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 Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]

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Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] Empty
MessageSujet: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptySam 9 Avr - 20:10



Dylan Miller
Je m'appelle Dylan Miller, mais tu peux m'appeler Dylan comme tout le monde. Certains petits malins se donnent des surnoms, pour ma part il n'y en aura aucun car je déteste ça, sauf quand c'est moi qui vous le donne. J'ai actuellement 19 piges et je suis un humain tout ce qu'il y a de plus normal. J'ai grandis en Amérique pour ceux qui se poseraient la question et j'suis arrivé à mes 12/13 ans dans ce fichu pays aux fausses politesses. Actuellement je suis un ancien étudiant fouteur de troubles pas trop présent et guitariste du groupe Perfect Roar Si tu te poses la question c'est que t'es vraiment limité mais je suis bel et bien un homme pas besoin de te le prouver. Pour ce qui est de mon intérêt pour la gent féminine ou masculine, j'dirai qu'en tout cas je ne sortirai pas avec toi. Sinon, on dit que je ressemble à Ookurikara de Touken Ranbu en plus famous.


Mes attitudes physiques & mentales
La silhouette se crée un chemin parmi la mer de personnes présentes, chaque pas la rapprochant, la faisant grandir, ses formes prenant vie et se dessinant dans ce tableau des plus remplis. Dans la foule, on l'aperçoit de sa chevelure brune aux pointes enflammées, vibrant sous la bise automnale, faisant frissonner les moindres pores de sa peau. Cette tignasse à la couleur si souvent présente dans ton entourage et pourtant celle-ci attira immédiatement ton attention. Agrippés au sommet de son crâne, ses cheveux mi-courts prenaient une teinte presque rouge en hiver, ses fils devenaient lentement une bobine de terre, tous assemblés, jusqu'à finir en des pointes rouges. Ils avaient été brûlés par le soleil. Courts sur le devant, une simple mèche caressant son épaule droite, ils flattent la peau de son front, venant se mélanger à ses longs cils brun foncé, chatouillant la peau de son arcade puis le début de sa nuque. Fins et nullement bouclés, courts et sauvages, indomptables, ils partaient dans la direction de leur choix une fois secs, lui donnant un air nonchalant. Tu voudrais glisser ta main dans cette forêt chocolat, t'agripper à cette chevelure des plus tape-œil, puis tirer entre tes doigts ses fils semblant avoir une extrême douceur. Capter ce regard qui se cache derrière ses mèches, pour pouvoir enfin attirer son attention. La sienne. À cet homme car il n'y a aucun doute là-dessus. Ses muscles bien que peu visibles ne te permettent de douter du contraire, ses épaules droites et fermes, carrées et moins fines que celle de la gent féminine ne mentent sur sa nature même.

L'individu tourne la tête, plongeant ses deux orbes lui aussi dans l'horizon. Ses prunelles se contractent, permettant à la couleur de ses yeux de se faire plus dominante. Bruns miel. Miel clair. Miel pur. Un ruisseau de chocolat paraissait coulisser dans ses iris, une fontaine chocolatée animée par un élan malicieux, eau rieuse. Ses grandes billes se tournent vers l'escalier permettant de sortir du bassin, sa tête plongeant dans l'eau. Ses yeux se baissent, se mêlant presque au liquide transparent du bassin. Un pas est fait en direction de la berge, une nouvelle parcelle de peau est dévoilée sous tes yeux. Bien plus bronzée que la tienne, bien plus que celle de la plupart des japonais. Un brin exotique, son épiderme arborait une couleur plus chaude, un brun fortement caramélisé, une couleur grain de café luisant fraîchement extrait. Elle était naturelle. C'était une peau baignée par le soleil, paressant ne jamais perdre de ses couleurs pour devenir plus pâle. De celles que l'on voudrait croquer uniquement pour goûter. Ses sourcils se forcèrent, des fins fils accrochés à son arcade, de la même couleur que ses cheveux. En ce simple geste son regard devint plus dur, l'expression de son visage moins douce. Il semblait avoir remarqué quelque chose qui lui déplaisait. L'animal avance à nouveau, son cou fin sortant de l'eau claire, des prémices de ce qui semblait être un collier entourant sa nuque, atterrissant sur son torse.

Ses épaules se dévoilent à nouveau, tu penches la tête pour tenter de distinguer ce motif empreigné sur sa peau, telle une marque de fer rouge, indélébile. Une ribambelle de traits grignotant son épaule gauche, formant ce qui semblerait être la fosse nasale d'un animal, tu ne peux en deviner plus. L'homme se glisse sous l'eau, ses formes disparaissant et se transformant en une étrange silhouette méconnaissable. Il n'en ressort que quelques douloureuses secondes plus tard, exposant parfaitement son torse et ses épaules finement musclés, sculptés de sorte à ce que chaque petit muscle soit visible et roule sous sa peau à chaque geste. Le tout sans excès, les formes étant presque délicates, ses muscles plus prononcés et plus visibles le long de ses bras et le long de son ventre. Dans cette situation on pourrait le décrire comme une tablette de chocolat sur pattes. Il tend ses bras, sur le haut de sa tête tel un félin s'étirant après une longue marche. Son bras gauche parcourut de traits, remontant tel un serpent jusqu'à son épaule et à cet instant tu comprends qu'il s'agit en vérité du corps imposant d'un dragon. Serpentant le long de son membre supérieur, des traits marqués et très visibles apparaissant dès son poignet jusqu'à sa clavicule. La silhouette avance, franchissant le bassin pour ensuite se saisir de l'escalier. Le garçon se redresse de tout son long, les bras pendouillant, le dos droit aux muscles légers roulants. Il avance d'une démarche lente, comme s'il découvrait le monde à nouveau. Une démarche presque nonchalante qui soudainement devint plus féline.

L'être s'accroupit, attrape une serviette entre ses doigts longs pour la plaquer sur sa tignasse brun chocolat. Dans cette posture, il paraît être petit, pas très imposant, de loin pourtant tu pourrais facilement lui accorder 178 centimètres, un être légèrement plus grand qu'un Japonais lambda. Un homme un brin exotique, trempant dans l'eau comme ce reptile s'enroulant fermement sur son bras. Pourquoi cette forme et non pas une autre ? Pourquoi cet animal et non pas un autre ? Les questions restent sans réponses. Soudainement, le félin se redresse, balance sa serviette sur le sol et avance d'une démarche lente, presque nonchalante mais néanmoins déterminée en ta direction, fixant tes deux billes éberluées avec un air ravi, non tendre, semblant prévoir quelque chose qui peut-être ne te plairait pas. Tu le fixes avec un peu plus d'attention, pensait qu'il se pourrait même qu'il soit un poil plus grand que tes estimations. À chaque pas, tu distingues la forme de son visage, ovale, son petit nez, ses fines lèvres un poil pulpeuses. Il possédait un physique enviable, c'était forcé de le reconnaître. Ton livre fut posé sur le sol à peine humide, une main chaude s'enroulant autour de ton bras telle des menottes, il te soulève comme si tu n'étais rien d'autre qu'un simple fardeau. Le garçon t'impose un rythme de pas que tu te retrouves obligé de suivre, sans un mot, sans la moindre gestuelle. Il paraissait pensif. Pensif quant à ton sort. Lorsque tu réalises ce qui t'arrive il t'a déjà balancé dans l'eau, sans aucune pitié pour tes pauvres nerfs.

— T'avais l'air de vouloir te baigner à force de fixer l'eau. 

Une nouvelle fois tu baisses les yeux, grognant contre tes lèvres des noms d'oiseaux que tu craignais de prononcer. Tu fis glisser tes bras longs du bassin tel un magnifique Dauphin, tu en ressors quelques minutes plus tard, complètement trempé, fatigué de ce bonhomme bien trop insolent. Tes vêtements te collent à la peau, tu avais été le seul à vouloir les épargner, toutefois lui avait bien l'air de s'en ficher. Lentement, très lentement tu tournes la tête pour l'avoir dans ta ligne de mire, tu le vois là, remettant son T-shirt blanc sur son torse à peine sec, l'humidifiant sans même y penser. Une main gantée vint se glisser dans sa forêt brune, tirant ses longs fils vers l'arrière, puis la remettant dans une des poches de son jean noir. Sombre et sobre. Ce garçon avait toujours un style décalé, point très tape œil, mais toujours ou presque sombre. Il ne portait jamais de bleu, jamais de violet ou de tons clairs hormis le blanc. Rarement du rouge, les seules fois où tu l'avais vu avec du rouge, c'était lui qui s'était tâché de sang. Une vraie brute. 

— Hey, toi ! Approches. 

Son ton de voix se fit un poil chaleureux, comme s'il cherchait à te séduire, à te contrôler. Un soupiré sortit de tes lèvres alors que tu marchais en sa direction. C'était parti pour de nouveaux ennuis.
Il était le prince, le roi, l'empereur.

Il était l'agressivité, la haine et la rancœur.

Il était un humain, humain tout simplement.


Les gouttes de pluie s'écrasèrent sur le bâtiment en même moment qu'un coup de poing vint s'abattre solidement à ses côtés. Près, tout près de son visage. Tout près de sa joue et de son oreille, effleurant sa peau déjà moite. Il avait fait exprès de ne pas le toucher, tout comme il avait fait exprès de lui prendre ses affaires et de les cacher, de le faire tourner en bourrique pendant des heures avant de les lui rendre. Horrible félin disgracieux. C'était à cela qu'il pensait en le voyant esquisser ce sourire, ce sourire horrible, qui le faisait frissonner de honte, de rage et de regrets. Ce sourire ravi, espiègle, conquérant, hautain. Ce sourire qui allait de pair avec son regard à la fois froid et brûlant, car il lui brûlait la peau sans qu'il ne puisse se défendre. Ce garçon était exécrable. Véritable démon prenant apparence humaine, fureur de la nature. Il souleva la tête pour fixer et tenir tête à ses yeux couleur miel, baissant bien trop tôt le regard lorsque celui-ci se mit à pétiller de malice. Ce qu'il désirait c'était lui faire peur... mais encore pouvait-il le frapper. Il pouvait. Il avait toujours pu faire ce qu'il désirait. Dans ce bâtiment, c'était un fauve, une sale bête qui plantait ses griffes n'importe où. Un chat noir qui non seulement portait la poisse mais aussi s'amusait à voir périr ses victimes. Tout ce qu'il voulait s'était s'amuser. Horrible créature.


Dylan. Horrible créature au visage d'ange, multiples facettes enfouies sur cette carnation exotique, une peau si différente de celles des Japonais. Une peau marquée par le soleil, la mer, le feu. Elle est tout aussi enflammée que son caractère, brûlée par ses mots délicats qu'il vous crachera au visage, avec un sourire consternant tant il sera à la fois fascinant et énervant. Il est une bête, une sale bête que l'on évite de côtoyer, que l'on évite à tout prix d'observer de trop près, même de loin. L'observer serait lui donner encore plus de pouvoir, gonfler son ego et soutenir ce caractère de créature sauvage qu'il possède et démontre en permanence. Dylan, panthère noire, félin qui s'amuse sans cesse avec le monde et l'univers, celui qui plante ses griffes sur les petites souris, les fragiles, les petites natures, ce qu'il aime les terroriser celles-là. C'est une panthère avide de conquêtes, un roi qui est toujours prêt, sur son trône, un lion conquérant qui cherche toujours plus, qui veut toujours plus et qui ne cédera jamais la place de son royaume.Son pouvoir de persuasion est bien trop grand, la bête est trop menaçante pour que l'on l'attaque de front. Doté d'une personnalité enflammée, ses mots feront mal, il persuade quiconque de franchir les limites qu'il impose, par ce regard hautain, mesuré, brûlant de rage comme s'il avait tout vécu et tout vu. Quelle ironie, il est juste un garçon trop prétentieux qui parvient à mener son monde à la baguette, une cocotte-minute qui s'approche plus, toujours plus de l'explosion et qui aura beaucoup de mal à en démordre face à une personne tout aussi coriace et têtue que lui.


L'animal grogne, sa vérité est tout simplement absolue, celle qu'il croit être juste, bien que sa morale à bien trop de mal à trancher entre le bien et le mal. Il veut bien accepter tout ce que vous lui direz, toutefois votre point de vue n'est pas le sien, donc n'est pas le bon. Telle est sa logique imparable, son petit côté je-m'en-foutiste. Dylan c'est un volcan qui ne dort jamais très longtemps, celui qui explose sur le visage de quiconque le provoquant un minimum, celui qui grogne et tremble à chaque fois que quelque chose ne marche pas comme il le voudrait. C'est un être au sang chaud, brûlant, agressif, nuisible et destructeur pour toute personne qu'il ne considère pas comme un ami ou un proche. Dylan il ne pardonne pas, jamais, tout ce que vous ferez contre lui restera dans sa petite tête, dans un des recoins de son cerveau et il vous regardera avec son air naturellement hautain. Il vous lancera des éclairs de ses yeux clairs pour bien vous montrer qu'il vous déteste, qu'il vous observe et qu'il n'approuve pas que vous restiez souriant après lui avoir fait un sale coup. Ou peut-être bien qu'il restera calme, qu'il vous détestera avec une colère froide qui vous donnera la chair de poule, qu'il esquissera son petit sourire si tendre pour ensuite trouver un moyen de vous faire du mal. C'est un véritable chat noir joueur, toutefois il a tendance à rarement laisser les choses durer. C'est un être rancunier, insatiable, hautain, désintéressé par votre présence et encore insouciant de ce qui pourrait lui arriver. Il garde en lui un peu de ce côté enfantin qui caractérise tant les enfants entrant à l'adolescence.


Dylan c'est une épée, c'est un bouclier, c'est une arme. Dylan il se dispute avec son monde au moins cinq fois par jour, c'est l'insolence d'un animal sauvage et la franchise d'un petit enfant moqueur. C'est une sale bête qui sortira les poings à chaque fois qu'il voudra obtenir quelque chose. Il se dispute, se bat, se met dans des sales histoires et saute dans le feu comme si tout était naturel. Il se mettra toujours dans des embrouilles et il aura toujours des amis sur lesquels compter, des gens qui le suivront car il est étrangement charismatique. Un sale gosse. Voilà ce à quoi il vous fera penser la première fois que vous le verrez. Un félin ingrat, agressif, à l'allure majestueuse mais au comportement répulsif. De ses lèvres n'en ressortiront que des moqueries, des piques acérées qu'il jettera sur vous ou bien encore des doux mots qu'il pourra susurrer tout contre votre oreille, avant de vous poignarder. Dylan c'est ce mec que vous avez forcément déjà croisé une fois dans votre vie, c'est un prince, un roi que vous trouverez la plupart du temps dans la cour de votre établissement scolaire. C'est celui qui sait tout, celui qui voit tout, celui qui traîne presque toujours accompagné par sa bande et qui fait savoir qu'il obtiendra toujours tout ce qu'il veut. Dylan c'est un lion qui grognera toujours plus fort, la pièce que vous lancerez en l'air en espérant gagner, mais qui pourtant est tellement fourbe qu'elle joue en sachant vous avez si peu de chances de réussir à la faire sourire.


Il est possessivité, égoïsme naissant et provocation d'un garçon qui a l'air d'être une grosse brute, mais qui peut en plus cogiter longtemps pour trouver comment vous énerver. Il ne partage jamais, jamais avec l'extérieur, uniquement avec ses quelques rares amis, qui parfois n'ont sont pas vraiment. Dylan il grognera si jamais on touche à ses proies, sa cible, ses ennemis parce que ce sont bel et bien les sien. Il n'y a que lui qui peut les énerver, que lui qui peut les faire chier et qui peut les frapper. Si tu touches à ce qui lui appartiens, il viendra te trouver et une nouvelle prise de tête risque d'arriver. Il est comme ça et il vous répondra que non, il n'est pas possessif, juste territorial en craquant son cou et ses phalanges. Il serait même capable de vous « défendre » face à un de ses ennemis, uniquement pour être sûr d'être le seul à vous poignarder, vous racketter ou encore vous frapper. Ne cherchez pas sa logique, c'est un éternel incompris. Toutefois, malgré son côté gros brute, il peut être un être que l'on pourrait quelques fois qualifier d'attendrissant. C'est un ours qui grogne en permanence, au point de devenir presque... amusant Dylan il s'en fiche de votre réputation, de ce que vous avez fait, de si vous avez le monde derrière votre dos et que tout le monde qui vous hait. Il serait capable de vous accepter si vous entrez dans ses critères et que vous êtes aptes à vous confronter à ses règles. Dylan il trouve toujours un moyen de se mettre dans des embrouilles, de manquer de se faire mal, voire carrément de se faire mal, mais tout cela il s'en fiche complètement. Ce qu'il recherche c'est le goût du risque, de marquer les esprits, de s'amuser et de rigoler de la sale tronche de ses ennemis, car ils sont étonnamment nombreux. C'est une grosse brute, certes, mais il est tout de même capable de ressentir de l'empathie, de l'affection, d'être un gros clébard protecteur avec les rares personnes qu'il juge intéressantes. Mais pour cela, il faut être prêt à supporter ses crasses non-stop. Ce qu'il recherche finalement, c'est de l'attention, de l'admiration et de la crainte, histoire de ne pas être juste une marionnette en papier, dans un monde qui l'horripile tant il est désintéressant.


Alors oui, il va tenter de vous énerver, il va tenter de vous calmer grâce à ses adorables petits poings. Ou bien peut-être qu'il pense que vous méritez de le supporter un peu plus longtemps et qu'il jouera avec vous en vous prenant par les sentiments. Ça aussi il sait le faire, être un beau parleur, avec un grand charisme qui attire les audacieux... ou les masochistes c'est à voir. Alors oui vous allez le détester, avoir envie de l'étrangler, de le voir ravaler son orgueil et ses ambitions quarante fois plus grandes que lui. Toutefois, c'est à ce moment-là qu'il aura gagné, lorsqu'il n'arrêtera pas de hanter vos pensées. Quel horrible animal.
Mon histoire


Quelques chapitres d'une vie...


Chapitre I ; La création de soi – Winsconsin, Amérique.

— T'es con.
— T'es moche.
— Sale gosse. J'étais plus tranquille quand tu n'étais pas là !

Des doux mots que l'on se lance, des doux mots que l'on reçoit et que l'on accepte de l'autre. Comme un cadeau, quelques fois pouvant être empoissonné mais un cadeau tout de même, poussant parfois aux pires erreurs. La jeune fille tourna la tête, sa longue chevelure brune voletant, suivant ses mouvements comme hypnotisée. Ses yeux fixèrent la petite bouille devant elle, en tout point identique ou presque, ses grands yeux d'un brun mielleux lui tenaient tête, refusant de baisser le regard. Sale gosse. C'était un sale gosse, celui qui était présent lorsqu'elle se réveillait, celui qui criait lorsqu'il était mécontent, qui lui tenait tête toute la journée comme un petit parasite, un microbe qu'elle se coltinait un peu près toutes ses heures libres. C'était un parasite qu'elle devait supporter en permanence, qui faisait des crises et qui ne se calmait que lorsqu'il obtenait ce qu'il voulait. Il ne se taisait jamais, c'était un moulin à paroles, une machine toujours allumée et qui ne s'éteignait que rarement. Il était chiant, bon Dieu ce qu'il pouvait l'être. Il avait une bouille à faire craquer n'importe qui, un petit sourire tout neuf, aux petites dents blanches qu'il perdait de temps en temps. Il était arrivé à cet âge où tout commençait à se modifier, l'âge dans lequel on était capable de comprendre et de tout assimiler plus facilement. Malheureusement pour elle, il était surtout capable d'assimiler le pire.

— Dylan tu me fatigues...

Dylan. Le prénom du petit monstre, fraîchement arrivé il y avait huit ans de cela, lorsqu'elle était encore jeune, douce et innocente. Il lui avait été offert comme un cadeau des dieux, c'était son petit frère, celui qu'elle allait devoir protéger tout le long de sa vie. Tout simplement parce que ses parents étaient peu présents, et donc difficilement là pour l'éducation du gamin. Ses parents n'avaient jamais été un grand exemple à suivre, c'était des personnes absentes du cadre familial, elles pouvaient presque tout leur offrir grâce à leurs revenus, sauf une vie de famille. Pour gagner quelque chose, il fallait être prêt à sacrifier d'autres choses, c'était souvent ce que leur père leur disait pour s'excuser. C'était des excuses au combien vaines et futiles à ses yeux. Ses parents étaient comme les étoiles, on savait qu'ils étaient présents, mais on ne les voyait que lorsque le temps était des plus noirs.

Le dénommé Dylan se rapprocha d'elle en des délicats pas de loup, sa peau brillant sous le soleil, prenant de plus en plus cette teinte exotique, un brun chocolat que l'on avait envie d'arracher, de tirer afin de voir s'il était aussi tendre qu'il ne le paraissait. Cette peau en tout point ressemblante à celle de leur mère, l'enfant tirait ses origines métisses du côté maternel. Elle avait plutôt pris les traits à la fois durs et souples de son père. Ses prunelles mielleuses fixèrent la jeune fille, longtemps, longuement, analysant les moindres traits de son visage comme on analysait un élément nouveau. Ses yeux transpiraient la malice, la joie de vivre, la provocation et ce sale caractère qu'il avait toujours eus, depuis tout jeune et qu'il aurait sans doute toujours. Tout doucement, la jeune fille se pencha face à lui, glissant ses doigts à peine plus clairs sur sa tignasse brune, caressant ses fils couleur café et tirant ceux-ci lorsque son regard était trop agaçant. Ses phalanges jouèrent avec sa forêt brune, descendant vers son visage rond et potelé. Sous un geste un poil violent, mais qui se voulait doux, elle lui tira les deux joues, jusqu'à le faire grogner. Il était insupportable mais elle l'aimait plus qu'elle ne pourrait l'avouer.

— Tu t'es encore battu... JE T'AI DEJA DIT DE NE PAS TE DISPUTER DANS LA MAISON !

L'enfant esquissa un petit sourire faussement désolé, quelques cheveux retombant sur la main de sa grande sœur alors que celle-ci se contentait de tirer encore plus fortement ses joues. C'était sûrement encore un des gosses qui les lui avaient tirés entre deux coups. Dylan ricana légèrement, venant lui tirer la langue avec cette insolence qui était pardonnable lorsque l'on avait son âge.

— On a pas arrêté de m'embêter, j'avais pas le choix, j'aimais pas leur jeux ! — Tu aurais pu partir non ? Enfin ça va ce n'était pas des filles. Je t'ai déjà interdit de frapper une fille, hein. On ne frappe PAS les jeunes filles, Dylan !
— Oups...

Elle allait tuer ce gosse.

••••••••••


Chapitre II ; Liens défaits. Winsconsin, Amérique.

— J'espère que vous comprenez Madame Miller, qu'il est essentiel que votre enfant soit moins violent et qu'il apprenne à se contrôler. Ses débordements émotionnels atteignent ses résultats scolaires et nous sommes tous les deux d'accord pour dire qu'il possède de grandes ressources. Il a du potentiel. Toutefois il ne l'exploite pas assez, il préfère faire des farces avec ses amis et se battre avec ses camarades de classe, cela est inquiétant.
— Je comprends parfaitement, je ferai en sorte qu'il puisse se défouler en dehors des cours. Je lui ai déjà pris un rendez-vous chez le psy, Dylan fait des activités afin de calmer sa colère, mais il se pourrait que ce ne soit pas assez.
— Quoi ?! Pourquoi tu ne m'as pas dit ça avant ? Je n'irai pas chez le psy,j'ai pas le problème, ce sont juste les gens qui... Ils cherchent !
— Dylan, fais un effort, je t'en prie. Tu as tout ce que tu veux, alors tu pourrais au moins faire ça pour moi.

Ses traits se tendirent, son regard se refroidit, devenant aussi froid et aussi coupant que des lames de rasoirs. Des lames tranchantes capables de tout couper rien qu'en effleurant la surface, déchiquetant tout sur leur passage comme l'auraient  des vautours affamés. Tu as tout ce que tu désires... C'était cela le problème majeur qui le faisait serrer les dents, c'était cela qui l'énervait au point où en cet instant il était capable de tout pour l'humilier elle, celle qui l'avait porté dans son ventre pendant des mois et qui lui avait donné vie. Sa mère. En cet instant il la détestait tout autant qu'il détestait ses sales gosses qui criaient en se faisant victimiser, incapables de se défendre. Parce qu'elle était juste incapable d'être présente, bien qu'il était possible que dans son fond il puisse l'aimer, il la détestait aussi. Le garçon bien trop émotif fit glisser ses mains sur le bureau de son professeur, avec violence, renversant tout sur son passage jusqu'à ce que rien ne reste. Les émotions allaient et revenaient, comme une danse qui ne cessait jamais. Il était incapable de les contrôler, lorsqu'il voyait rouge, tous ceux autour de lui le payaient. 

— Je m'en vais. J'ai plus rien à dire.

Le silence serait le meilleur moyen de ne pas s'éparpiller, la colère ruisselait dans ses veines, se mêlait à ses globules rouges et blanches, prenant place dans tout son être avant qu'il ne puisse réellement le réaliser. Non, il n'avait pas de problème, certes il était souvent en colère, mais cela arrivait à tout le monde. Il ne cherchait pas à être apprécié, pas par la plupart des gens de son établissement scolaire ou de l'extérieur en tout cas. Ce qu'il cherchait c'était peut-être leur attention, à eux, les seuls incapables de lui en donner. Aux personnes qui de base étaient censées le lui en offrir, mais qui préféraient tout simplement lui tendre des jouets et des jeux afin qu'il se taise et ne cause pas de soucis. C'était peut-être ça le vrai problème, peut-être que c'était pour cela qu'il était incapable de leur pardonner parfaitement et qu'il faisait ce qu'il pouvait pour leur causer du tort. 
— Attends-moi Dylan !

Les pas de la jeune métisse se répercutèrent dans les couloirs parfaitement cirés, lorsqu'elle passa, une douce odeur de jasmin et de cannelle envahit ses narines. Une odeur qui avait toujours été présente, de celles qui le berçait dans son enfance de petit garçon au fort caractère. Cette odeur avait été présente depuis toujours, elle était là lorsque sa mère prenait un peu de son temps pour venir l’étreindre, le coller contre sa poitrine pour ensuite lui caresser les cheveux. C'était des souvenirs trop vagues, des souvenirs qui parfois le faisaient douter de leur véracité. Cependant cette odeur il l'avait aimé, mais aussi appris à détester. Quelle ironie. Le garçon tourna la tête pour fixer l'horizon, les paupières closes, le souffle lent et les pensées diffuses. À aucun moment il ne pensa à les ouvrir, il ne désirait pas croiser ce visage qu'il avait idolâtré et qu'il aimait encore tant. Sa mère était bien trop sincère et honnête pour qu'il ne puisse pas la pardonner, en croisant son regard elle lui révélerait tout. Il entendrait qu'elle regrettait de ne pas être présente plus souvent à ses côtés, qu'elle était déçue de ne pas être une meilleure mère, qu'elle ne lui en voudrait pas s'il continuait de se comporter de cette façon si naturelle. 

Les mains de sa génitrice rejoignirent ses joues, caressèrent sa peau jusqu'à se glisser derrière sa nuque. Elle vint l'attirer en sa direction, le collant tout contre son bassin et le tissu de sa jupe, flattant sa chevelure plus claire que le brun présent sur le haut de son crâne. Il se contenta de soupirer, appréciant tout de même cette approche qu'il méconnaissait au fil des années. 

— Je sais que tu aurais préféré autre chose, je sais que tu aurais préféré que je te prévienne avant mais je pense que ça ne peut que te faire du bien. Le basket et la capoeira t'aident bien non ?Tu aimes ça. Je t'ai déjà dit que tu dois essayer quelque chose avant de dire que tu n'y retourneras jamais. —je n'ai pas de problème. J'ai juste envie de rentrer. Les personnes avec qui je me bat au moins elles ne m'énervent plus et me laissent faire ce que je veux.
— Tu es trop gâté. En tout cas je suis fière de ton honnêteté, par contre je n'aime pas que tu te battes. Tu vaux beaucoup mieux que ça. On devrait rentrer maintenant.
— On devrait attendre que mon père arrive...
— Il ne pourra pas venir malheureusement, les affaires prennent plus de temps que prévu. Mais il t'apportera quelque chose pour te faire plaisir, s'il a le temps, je pense.
— Tss. Comme s'il avait le temps pour autre chose que bosser. 

Sa phrase fut susurrée tout contre ses lèvres, à peine audible, elle lui servit plus de dialogue intérieur que de réelles paroles. Son père n'était jamais présent. C'était un être absent étant presque une légende à ses yeux, il savait qu'il existait quelque part dans le monde, toutefois il le voyait si peu souvent que parfois, quelques rares fois il se demandait si sa vie serait différente s'il n'existait pas. Malgré tout, son cœur d'enfant espérait encore qu'un jour il apparaisse, pour rester plus de trois jours. C'était une chose limite impossible, la réalité bien plus amère que cela et à chaque fois qu'il espérait le monde lui prouvait qu'il ne pouvait pas lui faire confiance. Dans la vie il fallait faire des choix, certaines choses étaient mises au second plan et de toute évidence, dans cette situation-là, unes des choses étaient lui.

••••••••••

Chapitre III ; Du noir au blanc. Wisconsin, Amérique. 

Une goutte de sang ruissela le long de sa joue, le liquide pourpre tâchant sa peau colorée de grains de café. Dans son regard dansaient différentes taches blanches et noires, des silhouettes qui s'agitaient au rythme d'une musique frénétique qui lui vrillait les tympans. Dylan esquissa une grimace, sa main gauche écrasant sa joue, essuyant le filet de globules rouges qui s'entêtait à tâcher son visage. Sur le haut de sa joue, près de son œil, une zone commençait à piquer, le démangeant au point où il fût forcé de fermer un œil. Il ne l'avait pas raté ce con. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres, il cracha par terre tout en se redressant, s'étirant tel un fauve qui venait de rentrer de chasse. Ce que ce type pouvait le faire rire. Son poing se referma alors qu'il donna un grand coup sur le mur, s'ouvrant les jointures, une nouvelle fois un liquide chaud vint caresser son épiderme. Cette fois-ci il sentit la douleur, elle était fulgurante comme des milliers d'aiguilles se plantant dans son corps entier. Cependant il s'en fichait désormais. Il y avait bien pire à régler. 

— Te fait pas trop mal, poussin.
— La ferme. Je pense que j'ai pas été assez clair avec toi, Jason. 

Le garçon à la peau hâlée se retourna de sorte à faire face à l'homme osant lui donner un désagréable sobriquet. Un surnom. Il détestait cela venant de sa voix malicieuse et arrogante. Il détestait cette carrure plus grande que la sienne, aux muscles plus prononcés et cette voix qu'il prenait lorsqu'il désirait quelque chose de sa part. Jason cherchait en tout point à le manipuler, c'était à la fois amusant et agaçant. Il s'avança lentement, comme lors d'une promenade qu'il aurait pu faire, libre de toute restriction et de toute contrainte. Une fois assez près des instruments, ses doigts glissèrent sur les cordes de cette guitare qu'il avait prise en main de nombreuses fois. Il avait appris à la connaître et apprécier ces solos dévastateurs. Il aimait cet instrument, depuis qu'il le lui avait été présenté il se retrouvait à être plus calme, tant que l'on ne le dérangeait pas. Cette guitare, c'était les séances de psychologie et de boxe et leurs résultats réunis en un seul objet. Finalement pouvait-il dire qu'il avait trouvé quelque chose qui lui plaisait réellement. Le regard à peine baissé, il attendit quelques instants qu'une jeune fille d'un an plus âgée vienne déposer un baiser sur le coin de ses lèvres et attrapa cette tasse transparente entre ses doigts afin de jouer avec. Vide. Ces gens passaient leur temps à boire et à se disputer, c'était ce que les autres appelaient des sans avenir, des paumés qui finiraient par mourir dans le sang et les larmes. Cependant, lui ne les voyait pas comme ça. Il les voyait comme des gens plein d'esprit, des gens avec qui on ne s'ennuyait jamais, ceux qui se disputaient le matin et qui se pardonnaient comme des abrutis juste après. Il les voyait comme des petites têtes perdues et quelque part il se reconnaissait en eux. Sauf Jason, lui c'était un bâtard. 

— Alors je vais le répéter une dernière fois. 

Aussi vite que la tasse se retrouva entre ses doigts il la brisa contre le mur de sa main non blessée. Les fragments du verre s'enfoncèrent dans sa chaire, il garda un air parfaitement calme, grognant intérieurement suite à cette douleur dont il ne pouvait pas faire part. Il allait tuer ce mec. Dylan se rapprocha et souleva un des bouts de verre, le plus massif, le lançant vers lui comme on lancerait un couteau, ou encore une assiette. Le bout voleta dans les airs et atterrit quelques centimètres à côté de son oreille. Dommage, il avait visé plus bas, toutefois jamais dans sa vie il n'avait prétendu savoir bien viser. Maintenant, il allait l'écouter.

— Tu touches encore une fois à ma sœur et je te jure que je t'arrache la langue et que je te la fais bouffer. Clair ? 

Le sang dans ses veines ne fit qu'un tour, le jeune garçon entrant dans l'adolescence crispa ses doigts, la douleur se diffusant dans tout son membre supérieur. Son visage se déforma sous une grimace douloureuse, capricieuse, énervée par cette attitude aussi envahissante. Personne ne posait ses doigts sur sa sœur, hormis lui personne n'avait le droit de la blesser. Peu importe qu'il soit plus âgé, qu'il puisse le briser comme une brandille sèche. Peu importe que ses muscles soient plus larges et plus grands,qu'il soit plus grand. Il en avait que faire, c'était sa famille, on ne touchait pas à ses proches. C'était précieux et tout ce qui était précieux méritait sa protection. Le garçon poussa un soupire las, faisant quelques pas avant de définitivement lui tourner le dos. Il savait que le sale bonhomme ne tenterait rien contre lui, il était certes extrêmement bourré, mais pas stupide. Dans cette situation, même en étant plus petit il pourrait avec ses forces le foutre au sol. Jason détestait être humilié, encore plus lorsqu'il  avait autant d'alcool dans le sang. Avec un calme qui ne lui ressemblait pas, il se rapprocha de son aînée, avachie sur le sol, fixant le plafond comme si cela était la plus belle merveille du monde. Il attrapa la bouteille présente dans sa main, la balança sur le sol puis attrapa son poignet jusqu'à la tirer vers lui. Bon sang ce qu'elle pouvait être casse-pieds quand elle le voulait. Heureusement qu'il l'aimait, cette fichue fille.

— On se tire, tu as trop bu. T'es vraiment pas responsable comme fille. Je pourrais te laisser moisir ici tu sais ?

La jeune fille à ses côtés vint glisser un bras sur ses épaule, riant face à cette déclaration qu'elle se doutait bien être fausse. Jamais il ne pourrait la laisser moisir comme une carpe, jamais il ne l'avait fait et sans doute ne le ferait-il jamais. Sa main tremblante après plusieurs essais vint s'emparer des joues de son jeune frère, elle tira dessus, comme lorsqu'il était encore un jeune enfant aussi haut que trois pommes.

— Comme si t'étais capable. Tu m'aimes trop pour ça, idiot. Et puis qui te ferait à manger et viendrait tabasser des jeunes avec toi hein ? Mieux qui t'empêchera de frapper les murs comme tu viens de le faire ?
— Oh ferme-la.

Ainsi, collés l'un contre l'autre il la raccompagna chez eux. Pestant sur son poids sois disant bien trop élevé, sur le fait qu'elle était irresponsable et malhonnête mais aussi sur le fait que frapper des murs et se prendre des bouts de verre dans la main ça faisait un mal de chien. Parfois elle faisait exprès de lui marcher sur les pieds, parfois elle lui hurlait dessus des mots incompréhensibles et il répondait tout aussi fortement. Sa sœur c'était peut-être la seule qu'il parvenait à supporter dans ce monde. Elle et puis l'autre qui fuguait tout le temps. Ils passèrent un bon moment à se crier dessus entre deux rires fous. En rentrant chez lui, jamais il n'aurait pu penser que tout ce qu'il avait pu conquérir lui allait être arraché.

••••••••••

Chapitre IV ; Changement de décor. Ville japonaise.

Les roues de la voiture roulèrent à toute allure dans la ville nippone, ralentissant lorsque le feu devenait orange, jusqu'à complètement s'arrêter. En regardant par la fenêtre, il ne voyait que des petites têtes blanches souriantes, à uniforme semblable au sien, marchant seuls ou accompagnés. En tournant la tête, tout paraissait être presque pareil à ce qu'il avait vu, à cette ville où il avait toujours vécu. Mais tout cela c'était en apparence. Rien ne marchait comme chez lui, les gens étaient bien trop hypocrites, souriants au possible. Ils avaient trop de manières, trop de mots, trop de coutumes dont il ne connaissait même pas la moitié et dont il se fichait complètement. Le monde était complètement différent et ce monde-là, dans lequel il vivait actuellement, il le détestait. Il avait tout perdu. Et ce depuis un an déjà.

Un regard dur le fixa grâce au rétroviseur présent sur le devant, des yeux noirs, devenant gris au soleil le regardaient comme lors d'un jugement. L'adolescent haussa un sourcil, croisant les bras tout en tenant tête à sa figure paternelle. Encore une de ces idées géniales ou plus précisément, encore la faute à son travail. Son paternel ayant été muté un an et demi plus tôt, la famille n'avait pas eu grand choix que de le suivre, dans ce trou paumé en plein milieu de l'océan. Seule sa sœur avait pu s'échapper, car elle était grande et responsable, elle. Ils avaient été séparés par le court des choses. Cette idée le révulsait, il ne connaissait rien ni personne en ces lieux, ils étaient trop différents de ceux qu'il avait l'habitude de fréquenter en Amérique. Dylan leva ses yeux au ciel, passant une main nonchalante et nerveuse dans ses cheveux, fixant l'extérieur pour calmer ces mots qui risquaient de sortir bien trop vite et d'être extrêmement désagréables à entendre.

— Tu devrais te réjouir, c'est ton premier jour de cours. Je pense que tu es prêt à entrer dans une école et étudier avec tous les autres. Tu as eu un an pour apprendre un peu les bases, tu es un garçon intelligent.
— Je sais, on me le dit tout le temps depuis qu'on est arrivé. J'aime pas ce pays, j'aurais préféré rester en Amérique. Je ne ferai pas d'efforts.
— Je t'interdis de nous créer des problèmes dès le premier jour, arrête de te comporter comme un enfant Dylan.
— Si tu avais été plus présent dans la famille tu aurais su que c'est exactement ce que je suis. Ne viens pas me chercher ce soir, je trouverai un moyen de rentrer seul.

La porte de la voiture claqua comme seule ponctuation à ses mots, Dylan serra les dents et pour une fois baissa les yeux, prenant quelques secondes pour fixer le terrain dans lequel il allait devoir vivre pendant quelques années. Il détestait ce pays. Il détestait son père d'être incapable de l'écouter au moins une fois dans sa vie et lui-même pour la première fois, car il avait été incapable d'obtenir ce qu'il désirait. C'était un sentiment qui lui étreignait le cœur, une émotion qui faisait battre plus fort son muscle cardiaque et qu'il savait gérer à force de la ressentir. C'était un enfant bien trop instable suite à sa vie instable. Ça c'était ce que son psychologue lui avait dit. Il n'y croyait qu'à moitié, jamais il n'admettrait ses propres erreurs, plutôt  les plaquer sur le dos des autres et en rire. Un pas fut fait dans la cour de son école, tous les regards se tournèrent vers lui, fixant sa carnation exotique, attirant des regards noirs presque criminels de sa part. Si ses yeux étaient des revolvers, il n'y aurait plus grand monde avec lui dans cette cour. Son sac posé de manière nonchalante sur son épaule, il claqua sa langue tout contre son palais tout en se dirigeant vers l'entrée. C'était parti pour le cauchemar. Leur cauchemar, il ferait de leur vie un enfer.
Hm... Bonjour. Tu viens d'arriver ?
— Parce que tu m'as déjà vu ici avant peut-être?

Son accent anglais surprit la jeune demoiselle qui écarquilla les yeux, dans son fond intérieur, il était ravi de pouvoir causer un trouble dans son esprit en lui répondant dans une langue qu'elle ne comprendrait pas parfaitement.
Euh... pardon ?
— T'as la réponse à ta question, maintenant dégage.

Sans plus de cérémonies, le garçon reprit sa marche, la laissant dans l'incompréhension la plus totale alors qu'avec quelques d'efforts il parvenait à comprendre ce qu'elle tentait de lui dire. Dylan ricana légèrement, le sourire au coin des lèvres, l'air sévère qu'il portait sur son faciès écartant quiconque rencontrait son chemin. Il était vu comme un fléau, une brute que l'on devait à tout prix éviter. Un dragon qui dévorerait tout ce qui se trouvait sur son passage. Mais plus étonnant encore, il parvint à se faire quelques amis, une bande tout comme celle qu'il avait eue en Amérique.

••••••••••


Chapitre V ; The last one. Japon.

Il courait. Courait le long des rues comme une petite biche craignant de tomber sur son prédateur, il courait à vive allure, bien plus vite qu'il n'aurait pu l'imaginer en le voyant la première fois. Mais malgré tout c'était trop tard. Il savait parfaitement où il se rendait, il savait parfaitement ses habitudes, il les connaissait par cœur à force de l'avoir observé. Il aimait toujours avoir cette longueur d'avance, savoir afin de pouvoir contrôler son monde. Et là, il s’apprêtait à lui rendre une petite visite surprise, dans l'endroit qui était probablement synonyme de calme pour ses yeux verts. Keita. Keita. Keita. Rien que ce nom parvenait à faire naître un petit sourire malicieux sur ses lèvres fines. Ce seul prénom parvenait à le motiver, remplissait ses moindres cellules d'une énergie nouvelle. Énergie qu'il utilisait toujours pour la même chose, terroriser ce petit enfant, cette petite chose qu'il avait envie de briser. Tout simplement car il ne supportait pas sa passivité, ni son regard qui se permettait de le juger de haut. Certes c'était une impression, cependant cette idée était difficile à enlever de son corps. Le malmener était devenu une habitude, c'était la drogue dont il avait fini par devenir accro.

Quelques mètres le séparant du refuge de sa cible, il s'arrêta et intima ses amis d'en faire de même, fixant un court instant la biche se mouvoir dans cet environnement précieux. Quel dommage qu'il soit aussi agaçant. Dylan se rapprocha en de grands pas de l'horlogerie, ouvrant la porte en un grand coup de bras, attirant tous les regards sur sa silhouette qui avait pris plusieurs centimètres depuis son arrivée sur le sol nippon.

— Ramènes-toi sans faire d'histoires.

Dernières paroles alors que sa raison était encore présente, dernières douces paroles avant que tout dégénère. Encore une fois il avait suffi de ses poings pour régler les problèmes.
 

Les coups s'étaient multipliés, tout d'abord sur les divers objets du magasin. Chaque pièce était d'abord étudiée, il la caressait du bout de ses doigts, avant de la jeter sur le sol afin de pouvoir la piétiner de ses souliers. Le bruit de craquement des montres se brisant ne l’intéressait pas tant que cela, ses oreilles ignoraient leurs cris, se concentrant sur la respiration erratique du pauvre garçon qui n'avait sans doute pas espéré le voir là. Il ne pourrait jamais lui échapper. C'était au combien stupide et utopique de croire qu'un jour il se lasserait d'effrayer cette bouille de gosse. Keita était bien trop facilement maîtrisable, c'était ce qu'il détestait le plus, les gens lâches, ceux qui ne contrôlaient rien et qui se laissaient faire sans se battre. Ce garçon le révulsait.

Une énième montre se retrouva sur le sol, hors d'usage, il laissa le soin à ses compatriotes de s'occuper de ce souci, attrapant la deuxième personne présente dans la pièce, la poussant sans ménagement vers la porte. Il y eût un petit moment où il la fixa comme si tout ceci était normal, comme si cet élan agressif était aussi naturel que respirer, que de vivre. Mais il aimait cela, se battre, se confronter au monde et à tous ceux qui l'entouraient. Alors il ne sourit pas, pas plus qu'il ne parla. Ce fût une conversation de regards, l'un surpris, l'autre remplis d'une rage qu'il ne pouvait dompter. Ils étaient bien plus nombreux que les deux pauvres victimes réfugiées dans l'horlogerie. C'était un groupe soudé, peut-être pas des frères, car cela n'arriverait jamais. Cependant il était le chef, il décidait, s'il tombait ses membres tomberaient avec lui. Ou pas. Son corps se pencha pour attraper le bras de la petite souris à la chevelure enflammée, sa main remonta le long de son membre supérieur, glissant sur son cou pour finalement attraper cette forêt brûlante. Il le tira vers lui comme s'il n'était rien d'autre qu'un punching-ball, son pied venant rejoindre la petite face d'ange. Que cette comparaison le révulsait. Il détestait les anges.


La face du rouge eût aussitôt fait de choir sur le sol, une pluie de coups de pieds plus ou moins bien placés firent place dans son abdomen, tout son corps était victime de la rage du brun, une rage qui ne se calmerait qu'après qu'il soit épuisé. Il reviendrait aussitôt à l'assaut. Dylan se pencha sur la silhouette de sa cible, l'observant avec un regard presque peiné, un sourire conquérant aux lèvres. L'agresseur s'accroupit sur sa victime, s'asseyant presque sur ses propres talons talons. 

— Je te laisserai jamais tranquille, tu ne pourras pas me fuir. Je te retrouverai toujours et le résultat sera le même. Parce que j'aime pas les gens comme toi, t'es né pour te faire marcher dessus.

Lui il était né pour être détesté et respecté, pour être renié à cause de ses actes impulsifs. Parce qu'il n'était que cela, impulsion. Alors une fois que ses choses étaient faites, une fois qu'il s'était vengé et qu'il s'était calmé, la réalité le rattrapait et elle savait être aussi douloureuse que les sévices qu'il faisait subir au rouquin. Après la pluie de coups, venait les jours de paie. Ces jours où il allait devoir lui aussi souffrir des mauvais traitements qu'il faisait subir aux autres. La patience se perd petit à petit, ses parents en avaient plus qu'assez de ses comportements. Alors il a été envoyé dans le seul endroit où il pourrait apprendre à se comporter en tant qu'humain : un centre de redressement. Il a été humilié, battu et certes très souvent malmené. Il s'est mis à la place de tous ceux qui avaient subi sa colère et sa rage, mais à aucun moment les choses ne se sont vraiment calmées. Parce qu'il était bien trop fier, bien trop manipulateur pour laisser les choses se passer de cette façon. Toutefois il a tenu, bien longtemps. Un an et demi de séjour, de traitements inadéquats mais aussi de souvenirs qui resteront marqués à vie. Le regrette-t-il à présent ? Les choses ne font que commencer et lui a bien trop de rancœur dans le cœur pour ne pas tenter de se venger, peu importe comment.
À propos de moi
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptySam 9 Avr - 20:58

Je t'ai à l'oeil.
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Cael Vulcain
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptySam 9 Avr - 22:01

Bienvenue beauté. /pan
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptySam 9 Avr - 22:31

Fenrir => Azy regardes moi j'aime ça Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491 *fais des belles poses photoshopés*

Cael => Merci dear ♥️ 8D maintenant apportes-moi un milk-shake //MEURS
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyDim 10 Avr - 9:26

Mais mais .. C'est que c'est un peu vide Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1157189356
Dans tous les cas, en tant que Boulet d'Hoshikami, je te souhaite la bienvenue par minou Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491

ET J'ESPÈRE QUE TU T'Y PLAIRAS Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 2981413853

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Lorelei Solberg
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyDim 10 Avr - 15:35

BIENVENUE Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 2981413853

Maintenant que c'est moins vide, je peux dire que j'aime beaucoup ta façon d'écrire. J'ai cru que j'allai avoir la flemme de lire le caractère, mais finalement ça se lit tout seul, c'est fluide, c'est bien écrit. ♥️
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyDim 10 Avr - 15:45

ALORS TE VOILA HEIN ????
MA CHÉRIE. MON AMOUR. MA MOITIE. MON LAPIN. MON MIEN. A MOI. Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3917635622
Ahem.

Déjà -tu le sais déjà parce que voilà, on se connait bien- mais je t'aime. Parce que cet avatar est magnifique. Parce que toutes les deux on aime Ooku de toute façon, donc on se comprend là !! donc .... ZAI0DJZ9UHUIFDHAIFHIA ♥️
J'étais obligé. Normal.

Passons à la suite maintenant. Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491
Evidemment tu es passé dans mon first pour lire ta fiche QUI N'EST PAS FINIE EN PLUS BRAVO Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 322421965 *sort* Je te pardonne parce que... Déjà t'écris toujours aussi bien, c'est toujours aussi agréable de te lire. Tu pourrais écris quinze mille fois plus que ça ne me dérangerait pas de te lire encore et encore. C'est imagé comme il faut, avec des nuances et des complexités de caractère que, tu dois le savoir, j'adore. Parce que de toute façon, j'aime toujours tes personnages !! Dydy -ouais moi je lui donne un surnom et je m'en branle- il est... comme souvent avec tes persos, on a autant envie de les étrangler que de les aimer ! C'est fou ça quand même x) Là pour le coup, on part direct sur l'idée de l'étrangler -fin pour les gens normaux parce que moi je l'ai trouvé trognon direct, ma conception du mot "mignon" est toujours étrange, ça n'a pas changé- mais du coup, on part sur l'idée que ce type n'a que des défauts et puis tu viens petit à petit aux qualités qui vont faire de lui quelqu'un d'unique et... J'approuve. Je t'approuve. J'aime Dylan. Il est génial et j'ai hâte de voir ce petit Roi dans sa cour d'école !! ♥️

D'ailleurs, je veux un rp avec Ban, un lien avec Ban parce que je sens qu'on peut carrément faire un truc super intéressant. Entre un gamin qui croit tout savoir et un homme qui connait une dure réalité injuste ! Ouais, ça peut carrément donné un truc tellement bien Cool

BREF.
Tout ça pour dire que je suis contente d'avoir finalement réussir à te faire venir ici -déjà c:- Et puis que j'aime cette nouvelle fiche de toi et que j'ai hâte de lire l'histoire pour en savoir plus !! Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3073379069

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUE MA BELLE !! -le plus important pour la fin-
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyMer 13 Avr - 7:54

Dommage pour toi Amne, c'est un prédéfini, donc il a pas eu le choix de l'avatar Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491

MER SINON
Je t'ai toujours à l'oeil.
Mais je te dévore du regard, explain me why Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1826413974
CE CARA GÈRE. Ça fait tellement grosse brute pas si grosse Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 2722364458 j'aime beaucul. J'ai hâte de voir l'histoire, voir comment tu interprètes tout ça Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1422539351

Bon courage !!
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyJeu 14 Avr - 0:02

Kara => MERCIIIII PEPITO ! Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3611797344  En effet, c'était un peu vide mais maintenant il y a plus de choses C:  J'avais honte d'ailleurs mais chuut, c'est un secret ! Merci quand même d'être passé ! ♥️

Lorelei => OUI ! J'ai écris beaucoup je l'admets, c'est venu tout seul quand je me suis rendue compte j'avais déjà écris jenesaispas combien de mots. Ravie de savoir que ce n'est pas trop lourd, parce que parfois les pavés ça a vraiment du mal à passer. Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491

Ban = > MA MIENNE, MON KOKORO AU SUCRE, AMOUR DE LA LAIFU ! OEIHFUIEGG ♥️
Oui je suis là, je suis venue, j'ai vaincu cette fiche ohoho. Trop d'émotions. Alors déjà.... merci et wow ! Parce qu'avec ce gros pavé que tu m'as pondu j'ai mon coeur qui fait doki doki ( comme dans Uta Pri si tu vois le truc xD ) et que je suis contente que tu aimes Dydy - owi appelle-le comme ça il va rager...- et ce serait avec plaisir et honneur pour le lien et le rp, on va se faire un truc de fous ! MERCI D'ÊTRE PASSE LAPINOU ! Et de m'avoir aussi invité ! Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1157189356 Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1955627904 Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1422539351  Là j'ai honte, car j'ai pas écris un aussi gros truc que toi, mon mot est tout pourri ;;

Fenrir => Oh non pas toi ! Pas encore ! //MEURS// Non je rigole, si tu es là c'est que soit tu es maso soit ça te plaît dans les deux cas c'est bien ! Enfin je crois.... Tu peux être content, j'ai fini meine fiche, tu vas pouvoir baver devant ma magnifique personne et me servir à tout jamais. Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491 Mais bave pas trop tu vas glisser sinon *rire*

WALA c'est après ce beau discours que je dis que j'ai fini ma fiche, sorry pour la longue attente, entre temps j'ai attrapé un magnifique rhume et une grosse allergie. Non non, pleurez pas je suis encore débout ! Il doit sûrement avoir encore des petites fautes, hésitez pas à me dire de modifier si jamais. Et Keita je te love, voilà.
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyJeu 14 Avr - 16:23

Quelle présentation originale, quel perso beau, quel... bref je t'aime déjà toi  Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 4167483973 Regarde, j'ai même mis un smiley qui est contente, c'est pas génial ? Par contre, la plupart des gens (et moi, surtout moi), à côté, on se sent nul avec notre présentation courte et moche (toujours moi visiblement ovo)
Alors bravo et bienvenue, même si je suis nouvelle aussi  Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1476789793 Je t'ai à l’œil et j'espère pouvoir faire quelque chose un jour avec toi peut-être ! *gros câlin*
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyVen 15 Avr - 0:35

Shizuka, genre je suis comme ça => Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1146683881 Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 1955627904 Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3098290698
C'est vraiment gentil à toi, déjà merci d'être passée puis je voudrais dire que les fiches trop longues c'est bien, mais que j'envie tellement ceux qui en font des plus courtes XD Genre je tombe trop dans la répétition ;; et puis quand c'est court c'est loin d'être mauvais pour autant ! Alors owi, aie moi à l'œil Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3900499491 ce serait avec grand plaisir que l'on fera quelque chose ensemble ❤️ Puis je dois dire que j'aime beaucoup déjà Shizu' Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] 3611797344 les fangirls c'est à faire baver des moines
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MessageSujet: Re: Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%]   Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus. [100%] EmptyVen 15 Avr - 11:55

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Tu as une façon d'écrire particulièrement lyrique, et je sens que la moitié du forum va fantasmer sur ton avatar x) J'espère que tu t'amusera bien sur le forum !
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