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 Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]

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MessageSujet: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyMer 30 Déc - 23:50



Je la sens. Sa rage qui me fixe sans retenue. Sa colère face à mon plus beau sourire satisfait et amusé. Et j'adore ça.
Boum. Je laisse lourdement tomber sur le bureau devant lui l'énorme pile de feuilles qui occupait mes bras. Que des dossiers, triés à la perfection, reprenant l'intégralité des coups de téléphone passés par les employés de l'étage. Il va lui falloir du temps, pour tout regarder et trouver la conversation qui lui permettrait d'innocenter l'un de nos secrétaires.

-On téléphone beaucoup dans ces bureaux. Amusez-vous bien, commandant.

Et je quitte la pièce, en sentant son impatience et sa fureur caresser agréablement mon dos.

C'est fou comme cet homme réagit au quart de tour, n'est-ce pas ? Je m'amuse de ce fait à chacune de nos rencontres, et peu à peu, commence à connaître chaque petite remarque, chaque sourire malicieux, qui le transformeront en furie. Dans ce monde en manque de distraction, Genkishi Date est une vraie bouffée d'air frais.
Oh, n'allez pas croire que je suis un délinquant. La seule raison pour laquelle je croise le commandant Date sont les myriades de petites enquêtes qu'il effectue dans l'entreprise. Pour vérifier que certains de nos employés sont bien en règle, et ne mènent pas une double vie de tueurs psychopathes, voilà tout. Peut-être même qu'il cherche le chef du groupe Crépuscule à la Drake Industry, qui sait ?

Mes chaussures résonnent dans les couloirs. J'ai décidé de n'avoir aucune moquette, pour mieux entendre le son des pas qui s'approchent ou s'éloignent. Pour n'être pas surpris lorsque quelqu'un ouvre la porte de mon bureau en oubliant, sacrilège, de frapper. Mon sourire s'agrandit, tandis que mes doigts passent en revue un papier dans le protège document que je garde sous le bras. Oh, tiens. Et si j'avais oublié de lui donner LA feuille avec l'information qu'il cherche ? Non, je n'aurai jamais fais ça voyons... Décidément, il est rare que mon sourire soit aussi large que quand Genkishi vient me rendre une petite visite.

Une femme me double dans le couloir. Nous sommes vendredi après-midi, et tout est en effervescence. Il faut finir tout le travail avant le week-end, et j'accélère le pas pour rejoindre mon propre bureau. J'aime cette ambiance de vie dans l'entreprise. Sentir que les choses avances. Entendre les effusions de discussion, les clapotis des doigts sur les claviers, tellement nombreux qu'on croirait la pluie qui tombe. Et à mon tour, je m'empare des nombreux dossiers en braille à traiter, à lire, à comprendre et à transformer en décisions et en stratégies. J'aime entendre ma montre m'annoncer les heures qui passent.
Seize heure... Dix huit... Dix neuf... Vingt heures. Peut-être commence-t-il à se faire tard ?

- Vous avez beaucoup travaillé, commandant. Je ne m'attendais pas à vous trouver encore là.

Cet éternel sourire habille mon visage. Un peu plus chaleureux cette fois-ci, peut-être. Le commandant est un homme travailleur. Bien qu'il déteste certainement la paperasse, il a passé du temps ici à éplucher les documents pour résoudre son enquête. Et... je respecte ça.
Lentement, je m'avance jusqu'à l'emplacement du bureau où il est assit, en comptant les pas pour ne pas avoir à bêtement tâtonner partout autour. Et la petite feuille qu'il cherchait, glissée dans mes propres affaires, je la dépose avec délicatesse sous ses yeux.

- Félicitation, vous avez trouvé ce que vous vouliez. Cela mérite un repas, vous ne pensez pas ?

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que mon téléphone est déjà sorti pour réserver une table de deux, dans un des restaurants haut de gamme de la ville. Au nom de Drake, oui. Je passe mon immense manteau blanc pour affronter l'hiver qui nous attends dehors, des gants fins, et me retourne d'un air faussement agacé.

- Eh bien, dépêchez vous voyons.

Décidément, en présence de Genkishi, je m'amuse beaucoup.
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyJeu 31 Déc - 21:56

... « enfxiré. »
L’insulte n’avait rien de professionnel ; un peu comme sa colère là tout de suite. Elle avait au moins le mérite d’être marmonné, retenu par le grincement de ses dents qui exprimait toute la sympathie qu’il éprouvait envers ce parfait pdg. Bon dieu. Il le détestait. Il avait le pouvoir de le mettre dans une rage en une visite. Alors vous imaginez un peu la réaction qu’avait le commandant à chaque matinée quand on lui sortait qu’il avait à faire avec un certain Lucian Drake ; Maudire le monde. Simplement.  C’était devenu une habitude à ce rythme. C’était naturel pour lui de s’occuper de ses affaires, mais autant ? Jamais. C’est presque comme si le monde voulait qu’on l’ennuie et que celui qui contrôle ce monde en question n’était autre que ce cher Drake. Il fut un temps où il ressentait une certaine admiration pour Lucian ; une admiration qu’il n’avouerait jamais, mais cet période fut rapidement révolu et il avait suffit de ce sourire ; ce foutu sourire qu’il osait lui adresser maintenant encore.

Un simple sourire ; une simple remarque et de simples bruits de pas. Ces simplicités avaient suffit à le mettre en colère. Il se sentait idiot, c’était purement de la provocation et n’importe qui l’aurait senti à des kilomètres mais il ne pouvait seulement pas en faire autrement. Ca faisait partie des choses qu’ils ne pouvaient pas décider et cette pensée faisaient partie de ces simplicités en question. Genkishi fixa la pile des documents et ne put que soupirer. Il n’avait pas le temps de se plaindre vu le travail qu’il devait se payer ; chose qui était certes tentante ... mais impossible. Il en profita pour desserrer sa cravate et relever ses manches. Il était seul ; Il pouvait se le permettre. Et même si Lucian venait à entrer ? ... Et bien, ce n’est pas devant lui qu’il devait franchement faire attention à sa tenue. Oui. Il avait des blagues de mauvais goût, souvent.

Le temps passait. Lentement. Trop à son goût ; Le commandant avait l’impression de ne jamais pouvoir en finir. Au premier espoir qu’il avait, s’ensuivait rapidement une douche froide qu’il aurait préférait éviter, celle-ci accompagné à son tour d’une insulte que le pdg aurait dû sentir en frisson à force. Il ne le trouvait pas. Il avait beau vérifier deux, non, trois fois, rien. Il ne trouvait pas ce maudit papier. Il désespérait. C’était fou comme émotion. Un mélange de honte, d’exaspération et d’ennui. L’alignement des planètes parfait pour lui dire combien, il se faisait chier. Pour une fois qu’il regrettait de pas avoir ajouté « Abandon » à son dictionnaire. Peut-être était-ce là un défaut qu’il se trouvait. La fièvre lui montait et. Et Genkishi était sur le point de craquer.

Craquer. Un grincement de porte le rappela à la réalité et il releva la tête, fixant le ‘visiteur’. Oh seigneur. Il était la dernière personne dont il avait besoin maintenant, tout de suite. Il était là pour se foutre de sa gueule et ajouter au mal ce qui était déjà suffisant ? Bingo. Il devrait peut-être postuler en divin, à ce rythme. La remarque le fit grimacer. Il s’apprêta à répondre mais se retint rapidement, s’éclaircissant la voix. S’il ne pouvait contrôler ses expressions, il pouvait au moins donner une illusion de calme. « Il semblerait. » Le commandant aurait presque pu se réjouir. Mais la suite arriva. Bon dieu. Un certain dossier entra son champ de vision et ... Et. Genkishi craqua.
« TU TE FO- »

Ou alors n’avait-il même plus le droit de libérer sa colère ? Effectivement. C’était le cas. En voyant le téléphone de sorti, il ne pouvait que se calmer malgré lui ; Plus par politesse qu’autre chose. Les quelques secondes accordés lui donnèrent le temps de retenir ses envies meurtrières, et de réfléchir, à peu près correctement. Il avait le papier ? Il l’avait sur lui, pendant tout ce temps ?
« ... Enfxiré. »

La situation n’avait rien de professionnel ; Et le repas, prouvait forcément ses dires. Que pouvait-il y faire ? Rien du tout. Genkishi perdait de ses moyens avec Lucian Drake et ça n’avait rien à voir avec l’admiration qu’il lui avait adressé il y a longtemps. Non. Cet homme avait juste le pouvoir d’un terrible manipulateur ; pire que tous les criminels qu’il avait rencontré jusque là et, croyez-le ou pas, il en avait rencontré plusieurs.

« Eh bien, dépêchez vous voyons. »
Ouais. Il n’avait vraiment aucune formule magique contre lui. Mais ce n’est pour autant qu’il se penserait vaincu ; Après tout ... Qui sait. La manipulation ne serait-elle pas réciproque. Enfilant sa veste, en ajustant sa cravate, il reprit ses dossiers et il traversa la pièce, vers la porte. Portant son regard vers celui du PDG, il le fixe avec tout le sérieux dont il pouvait faire preuve.
« Vous me devez une après-midi, M. Drake. »
Si ce n’est sa voix qui le trahissait cette fois-ci ; Un mélange d’appréhension, de sarcasme et d’irritation.

Le Date détestait tellement cet homme.
Autant qu'il se retrouvait maintenant à dîner avec? Quelle ironie.
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyDim 3 Jan - 15:20



- Vous me devez une après-midi, M. Drake.

Alors que nous marchons tous les deux dans les couloirs désormais vides, mon sourire s'agrandit. Si tu savais, chaton. Ce n'est pas le dernier après-midi que je compte te voler.

Rapidement, nos pas quittent cette entreprise. Traversant les murs désormais pleins de silences, et le carrelage reflétant les échos de nos propres pas. Nous attendons, muets, un ascenseur qui dévalera toute la hauteur de la Drake Industry pour nous déposer sur la terre ferme. Encore quelques minutes pendant lesquelles je peux marcher tout à fait normalement, connaissant par coeur les coins et recoins de mon entreprise. Et j'ouvre les immenses portes de verre pour laisser passer le commandant, et m'engouffrer dans l'hiver à sa suite.

- Il neige... N'est-ce pas ?

Je sens de discrètes étincelles gelées qui se posent sur mon visage. Chaque son semble comme étouffé, respectant religieusement le calme de la saison froide. Ma chaussure s'aventure légèrement, discrètement en avant, pour vérifier que le sol n'est pas trop glissant, avant de tenter quelques pas en avant.
J'aime cette sensation. Sortir de cette entreprise dans laquelle je passe mes journées, et sentir l'air glacé me rappeler comme j'aime être dehors.
Délicatement, mes doigts se glissent dans mes cheveux pour les remettre en ordre, et en chasser les flocons qui s'y sont glissés. Devant Genkishi que j'aime tant taquiner et provoquer, hors de question de montrer que je ne suis pas parfait. Suis-je un peu trop fier ? Peut-être.

Le restaurant n'est pas loin, à l'autre bout de la rue. J'ai laissé ma canne, cet outil d'handicapé que je déteste chez moi. Cet objet qui fait que tout le monde me fixe ou s'écarte, me propose de l'aide d'un ton compatissant. Je n'en n'ai pas besoin pour avancer, sur des trajets que je connais. Et c'est précisément ce pourquoi j'ai choisi le restaurant de la Rose.
M'assurant que les pas de Genkishi me suivent bien, j'avance donc, lentement, me fiant à mes oreilles et à ma mémoire comme j'ai l'habitude de le faire. Il m'a fallu des années pour apprivoiser et faire confiance à mes sens.
S'est-il rendu compte, mon commandant, que nos pas nous menaient devant le meilleur restaurant gastronomique de la ville ? En tant qu'aîné de la grande famille des Date, je suis persuadé qu'il le connaît. Et pourtant, à chaque mètre que nous effectuons, je le sens plus tendu à mes côtés. Son souffle, le rythme de sa marche, les petits gestes de stress qu'il effectue... Que lui arrive-t-il ? Je n'ai même pas le temps de lui poser la question.

- Tu veux pas ... aller autre part ?

Je sens mes yeux s'écarquiller, et mon corps se tendre légèrement. C'est la première fois qu'il me tutoie ouvertement. Ça me fait plaisir. Même si je n'en n'ai pas l'air et que je m'amuse à lui mener la vie dure avec ses réactions de jeune chien au sang chaud, c'est quelqu'un que j'admire. Non, pas que j'admire. C'est un lien encore différent de ça.
Aller autre part... Oui ça me plairait, bien sur que ça me plairait. J'adore découvrir de nouvelles choses. Mais... Autre part c'est l'inconnu. C'est là où j'ai du mal à marcher sans canne et sans aide. Accepter, c'est lui montrer que je ne suis pas invulnérable.
Et en même temps, je ne peux pas refuser sa proposition, n'est-ce pas ? Quel enfoiré, je suis certain qu'il a proposé ça juste pour me sortir de ma zone de confort ! Réussir à me donner envie de répondre "oui" et "non" à la fois, l'un par soif de découverte, l'autre par fierté ! Quel sale flic... À être capable de me mettre dans un état pareil avec une simple question, il mérite bien que nous dinions ensemble.

- À une condition seulement, commandant Date...

Mes pas m'amènent vers lui et, délicatement, je prends son bras en rapprochant nos corps. Mon long manteau, blanc selon la vendeuse, se colle sa veste. Tu vas devoir me guider, chaton.

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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyLun 4 Jan - 21:57

Quelque chose l’avait toujours intrigué chez Lucian Drake, sans pour autant que le commandant n’ose s’y attarder. Mais à le suivre du regard, à faire attention à sa personne, il ne pouvait que se poser la question. Comment pouvait-il être si sûr de lui ? Le son des pas assurés contre le carrelage, les mouvements calculés et cette ... omniprésence qu’il dégageait. Quoique victime de cécité, Gen arrivait à oublier ce ‘détail’ qui définissait pourtant le pdg. Ce n’était pas le genre de personne qui demanderait de l’aide ouvertement, ni celle qui montrerait cette faiblesse. Etait-ce une faiblesse, d’ailleurs ? Lucian rendait presque la chose vivable. Non. Inexistante. C’est dans ces rares moments de silence, seulement animé par le froissement de sa veste, la respiration régulière de Drake, ses battements de cœur à lui, qu’il essayait de s’imaginer un monde comme le ferait le PDG. Chose à laquelle, il n’arrivait jamais. Il en était seulement incapable.

Ré-ouvrant les paupières alors qu’il quittait finalement l’entreprise en compagnie de son tyran ... ou ce qui semblait l’être, il fut rattrapé par la constatation quoique évidente. Il neigeait. Genkishi n’était pas un grand fan de la neige. Mais il devait avouer qu’il y trouvait une certaine beauté, un certain calme naturel. Le brun porte son regard sur Lucian, haussant un sourcil avant qu’un sourire ne prenne place sur son visage. S’il n’avait sa fierté, il lui aurait presque dit de les garder. Les flocons ; ça lui donnait un air mignon. Agitant la tête en s’enlevant la pensée, en profitant pour éloigner la neige qui s’était déposé sur sa chevelure. Il n’avait pas la grâce naturel du PDG après tout, et voyons. Genkishi était beau en toute circonstance. Même quand il se nettoyait comme le ferait un canidé après son bain.

« Monsieur parfait. » Il l’avait marmonné dans sa barbe, plus comme une moquerie qu’une qualité. Oui. Le commandant se moquait aussi des fois. Pas qu’il le faisait à haute voix, mais ce n’est pas qu’il le disait derrière son dos. De toute façon, il était sûr que Lucian l’avait entendu. Rappelez-vous. Monsieur parfait. Monsieur parfait ne peut laisser rien passer. Le suivant à deux pas derrière, Gen garde une distance raisonnable entre eux. Ses réflexions de plus tôt ne pouvaient s’empêcher de lui revenir à l’instant. Voir le PDG avancer avec cet air si confiant ne pouvait qu’attirer sa confusion après tout. Il ne se laissa pas trop submerger par les trop plein de songes qui le prenaient et préféra se concentrer sur le chemin qu’ils prenaient. Mauvaise décision. Ce n’est qu’en reconnaissant peu à peu le paysage que son cœur rata un battement. Mauvaise idée. Il se sentait mal. Atrocement mal tout à coup. Il voulait rentrer.

Pendant une seconde, il faillit oublier qu’il était accompagné. Il avançait juste, hésitant. Puis secoué par des tremblements retenus. Puis arrêté par sa propre voix qu’il reconnaissait à peine. Venait-il de lui dire d’aller ailleurs ? Oh seigneur. Il écarquilla les yeux sous sa propre parole qui le trahissait et fixa Lucian qui était autant surpris que lui à ce qu’il paraissait. Oh. Monsieur parfait pouvait donc être pris au dépourvu ? Gen s’était crispé. Il aurait pu revenir sur ses mots à l’instant présent. Il pouvait juste lui dire qu’il se sentait mal. Il pouvait s’obliger à dîner dans ces restaurants puants le luxe et faire comme si de rien n’était. Gen n’était pas faible. Gen pouvait le faire. Mais ce qui a été fait involontairement est rapidement devenu un choix. La réaction de Lucian lui avait permis de se décider.

Il y avait quelque chose qui l’obligeait à rester sur sa parole inconsciente sur le coup. Les pas que faisaient le PDG vers lui ? Pourquoi venait-il vers lui, d’ailleurs ?

« À une condition seulement, commandant Date... »
Une unième grimace. Le commandant en question était partagé entre la surprise de cette dite condition ou l’apparition du nom interdit. C’était de la politesse. Drake ne pouvait pas l’avoir fait exprès ... si ? Pas le temps d’accorder son attention à ses doutes. La condition fut déclarée. Gen ne put retenir un sursaut malgré lui. Le contact l’avait fait se tendre alors que tout son esprit s’était fixé sur ce contact sur son bras. Attends quoi ... ? Oh seigneur. Du calme. Il était sûr que son cœur s’était affolé sur le coup et qu’on aurait presque pu l’entendre à des kilomètres -ce qui était impossible, je vous l’accorde. C’était seulement la surprise qui le rendait comme ça. Seulement la surprise. Il inspire, calmant ses pensées, et répondant aux besoins de son corps qui manquait tout à coup d’oxygène.

C’est vrai. Il avait oublié de respirer. Il se sentait terriblement idiot, foireux, idiot ... idiot. Il s’humecte les lèvres sans pouvoir prononcer la moindre parole pendant ces quelques secondes qui parurent durer une éternité. Réfléchis Gen. Il voulait que tu le guides. C’est toi qui allait choisir le restaurant. Voilà un point positif déjà. Bravo. Réussissant à surmonter ce « bug » temporaire (winkswinks), il finit par glisser son bras, rompant le contact l’espace d’un instant.

Toutefois, sa main partit rapidement à la recherche de celle de Lucian. Oui. Il préférait cette position. Le commandant était presque reconnaissant de voir que le PDG portait des gants. Il était presque sûr d’avoir les mains moites là tout de suite. Et puis bon sang ... qu’importe. Il fronce les sourcils et finit par avancer. « Ne m’appelle plus Date, Lucian. » Sa voix était faible mais assez convaincante. Il abandonnait les formalités. Ayant profité du silence pour se remettre les idées en tête, il s’était rapidement fixé un objectif. Un bistrot. Il y allait assez souvent. Et ce n’était pas si loin, voilà qui devrait être bon pour tout le monde. Pendant tout le trajet, il se surprit à diriger son regard à plusieurs reprises vers Drake. Faisant attention à chaque détail qui pourrait interpeller le PDG. ça ne le dérangeait pas tant. Non. Il ... appréciait presque ce sentiment ?

Les deux arrivent rapidement devant le lieu en question ; un petit restaurant sans prétention, qui sert plus les habitués que les nouveaux visiteurs. Il s’y dégage une chaleur particulière ; et pas seulement à cause du chauffage. Il ose faire un pas, à l’intérieur, le premier. Sa prise sur la main de Lucian se resserre un peu plus et il le traîne lentement vers un coin du salon. « Désolé ce n’est sûrement pas à ton goût. » Sa phrase aurait très bien pu être suivie d’un sarcasme dont il était naturellement capable mais il semblait sincère. Il relâche finalement la main du PDG et soupire. Il était peut-être encore mal à l’aise. Un peu ... mal à l’aise.
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyVen 15 Jan - 18:52


Je sens son souffle se couper un instant, et sa présence tressaillir à mon contact. Tandis que nos corps se nouent sous cette neige glacée, je ferme les yeux pour ressentir autant que je peux la chaleur qui émane de son corps, tout contre le mien. Le vent souffle, et je serre un peu plus son bras, bien plus fin que ce que je m’imaginais. Peut-être au fond n’est-il pas le policeman costaud, le chien fou que je m’amusais à imaginer ? Bien sur qu’il ne l’est pas. Sinon jamais nous n’aurions pu nous entendre, malgré cette rivalité grisante qui nous sépare et nous rapproche au coup par coup.
Il est raide. Son corps tout entier est comme bloqué, et je comprends que si le ciel n’est aujourd’hui pas à la tempête, cette dernière fait rage dans sa tête. T’ai-je troublé, commandant ? Un sourire amusé éclaire mes lèvres, avant que je ne sente son bras qui se retire, me laissant dans le noir complet de l’inconnu.

- Mais… !

Sa main a repris la mienne avant que je n’ai pu finir ma phrase. Et c’est à mon tour de sentir mon souffle s’arrêter quelques secondes en sentant ses doigts enlacés aux miens et nos paumes qui se touchent. Je suis certain que j’ai les mains moites. Heureusement que je porte des gants.

- Ne m’appelle plus Date, Lucian.

Mes lèvres retrouvent leur sourire pour cacher ce décontenancement qui m’étreint. Lucian. Cela fait une éternité qu’on ne m’a pas appelé par mon prénom. Ici au Japon où l’usage du nom de famille est la norme pour de simples connaissances, et où mes amis sont trop peu nombreux, j’aurai presque pu oublier comment je m’appelais. Lucian. Mes doigts serrent les siens, légèrement, tandis qu’il semble réfléchir à un endroit où aller. Et je dois contrôler ce fichu sourire pour qu’il ne trahisse pas à quel point l’utilisation de mon prénom m’a fait plaisir. Lucian.

- D’accord, Genkishi.

Je ne me permettrai pas de poser plus de questions. Sa haine de son nom il m’en parlera s’il en a envie, et je ne tiens pas à faire de notre rendez-vous de ce soir un interrogatoire. Et puis… D’une certaine façon je peux le comprendre. Tout comme Date, Drake aussi est un nom prestigieux et difficile à porter aux Etats-Unis. Si j’en ai assumé toutes les conséquences et me suis plié aux exigences de ma famille, je sais que ma petite sœur malgré son jeune âge, en souffrait déjà. Et je connais la cruauté d’un nom de prestige envers ceux qui ne souhaitent pas se plier à ses contraintes.
Mes doigts se serrent à ceux de l’homme qui m’accompagne à cette pensée. Un geste d’affection ? Bien sur que non, c’est pour ne pas tomber. Ne confondez pas tout.  Je n’aime pas être guidé de cette manière… Ma main tendue en avant, accrochée avec tout le désespoir de me perdre à celle de mon guide, et le reste de mon corps laissé à la merci du vide et des obstacles. Je n’aime pas sentir que mon attention est focalisée sur chaque bosse du trottoir, chaque creux, chaque flaque, chaque personne, chaque rebords qui attendent sauvagement de me faire tomber, plutôt que sur l’air frais et vivifiant d’un hiver bienveillant. Mais je ne lui dirai pas. Face à lui, je ne veux pas avoir l’air de me plaindre ou d’être faible. Monsieur parfait. Je crois qu’en fin de compte tu me connais bien, Genkishi.

Et nous continuons à avancer, deux hommes aux mains liées perdus dans la neige. Des voix se font de plus en plus présentes, des rires, des commerçants… Le silence des quartiers chics se fait lentement remplacer par plus de vie et de gaieté, par une légèreté qui me déconcerte autant qu’elle me plaît. Une légèreté qui me rappelle comme Emi adorait ces quartiers et leurs magasins. Elle m’en décrivait les formes et les couleurs, des mots sans signification pour moi mais qui semblaient la faire rayonner de plaisir. Je n’étais encore jamais retourné dans ce genre d’endroit depuis mon arrivée au Japon.

Soudain le bruit s’intensifie. Ma main, mon bras, puis mon corps entrent soudainement dans un cocon de chaleur et de voix. Je sens mon corps se rapprocher intentionnellement de celui de Genkishi, venons-nous d’entrer dans un restaurant ? Il me tire en avant, m’emmène un peu plus loin. Et je profite de ces quelques pas pour laisser mes sens s’éveiller à l’ambiance chaude et confortable du bistrot, pour sentir le fumet de la cuisine familiale qui est servie ici. Plats de viande, salades, sauces, épices, poissons, vins, mais aussi desserts et crèmes. L’odeur et le son rassurant du bois sous nos pas, dont doit être probablement fait l’établissement. Le parfum des parfums que se mettent les femmes et les hommes lorsqu’ils se retrouvent ici pour passer la soirée ensemble, et le bruit élevé de leur voix qui résonnent et se mêlent les unes aux autres.

Il a la bonne idée de choisir une table au calme, un peu plus éloignée. Je le sens qui s’arrête, regarde cette dernière, choisit sa place et… Me lâche la main. Non, moi je ne suis pas encore arrivé à destination ! J’ai encore besoin que tu me guides !

- Désolé ce n’est sûrement pas à ton goût.

Sa discussion m’offre le temps nécessaire pour réfléchir. J’ai beau adorer ce ton sincère et gêné que j’entends dans sa voix, toutes mes forces sont concentrées à ne pas avoir l’air d’un idiot à rester debout sans savoir quoi faire. Il est hors de question de tâtonner dans le vide pendant cinq minutes pour chercher le dossier de la chaise sur laquelle je pourrai m’asseoir en prenant le risque, quelle honte, de me tromper et de me retrouver face à une autre table que la sienne. Que dois-je faire alors ? Seul, j’aurai appelé un serveur, mais si personne n’est là ? Et en rendez-vous d’affaire, je n’aurai eu aucun problème à poser la question à mon interlocuteur. Où est la chaise ? Pourtant et sans que je puisse l’expliquer, face à Genkishi, montrer ma difficulté dans ce genre de situation me paraît insurmontable.

- C’est rare que je vienne dans ce type de restaurant. Mais ne t'en fais pas, je... C'est le genre d'ambiance qui rappelle de bons souvenirs. Par contre…

Mes joues rosissent. Et merde.

- …Peux-tu me montrer où est… La chaise… ?

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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyDim 31 Jan - 16:23

Il aurait pu se demander ce qu’il faisait mais Genkishi le savait parfaitement et sûrement plus que quiconque. Et il lui aurait suffit de regarder autour d’eux pour en être sûr. Bistrot. Lucian. Lui. Voilà, un parfait résumé que son esprit lui offrait. Franchement, il voulait détester cette situation mais il en était incapable. Que ça soit son malaise qui le lui prouvait ou son cœur qui s’affolait malgré lui. Tout était lié. Il y avait cette atmosphère un peu bizarre qu’il ne saurait définir. Qu’il ne voulait pas définir. Il n’avait aucune idée de comment agir avec le PDG. En partie parce qu’on ne lui avait jamais appris comment agir avec un gens atteint de cécité. Et ce n’est qu’en s’asseyant, son regard tourné vers un Lucian toujours debout qu’il se rendit compte qu’il venait de sûrement faire une gourde. Mais quoi donc ? Il se tendit malgré lui et se releva maladroitement. Le commandant semblait encore une fois peser ses mots, hésitant à demander ce qui ne va pas. Parce que oui, quelque chose n’allait pas. La réalisation qu’il avait longtemps oublié à cause d’un « PDG » qui agissait si parfaitement, lui était revenu, soudaine, quand ils avaient fait le chemin jusque là. Un chemin inconnu pour l’américain entre-autre.

Ce n’était pas un détail, et ça n’aurait jamais du l’être mais Lucian agissait si parfaitement, que ça rendait la chose trop simple à oublier. Pour lui, du moins. Combien a-t’il du travailler, faire d’effort pour avoir tant de facilité ? Il n’aurait peut-être pas dû ? Mais il ne regrettait pas. Pendant tout le trajet, à lui tenir la main et le soutenir, Genki avait étrangement ce sentiment d’accomplissement. Comme découvrir une part du PDG qu’il ignorait ? Et alors que sa voix se décida à quitter le fond de sa gorge, il se rapprocha lentement du plus jeune. « Lu ... cian ? » Sa voix faiblit, sûrement à cause du dit Lucian qui prenait la parole. « C'est le genre d'ambiance qui rappelle de bons souvenirs. » Dire qu’il avait suffit d’une simple phrase pour effacer ses doutes et le rassurer entre-autre. Les bons souvenirs le faisaient se poser des questions. Sûrement de ‘quels genre de souvenirs’ il parlait. Il se serait impatienté de poser la question mais son soulagement ne durait pas si longtemps ceci dit. « Mais. » Mais encore ? Il le fixe, intrigué, ... puis se retint finalement de ne pas tomber à la renverse. Il en était incapable de toute façon. Non. Il était juste paralysé.

Lucian avait donc le mérite de le faire buger dès qu’il le voulait ? Quoique. Cette fois-ci, ça ne semblait être intentionnel. « Monsieur parfait rougit. » Il était incapable de bouger mais en plus, il ne contrôlait plus ses paroles. Ce qui devait seulement être une pensée traversa ses lèvres et il se mordit la lèvre comme pour arrêter toute autre connerie de trouver son chemin à l’air libre. Franchement, il voulait juste se moquer de lui, comme il l’aurait fait, comme il aurait du faire, mais il ne pouvait pas se moquer de lui quand lui-même agissait autant comme un con. Il y eut un silence. Un long silence. Gênant. Terriblement. Genkishi qui ne savait plus quoi faire de son esprit et Lucian qui ne pouvait sûrement rien fait. Un « Monsieur ? » interrogatif, tira cependant le commandant de sa rêverie. Et comme une alarme qu’on déclencherait, il se tendit et bafouilla. « Ah. La chaise. Oui. Chaise. » Il se sentait de plus en plus idiot et ignorant totalement la présence du serveur à leur table, il reprit la main du PDG et sans savoir vraiment faire, il le fit se reculer lentement. La jambe du Drake cogna contre le bord de la chaise et le commandant passa naturellement son bras autour de la taille de la victime, le collant contre lui pour pas qu’il n’aille plus loin. « ... Je suis désolé. » Il détestait s’excuser autant qu’il détestait foirer. Et pourtant, il faisait maintenant les deux.

Arrivant finalement à se reprendre, il l’aida à s’asseoir, doucement, lentement, comme on agirait avec une princesse quand on était le pire des majordomes. Ouais. Il lui faudrait des cours intensifs à la tête brûlée. Soupirant et se retournant pour rejoindre à son tour son siège, il fit face au serveur, sur le coup. Troisième bug de la journée. « Ah. On. » Un sourire professionnel lui fit office de réponse. « Vous sembliez avoir du mal. N’hésitez pas à me prévenir dès que vous vous décidez. Passez une bonne soirée, messieurs. » Soupirant, il fixa le dos de l’inconnu qui s’éloignait et profita de ces quelques instants pour se calmer. Son cœur. Son esprit. Ses sens. Tout. Il s’assied et laissa finalement traîner son regard sur son interlocuteur.

Le vide.
Il ne savait même plus quoi dire ou comment agir et ce n’est qu’en reposant son regard sur le menu qu’il s’exclama. « Ah. Oui! Tu prendras qu- » Il se reprit rapidement ceci dit.
Le néant.
Seigneur. Pourquoi avait-il ... ? Il ne savait plus rien. Voilà. Bravo. Genki était aussi doué qu’un enfant de primaire devant son premier calcul mathématique. Mais là son problème était Lucian. Et il n’y trouvait aucune solution, faute de moyens. Alors que son cerveau surchauffait, à ces « x » et « y » qu’il ne savait résoudre, il se mit à lire les menus qu’il jugeait intéressant. Mais il s’arrêta encore une fois. Ce qui le frustrait, le faisait maintenant rager et il s’emportait contre lui-même. « Laisse. Je vais juste choisir pour nous deux. » C’était impoli. Il se le répétait mais franchement. Il reporta son regard sur le menu. Ce qu’il avait jugeait comme intéressant se transformait peu à peu comme une vraie virée en enfer. Il découvrait un Lucian qu’il ne connaissait pas mais en même-temps, il se redécouvrait lui-même.

Il regrettait de pas s’être renseigné plus tôt sur comment agir dans ces situations. Sur comment l’aider, sans sonner trop foireux ? Sa plus grande peur était sûrement de blesser ce ‘monsieur parfait’. Oui. Il se détesterait pour ça. Son regard toujours fixé sur le menu, Genki remarque que plus il pensait, plus Lucian occupait son esprit, plus Lucian occupait son esprit, plus il se sentait perdu. Alors, il arrêta de penser. « C’était quel genre de bons souvenirs ? » Et il arrêta de se poser des questions. « Un ex ? » Ses yeux se tournèrent vers le PDG, comme pour y lire un semblant de réponse. Et parce que Genkishi arrêtait de penser, arrêtait de se poser des questions et cherchait une dite réponse, il laissa tomber tout masque derrière lequel il aurait pu se cacher. Il était jaloux.
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyJeu 11 Fév - 15:52


Je me sens bête. Immobile ainsi, devant une chaise que je ne peux atteindre, devant un homme qui semble paralysé à ma demande, à finalement espérer qu'un dieu inconnu intervienne et me montre où aller, où avancer pour que la situation retrouve son calme. Je détourne le visage, mal à l'aise l'idée qu'il puisse y lire comme la situation me gêne. À moins que ce soit ce léger réchauffement de mes joues sur lequel je ne souhaite pas qu'il puisse poser un regard appuyé ?
Et pourtant cette paralysie générale, cet arrêt du temps n'a duré que quelques secondes, nécessaire pour que le dieu inconnu réponde à mon souhait et débloque les choses sous l'apparence d'un serveur.
Sa voix a fait réagir Genkishi, qui semble tout d'un coup retrouver ses esprits et se précipiter. L'ai-je troublé au point qu'il en perde autant ses moyens ?

« Ah. La chaise. Oui. Chaise. »

Je sens ses doigts qui prennent les miens avec une délicatesse maladroite, comme la tendre envie de bien faire de quelqu'un qui n'en n'a pas vraiment l'habitude. Il me guide, me fait reculer, s'habitue aux gestes qu'il faut parfois faire lorsqu'on côtoie un aveugle. Et soudain, une légère douleur entre en contact avec ma jambe. La chaise. Je manque de reculer, et mon cerveau s'affole quelques instants en criant silencieusement un "Attentio..."
Ses bras m'ont rattrapé avant que je ne puisse réagir. Et mon coeur bat en le sentant me tenir contre lui par la taille, protecteur. Le temps s'arrête. Mon visage est presque dans son cou et il s'en émane une délicate odeur de jasmin, provenant probablement d'un flacon de parfum raffiné et coûteux. Cette odeur s’insinue en moi et me hante, durant les quelques secondes dans ses bras, une odeur presque féminine qui me surprend et m’apaise, effluve inattendu et qui pourtant lui va terriblement bien. Un sourire amusé hante mes lèvres alors qu’il m’assoit avec milles précautions.

« Le commandant Genkishi s’excuse… ? »

J’aime ce nouvel aspect de lui. Gêné, maladroit mais fabuleusement attentionné face à ma cécité. J’ai toujours adoré voir à quel point mes yeux révélaient les capacités des gens à s’adapter et à réagir, comme ils dévoilent leurs personnalités au grand jour. Ceux qui s’en fichent, ceux qui me plaignent, ceux qui m’aident, et ceux qui comme Genkishi aujourd’hui, font de leur mieux avec maladresse pour me soutenir. J’aime cette maladresse. Elle est comme un vent frais qui égaye ma journée, m’amuse et m’attendrit.

Et, alors que le serveur s’éloigne, mon commandant préféré recommence à hésiter face à moi, le menu probablement en main. Il me demande ce que je souhaite, s’interromps, hésite, semble absolument mal à l’aise. J’adore ça et au fond, je jubile.
C’est un éclat de rire incontrôlé qui accueille sa dernière proposition. Il a le don de me mettre de bonne humeur. Un rire clair, pas moqueur mais simplement amusé par la situation, qui se veut peut-être aussi un peu réconfortant. Après tout mon but n’est pas qu’il s’enfuie de cette table.

« J’aime les aliments plutôt simples. Je préfère les viandes blanches, et mon poisson préféré est le saumon, cru ou cuit. J’aime aussi tous les légumes, les fruits, les œufs, les céréales… Je ne suis pas très compliqué en cuisine. Je préfère les plats qui ne sont pas en sauce, cette dernière masque souvent le goût des aliments. Et je suis un friand adepte de la cuisine japonaise ! Celle que l’on sert en Amérique était très différente, alors je me régale dans ce pays à découvrir de nouveaux gouts. Quand à la boisson, je ne bois pas beaucoup d’alcool. J’ai besoin de mes réflexes. Mais je ne suis pas contre un verre de vin rouge de temps en temps. En dessert, j’aime les glaces et la sensation de fraîcheur qu’elles ont sur le palais. Je ne suis pas un adepte des desserts trop sucrés, mais j’aime les choses qui ont beaucoup de goût »

Un sourire confiant. En temps normal, j’aurai appelé le restaurant avant le rendez-vous pour connaître la carte à l’avance et savoir exactement ce que je prendrai le moment venu. Et dans mes restaurants préférés, il va de soi que je connais presque par cœur le menu. Les rares restaurants auxquels j’osais m’aventurer à l’improviste étaient ceux choisis par Emi, ma petite sœur chérie qui pouvait choisir ce que je prendrai sans jamais se tromper.
Alors au fond, aujourd’hui, pour Genkishi comme pour moi cette situation est inhabituelle. Mais tellement amusante.

« Est-ce que cela te suffit pour choisir ? Je te laisse me faire la surprise »

Derrière nous, un petit groupe local commence à jouer. Beaucoup de guitares, du rythme… Une mélodie chaude, venue de pays éloignés, beaucoup trop enjouée et libéré pour correspondre à la pudeur japonaise. Peut-être y-a-t ‘il quelques tambours, ou alors s’agit-il des battements de mains de l’un des guitaristes sur son instrument ? Et dans cette ambiance chaleureuse, je sens Genkishi qui se concentre sur moi et cherche ses mots face à mon éternel sourire. Quelques clients frappent dans leurs mains pour accompagner le rythme rapide et sensuel de cette mélodie aguicheuse. Certains dansent-ils, je serai incapable de le dire, car les pas sur le sol sont mélangés à ceux précipités des serveurs débordés par le nombre d’habitués présents ce soir. Genkishi fait-il parti de l’un deux ? Vient-il souvent ? Je penche légèrement mon visage à ces questions, ma main posée contre ma joue d’un air pensif. Est-il en train de choisir quoi commander pour nous deux ? Je lui en laisse le temps, appréciant de mon côté la mélodie qui vient charmer nos oreilles. Les guitares s’amusent, se mêlent, bientôt rejointes par un accordéon qui fait son entrée avec gaieté pour réchauffer encore l’ambiance de ce lieu.

« C’était quel genre de bons souvenirs ? Un ex ?»

Mon visage reste impassible à cette question qui fait battre mon cœur. Je n’ai pas envie de lui parler d’Emi, de ma petite sœur au rire solaire qui éclairait l’esprit des personnes qu’elle rencontrait. Des nombreuses fois où je venais la chercher après l’école et l’invitais dans un restaurant, une crêperie ou simplement pour manger une crêpe. Pas envie de lui parler de l’être qui m’a toujours été le plus cher et que j’ai perdu, d’un coup de pistolet. C’est tout à fait le genre d’endroit que nous aurions pu fréquenter tous les deux. Soudain, les guitares me paraissent terriblement nostalgiques, des airs joyeux venus d’un autre monde perdu. Mon visage se redresse avec lenteur, mon bras accoudé sur la table, le poing sous mon menton. Comme si je le fixais. Et… un détail dans sa voix me sort de mes réflexions. Cette pointe d’amertume… Serait-il jaloux, mon commandant ?
Je le reprends en souriant, mon ton insistant particulièrement sur genre masculin qu’il a utilisé.

« Un ex ? Est-ce écrit sur mon front que j’aime les hommes ? Ou es-ce que je te plais déjà au point que tu ne préfère même pas imaginer que je sois hétéro ? »

Décidemment, Genkishi m’amuse beaucoup, et je crois que je le laisserai encore mariner un peu pour lui dire que non, aucun ex n’a encore osé m’emmener dans un endroit comme celui-ci, si éloigné de mes habitudes. Bêtement, sa jalousie me plaît, et je n’ai plus aucun doute sur l’attirance que j’exerce sur lui. Je sens mon cœur battre au rythme des guitares, et continue à afficher ce sourire confiant et séducteur.
Finalement, je crois qu’au menu de ce soir, je mangerai un policier.
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Genkishi Date
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptyDim 13 Mar - 14:04

« Le commandant Genkishi s’excuse… ? »

Oh seigneur. Quelque part, le dit ‘commandant’ s’attendait à ce que Lucian ne laisse pas passer ça sans une remarque très touchante de sa part. En vrai, ça le surprenait lui-même. Il était capable de s’excuser ? C’était presque avouer qu’il avait tort. Et il a eu tort. Triste réalité. Lui, n’était pas le monsieur parfait ; non, là, était un adjectif que seul Lucian Drake pouvait prétendre avoir. ‘Prétendre’. Voilà, un mot qui allait à merveille au personnage qu’était le pdg. Il rougissait. Peut-être Genkishi devrait-il vraiment lui faire remarquer ça ? Réflexion faite. Il ne s’en sentait pas d’humeur. Il laissera le plaisir au plus jeune de lui lancer des piques sur sa maladresse. Ou peut-être allait-il lui aussi se retenir ? Le commandant croisa les doigts. Au final, nul des deux n’était parfait.

Son regard filait juger le menu. Il le lu ; relu et se reposait mille questions sur les préférences de Lucian. Quelqu’un comme lui devrait forcément apprécier les repas gastronomiques avec le terrible vin rouge qu’on y servait. Le chic d’un restaurant de luxe en somme ; Il avait choisi le mauvais endroit. Si ça ne tenait qu’à lui, il aurait forcément pris des nouilles instantanées pour passer la soirée chez lui, à regarder une série lambda. On aurait alors noter le stock de bière qu’il se taperait. Mais bien sûr ; ça, il ne pouvait pas. Ou peut-être, pouvait-il juste se lever, prendre la main de Lucian et changer le programme ? Non. ça détruirait leur rendez-vous amoureux. Amoureux ? Genkishi s’enfonçait.

Il n’aurait pas pu choisir quoi commander seul. Alors Lucian l’y aida ; sans que le commandant ne s’y attende forcément. Il reporta son regard sur le visage de son partenaire et ... Il ne peut écouter qu’attentivement la deuxième moitié. Forcément, la surprise d’entendre le pdg lui réciter ce qu’il aimait, n’aimait pas, comme la chose la plus naturelle au monde aurait le mérite de faire se poser des questions à n’importe qui. Oh seigneur. Alors que le nom des différents aliments lui parvenait, la panique avait fait en sorte que le japonais repose ses yeux sur le menu, cherchant du regard, n’importe quoi qui pourrait correspondre à ce que le pdg aimait. Son cerveau en prenait un grand coup et quand la panique et le désespoir le faisait se tordre, il fallut uniquement l’arrivée du serveur pour que le plus âgé pointe un quelconque plat sans s’attarder sur ce que c’était.  

« Est-ce que cela te suffit pour choisir ? Je te laisse me faire la surprise »
Ahahaha... Comment lui expliquer ? « On aura la surprise tous les deux, oui. » A peine marmonné dans une barbe inexistante. Genkishi lève les yeux au ciel ; un soupir las le rattrape. Son pire cauchemar, ça serait qu’ils se retrouvent avec des escargots et des cuisses de grenouille. Mais ça va. Ils n’étaient pas en France, donc peu de chance. Oui, j’adore mon humour. Il n’osait plus regarder Lucian. Pas comme si le brun pouvait le savoir non plus.

Guitares. Le trentenaire appréciait forcément la mélodie. C’était reposant. Inconsciemment, il ferma les yeux.  Lucian ressentait-il le monde de cette façon ? Une pensée passagère, qui s’envola vite ; alors qu’une l’obsédait toujours. Évidemment, c’était le genre d’ambiances qui rappelait de bons souvenirs, un Samedi soir, un parfait rendez-vous amoureux. Rendez-vous. Réponds-moi. Il ne voulait même pas connaître la réponse. Qu’est-ce que ça pouvait changer si c’était un ex ? ça ne changerait rien. Non. ça ne perturbait même pas Lucian. Un sourire crispé ; Ouais, il n’aurait même pas du poser la question.

« Un ex ? Est-ce écrit sur mon front que j’aime les hommes ? Ou es-ce que je te plais déjà au point que tu ne préfère même pas imaginer que je sois hétéro ? »
Depuis quand les guitares sonnaient aussi faux ? Depuis quand sa propre voix le décevait ? « Laisse. J’ai posé une question trop à la con pour Monsieur Parfait. » Il se gratta l’arrière du crâne avec un semblant de gêne et de frustration qui faisait surface malgré lui. « Crève. Tu me plais pas. » Mensonge. Il mentait aussi bien qu’un gamin qui tentait de préserver sa fierté, son égo, son image du mâle avec qui on ne jouait pas. Mais Lucian jouait avec lui. Lucian le traînait jusqu’au bout. Lucian, le mettait dans ses états. Mais Lucian ne lui plaisait pas.

Genkishi se renfonça dans son siège, ça serait bien si le serveur pouvait juste apparaître par magie avec leurs commandes. Ou peut-être pas finalement. La figure familière revint à leur table et posa deux assiettes devant eux. Il soupira de soulagement en voyant que ce n’était rien d’autre que du poisson. Du poisson. Lucian aimait bien le poisson non ? Alors qu’il fixe le plat, il ne peut se retenir de lever un regard vers son partenaire ; sûrement sa manière de voir que tout allait bien. Le serveur s’apprêtait à repartir, et le PDG semblait réagir. Tout n’allait pas bien. Les arêtes ? Oh. Les arêtes. Le commandant ne savait pas si à ce moment, un quelconque esprit l’avait possédé mais d’un sourire en coin, il avait trouvé sa meilleure distraction de la soirée.
» Tu veux pas que je te donne à manger ?
Amusé. Non. Sur le point de craquer. Il avait accompagné sa déclaration par un « Aaah. » alors qu’il coinça entre ses baguettes du poisson qu’il présenta devant le Drake. Aurait-il le droit de le voir rougir une seconde fois ?
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] EmptySam 2 Avr - 19:22


Un cliquetis de baguette. J'entends ses gestes, sa respiration qui s'accélère avec l'excitation de me provoquer, j'entends son envie de me voir gêné par la situation et de sentir à quel point j'ai besoin de lui ce soir. Je sens aussi le fumet de la chair du poisson qui s'approche de moi, pas aussi subtil que dans d'autres restaurants, mais convivial et chaleureux. Et enfin, sa main qui s'approche de mon visage.

"Tu veux pas que je te donne à manger ? "

Sa voix le trahit. Il est nerveux. Sur le point de craquer. Alors mon sourire, mon éternel sourire amusé, fait de nouveau irruption sur mes lèvres. Alors il veut jouer à ça...?
Délicatement, mes longs doigts s'avancent pour chercher les siens, et finissent par découvrir son avant bras, son poignet. J'effleure sa peau avec sensualité, fais passer ce contact fugace comme une indéchiffrable caresse pleine de douceur et de malice, puis noue délicatement nos doigts jusqu'à sentir l'extrémité de la baguette qu'il tiens. Je sais désormais où elles mènent, et je m'avance dans le vide juste au niveau du poisson. Je sais qu'il me fixe, moi et ma bouche. Je sens ses yeux rivés sur mes lèvres entrouvertes, qui se font désirer quelques instants, désireuses, avant d'avaler le morceau offert. Je me recule lentement, lui laissant le temps d'observer comme ces dernières libèrent les baguettes de leur étreinte tendre, avant de reprendre la forme du rictus qu'il aime et déteste tant à la fois.

"Mmh... Tu as bien choisi. C'est un délice."

Nous savons tous deux qu'il a choisi au hasard, encore un signe de son irréductible maladresse qui m'attire tant. Le serveur, encore proche, semble avoir compris et s'approche pour prendre mon assiette et s'occuper d'en enlever les arêtes. Ça ne prends que quelques minutes pendant lesquelles je conserve mon sourire.
"Crève, tu me plais pas". Ses mots résonnent encore à son oreille, légèrement blessants malgré que j'en connaisse la fausseté. A-t-il réellement été blessé que je n'ai pas répondu ? Son intonation m'a laissé songeur, et l'arrivée du serveur m'a empêché d'y répondre. Avec surprise, je sens poindre une pointe de regret de l'avoir fait parlé ainsi. Si j'ai un ex... Est-ce un sujet si important pour lui ? Est-on en train de franchir l'étape du jeu pour arriver à celle de la séduction ?

"- Non."

Mes baguettes s'emparent du poisson, pensives, tandis que je le déguste avec plaisir. Il a le goût qu'ont tous les aliments lors d'un premier rendez-vous, à la fois insipides car l'esprit est occupé à autre chose, mais goûteux d'espoirs et de nouvelles saveurs euphoriques. Le monde autour de nous semble figé dans son mouvement calme et paisible : les guitares et la rumeur des discussions comme une musique de fond à la fois douce et discrète. Notre attention à chacun est focalisée sur l'autre.

"- Ce n'était pas avec un ex. D'ailleurs je ne suis sorti avec personne depuis mon arrivée à Hoshikami, je n'avais pas encore rencontré quelqu'un qui en vaille la peine. Et j'avais de toute façon trop de travail pour que ça me manque."

Si, ça me manquait. Sortir avec quelqu'un, penser enfin à autre chose qu'aux problèmes de gestion et qu'à la politique de l'entreprise, ça me manquait. J'enchaînais les coups d'un soir bien sur, et les plans culs rencontrés au détour d'un "ras-le-bol de la comptabilité je sors ce soir", mais de vrais dîners comme celui-ci, peu importe le restaurant, commençaient à faire défaut dans ma vie.
Avant Genkishi.

"Et toi, commandant ? "
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MessageSujet: Re: Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date]   Tu m'amuses, tu sais ? [Genkishi Date] Empty

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