(i want to be the queen) ; margaery || sweet poison

NOM → SATO (du jap classique)
PRENOM → Margaery (les étrangers en martyrisent la prononciation, elle le trouve trop long)
SURNOM → Maggy (elle préfère mais c'est que pour ses potes)
NATIONALITÉ → Japonaise par papa // Anglaise par maman (les mélanges, elle adore)
AGE → 18 (mais dans sa tête, elle en a 7 et encore, c'est dans les bons jours)
SEXE → UNE MEUF bien chiante comme on les aime
ORIENTATION → Elle a toujours été nulle en orientation #lol
DATE DE NAISSANCE → 26 août 1997
OCCUPATION → Critiquer mais comme elle pouvait pas en faire un métier, elle s'est perdue dans des études de psychologie

Δ ETOILE → Elle brille Margaery mais au fond, c'est une ombre et c'est quand la lumière est la plus forte qu'elle est la plus sombre (on dit qu'elle ressemble à Futaba Yoshioka d'Ao Haru Ride)

Δ A SAVOIR → Elle a eu une histoire avec un garçon qui l'a traumatisée ; elle préfère les garçons aux cheveux blonds parce qu'il avait les cheveux noirs ; elle est bavarde ; elle est végétarienne ; elle déteste les chiens mais adore les chats ;

Δ POUVOIR → RESSENTI PARANORMAL ;, capacité de ressentir la présence d'un don chez une personne — Ah Maggy, Maggy; elle est sensible aux dons des autres, elle sait qu'ils ont quelque chose de différent, de particulier, de pas vraiment normal. Elle le sait et elle adore, elle est curieuse, elle veut savoir. Elle ne peut deviner le don, simplement, elle ressent ce don, elle sait qu'il existe. Maggy, elle voit bien quand la personne n'est pas un simple humain ;

SUCRÉ Δ
Cher ange, vous êtes belle
A faire rêver d'amour,
Pour une seule étincelle
De votre vive prunelle,
Le poète tout un jour.

C'est indéniable. C'est la plus belle, la plus brillante, la plus admirable. Comme son sourire est charmeur, comme son rire est enchanteur. Elle est si jolie que l'on n'ose la toucher, si resplendissante que l'on n'ose lui parler. Oh, elle ressemble à ses perles inaccessibles qu'il faut se contenter de contempler. Elle est là et l'instant suivant, elle a disparu dans un tourbillon d'éclat de rire, dans un enchantement. C'est un peu comme la magie, Maggy. C'est irréel mais on y croit quand même.

Air naïf de jeune fille,
Front uni, veines d'azur,
Douce haleine-de vanille,
Bouche rosée où scintille
Sur l'ivoire un rire pur ;

Elle est comme la poupée de porcelaine, au teint pâle et aux cheveux flamboyants, aux yeux châtaigne et au regard perçant. Elle n'est pas bien grande et peut-être même un peu frêle mais son charme vient d'ailleurs, comme céleste. D'un rire, d'un sourire, elle séduit, elle exaspère. Ce n'est pas la voix la plus élevée mais au contraire, c'est comme le miel qui s'écoule, comme une caresse, comme la brise. C'est un ouragan de nuance, un parfum fruité mélangé à une pointe d'élégance.  

Pied svelte et cambré, main blanche,
Soyeuses boucles de jais,
Col de cygne qui se penche,
Flexible comme la branche
Qu'au soir caresse un vent frais ;

Sous ces airs d'ange se cache pourtant une personnalité bien moins belle, bien moins chaleureuse. Comme elle est égoïste cette petite fille aux grands yeux et à la moue sarcastique. Comme elle peut critiquer, sans laisser la moindre chance aux autres. Elle déteste être inférieure, elle déteste être contredite. Trop fière, trop orgueilleuse. Trop tout. Elle semble douce mais elle est blessante, elle semble aimante mais elle est déchirante. C'est un poison, une catastrophe, une tempête. Le cauchemar dans une vie paisible. Elle fuit lorsqu'on s'y attache, elle détruit lorsqu'on l'emprisonne. Elle est mortelle, Maggy.

Vous avez, sur ma parole,
Tout ce qu'il faut pour charmer ;
Mais votre âme est si frivole,
Mais votre tête est si folle
Que l'on n'ose vous aimer.

Mais au fond, qui est-elle ?
Qui est Margaery ?
Cette fille un peu méchante, un peu charmante mais surtout perdue.

SALÉ Δ
Maggy, Maggy. Petite étoile tombée dans la nuit.
C'était un vendredi. Pas un vendredi 13 parce qu'elle a eu de la chance. Non, c'était un vendredi 26. Elle regardait les étoiles. C'est son premier souvenir, les étoiles. Et c'est ainsi que ses parents l'ont trouvé, cette petite fille aux grands yeux et aux cheveux flamboyants. Elle avait 7 ans et elle regardait les étoiles.

— Tu veux faire de la danse ?
— Je veux être danseuse étoile.
— Quelle idée, Margaery !
— Je veux toucher les étoiles, maman.

Maggy, Maggy. Petit rat à l'opéra.
Elle était douée pour la danse. Elle l'était réellement. Son corps semblait crier qu'il n'était fait que pour cela. Pour enchaîner tous ces pas. Déboulé, déboulé, grand jeté. Pas de cheval, pas chassé, arabesque. Elle était vivante quand elle avait ses chaussons rose au pied et son tutu autour de la taille, quand elle avait son chignon et son port altier. Elle était fascinante, envoûtante. Elle dansait jusqu'au bout de la nuit, pour rejoindre les étoiles.

— Ton père et moi, on divorce.
— Qui va gagner le procès ?
— Pardon ?
— Il faut bien que je sache qui aura le plus de thune, maman.

Maggy, Maggy. Petite orpheline sans réelle famille.
Il y avait bien ce chat noir qu'elle avait eu pour ses 8 ans. Mais c'était tout. A 11 ans, la petite fille devint alors plus grande, plus mature. Parce que ses parents se déchirent et qu'elle réalise que ce petit monde parfait dans lequel elle évoluait depuis son arrivée, n'allait plus exister. Il n'y aurait plus de moments passés tous ensemble, il n'y aurait plus rien. Sauf le chat.

— Euh Sato... tu voudrais sortir avec moi ?
— Et qu'est-ce que ça m'apporterait ?
— Je...
— Ouais, moi non plus je sais pas donc non.

Maggy, Maggy. Petite princesse dont ils tombaient tous amoureux d'ivresse.
Elle est trop belle pour être ignorée. Comme une fleur qui resplendit à la lumière du jour, on a envie de la cueillir, de la garder pour soi. Mais elle est bien trop indépendante. A 17 ans, elle fait chavirer les coeurs mais c'est son coeur qui chavire. Elle se demande d'où elle vient parce qu'elle a compris que papa et maman n'étaient pas papa et maman. Elle voit bien qu'il manque quelque chose. Pas de photos d'elle bébé à une époque où l'on partage les souvenirs. Rien avant ses 7 ans. Alors, elle vient d'où Maggy ?

— Genre, tu te barres Sato.
— Je vais te manquer ?
— Non.
— Toi aussi, connard.

Maggy, Maggy. Petite peste à la recherche d'un passé céleste.
La ville s'appelle Hoshikami. Elle ne connait rien, elle a juste son baccalauréat en poche et elle s'est inscrite en première année de psychologie mais c'était pour l'excuse. Elle s'en fiche royalement des autres. Il n'est plus là alors elle s'en fout. Elle peut partir. Elle peut aller loin, mais pas pour fuir. Non, elle veut savoir pour elle. Elle, c'est qui ?

Maggy, elle veut rejoindre les étoiles.
Parce que Maggy, elle a toujours aimé les étoiles.