Je remercie Destin, de t'avoir revu ce jour là || with isaiah

Ce visage qui montrait que l'homme était en train de souffrir, lui était familier. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait. Cependant, d'où ? D'où venait-il ? Qui était-il dans la vie de la jeune étoile ? La femme cherchait, creusait dans sa tête. De quand elle avait pu le rencontrer. Mais rien ne venait. Elle n'arrivait pas à se concentrer. C'est peut-être à cause de l'alcool, qu'elle venait d'avaler précédemment. Ou simplement, à cause de la beauté de l'homme qu'elle avait sur ses épaules.

Charlie essaya de rentrer dans son appartement. Elle prit ses clefs avec difficulté, dans l'une de ses poches, et ouvra la porte. Avant même de la refermer, elle posa l'inconnu sur son canapé-lit. Elle essaya de le faire délicatement, pour ne pas le faire souffrir d'avantage. Effectivement, le ténébreux était déjà blesser. Elle souffla de soulagement. Portée un homme pendant un certain temps n'est pas forcément quelque chose d'amusant. La chevelure bonbon se précipita vers sa porte, afin de récupérer ses clefs et de fermer.

Revenant vers le beau, Charlie remonta ses manches. Elle se craqua quelques doigts en passant, trouvant cela agréable. Elle le lui enleva juste le haut, pour avoir le champ libre. Elle posa ses mains légèrement bronzées sur la blessure du jeune homme. « Cela va faire mal quelques secondes, après, ça ira mieux, promis juré craché. ... Bon, je vais éviter de cracher sur ma moquette, flemme de nettoyer. » L'étoile ferma ses yeux et attendit quelques secondes, sans bouger d'un poil. Elle enleva, par la suite, délicatement ses mains. Il n'y avait plus rien. Pas de blessure, pas de cicatrice, pas de sang. Rien.

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Je remercie Destin

 Isaiah  &  Charlie

PARTICIPANT ♥

Dans l'atelier de Charlie

    Combien de temps ce calvaire avait il durer exactement ? Il n'en avait aucune exacte idée, mais s'il était bien sur d'une chose, c'était de la douleur qui lui avait été donné de supporter. Une étrange et abominable douleur au milieu du ventre,  le prenant aux tripes, littéralement. C'est généralement le cas quand on se fait de la sorte éventrer. C'est ce que l'on nomme, dans le jargon "la subtilité de pouvoir contempler ses viscères". Un plaisir tout a fait charmant que peu d'adeptes peuvent se targuer d'apprécier. Malheureusement, pour sa seconde initiation à cette pratique, ça ne fut guère plus agréable.
  C'était la seconde fois qu'il pouvait sentir son sang couler à flot le long de sa peau claire ; l'épais liquide se rependait depuis sa chaire déchirée. Il ne lui restait pas vraiment plus de souvenirs. Juste, éventuellement, quelques bribes de sensations après qu'il ait rapidement sombré dans l’inconscience. D'abord, quelque chose de chaud se rependant sur son corps, puis un froid mordant l'enveloppant de toute part, des sons étouffés - inaudibles - et le poids de son propre corps. Enfin, de la chaleur, tout contre son torse. Pas celle humide et collante de son sang, mais une douce chaleur réconfortante, rassurante. [...] La chaleur de sa blessure s'intensifia jusqu'à bientôt le brûler. Ce fut bien plus douloureux que la dite blessure, bien que ça ne fut pas si long au final. Après quelques longues secondes, la douleur ne fut plus.

    Le souffle haletant et irrégulier du jeune homme finit par se calmer. Ses esprits lui revinrent petit à petit, mais il ne prit pas la peine d'ouvrir les yeux immédiatement. Sa première priorité était de se souvenir d'autant de choses sur ce 'malheureux incident' afin de pouvoir être paré à toute éventualité lorsqu'il ouvrirait les yeux. Il se souvint du motif de sa rencontre du soir, de la transaction qu'il devait opéré afin de récupéré une information sur une certaine étoile au don tout particulier. Un don rare qu'il convoitait, une assurance vie qu'il apprécierait se mettre dans la poche, en cas de besoin. Après tout, il faut savoir prendre ses précautions quand on vit de ce genre d'activité. Mais revenons en a son histoire. C'est après avoir rencontré l'indicateur, au moment de sceller l'échange faisant place au paiement, qu'il se fit écharper en traître. Laissé pour mort au milieu de la ruelle sombre, il n'avait put que s'adosser au mur à même le sol avant de sombrer. Soit, jusque là, ça allait. Il put deviner par la chaleur ambiante qu'il se trouvait à l'intérieur d'un bâtiment. Le cuir sous ses doigts et l'absence de draps indiquait qu'il était présentement allongé sur un canapé - pas le genre d'endroit où coucher un blessé dans une structure officielle. Donc un appartement ou une maison. Ses bourreaux ne semblaient pourtant pas être restés dans les parages..  Aurait il été ramassé par un civil ? Qui serait assez fou par ramené un blessé chez lui plutôt que d'appeler les secours ? Mais surtout, qu'était il arrivé à sa blessure ?
  Ne pouvant en déduire d'avantage, il se concentra sur les sons alentours. Une personne, seule, semblait s’affairer autour de lui. Elle 'shoota' un objet en se déplaçant dans la pièce avant de se mettre à pester. Une voix féminine mais des manières qui le sont un peu moins ? Sa voix l’intrigua. Il avait le sentiment de l'avoir déjà entendu quelque part, sans pour autant savoir la replacer. Ça n'était pourtant pas dans ses habitudes..  où avait il bien put l'entendre.. ? Il prit quelques minutes pour songer à tout cela, à tenter d'imbriquer les différents indices qu'il était parvenus à gratter, sans pourtant ne rien pouvoir en déduire.

    Il finit par céder, avouant par la même occasion son incrédulité devant cette situation sans queue ni tête. Rose. Ce fut la première couleur qu'il vit en ouvrant les yeux. Pourquoi couleur me demanderez vous ? Par ce que s'il devait qualifier la première chose qu'il put discerner, le mot approprié serait probablement 'une barbe à papa'. La dite structure filaire d'un rose gourmand - de laquelle émanait une odeur sucrée - était, à fortiori, la chevelure d'une demoiselle. Demoiselle qui lui tournait le dos ce qui ne fut pas pour lui déplaire. sans faire le moindre geste qui aurait put trahir son réveil, il se contenta d'observer ses mouvements. 'Observer' ? L'emploie du terme 'admirer' serait probablement plus judicieux. Il ne put s’empêcher de la contempler, gesticulant de droite à gauche, ne souhaitant point encore se révéler, profitant de ces quelques secondes supplémentaires dont il était le seul à pouvoir se délecter.

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Charlie se releva lentement, fixant toujours le visage endormi de l'inconnu. Elle ne savait pas trop quoi faire. Elle n'était pas gênée qu'il y est une personne dans son appartement, mais elle ne pouvait pas trop faire de bruit, pour ne pas réveiller le sans nom. La jeune femme se dirigea vers son miroir, se fixant. Cha' avait bien une sale gueule. Quelle idée stupide de boire autant d'alcool, même si elle tient bien. Pour se rafraîchir, cette dernière décida de prendre une bonne douche bien chaude. Tellement chaude que sa peau légèrement bronzée rougira assurément.
Elle alla alors vers sa minuscule salle de bains, qui se trouve être dans le même état que son salon/chambre : dans un bordel infini. Il faudrait peut-être que la dessinatrice range son appartement, elle a quand même un 'beau-gosse' chez elle. Montrer directement ses mauvais atouts est une très mauvaise idée. Charlie posa un pied, puis le deuxième dans sa petite douche et alluma le 'truc magique' qui amenait l'eau, pour se nettoyer. Sauf qu'elle hurla car c'était froid, mais quelques secondes après, tout allait mieux étant donné que l'eau chaude était là.

La jeune Aristarkh essaya de ne pas rester toute une éternité sous la douche, car un invité était là et peut-être qu'il pouvait se réveiller tôt ou tard. La jolie étoile se sécha ainsi, elle ne s'habilla que de sous-vêtements. Cette idiote avait oublié de mettre des vêtements dans sa salle de bains, pour directement se préparer. La chevelure bonbon sortie alors de l'endroit pour se nettoyer et regarda son appartement. «  Mon dieu ! » Même si elle y vit tous les jours dans cette affreuse crasse, c'est enfin qu'elle remarqua que son habitation était dans un véritable bazar et qu'il fallait ranger tout cela. Elle enfila juste un jogging, ce qui fait que la dessinatrice avait gardé son soutient gorge. Oh, et puis, c'est un peu comme un maillot de bains, ce n'est pas vraiment un problème.
Elle prit donc la décision de ranger au maximum. Tout d'abord, elle prit tous ses vêtement qu'elle ne prit même pas la peine de plier, et foutu tout le linge dans son armoire. Elle essaya aussi de ranger son unique table, qui se trouvait par dessus, énormément de croquis, de crayons, et tout ce qu'il faut pour faire un bon dessin. Charlie courrait dans tous les sens.

Une fois tout fini, elle souffla. Elle voulait s'écrouler dans son canapé, seulement, il est occupé par un bel inconnu. D'ailleurs, ce garçon brun dort-il toujours. Charlie se retourna, et croisa ses yeux gris croisa son regard. Celle-ci lui adressa un sourire bienveillant, et se rapprocha de lui. «  Salut, toi. » Le protagoniste ne savait pas du tout quoi dire. Il serait tout à fait poli de lui demander s'il va mieux. Mmh, c'est plutôt une bonne idée. « Tu vas mieux ? » n’attendant même pas la réponse, elle se précipita vers son évier et prit un verre. Elle y versa de l'eau et se redirigea vers l'ex blessé pour le lui donner. «  Tiens, de l'eau, faut bien s'hydrater. » Bien s'hydrater, c'est quoi cette histoire bidon ? Juste dire, 'tiens' aurait largement suffit. Après lui avoir donné sa boisson, elle eut toujours son merveilleux sourire scotché au visage. L'illustratrice se recoiffa. Enfin, se recoiffer est un bien grand mot, elle remit juste quelques mèches en arrière.

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