I'm not a star, but I can touch all the time ~ || Randall

Randall, il est beau, il est classe, il sent bon, avouez, vous aimeriez que ce soit réellement ça ? Je vous rassure tout de suite, il sent bon, mais pour les deux autres choix, ça dépend beaucoup de votre façon de voir. Il fait un beau mètre 78, pour ses 71 kilos, et c’est tout à son honneur, il fait très peu de sport, mais ne mange que très peu. Tout d’abord, car il n’a pas un appétit d’ogre, mais aussi, car la nourriture de l’orphelinat n’était pas du tout, ce à quoi il s’attendait.

Il a de belles perles noisette pour yeux, ainsi que des cheveux couleur cendres, qu’il laisse pratiquement sans arrêt en batailles, soit par pur flemme de les coiffer, soit parce qu’il sait que peu importe ce qu’il y fait, ça revient au naturel, juste après qu’il est mis ses stupides lunettes sur le front, lunettes, dont il n’as absolument pas besoin, d’ailleurs, car ce sont des lunettes de motos, et comme vous devait vous en douter, vu son âge, il n’as pas de motos !

Il a un teint plutôt halé, et c’est peu dire, lorsque l’on sait le peu de fois où il sort. Il sort, mais disons que ce n’est pas très exactement ce qu’on peut appeler, tout le temps, s’il sort une fois dans la semaine, il le fait, mais, il passe partout où il doit aller, il ne va pas s’enfermer dans un seul et unique endroit pour toute une journée, même si en général, il sort avec le peu d’amis qu’il a, faut dire qu’avoir un ami antipathique comme lui, faut vraiment avoir envie de le garder quoi. Et tout le monde le sait, mais étrangement, cette sale tête de mule arrive quand même à se faire aimer de certaines personnes, pas tout le temps les bonnes, mais en partie. De toute manière, il est à prendre comme ça, pas autrement.

Si on le prend au complet, il n’y aura pas que ces quelques caractéristique qu’il faudra prendre en compte, entre sa démarche plutôt je m’en foutiste, pour ne pas dire lasse, ainsi que son tatouage au niveau du poignet, deux triangles ouvert, et « creux » dont l’un laisse visible la pointe du deuxième. Au pire, mister sera très bien capable de vous le montrer, ce n’est pas une chose foncièrement gênante pour lui, c’est… Un tatouage. Mis à part ça, la seule chose qu’il risque d’avoir tout de même du mal à vous montrer, ce sera ses marques sur son corps, l’une faisant presque la taille de son avant-bras au niveau de son dos, et l’autre faisant une brûlure sur son flanc. Malheureusement, il a joué au malin avec les mauvaises personnes, et il l’a bien payé.

Randall, c’est le genre de mec, tellement sympa qu’il serait capable de décrocher la lune pour vous, mais dieu sait qu’il est antipathique, et le pire, c’est qu’il ne le fait pas exprès. Tout ce qu’il ne connaît pas, ou n’aime pas, il le fera comprendre, d’une manière ou d’une autre, s’il vous lâche un « J’vais lui casser les dents », alors que vous pensez qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, c’est que vous ne le connaissez que très peu, bien qu’il soit extravertie, s’il voit quelqu’un saouler une personne qu’il aime, il ne va pas s’énerver, oh, non, il va se lever, doucement, prendre un crayon au pif’ dans sa boîte à crayon, le mettre dans le nez de la personne, et levé, jusqu’à ce que la personne en question, arrête d’emmerder son monde.

Il ne casse pas des bouches, Randy, non, il casse des nez, des crayons, et des mines. Mais bon, à la différence, des nez, et des crayons, il casse les mines seulement sur des feuilles de papiers, et pourtant, c’est dire à quel point il est soigneux avec ceci. Que ce soit pour dessiner, ou écrire, il aura toujours sa petite sacoche avec ses crayons. Certaines rumeurs, disent même qu’il en aurait caché dans ses lunettes. Quoi qu’il en soit, c’est un écrivain, et un dessinateur dans l’âme, cela étant, il ne risque certainement pas de refuser une partie de jeux vidéo, un geek en puissance, voyez-vous ?

Oh, j’oubliais, il est totalement têtu, vous voyez la mule ? Bah même elle, elle lâche l’affaire, avec lui, c’est lui gagne à TOUS les coups, et le pire, c’est qu’il en redemande, en gros, il veut toujours avoir raison, et avoir le dernier mot, alors, même pour ça, il serait capable de vous dire qu’une vache, c’est une chèvre, en sachant pertinemment bien que c’est totalement faux. Et il le sait. Mais bon, tant que personne n’aura réussi à lui faire fermer son clapet, je crois bien qu’il continuera sur cette voie.

En somme, tout ça, c’est Randall, ou Randy, pour les intimes, mais disons pour faire simple, qu’il est gentil, mais on touche pas aux mauvaises personnes. C’est ça, ou rien. Faut juste pas jouer aux cons, avec lui ~♥

C’était après une longue journée que je finissais cette rude journée. Le souffle presque coupé, que je me jetais sur mon lit, avant d’entendre mon téléphone retentir, je soupire un instant, avant de décrocher, sa voix me faisant lâcher un bref sourire.
- Tu ne devais pas me dire quelque chose ?
- Si, je sais. Bon, d’accord, je vais t’expliquer comment j’en suis arrivé là, à commencer par le jour de ma naissance. Le 21 novembre 1995. Je suis sortis, en hurlant, après que ce foutu médecin m’ai claqué les fesses. son petit rire cristallin se fit entendre. Ris en, mais c’est la stricte vérité. Quoi qu’il en soit, j’avais deux frères, qui avaient tous deux, exactement cinq ans, et six semaines de plus. Ils avaient tous deux une maladie, la mucoviscidose, et malheureusement, un jour, ils ont fait une « crise » au collège, et mes parents en les emmenant à l’hôpital, à vive allure se firent percuter par un autre véhicule, aucun d’eux ne survécut.
- Ecoute, j’aurais pas dus te demander de me raconter ça, désolée…
Un léger soupire sortit d’entre mes lèvres, alors que je pose le téléphone sur le lit, totalement allongé à côté "Ecoute, je ne vais pas mourir, en te disant cela, et puis, si vraiment, je ne voulais pas en parler, je ne le ferais pas. Quoi qu’il en soit, j’ai été envoyé, pour ne pas dire jeté dans un orphelinat. Et là-bas, comme qui dirait eu de mauvaises fréquentations, et d’autres, meilleurs, avec toi, par exemple, malgré la cicatrice que tu m’as laissé sur le dos." Elle part dans un autre rire, bien que gênée, elle me répond :
- Je suis encore une fois désolée, mais bon, tu savais ce que tu risquais, ce jour-là… Et en même temps, tu me donnais, je ne sais combien de raison, de me laisser aller…
- De toute manière, tu n’es pas la dernière, ni la première à  me laisser une marque sur le corps, un des gars de cours d’AP m’a bien foutu le fer à souder, encore bouillant sur le flanc droit, et m’a fait légèrement douillé, et je fais de l’ironie. Tu te doutes bien que j’ai crié comme une fillette. Je soupire, repensant à cette mauvaise journée et levant mon t-shirt, pour regarder à nouveau, cette cicatrice. Après, comme tu le sais, celle qui se trouve dans mon dos, c’est notre petite partie sous la couette, hm, ma petite lionne.
- Léopard, j’te pris.
- Oui, oui, mon étoile. Enfin, bref, j’ai eu des relations avec différentes étoiles, à commencer par toi, c’est d’ailleurs toi qui m’a expliquer quelle était votre rôle, et bien que je n’ai toujours pas la mienne, je ne m’en plaindrais pas. Que dire maintenant, je suis toujours au lycée, en option art appliqué, que je suis maintenant chez toi, en tant que colocataire, et que je suppose que maintenant que notre relation plus qu’amical est finie, ça ne sera plus du tout pareil, mais bon.
- Ecoute, j’dois te laisser, mon train, va pas tarder à arriver, j’te rejoins tout à l’heure, d’accord ?
-Je t’attend, tu le sais bien ? ~♥