent.

Alors je referme les yeux. Le ciel est toujours là et une intensité me frappe et m’aveugle et il y’a ce gros point blanc, scintillant. Comme dans les livres, comme dans mes rêves.

Et j’ouvre les yeux et les siens demeurent dorés. D’un geste violent (que même un acteur extérieur n’aurait pas pu assimiler) mon crâne frappe contre le sien et dans un réflexe ma main s’écrase sur mon visage, sur l’endroit de l’impact qui a été assez fort pour envoyer Sucr- Seth AH MERDE au sol et ça me brûle tout partout.

A chaque fois que je cligne des yeux, pendant le plus bref instant cette intensité est toujours là dans l’obscurité de toujours, et elle me brûle l’arrière des yeux et ça coule sous forme tellement familière. Je m’écrase alors sur Seth, instinctivement et me soulève sur une main au-dessus de lui, l’autre trop occupée à calmer la folie de mon visage, les larmes et la douleur sur mon front.

« Une étoile ? Une vraie, du ciel ? Tu mens… Tu mens et tu te joues de moi parce que tu as vu comment je suis et qu’en plus de piller ma cuisine, tu veux me détruire… C’est horrible, tu sais Sucre? »

Cette histoire de chat n’est à présent plus. Ma main tremble et je manque de m’écraser de nouveau sur Seth, mais je me maintiens, au moins ça. « Mais… pourquoi ? »

Sous ce pourquoi ce cache six milliards d’autres questions assimilées au cours de mon existence et de mes lectures dans des grands livres. J’avais toujours préféré lire les anciens, ceux qui avaient été écrit lorsque personne encore n’imaginait qu’un jour le ciel serait vide telle une toile pleine. Lorsqu’il n’y avait aucun conflit entre nature et Homme. Aujourd’hui, les gens naissent sans jamais se demander si peut-être, le ciel avait été plus beau un jour, si le monde est bien plus qu’une unique planète ronde.

J’avais toujours refusé d’admettre la présence d’étoiles sur la terre ferme. C’était pour moi une faille, un plan étrange passé et maintenu à travers les siècles pour satisfaire les Hommes qui n’en avaient jamais assez.

J’avais accepté la métamorphose en chat, mais l’étoile, c’est un autre délire.

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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptySam 9 Jan - 4:06


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Seth ne pouvait s'empêcher de penser qu'il y était allé un peu fort. Il n'était pas du genre à réfléchir avant de parler -ni même à réfléchir tout court. Ce qu'il disait ne lui paraissait de toute manière pas bien important, et ce que son interlocuteur pensait non plus. Alors, il était naturellement franc, peut-être un peu trop, vu les expressions par lesquelles Enju était passé. Culpabilisait-il pour autant ? Pas vraiment. C'était simple, Seth regrettait rarement ses paroles. Il disait ce qu'il avait envie de dire, outre le reste. Il avait même plutôt tendance à que c'était la faute de la personne en face si elle venait à se vexer, où à réagir violemment. Enju n'échappait donc pas à la règle, et quand bien même il ressentait de l’empathie pour lui, pour rien au monde il n’aurait retiré ce qu’il avait dit. C’était peut-être un peu égoïste, mais le brun n’était pas connu pour sa sensibilité, hélas.

Mais s’il ne se souciait pas vraiment de la gêne qu’il imposait aux autres, des malaises qu’il provoquait, de la déception, la surprise ou la colère qu’il amenait inlassablement avec lui à chaque fois que quelqu’un découvrait sa vraie nature, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un petit quelque chose quand il voyait qu’il avait fait beaucoup de mal à un être presque trop naïf. Il y avait les naïfs qui le faisaient rire, et ceux pour qui il avait ce qui se rapprocherait de la peine, peut-être. Enju se rangeait très facilement dans la seconde catégorie. Et c’était à ce moment là que Seth réalisait qu’il était resté bien trop longtemps à ses côtés.

Et quand bien même il comprenait ça, il ne pouvait s’empêcher de rester égal à lui-même. Pas de traitement de faveur, il risquerait de se perdre, de plus savoir quoi dire, et de laisser ces fameux malaises s’installer. Peut-être même un silence gênant. L’étoile préférait mille fois sortir une bêtise qui ferait réagir l’humain au quart de tour plutôt que de laisser planer un blanc.

« Sucre… C’est très bien comme nom… »

Seth ne put réprimer un soupir, son souffle allant directement s’écraser sur le visage de son interlocuteur. Il fallait avouer qu’il avait été surprit lorsqu’il s’était fait appeler « Sucre » pour la première fois, voire même amusé. Un peu ridicule, aussi, soyons honnêtes. Mais ça restait mignon, et il avait l’habitude.

« Oui, si tu le dis… En tout cas, c’est moins pire que Chaussette, ou Rex. C’est même carrément mieux.» répondit-il tout naturellement. « Il n’empêche que je m’appelle Seth.»

Et ça a quand même plus de gueule, il ne put s’empêcher de songer. Mais il ne mentait pas lorsqu’il prétendait préférer ce surnom à d’autre qu’on avait pu lui donner. Certains étaient tellement ridicules, il ne pouvait simplement pas rivaliser ici.

Seth observa son vis-à-vis ouvrir et fermer les yeux continuellement, comme s’il pensait que cela changerait ce qu’il voyait en face de lui. Ou alors, il avait quelque chose dans l’œil ? Des problèmes de vue peut-être ? Il hésita à demander s’il avait mal aux yeux, mais s’en garda bien. Seth n’était pas aussi idiot qu’il y paraissait, et se doutait peut-être un peu que cela n’avait rien à voir. Que c’était bien plus compliqué.  Son regard resta donc longuement posé sur lui ; qu’est-ce qu’il aurait pu regarder d’autre ?

Un coup vint le sortir de cet état de contemplation significative, ce qui ne manqua pas de lui arracher un léger cri. Quelque chose de violent auquel il n’était pas préparé, qui avait heurté son crâne trop fort pour que cela fusse accidentel. Une main suivit le mouvement et atterrît là où il commençait à sentir une douleur le parcourir très rapidement. Il ne comprenait pas qu’est-ce que tout cela signifiait, mais était sûr d’une chose : il aurait une belle bosse quand tout serait fini.

L’instant d’après, il sentit son corps s’écraser lourdement sur lui. Ce type est trop sensible, fut la pensée qui se forma dans l’esprit du brun à ce moment . C’est vrai, il trouvait qu’il en faisait beaucoup pour pas grand-chose. Il le voyait se relever difficilement au-dessus de lui, tremblant peut-être un peu, il n’en savait trop rien et n’osait pas demander. Quoique poser la question ne l’aurait pas déranger, mais il valait peut-être mieux ménager le garçon.

De plus, il le voyait à cet instant recommencer à pleurer. Ses yeux se plissèrent tandis qu’il scrutait l’expression du garçon juste au dessus de lui.  Décidément beaucoup trop sensible.

Ou alors, je ne le suis pas assez.

« Une étoile ? Une vraie du ciel ? Tu mens… Tu mens et tu te joues de moi car tu as vu comment je suis et qu’en plus de piller ma cuisine, tu veux me détruire… C’est horrible, tu sais Sucre ? » Seth resta sans voix. Que pouvait-il répondre à ça ? « Mais… Pourquoi ? »

Seth quitta cet air insouciant qu’il préférait garder peu importe la circonstance. C’était peut-être par lâcheté qu’il ne voulait pas faire face aux sentiments des autres, mais qu’importait, ici, la situation était trop bizarre, même pour lui. Ainsi, il se contenta de l’attraper par les épaules, et le pousser doucement, presque gentiment, tout en se redressant également. Pour une fois, on pouvait lire un semblant de sérieux sur le visage de l’étoile. De nouveau en position assise, les jambes croisées en tailleur, il avait complètement oublié la douleur dans son ventre. Il leva alors les yeux, l’air faussement songeur, un sourire un peu pincé sur le visage. Peut-être un peu gêné, mais c’était Seth, alors le doute restait permis.

« C’est vrai ça, tiens. Pourquoi je ferais une chose pareille… ? »

Machinalement, il s’étira en passant une main dans ses cheveux, comme si cette conversation le fatiguait. C’était peut-être un peu le cas, car il n’avait pas l’habitude de ce genre de confrontation. En étant attentif, on aurait pu voir cet air légèrement agacé sur son visage, presque dur, ce qui ne lui allait décidément pas. Quelque chose l’avait froissé dans ce qu’avait dit ce petit gars, il ne pouvait le nier.

« Qu’est-ce que tu me racontes, aussi… Te détruire ? Non mais tu m’as bien regardé ? C’est vrai que je peux mentir sur beaucoup de choses, et pour pleins de raisons. Quand j’ai faim, je mens en me faisant passer pour un chat, et quelqu’un de crédule me nourrit, ça va pas plus loin. Tu as le droit d’être agacé pour ça, c’est naturel et je m’en fiche complètement, tu peux même continuer à m’appeler Sucre si ça te chante !» Il marqua une pause en appuyant sa phrase d’un sourire, qui s’effaça peu à peu. « Par contre, ne te permet pas de remettre en cause ce que je suis. J’ai vu beaucoup de choses, vécu plus longtemps que je n’y parais, et tu penses pouvoir affirmer le contraire. C’est ça, qui est horrible, Enju. » conclut-il avec un sérieux presque effrayant.

Seth revendiquait rarement son statut d’étoile, pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait pas souvent l’occasion. Mais il était vrai que c’était un sujet sur lequel il pouvait changer de visage, car c’était quelque chose qui le touchait directement, en plein cœur. Il n’avait jamais prit son rôle très au sérieux, mais considérait comme important d’admettre ce qu’il était une bonne fois pour toute. C’en était presque paradoxale de le voir se défendre avec ferveur sur son statut d’étoile, lui qui avait tant de fois rêvé d’être un simple chat, et rien de plus.

Quoiqu’il en soit, comme le brun jugeait lui-même que le sérieux et l’air grave ne lui allaient pas, il reprit rapidement un sourire moqueur. Il lâcha même un ricanement, pour la forme.

« Et puis franchement, qu’est-ce que tu veux que je sois d’autre ? T’en as vu beaucoup des humains qui se transforment en chat ? »

Seth laisse le silence reprendre sa place, peut-être aussi pour laisser le garçon encaisser les paroles, peut-être aussi  pour qu’il les médite. Il avait pu côtoyer ce gars là pendant plusieurs semaines, mais quand bien même, jamais il n’aurait pu deviner n’importe laquelle de ses réactions à l’instant. Ils avaient passé du temps ensemble, et si le brun se plaisait à se dire qu’il savait beaucoup de choses, il n’en comprenait peut-être que le quart. Ce qui ne l’avançait pas plus que ça, au final.

Simplement, l’étoile leva la main et alla la déposer sur le crâne de l’humain. C’était un geste auquel il avait eu le droit plusieurs fois lorsqu’il était un chat, alors inverser les positions ici l’amusait un peu, et lui arracha un énième sourire, presque ému. Il se sentait de nouveau grand, ça lui plaisait.

« Enju, Enju, Enju… » commença-t-il inlassablement. Son nom sonnait vraiment étrange maintenant qu’il le disait à voix haute, et il n’était même pas sûr de le prononcer correctement. « Arrête de penser que tout le monde te veut du mal. Je suis Seth, une étoile, mais je suis également toujours Sucre, le chat.  »

Et Chaussette, et Rex, et Kiki, et Spot, et Jimmy… Mais ça, il se garderait bien de lui dire. Ca valait mieux.

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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyLun 18 Jan - 1:17


FT. SETH
755 mots




Did you lie for me To keep me safe? Did you bare with me When I misbehaved?

Far from here could you feel my fear When the lights died out And they turned to the gray side
hurt me more
Une certaine confiance s’était allumée en moi par le fait que nous sommes entre mes murs, dans ma bulle. Pendant un court moment j’avais pensé pouvoir gérer la situation depuis le moment où Seth s’est mis à se trémousser sur le sol. Je sais où sont les armes, ou me planquer et par où sortir, j’étais censé avoir un avantage considérable dans ce combat. Pourtant il est là de sa chair dur et de ses muscles étirés sous sa peau d’or et j’aurais fui si ça n’avait pas été pour l’éventualité de me faire attraper en moins de deux.

« Par contre, ne te permet pas de remettre en cause ce que je suis. J’ai vu beaucoup de choses, vécu plus longtemps que je n’y parais, et tu penses pouvoir affirmer le contraire. C’est ça, qui est horrible, Enju. » Il est là avec ses mots durs qui s’écrasent sur ma conscience comme un poids lourd qui me fait toujours baisser la tête un peu plus, jusqu’à ce que ma nuque tire et me peine. La confiance éteinte, je suis pris de remords et c’est un sentiment tellement inconnu que j’en suis déstabilisé, j’entends des mots mais rien ne s’assimile rien ne se suit.

J’aurais pu le chasser dehors.

J’aurais pu le fuir comme la peste.

J’aurais pu le séquestrer.

J’aurais pu le renvoyer peupler le ciel.

Mais j’ai choisi de baisser la tête, tentant d’effacer son existence de mon champ de vision et peut-être de mes pensées et de mon ouïe. « Arrête de penser que tout le monde te veut du mal. Je suis Seth, une étoile, mais je suis également toujours Sucre, le chat. »  C’est des mots affreux dissimulés sous ce voile de douceur qui essaye de m’envelopper et de m’étouffer. C’est un jeu auquel je n’ai jamais accepté de jouer et quand je relève les yeux vers Seth, que j’ose croiser l’ambre de sa pupilles, je me sens couler dans une infinie. Arrête de penser, qu’il te dit. Arrête de penser.

T’es une étoile, un chat, et tout ce que tu veux, bien. J’arrête de penser.

« Et tu savais que tu n’aurais jamais dû te dévoiler à moi. Tu t’y attendais pas. Moi non plus. Si j’avais un jour pensé qu’un chat débarqué de nulle part de transformerait en homme, j’aurais préféré me réveiller et me rassurer que c’était qu’un cauchemar. » Mes mots tombent, faibles et secs, incertains. Je me lève et j’essaye de me libérer de cette tension qui me presse entre ces quatre murs et qui risque de me faire imploser. J’avais perdu la force d’affronter Seth. J’assume défaite. « J’ai besoin de temps pour me faire à l’idée que quelqu’un connaisse tout de moi… qu’il ait vécu à travers mes émotions et mes discours. »

Je m’aventure vers la cuisine, déballe les tiroirs et les boîtes dans un bordel sans importance. J’y trouve la trousse de soins et en sors la boîte de ‘comprimés qui soignent tout’, de ce qu’on m’a dit. Si t’as mal quelque part, un ça devrait aller. Tu peux en prendre deux si t’as vraiment mal Enju. Qu’on m’a dit. Et j’avais pensé à apaiser les peines de mon esprit avec ces trucs, mais y’en a jamais eu assez. Je rebrousse chemin vers Seth et lâche la boite quelque part entre ses jambes. « Ca peut… ça va prendre du temps. Peut-être trois semaines peut-être quatre, peut-être deux ou trois ans ou peut-être une éternité entière.

Je te demande pas de partir.

Ni de rester.

Je veux juste que tu disparaisses de ma vie, Seth.
»

Et tout ce temps je fixais le mur d’en face et je retenais mon souffle de son aura envoûtante et pesante. J’avais oublié le chat, l’homme et même l’étoile à mes pieds. Dans ma bulle. J’avais là juste un violeur dans ma vie privée, un escroc et une piètre existence qui apportait soulagement à ma vie il y’a encore quelques heures. « Désolé pour la pizza. » Si j’arrive à dénicher l’once de regrets dans le son de ma voix, j’ai du mal à en décerner la raison.

D’un instinct, d’une envie soudaine, je m’abaisse légèrement et pose ma main sur le sommet de la tête de Seth. J’aurais voulu que ça soit Sucre, mais la tension dans l’air me rappelle qu’il n’est plus. Mes doigts s’entremêlent dans la jungle d’ébène qui se dresse sur son crâne, et quelques caresses plus tard, le bout des doigts chatouillant, je suis partie me morfondre dans la chambre.
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MessageSujet: Re: [END] hurt me more (seth)   [END] hurt me more (seth) EmptyDim 31 Jan - 2:20


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Il n'était plus un chat, mais il les sentait quand même, un peu. Était-ce parce qu'il s'était rapproché ? Probablement. Ce n'était pas comme lorsqu'il était sous forme féline, c'était plus léger, et un brin de concentration était nécessaire pour les percevoir. C'était elles qui l'avaient forcé à rester avec Enju, elles qui lui avaient permit de le cerner le garçon, en quelques jours. Ce-dernier pouvait dire ce qu'il voulait, il comprenait bien ce qu'il ressentait. Il le sentait, à travers ces phéromones qu'il répandait comme des graines dans toute sa maison, sur chaque objet, dans chaque vêtement, partout. C'était une sorte de super pouvoir chez Seth : sentir ce que ressentait l'autre à travers les phéromones qui se dégageait, et que lui seul pouvait sentir. Mais il s'en formalisait rarement et lorsqu'elles étaient encombrantes, il s'en allait patouner pour se déstresser.

Mais chez Enju, c'était complexe, elles s'entremêlaient toute, et ça l'avait rendu fou, parfois. Il ne savait jamais ce qu'il était censé comprendre. Ses sens de chats et sa conscience humaine s'opposaient régulièrement dans ce type de cas.

«  Et tu savais que tu n'aurais jamais dû te dévoiler à moi. Tu t'y attendais pas. Moi non plus. Si j'avais un jour pensé qu'un chat débarqué de nulle part se transformerait en homme, j'aurais préféré me réveiller de me rassurer que c'était qu'un cauchemar. J'ai besoin de temps pour me faire à l'idée que quelqu'un connaisse tout de moi... Qu'il ait vécu à travers mes émotions et mes discours. »

Seth ne se sentait pas particulièrement blessé. Ca lui semblait même normal. Il aurait probablement réagi de la même manière, s'il n'avait pas été Seth. Mais il n'écoutait pas spécialement ce qu'Enju lui disait. Il essayait de sentir, et de comprendre. Mais c'était peine perdu, avec son odorat qui s'atténuait en humain, il n'allait aboutir à rien. Il commençait simplement à ressentir un malaise, mais il n'aurait su dire si c'était ce que l'humain ressentait, si c'était l'ambiance général ou simplement... Lui.

Il l'observa alors se lever aller chercher on ne sait quoi dans la cuisine. Seth ne bougeait pas, se contentait de le suivre du regard car c'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant. Et c'était tout ce qu'il avait toujours fait jusqu'à lors. Il le vit alors revenir, et lui jeter quelque chose qu'il ne daigna pas rattraper, sans doute par fainéantise. Il l'observa quelques secondes avant de la prendre en main, et comprendre qu'il s'agissait de médicament. Il lâcha un vague « merci », presque inaudible.

« Ca peut... Ca va prendre du temps. Peut-être trois semaines, peut-être quatre, peut-être deux ou trois ans ou peut-être une éternité entière. Je te demande pas de partir. Ni de rester. Je veux juste que tu disparaisses de ma vie, Seth. »

Le brun cligna bêtement des yeux pendant quelques secondes, les sourcils froncés. Tout amusement, toute malice avait disparu. Il était confus. Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ? Pour lui, Enju parlait toujours en énigmes. Et, étant donné qu'il n'était pas une personne très intellectuelle, il comprenait rarement ce que signifiaient ses paroles.

« Désolé pour la pizza. »

Cette phrase acheva tout bonnement Seth. Achever de quoi, comment, pourquoi, il n'en savait trop rien. Il sentait quelque chose, ça le bouleversait un peu, sans trop lui faire perdre contenance, ni même ce sérieux idiot qu'il arborait, et qui ne lui allait pas. Mais qui disparut rapidement au contact d'une masse sur son crâne, ses cheveux, son point faible, pour laisser place à une expression plus détendue. Oui, ça le détendait, ce genre de contact. Il aurait voulu en demander plus mais ne pouvait décemment pas. Il les sentit, plus clairement cette fois-ci, maintenant qu'il était tout près, qu'il le touchait. Et il se sentit gêné, presque coupable. Mais c'était Seth.

Il le laissa donc s'en aller dans sa chambre, sans un mot de plus. Pendant plusieurs minutes, il resta sans bouger, avant de décider enfin d'aller chercher un verre d'eau, pour prendre ce fameux médicament. Il finit alors par se coucher par terre, comme il avait l'habitude de le faire, et d'attendre. Ca allait passer, cette boule au ventre, maintenant qu'il avait prit ce médicament. Ca allait passer.

Seth n'avait pas comprit si Enju le chassait ou non. Il était blessé, et en piteux état. Quant à l'étoile, il n'était pas en parfaite santé et était plutôt épuisé physiquement.

Alors comme ça, tout est de ma faute...

Il fut surprit par sa propre pensée. Il ne voulait pas partir, pas tout de suite, il avait des comptes à régler.
Tout était de sa faute, après tout.
Et bizarrement, Seth venait de comprendre une chose. Cette chose.
Il pouvait bien prendre tous les médicaments du monde, c'était peine perdue.
Cette boule au ventre, elle ne partirait pas.

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