As sweet as candies - Ai Date

Je souhaite aux personnes qui lisent ce message, qu'ils leurs arrivera la même chose. C'est-à-dire d'éditer au lieu de citer pour reprendre son code. Et du coup, de perdre son message Oui, je suis un monstre de vous souhaiter ça, d'ailleurs je vous maudis. Tous. Sauf Nono. Mais ça va. Je le vis bien  


edit genkishi: t'es tellement douey, frangine.
je souffre à ta place t'inquiète.
//meurtderireinfact

Eliott s'installa en face d'Ai, déposant aussi bien son plateau que son sac de cours. Ensuite, ce qui étonna la demoiselle était qu'il ne semblait pas vouloir toucher à son plateau, en fait, lorsque l'on regardait bien, il agissait comme une bonne moitié des étudiants. Chacun avait en plus du plateau qu'ils ne touchaient pas, des sandwich, gâteaux ou n'importe quoi tant que cela avait un air comestible. Pour ce qui était de l'albinos, il avait opté pour des bonbons. Simple mais efficace, surtout lorsqu'on aimait le sucre. Quoique, la demoiselle n'était pas très persuadée que les sucreries avaient un effet nourrissant.

Mais finalement, plus l'enfant Date avançait dans la mastication de son plat, plus elle comprenait. Il s'agissait de son premier jour de repas au self, étant donné qu'elle avait à chaque fois un autre repas préparé. Et ce n'était pas qu'elle avait des goûts de riche nourriture -quoique-, toujours est-il que cette nourriture n'était vraiment pas… Bonne. Ai n'était pourtant pas une enfant difficile, pourtant elle voyait bien que quelque chose clochait. Cependant et malheureusement pour son estomac ce n'était pas pour cela qu'elle n'allait pas finir son assiette. Oui, même si elle était riche, elle avait apprit à ne jamais gaspiller quelque chose qui n'était pas gratuit. Enfin, ses parents lui avaient appris et expliquer de nombreuses fois auparavant. A croire qu'ils étaient des êtres pour le moins avare. Sûrement.

Il était fort probable que son visage d'enfant laissait transparaître une grimace à chaque fois qu'elle avalait un de ses aliments. Mais bon, elle essayait de faire avec. Après tout, on ne pouvait pas tout aimer dans la vie, n'est-ce-pas ? Si c'était le genre de question qu'une enfant de douze ans pouvait se poser à cause de sa maturité et de son mode de vie, on ne pouvait être étonné si elle se mettait un philosopher sur les moindres aliments qui se trouvait sur son plateau. Bien qu'elle n'avait pas que ça à faire, si Eliott ne c'était pas installé, Ai serait sûrement partit se perdre dans son esprit face à cette étrange nourriture.  

Sauf qu'aujourd'hui, elle n'était pas seule assise à la table. Même que l'albinos lui proposait un de ses bonbons. C'était gentil. Oui.

« Oui, tout vas bien merci ! Une courte pause. Et bien, si ça ne te dérange pas, histoire de masquer le goût une fois que j'aurais fini. Mais si c'était plus une question de courtoisie que tu proposais, étant donné que j'ai l'impression que c'est la seule chose que tu vas manger ce midi, ce n'est pas très grave. »

Et Ai s'arrêta là. Continuant ses bouchées qui lui faisaient une nouvelle fois enchaîner d'étranges grimaces. Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire. Il lui avait proposé un bonbon, elle avait répondu. Mais après ?

« Désolé, je ne suis pas vraiment un modèle de discussion. »

Ai laissa échapper un sourire. Asociale ? Non, elle ne l'était pas. Enfin, elle ne pensait pas l'être du moins. Ça sociabilité dépendait surtout des personnes et du niveau de tolérance des parents Date dirait-on. Évidemment, Ai comme tout autre enfant, souhaitait cette sociabilité qui rendait les gens heureux -mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne l'était pas. Bien sûr que si on lui parlait, Ai n'allait pas ignorer son interlocuteur. Bien au contraire, elle lui répondrait avec joie, même si elle ne comprenait pas pourquoi on lui adressait la parole. Mis à part pour un quelconque intérêt. En clair, si on pouvait considérer Ai comme étant une enfant asociale, cela n'était pas en première cause la faute de sa personne ou de sa personnalité, mais bien de son éducation et de son nom. « Date ». Et pourtant, sa sonorité était si simple, pour une famille si compliqué.

«  Ne t'inquiète pas, même moi je ne serais pas capable de le dire.  »

Après tout, qu'est-ce-qu'était une asociabilité lorsque la plus part de ses contacts avec les autres enfants ne finissaient que très rarement bien ? Puis, pendant qu'elle continuait de manger cette étrange nourriture que proposait le self de l'Académie, son camarade Anglais lui lâcha une sorte… de bombe ? Bloquant son bras en pleine volé, elle posa son regard un peu au dessus d'Eliott. Plissant des yeux encore plus, du moins si cela en était seulement possible, elle ne comprenait pas vraiment le sens de la question du garçon.

Enfin, si il y avait un sens.

« Je pense qu'il m'appréciera telle quelle, non ? »

Elle lâcha une nouvelle fois, un petit sourire. Elle avait très certainement des idéaux, une éducation dès plus sévère. En fait, Ai n'y avait jamais vraiment pensé, surtout que ses parents n'en avait jamais évoqué l'interdiction. Mais elle aurait tout aussi pu essayé de sortir une blague, dire que de toute façon qu'importe avec qui elle sortirait, qu'elle soit froide ou non il serait présent pour l'argent et la renommée que pourrait lui apporter la famille Date.

Sauf que non, ça n'aurait pas été une blague. Mais plus une possibilité qu'elle n'avait jamais supposé, comme le fait d'avoir un petit copain.

« Enfin je ne sais pas trop. »

Finalement, elle reprit le contrôle de son bras, histoire de reprendre une bouchée.