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 Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]

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James E. Collins
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MessageSujet: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyDim 20 Mar - 16:33




Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys.

Une longue matinée comme on les aimes s’était profilée aujourd’hui. Je n’étais pas vraiment un grand fan des grasses matinées, mais après la nuit à me tourner sous la douleur de mon propre don, ce n’était clairement pas de refus. Où est-ce que j’avais encore mis mes clopes bon sang de merde…oh paquet vide. SU-PER, je sentais que le reste de la journée allait sévèrement puer, mais de toute façon, je n’allais pas rester au lit indéfiniment. Après quelque pas avec aussi peu d’envie qu’un croque-mort, je me fixais dans la glace. Tu as une sale mine James, tu fais peur à voir, pour ma changer. J’inspectais autant que possible mon corps pour voir si la crise de la nuit passée n’avait pas ajouté des nouvelles marques sur pas peau d’albâtre. A priori non, je n’avais rien de nouveau sur la chair, mais je préférais vérifier plutôt deux fois qu’une. Une bonne douche et j’allais être d’attaque, mais bien sûr, même elle avait eu envie de me faire chier avec un bon jet d’eau bien gelée dans la face. J’avais à peine quitté mon lit depuis dix minutes que la vie me refaisait déjà un cirque total. Est-ce que si je faisais ce qui semblait aux yeux de tous, une bonne action, elle allait me lâcher la grappe un peu ? Boarf de toute façon, elle était assez insistante la vieille donc bonne action ou pas, je me doutais qu’elle ne changerait pas d‘avis à mon égard. Je sortais en grelottant un peu et descendait totalement nu pour aller me boire un truc chaud. Je savais que la voisine d’à côté avait sans dû voir mon cul bien blanc, mais je n'en avais pas grand-chose à carrer pour le moment surtout que je ne lui parlais pas. Un petit étirement en règle avec tout à l’air, un attrapage de bol maîtrisé et un bon thé me ferait le plus grand bien. J’étais de base plus porté sur la bière, les clopes, mais je me doutais que vu l’heure me mettre un coup dans le nez aurait été assez con.

Une fois une bonne partie de la théine dans mon corps, je me sentais déjà un peu plus en forme et donc assez en contenance pour décider d’enfin couvrir mon corps toujours à poil. J’embarquais mon bol avec moi sans soucis et arrivé dans la chambre, je le posais sur un meuble. À en voir les auréoles déjà présente sur son bois, ce n’était pas la première, ni la dernière fois que je posais un truc dessus. Ils faisaient relativement la gueule, mes meubles vu, le traitement que je leur imposais et ma penderie ne dérogeait pas à la règle. L’une des portes avait un jour en bas à gauche et la seconde en haut à droite sans oublier la poignée qui m‘était resté dans les pattes. Je savais que je devais en racheter une, mais tant qu’elle ne tombait pas à mes pieds, je n’allais pas dépenser du fric pour rien. Je m’avançais donc vers le meuble pour y plonger mes bras à la recherche d’une chemise convenable, et finalement n’en trouvait pas une seule qui allait. Un jour, il fallait bien que j’apprenne à repasser parce que ce n’était clairement pas ça pour l’instant. Je prenais alors un tee-shirt gris sans inscription assez sobre, tirais un jean noir de ma penderie avec peu de douceur, faisais donc claquer le cintre pince contre le haut du bois quand le jean me venait dans les mains et m’habillais. Heureusement que mes meubles n’avaient pas une conscience ou la capacité de devenir vivant sinon j’aurais pris une sale dérouillée depuis le temps. Une fois le caleçon et tout le reste en place sur moi, je revenais chercher mon bol pour le finir d’une traite. Le fond avait laissé un peu de thé en vrac et ça avait un sale goût, mais bon, c’était quand même du thé, je n’allais pas le jeter. Le moment le plus périlleux allait arriver celui de la recherche de mes piercings. Je descendais pour poser le bol dans l’évier tout en cherchant ces conneries avant de me rendre compte qu’elle avait été posée dans leur boite comme toujours. Et aller rebelote, on remonte pour des morceaux de ferraille dorée. J’en avais un paquet en plus, après tout quatre sur l’oreille droite et deux sur la gauche. Je pouvais enfin quitter mon studio, ce n’était pas trop tôt, j’étais pire qu’une gonzesse ma parole.

J’enfilais rapidement mes chaussures, embarquais ma veste pour la mettre dehors et fermais à clef mon studio. Je jetais un simple regard à la voisine qui avait vu mon cul et lui adressait juste mon regard même pas un bonjour. Comme si j’allais lui dire bonjour et encore quoi, elle qui me matait quand elle en avait l’occasion. J’étais une étoile, un être vivant pas son gigolo. Elle me décourageait et je crois que mon absence de réponse lui avait bien faire comprendre qu’elle m’emmerdait énormément à cet instant. Je quittais la rue sans tarder pour prendre la route du centre-ville. Je remarquais que pour un début d’après-midi, il y avait relativement du monde. Hors s’il y avait bien quelque chose que je ne supportais, c’était ce genre de bain de foule abjecte. Je profitais de la première ruelle que je trouvais pour l’emprunter sans avoir un seul instant peur de ce qui pourrait m’arriver. Je n’étais pas immortel, mais le premier connard qui allait vouloir mon portefeuille allait relativement souffrir. Comme par hasard, j’étais stoppé dans ma marche par un gugusse encapuchonné avec un petit cran d’arrêt dans les mains. Il était mignon le pépère, mais j’avais autre chose à foutre que de m’occuper de lui. Avant même qu’il ne décide à dire quoi que ce soit je lui mettais rapidement mon pied dans les valseuses en ayant pris soin de bien faire partager ma douleur. Il était venu me faire chier, il allait s’en mordre les doigts. Je me baissais pour prendre son portefeuille où je piquais quelque billets en lui disant que j’avais besoin de clope et reprenais mon chemin. Les mains dans les poches, le regard neutre, je continuais de traverser les ruelles en jetant mon regard sur tous les abrutis que je croisais en leur faisant bien comprendre que s’ils m’emmerdaient, ils allaient finir comme leur pote. Je pensais n’avoir rien à faire de ma journée à part trouver des boutiques ou un truc pour m’occuper, mais voilà que je voyais alors une demoiselle entourée de plusieurs connards. Je ne la connaissais que très peu, je savais son prénom : Lilith. Qu’est-ce qu’elle foutait ici, ce n’était pas vraiment un endroit pour une demoiselle comme elle, vraiment pas. Je n'étais pas un héros merde alors, mais je n’allais pas la laisser se faire agresser. Je tapotais alors sur l’épaule du premier con pour lui ficher mon poing dans la face alors que son pote recevait mon coude dans l’estomac. Je l’avais dit tout à l’heure, je n’étais pas là pour coller de gommettes ou faire de la marelle, ils voulaient profiter de sa fragilité ou du surnombre, bah, ils allaient me connaître de plus près.

« Bon, on va avoir un problème les petits potes, car vous voyez la miss que vous voulez vous farcir, je la connais. Et vu que je déteste qu’on touche ou emmerde les gens que j’apprécie un minimum, je vais vous défoncer la gueule, un-par-un, s’il le faut. J’ai tout mon temps et en plus, c’est cool, moi qui cherchais une activité, voilà que je joue le preux chevalier. Lith, tu restes derrière moi s’il te plaît, après on ira manger un morceau pas loin. »

Je crois qu’on sentait bien que ce n’était pas quelque trou du cul en manque de fric et frustré de la vie qui allait me faire peur. J’en avais vu d’autres, et même si je n’étais pas le caïd du coin, chef d’un gang ou encore une brute épaisse, on ne touchait pas à mon entourage comme ça. Non pas que Lilith était en carton, mais je n’avais pas plus envie qu’elle de la ramener chez son père avec des blessures et que ça me retombe sur la gueule. Et puis si j’étais relativement en difficulté, elle n’hésiterait sans doute pas usé de son pouvoir elle aussi. Il fallait qu’on s’en sorte en vie donc aucune pitié pour quelque enfoiré qui n’allait pas manquer au reste du monde, ça s’était clair. Je supposais qu’elle m’avait écouté vu que j’entendais sa respiration très proche de moi. James, il ne fallait pas faire le con maintenant et la protéger coûte que coûte qu’elle soit une étoile ou pas, tu en avais rien à foutre. Hey pourquoi je me tutoie bordel ? En tout cas advenait que pourrait, mais je risquais de péter des gencives à tour de bras, avec plaisir, GRAND plaisir.


[HRP: Désolé y a pas mal de blabla au départ, mais je voulais placer les émotions de James que tu le cernes un peu, en tout cas j'espère qu'il te plairas. ^^]
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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyMar 22 Mar - 23:52



Violence et protection, ça marche ?

Lilith Da Hellys / James E, Collins



Pour une fois dans ma vie père avait accepter que je ne sorte pas avec mes gardes. Je lui avait dis que je sortais avec des amie et qu'elle ne voulaient pas être tout le temps surveillées et c'est après une heure d'argumentation qu'il avait enfin dit oui. Bien sûr je n'était pas du tout fière de moi, mais avoir c'est gorilles sur mon dos était un vrai clavaire. Tous le monde dans la rue me regardais tout le temps et ça m’agaçais énormément, j'avais donc été obligée de déformer un peu la réalité.

Tout en me baladant je regarda le ciel, il allait se couvrir d'ici peu et la pluie ne tarderais pas à tomber, quel temps pourrit pour les autres. Moi j'aimais la pluie, elle ne m'a jamais dérangée et j'aimais le bruit des gouttes tombant au sol. En regardant les vitrines je croisa mon reflet, j'avais beau avoir ma capuche sur la tête et mes écouteurs sur les oreilles j'étais très reconnaissable, surtout avec mes yeux rouges. Je soupira et repris ma route vers le parc.

J'avais beau vivre dans cette ville depuis longtemps maintenant le centre ville me semblais toujours aussi étrange. Les gens comme des machinent marchaient sans qu'on ne sachent où ils vont, ils avaient leurs vies, leurs destinations chacune aussi différentes les unes des autres, mais ils gardaient la même habitudes, tous autant qu'ils sont. Personne dans la rue ne s'approchait des quelques embranchements, de c'est ruelles sombres prenant  leurs entrée dans les rues du centre ville.

Tout en continuant d'avancer distraitement je bouscula une personne, m'excusa froidement et repris mon chemin. De plus en plus de personne commençaient à traîner dans les rues et je n'aimais pas ça, les foulent n'étaient pas ma tasse de thé. Je me décidai donc de faire un peu plus attention à mon entourage. Tout en zigzagant à travers le courant humain je rencontra l'épaule d'une autre personne, celui-ci me heurta de manière plus tôt forte, me retirant ma capuche au passage. Je n'eus pas le temps de me retourner qu'il avait déjà disparu dans la marre de gens. Je soupira et remis ma capuche sur ma tête, j’esquissai une grimace, il fallait qu'il n'y avait pas été doucement pour me rentrer dedans, il aurait mis plus de force il aurait pu me déboîter l'épaule. Doucement je repris mon chemin légèrement fâchée.

Je regarda dans la ruelle, dans ce qui me sembla être la dernière entrée du labyrinthe sombre du centre-ville. Assez étonnement elle était vide, il n'y avait pas âme qui vive. Habituellement on pouvait voir des chats traîner près des poubelles, mais cette fois-ci, rien. En reportant mon regard devant moi je croisa celui d'un homme inconnu me fixant et je me stoppa devant lui en le fixant à mon tour. J'avais un très mauvais pressentiment et il se vérifia lorsque quelqu'un derrière moi voulu m'attraper. Malheureusement pour lui je lui donna un coup de coude dans le ventre et lui échappa par ma seule option: La ruelle.

Tout en courant dans c'est ruelles sombres je frôlais les murs et me coupa le dos de la main droite, je passais outre la douleur et continuais ma route dans ce dédale de rues. Dans un tournant je du me stopper net... Ils avaient déjà prévu ma fuite, l'un de leurs amis m'attendait au tournant de cette ruelle et me bouchait le passage, très vite, même trop vite je me fit encerclée, ma main saignait, mon épaule me faisait défaut et j'avais le souffle court. J'étais vraiment en difficulté ce coup ci.

Je fus choquée lorsque je vis James arriver, il faut dire que je ne m'attendais pas à le voir ici et surtout je ne pensais pas qu'il me défendrait, je ne le connaissais pas énormément mais à vrai dire je l'appréciais beaucoup et je n'avais pas envie de l'inclure dans mes problèmes. Il avait beau être une étoile et avoir son pouvoir, je ne voulais pas qu'il lui arrive du mal. Je vis l'homme ayant reçu le coup de coude se relever difficilement en jetant un regard noir dans notre direction mais surtout à James tandis que les autres, étonnés, ne réagissait pas encore.

« Bon, on va avoir un problème les petits potes, car vous voyez la miss que vous voulez vous farcir, je la connais. Et vu que je déteste qu’on touche ou emmerde les gens que j’apprécie un minimum, je vais vous défoncer la gueule, un-par-un, s’il le faut. J’ai tout mon temps et en plus, c’est cool, moi qui cherchais une activité, voilà que je joue le preux chevalier. Lith, tu restes derrière moi s’il te plaît, après on ira manger un morceau pas loin. »

Je ne répondis rien, il n'y avait rien à répondre, rien qu'à la tête de nos attaquant essayer de les raisonner était vain. Je fis ce que me dis James et me mis derrière lui en calmant peu à peu ma respiration. Je couvris ma plaie de mon autre main, le picotement me faisant grimacer, je sentais le sang couler doucement entre mes doigts, la plaie avait l'aire d'être assez profonde. Va savoir à quel mur je m'étais tranché la main mais je ne m'était pas rater.

Derrière nous un autre homme ferma le cercle, celui ci, essayant de m'attraper, se rapprocha un peu de trop, je lui marcha sur le pied pour qu'il s'éloigne, ce qu'il fit, et je me retourna. En me retournant je me recula et fini contre le dos de James tandis que la pluie commençait à tomber.

CSS par Gaelle







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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyMer 23 Mar - 22:52




Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys.

Pourquoi avais-je encore cette impression de déjà vu quand il s’agissait d’une baston ? La tension dans le regard de tous les participants de cette mascarade, la froideur de l’air sur nos visages et surtout le son des respirations de personne concentrées, il avait de quoi en vouloir plus. J’avais légèrement décalé mon pied en plaquant mon coude contre mon flanc, le poing fermé prêt à en découdre alors que mon autre main était aussi tendue que mon bras, paume vers eux. On ne pouvait pas dire que j’avais une immense maîtrise martiale, mais quand il s’agissait d’enfoncer mon poing dans le ventre de quelqu’un ou de lui claquer mon genou à la gueule, j’étais doué. Ils allaient me regarder encore longtemps dans le blanc des yeux ou l’un de ses abrutis allaient se décider à me sauter à la face que je réduise en miette ? Il y avait bien l’autre à qui j’avais refait l’estomac avec mon coude, qui me lançait un regard plein de haine, mais il était tellement pitoyable par rapport à moi. Tu t’attendais à quoi du gland ? Que je capitule en t’implorant toi et tous ces débiles profonds de pas me frapper ? Tu avais franchi la limite comme eux et j’allais être votre juge à tous, aussi durement que possible. Je n’étais pas là pour enfiler des perles ou faire du macramé, mais pour leur exploser le corps tout entier de s’en prendre à une femme. En fait, même si elle avait été un mec, je crois que je serais intervenu, mais avec un peu moins de spectacles autant être honnête. Je ne supportais pas qu’on se pense plus fort qu’une femme en essayant d’abuser d’elle. Je tapotais sur ma cuisse leur rythme cardiaque respectif, un à un avant de les toiser d’un froncement de sourcil pour qu’ils daignent encore se bouger. Non pas que je m’emmerdais, mais en fait si, et pas qu’un peu. L’autre naze à qui il manquait un peu d’air et d’estomac ne m’avait pas lâché du regard. Il voulait ma photo, une droite, mourir ? Ou peut-être les trois en fait.

Un son dans mon dos me faisait me tourner à temps pour voir Lilith écraser le pied d’un des mecs avec pas mal de conviction ce qui me faisait hausser un sourcil avant que je ne me tourne de nouveau vers les trois cons devant moi. J’avais bien remarqué qu’elle n’avait rien dit même pas faire un léger commentaire sur mon arrivée ou encore mon aide. Je n’allais pas commencer à quémander de la gentillesse, surtout quand j’étais sur le point de déverser ma colère avec justesse. C’était ça le vrai souci avec ce que j’étais depuis ma naissance présumée : je m’énervais, mais peu de victimes de cela étaient justifiées. Après tout, la vie de mes parents adoptifs n’avait fait que se dégrader au fil du temps où je partageais la maison avec eux. J’avais été au départ stupide et aveugle, mais même maintenant je savais que j’avais été la cause de tout leurs maux. Ma présence échauffait les esprits, provoquait des scènes inattendues et défiait indirectement l’étoile divine avec arrogance. Je semais le mal, la colère, la violence et la rage sans même pouvoir y faire quelque chose. C’était un peu comme faire un doigt, bien clairement à la miss là-haut et en avoir rien à battre ensuite de son châtiment. Je présumais que rien ne devait lui échapper et qu’aussi douce qu’elle semblait être, elle ne devait pas laisser passer ce genre de comportement. Je restais un peu perplexe, car après tout, plus de vingt années à errer sur cette planète et je n’avais rien reçu de négatif sauf les marques ainsi que la souffrance incurable. C’était sans aucun doute les punitions légitimes de la blondasse dans le ciel, mais malheureusement pour elle, c’était devenu si habituelle que même en douillant, je continuais mon chemin. En tout cas, rien n’avait vraiment changé mis à part le visage de ceux qui m’agressait, car le scénario était toujours le même. On venait attaquer quelqu’un, je m’interposais, démontais les gars et reprenais mon chemin.

Alors que la tension n’avait pas un seul instant, baissée en intensité, je sentais très clairement des gouttes de pluie tomber sur ma veste, ma peau et mes cheveux. Le corps de Lilith se collait contre mon dos avec une certaine maladresse non contrôlée comme pour tout le monde, mais je n’y faisais encore une fois aucun commentaire. Le son aquatique sur le sol, nos silhouettes étaient un signal, car avant même que je puisse réagir, je voyais un poing surgir du côté de mon visage et se logeais dans mon menton en me faisant reculer de quelque pas. Pourquoi avais-je baissé ma garde en m’occupant du beau ou de la pluie bordel ? Il fallait que je me ressaisisse et très rapidement, je laissais ce magma brûlant, cette lave enragée s’écoulait dans mes veines. Le son vrombissant de ma rage lancinante dans mes tympans, les marques sur mes bras, mon visage, ma peau tout entière. La situation allait considérablement s’aggraver pour eux. Je commençais déjà à en avoir marre, et même si Lilith était présente, j’allais sans doute en tuer plus d’un avec une colère bien à moi. Je n’étais pas connu pour ma patience quand il s’agissait de sombres connards comme eux, alors quitte à faire des morts, j’allais sauver la vie de cette demoiselle. Je me relavais donc en bougeant ma mâchoire légèrement violacée, lâchant un grognement bestial et les toisait du regard. D’un geste de la main, j’appâtais celui qui m’avait de bon cœur en voyant son bras partir de nouveau en direction de mon visage, hélas pour lui la réception fut douloureuse. Un geste, un craquement et voilà qu’il « tait maintenant sur le sol en ramassant son bras. Tu avais mal mon con, ouais avec le bras cassé, tu allais avoir du mal à agresser les jeunes femmes, enfoiré. Au suivant comme aurait dit n’importe qui avec arrogance, sauf que je n’étais pas n’importe qui. Il n’y avait pas la place pour des farces juste pour mon pouvoir. Je fonçais sans tarder sur un second abrutis qui par surprise ne put se contenir assez et chutait sur le cul en me prenant de plein fouet en pleine poitrine. J’attrapais Lilith par la hanche pour la décaler en voyant sa plaie, fronçant les sourcils comme pour l’éloigner un peu du lot avant de repartir à la charge.

La vue du sang ne me faisait rien, mais sa plaie semblait être plus profonde qu’on aurait pu le penser, j’allais devoir m’en occuper après en avoir fini avec eux. Je mettais un violent coup de pied dans la rotule de celui à qui j’avais refait les brulures d’estomac avant de lui écraser les phalanges de ma chaussure jusqu’à l’entendre crier de douleur et également de percevoir entre les cris et la pluie un son d’os brisé. Je savais qu’aux yeux de la jeune femme qui m’appréciait, je passais pour un monstre, une brute assoiffée de combat. Elle n’aurait pas eu tort de me considérer ainsi après ce que je venais de faire, mais ce fut en claquant la mâchoire d’un des hommes restant que je confirmais les choses. On ne se frottait pas à moi sans impunité et tous ceux qui m’affrontaient sortaient rarement vainqueur et bien souvent amoché. Je reprenais mon souffle en posant mes mains sur mes genoux et levait le regard vers elle. Je ne savais pas quoi lire dans son regard si c’était de l’admiration, de la peur ou juste de l’étonnement. Elle venait de voir ce que pouvais faire l’albinos mystérieux et sinistre qu’elle côtoyait parfois. Je baissais mon regard en sentant une douleur dans mon dos après qu’un son comme un rire résonne derrière moi. Il semblait bien que j’avais oublié un de ses enfoirés et qu’il ne m’avait pas raté. Je fermais les yeux en me crispant et relevait alors subitement ma masse pour me tourner. Il me faisait un mal de chien, mais ce trou du cul avait très mal visé. Si tu avais voulu me broyer la colonne vertébrale ou toucher un point sensible, dommage, là,c’était juste un muscle dorsal. J’avouais intérieurement que la douleur commençait à me faire un mal de chien, mais en serrant la gorge de l’homme, je laissais l’intensité de mon don se répandre dans ses chairs. Alors que le sang sortait de ses narines et ses yeux non sans des sons de terreur et d’agonie, bientôt plus rien ne quittait ses poumons. Et voilà, j’avais ajouté une victime à la longue liste des morts que j’avais causés, mais cette fois-ci, elle était voulue du début à la fin. Personne n’allait de toute façon les pleurer vu la dégaine et surtout vu leur comportement. Les colportes de ce genre n’étaient bon qu’à crever de toute façon, que ce soit de ma main ou de celle d’un autre.

J’essayais du mieux possible de retirer ce foutu couteau de mon omoplate, car au premier abord, je m’étais trompé. Il n’avait rien visé de brave, mais il avait appuyé assez fort pour m’éborgner un os du dos, salopard. L’insulter alors que sa dépouille était encore assez proche de moi, c’était assez ironique, mais après tout cela m’importait peu. Je continuais d’entreprendre de l’ôter et quand je me rendais compte que j’allais avoir de l’aide, je reposais mes yeux sur Lilith. Il devait y avoir tellement de questions, tellement d’émotions dans son crâne en voyant tous les morts et la désolation que j’avais répandue chez tous ces mecs, en si peu de temps. Mon apparence, mes iris rouge sang et mes cheveux de suie ou de poussière, rien ne donnait l’impression que j’étais une étoile. Hors mon comportement ne faisait que confirmer cette pensée. Les poings le long du corps, le visage encore traversé d’une grimace mélangée entre la douleur et la colère et surtout ma respiration digne d’un animal prêt à bondir sur une proie. J’étais le prédateur depuis le début et ils n’avaient été tous que des vulgaires rivaux sans avenir. Mon pas se faisait quelque peu lent du fait de tous les efforts que j’avis déployé pour réduire ce petit comité en vulgaire carpette sur les pavés de la ruelle maintenant humide. Nous n’étions pas mieux, trempés jusqu’à l’os, alors que je laissais sous la pluie apparaître mes traits, presque caverneux derrière ma chevelure blanche, mais complètement mouillé par les gouttes d’eau. J’avais une sale gueule pour pas changer, mais là avec mon pouvoir d’activité, les marques sur ma peau ainsi que le couteau et la violence, je devais avoir l’air d’un dément. I fallait que je lui parle, que je trouve quelque chose à dire pour que la conversation ou au moins la situation reprenne un peu de son calme. Je l’avais sauvé, mais la voir partir en courant de peur devant le carnage, ce n’était pas ce que je voulais. Mes doigts se fondaient dans cette tignasse de craie humide et en profitant du calme et du son de la pluie, je posais mes yeux plus longuement sur elle.


« Je ne sais pas si je dois te dire que je ne voulais pas en arriver là, car d’un côté, je savais que cela allait finir ainsi. Ils sont, pour la plupart, morts sous ce que je suis capable de faire et tu dois penser que je suis un fou, un danger plus qu’un sauveur. Soit, je ferais avec si c’est ce qui te traverse l’esprit, dans le cas contraire, je voudrais que tu me vires ce putain de couteau du dos et après je m’occupe de ta main qui pisse le sang. Oui, parce que je n’ai pas spécialement envie que tu tombes dans les pommes, je me suis fait chier à te sauver le cul quand même. Preuve que tu es importante, reste à savoir dans quel sens. Bon, réponds-moi s’il te plaît, même pour dire merde, mais réponds-moi. »


[HRP: On peut dire que James à fait un sacré massacre sans prendre de pincette bien sûr. Je sens que Lilith va être choquée ou sur le cul. xD]
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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyVen 25 Mar - 20:46



Violence et protection, ça marche ?

Lilith Da Hellys / James E, Collins



Dire que je n'avais eu aucun sentiments après le massacre de James aurait été hypocrite mais il aurait été encore pire si j'avais dit être choquée, consternée, si je disais avoir peur de lui. Ce n'était pas à moi de juger ses actes, je n'en était sûrement pas qualifiée. Malgré tout le bestialité dont il avait fait preuve il avait eu un semblant de douceur en me décalant du groupe. C'était étrange de le regarder écraser les hommes qui m'avaient pourchasser, étrangement je ne ressentais pas de pitié pour eux, je m’inquiétais beaucoup plus pour le jeune homme.

Depuis qu'il m'avait décaler je ne le lâchait pas du regard, je n'arrivais pas à décrypter ses pensées, depuis notre rencontre c'était ainsi, peut-être était-ce l'un de ses traits qui m'avait attirée. L'exemple parfit en ce moment était son essoufflement, malgré le combat à sens unique qui venait d'avoir eu lieu il était essoufflé, et trempé, il fallait dire que cette pluie s'intensifiant petit à petit à petit n'aidait pas.

Je le vit lever les yeux vers moi, je ne savais pas trop quoi faire, pouvais-je l'approcher malgré le déchaînement de son pouvoir? Non pas que j'en avait peur mais j'avais l'intuition qu'il s'en voudrait énormément si j'étais touchée par son don. D'un coup je le vit faire une étrange grimace et rabaisser le regard, un éclat de rire éclatant derrière lui. Je n'eus pas le temps de réagir que James s'était déjà retourné, la vision de son dos me choqua.

Petit à petit mes mains se serrèrent, ma main gauche appuyant de plus en plus sur ma main droit, le sang sortant un peu plus abondamment, ma mâchoire se serra petit à petit, je commença à trembler de frustration, je baissa la tête en essayant de me calmer tandis que j'entendais l'autre homme hurler en face de moi. Je sentais mes ongles s'enfoncer petit à petit dans ma peau mais la douleur n'atteignait pas mon cerveau, la culpabilité était bien trop grande.

Je releva le regard lorsque j'entendis James bouger beaucoup, heureusement j'avais réussi à me calmer mais mes mains restaient serrée. Le blanc s'arrêta de bouger et regarda dans ma direction. Nous étions tout deux trempé, mes cheveux ressemblant à des battons à cause de la pluie, le sang coulant de ma mains à cause de la pression que j'exerçais dessus, cette situation me faisait penser à un film d'horreur, le cadre et la situation collaient plus tôt bien.

Je planta mon regard dans le sien, il semblait réfléchir et souffrir, j'avais horreur de ça, il était blessé de ma faute et je n'avait rien pu faire pour l'éviter. Cette blessure était uniquement ma faute, si je ne l'avait pas rencontre dans cette ruelle dans un telle situation il aurait pu continuer sa journée de manière normalement sans être blesser de la sorte. Il leva le regard vers moi.

«Je ne sais pas si je dois te dire que je ne voulais pas en arriver là, car d’un côté, je savais que cela allait finir ainsi. Ils sont, pour la plupart, morts sous ce que je suis capable de faire et tu dois penser que je suis un fou, un danger plus qu’un sauveur. Soit, je ferais avec si c’est ce qui te traverse l’esprit, dans le cas contraire, je voudrais que tu me vires ce putain de couteau du dos et après je m’occupe de ta main qui pisse le sang. Oui, parce que je n’ai pas spécialement envie que tu tombes dans les pommes, je me suis fait chier à te sauver le cul quand même. Preuve que tu es importante, reste à savoir dans quel sens. Bon, réponds-moi s’il te plaît, même pour dire merde, mais réponds-moi.»

Je le regarda pendant quelque seconde avant d'enfin bouger. Je me dirigea vers lui et m'arrêta devant lui. Je planta mon regard dans le sien, me connaissant je devais le regarder indifféremment, logique vu ce qu'il venait de me dire. Doucement je lâcha ma main droite et la posa sur le torse de James en baissant la tête vers le sol. Je sentais ma mains trembler, non pas de peur, sûrement pas de peur, mais de rage, je m'en voulais atrocement pour sa blessure.

Doucement je tourna autour de lui pour me retrouver dans son dos en gardant ma mains sur lui, il valait mieux qu'il sache ce que je faisais pour lui éviter de faire des mouvements brusques. Je remonta ma main vers la lame plantée dans son omoplate et pris la poignée doucement en essayant de ne pas la bouger.

«Ça va faire mal»

Pour lui éviter trop de douleur je lui retira le poignard d'un coup puis j’appuyai à l'endroit de la plaie pour qu'il ne perdre pas trop de sang. Je posa doucement ma tête sur son dos en serrant les dents, énormément d'émotion tournaient dans me tête. La culpabilité un sentiment d’impuissance,  un sentiments de déjà vu, de la tristesse, de la colère. Mais il y avait un fond de joies, oui de la joie, j'étais contente qu'il ne soit pas mort par ma faute, malgré tout je m'en voulais terriblement

«Je suis désolée, c'est ma faute. Je suis désolée. Tu n'aurais pas du venir m'aider, tu ne serais pas blesser si tu ne l'avais pas fait. Mais je crois pas que je ne suis pas heureuse que tu sois intervenu, je t'en suis énormément reconnaissante, merci mais encore une fois désolée»

Je le sentais et je le savais, si je continuais comme ça j'allais finir par pleurer, avec ce qu'il venait de se passer tant de souvenir étaient remonté, tant d'émotion néfastes que j'essayais d'oublier en vain, qui me hantaient depuis le début et continuerons de me hanter.

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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyMer 6 Avr - 2:44




Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys.

Moi qui m'attendais a pas mal de choses, sentir la main de Lilith sur moi et plus précisément sur mon torse, ça n'avait pas été prévu par mon cerveau. Je ne pouvais du pas retenir mon étonnement en la sentant faire, préférant me taire et tout simplement la regarder. Je me demandais bien la raison pour laquelle elle prenait autant de précaution. Elle essayait de me rassurer quant au fait qu'elle n'allait pas se barrer ? Hum, au moins elle essayait de me montrer qu'elle allait faire en sorte de ne pas me faire, sympa de sa part. Même si je souffrais constamment, alors un picotement de plus ou de moins, je n'allais pas en chialer. Malgré tout, je la sentais et la voyait toujours autant de moi jusqu'à venir se poser dans mon dos avec une certaine délicatesse. C'était une femme, elle n'était pas aussi brutale, lourde et dure que moi et même si son regard n'en avait pas dit long, son attention montrait bien qu'elle s'attachait à moi. Je savais que je devais la repousser au maximum, ne pas laisser cette sensation et ce lien se former entre nous, mais j'étais fatigué, trempé et avec un foutu couteau dans le dos. Alors, j'allais laisser faire les choses et prier pour que cela ne parte pas en romance. Je n'étais pas fait pour aimer ou en tout cas, de ce que je savais de moi, l'amour n'était pas mon allié. Pourtant, je devais me demander si j'appréciais ou pas sa compagnie, vu que je la laissais faire. James, tu te laissais aller là, ce n'était pas bon signe, mais merde j'étais claqué. J'avais utilisé plus que d'ordinaire mon pouvoir et je sentais bien que mes poings et mes bras me lançaient encore plus que la zone où le couteau était encore planté. Il fallait vite qu'elle me vire cette saloperie, car mine de rien même si j'encaissais bien, je préférais qu'il ne soit plus dans mon dos.

Après m’avoir prévenu d’une voix que je trouvais faible, je sentais vaguement sa main se poser sur le manche de l’objet qui était fiché dans mon dos depuis déjà un bon moment. Non pas que je faisais le martyr, mais c’est que ça faisait mal cette merde. Je grimaçais alors que la lame avait légèrement bougé et quand elle l’extirpait de mon dos je serrais les dents pour retenir un grognement guttural. Je ne savais pas si je devais être satisfait qu’elle m’ait viré ce truc du dos ou saoulé de me dire que j’avais été blessé comme un novice. Alors que j’allais bouger pour dire ou faire quelque chose, je sentais de nouveau sa main sur moi. Elle semblait vouloir retenir le sang qui quittait lentement mon corps au travers du tissu déjà bien rouge de base. Elle se collait ensuite autant que possible contre moi sans vraiment me laisser le choix. J’étais encore tombé sur une demoiselle du genre à agir sans demander l’autorisation à qui que ce soit. Boarf, je ne me gênais pas pour agir sans le consentement des gens, même si je ne faisais, au final rien de bien déshonorant. Puis même j'avais tellement peu de rancœur contre les humains et les autres étoiles que de toute façon, même si elle avait été la reine des connasses je l'aurais juste ignoré. Je ressentais toujours les douleurs des gens et je savais donc pertinemment qu'elle s'en voulait que je sois blessé même si cela avait été pour la défendre. Je n'étais pas un ange gardien et encore moins une bonne personne de nature, mais j'avais été « élevé » de sorte de savoir quand aider les gens. J'aurais pu être un sombre connard en la laissant se faire agresser et tabasser, mais étoile ou pas, dur ou non, j'avais été son sauveur. C'était si ironique de sauver Lilith en ayant un pouvoir qui pouvait la tuer à plein potentiel. J'étais un danger public, la cause du décès de tous les gars qui gisaient autour de nous, sur le sol, mais j'étais venu à son secours. Y a pas à dire, j'étais vraiment le mec le plus illogique du monde.

Je restais plusieurs dizaines de minutes sans bouger, alors que la pluie ne cessait de chuter sur nous. Je sentais la chaleur de Lilith aussi bien que le froid de l'eau sur ma plaie. Je fixais un des corps sans vie devant moi et sans doute dans une volonté de ne pas la laisser voir encore plus d'horreur, je venais la prendre dans mes bras après l'avoir légèrement repoussé pour me retourner. Elle avait été témoin de déjà suffisamment de mort ou de désolation pour l'instant. Je voulais également qu'elle cesse de s'excuser pour ce qui avait pu se passer. Je n'allais quand même pas la laisser se faire agresser sans rien faire et même si j'étais un meurtrier, cela avait été pour une bonne cause, enfin je crois. Je n'étais pas vraiment le meilleur pour juger le bien et le mal vu que je ne cessais pas de balancer entre les deux à chaque mot ou actions. J'avais l'air tellement fin avec mes cheveux blancs, trempé et plaqué en arrière dévoilant mon front démesurément grand. On ne pouvait pas dire que le sol, les plantes et la nature en général allaient manquer d'eau. Le flot de goutte due aux nuages de pluie ne faisait que s'intensifier et comme je remarquais qu'elle était plus faible que moi après avoir perdu pas mal de sang, je soufflais. Même un simple souffle pouvait ressembler à un son bestial quand il venait de moi. Je la gardait contre moi en la rapprochant un peu pour presque lui plaquer le front voir le visage dans mon cou. Enfin c'était mon intention, mais avec la différence de taille, c'était surtout le creux de mes trapèzes qu'elle devait sentir. J'avoue qu'avec la précipitation, l'agitation je n'avais pas constaté que j'étais un géant par rapport à elle. Elle devait avoir eu du mal voir se mettre sur la pointe des pieds pour m'ôter le couteau, en tout cas même si je ne lui disais pas, je pense que je devais lui être reconnaissant.

Je voyais bien de mes iris grenats que le frisson devait commencer à s'installer sur sa peau, sur son cou exposé à la pluie. Je soufflais une seconde fois et d'un geste lent, en lâchant simplement sa taille, je retirais ma veste déjà ouverte pour la poser sur le dos de la demoiselle. On aurait dit que je lui avais passé une cape, voir un drap vu comment son corps ne pouvait pas épouser les coutures de ma veste. Elle avait l'air aussi bête que moi, mais au moins je pouvais être sûr qu'elle n'allait pas choper encore plus la crève. Je sentais déjà la pluie tomber sur les épaules, mes bras et ma nuque, mais comme la douleur revenait à grand coup de brûlure sur ma peau, ça revenait à lancer de l'eau sur une plaque de cuisson à 200°C. Même si mon corps commençait à ressembler à une épée chauffée à blanc, je devais un maximum, retenir les sons pour ne pas qu'elle découvre que je souffrais encore plus, qu'il y a quelques minutes à cause du couteau. Je la plaquait à nouveau contre moi, peut-être un peu trop brusquement, puisque je m'étonnais moi-même de la force que j'avais usé. Il fallait que je me calme sinon en plus d'une main qui pissait le sang encore et toujours j'allais lui péter un truc ou même lui luxer. Ouais, car mine de rien, même si j'étais grand et sec, je déplaçais plus de 100 kilos. On s'en foutait royalement, mais je m'étais senti obligé de me le préciser à moi-même sans raison. Je devais lui parler, faire résonner le son de ma voix pour broyer sous les sons graves le silence devenu malsain et presque pressant qui régnait maintenant dans la ruelle. On entendait plus un seul passant preuve que la pluie avait même dissipé la foule. Au moins, si nous devions sortir rapidement de ce merdier, il n'y aurait pas de témoin éventuel, c'était déjà ça.

Je reposais mon regard sur elle avec une certaine quiétude, rare chez moi en essayant de graver quelque détail de sa personne dans mon crâne. Je ne possédais pas la mémoire d'un éléphant, mais j'étais plutôt physionomiste et observateur, alors autant que cela me soit utile. Même si elle devait se sentir fille de riche, que peu voulait approcher mis à part pour l'agresser ou la détrousser, je voyais autrement. Je voyais devant moi une jeune femme, frêle dans mes bras, dont les cheveux sombres plaqué sur le visage, cachaient sa peur. Elle avait peur que je lui en veuille, se maudissait sans doute intérieurement de ma douleur. Après tout, personne, pas même elle ne pouvait comprendre qu'avec mon organisme, la souffrance était aussi normale et quotidienne que de respirer. Que ce soit au réveil, en mangeant, devant la télévision ou encore en allant chercher mes clopes, j'avais mal. Il aurait fallu verser du magma dans les veines d'une personne pour qu'elle comprenne ce que je ressentais depuis mon arrivée sur Terre. Je me disais que si le monde savait ce qu'était la véritable vie d'une étoile, sans doute que nous aurions été jugé différemment. On ne devait pas être aimé de tous et même si notre rôle était bénéfique, ce ne devait pas être bien vu de l'œil de tout le monde. J'avais beau emmerder le monde depuis mes premiers mots, en attendant j'en faisais moi aussi parti. Et Lilith étalement, alors autant qu'elle se repose contre ce mec à l'apparence actuellement poisseuse, crade, mais qui tenait malgré tout sur ses jambes. Je levais le regard vers le ciel en sentant la pluie couvrir lentement mon visage avant que je ne repose mes yeux sur l'étoile blessée.


« Lilith, j'aimerais que tu arrêtes de t'excuser sinon on va y passer des jours et je doute qu'on ait envie de passer ce temps-là à se lamenter sous la flotte. J'ai mal quoi que je fasse et où que je sois, alors t'en vouloir à cause d'une autre douleur chez moi, c'est idiot. Puis pour être honnête, maintenant ça fait plus piqûre de moustique qu'autre chose. Ouais je sais, c'était un couteau, mais je suis solide, un dur à cuir enfin je crois. Alors, maintenant tu te cales dans ma veste, tu arrêtes de pleurer deux minutes et tu profites que je sois pour une fois agréable avec quelqu'un volontairement et pas pour la forme. Reste donc contre moi, oublie les morts que j'ai semées et dit-toi que tu es vivante, encore debout et en sécurité avec moi. Hun, tu devrais être heureuse, tu es en train de faire de moi un héros, mais rêve pas je ne mettrais pas de cape. Sale temps n'empêche, ça me foutrait presque le bourdon, alors que ces mecs étaient piqués. Ouais, bon mon humour sent l'humidité comme la ruelle, cherche pas, c'est simplement James, simplement moi.»


[HRP: Je crois que ça va peut-être t'étonné de toute la gentillesse de James, mais je pense que tu comprendras son geste. ^^]
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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyVen 8 Avr - 16:55



Violence et protection, ça marche ?

Lilith Da Hellys / James E, Collins



Tant de souvenirs revenaient au galop, moi qui avait essayé durant toutes ces années de les oublier jamais il n'étaient parti. Ils me hantaient nuits et jours, mais j'avais appris à vivre avec eux, alors qu’aujourd’hui ils revenaient, clair et précis. Je revoyais la voiture en train de rouler,  mère m’emmenant va savoir où, la petit fille que j'étais, heureuse et pétillante, rigolant avec  mère alors que le chauffeur nous regardait de temps en temps dans le rétroviseur avec un regard bienveillant. Une vie parfaite, cela faisait un ans que j'étais avec père et mère, cela faisait deux ans que j'étais descendue sur terre. Mais bien-sûr une vie trop belle engendre toujours une catastrophe. A croire que l'étoile divine aimait cela.

Une voiture passa devant la notre et nous força à nous arrêter, de la voiture inconnue sorti quatre ou cinq homme, nous obligeant à sorti en pointant une arme sur nous. J'étais trop petite à ce moment pour comprendre qu'ils voulaient nous kidnapper pour de l'argent. Mère elle, ne l'avait que trop bien compris, elle me confia au chauffeur tout en se jetant sur l'homme détenant une arme à feu, celui-ci dans la panique appuya sur la détente et mère s'écroula au sol, elle semblait encore respirer mais difficilement. Le sirène résonnant au loin firent paniquer les kidnappeurs qui voulurent partir, mais pas sans moi, quelqu'un dans la voiture avait dû les appeler avant de sortir de la voiture. Le chauffeur ne voulant pas me lâcher les retint bien assez pour qu'il finissent attrapé après une course poursuite, malheureusement pour Mère l'ambulance était arrivée trop tard. J'étais restée avec le plus possible, je ne voulais pas qu'elle parte et pleurais toutes les larmes de mon corps. C'est depuis ce jour que je me suis forgée une armure, plus aucune émotions négatives ne sortirais et je devenait comme je l'était aujourd'hui.

Je sorti légèrement de mes souvenir lorsque je senti James bouger. Je releva légèrement les yeux et le vit se retourner puis me prendre dans ses bras. Qu'elle bonne idée qu'il avait eu... Dans une telle position je ne pouvais pas arrêter le sang de couler, mais je ne me sentait pas la force de lui râler dessus, je préféra baisser la tête et regarder les gouttes d'eau descendre le long de mes cheveux  revenu vers l'avant. Que ce soit le geste de Mère ou celui de James, je ne comprenais pas , l'étoile divine devait sûrement s'ennuyer depuis son trône céleste pour briser à deux reprise le «bonheur» que je me suis créé. En ayant la tête baissée je me doutais qu'on ne voyais pas mes yeux ni mon expression, mais j'étais sûr que j'avais un air sombre. On pourrait croire que que pleurais, je lamentais ou autre mais non, mon esprit était trop vague pour que j'ai l'envie de le faire, ou même le réflexe.

En regardant mes pieds mon regard fût attirer par une tâche plus sombre que les autres, elle se trouvait juste à côté de mon pied et je vis une goutte de ce liquide descendre et tomber de ma main. La plaie ne semblait pas s'être arrêter de saigner et mes mains étaient remplies de sang, du mien, et de celui de James. Doucement mes sens se réveillèrent, la brume de mes souvenirs se dissipant. La douleur dans ma mains revint la première, puis la sensation de froid, la chaleur et la fatigue. Un frisson me parcourra le corps et James semblait l'avoir remarqué aussi car il me mit sa veste sur le dos. On aurait pu croire que c'était une couverture tellement je flottais dedans. Il me reprit dans ses bras de manière plus brusque, je ne broncha pas car il ne m'avait pas vraiment fait mal, il m'avait plus tôt surpris

« Lilith, j'aimerais que tu arrêtes de t'excuser sinon on va y passer des jours et je doute qu'on ait envie de passer ce temps-là à se lamenter sous la flotte. J'ai mal quoi que je fasse et où que je sois, alors t'en vouloir à cause d'une autre douleur chez moi, c'est idiot. Puis pour être honnête, maintenant ça fait plus piqûre de moustique qu'autre chose. Ouais je sais, c'était un couteau, mais je suis solide, un dur à cuir enfin je crois. Alors, maintenant tu te cales dans ma veste, tu arrêtes de pleurer deux minutes et tu profites que je sois pour une fois agréable avec quelqu'un volontairement et pas pour la forme. Reste donc contre moi, oublie les morts que j'ai semées et dit-toi que tu es vivante, encore debout et en sécurité avec moi. Hun, tu devrais être heureuse, tu es en train de faire de moi un héros, mais rêve pas je ne mettrais pas de cape. Sale temps n'empêche, ça me foutrait presque le bourdon, alors que ces mecs étaient piqués. Ouais, bon mon humour sent l'humidité comme la ruelle, cherche pas, c'est simplement James, simplement moi.»

Je relava mon regard vers lui, il n'avait pas tord son humour était pourrit ce qui m'arracha un petit sourire. Il n'avait pas vraiment besoin de cape, sa veste faisait déjà office de cape sur moi. Quelque chose dans ses paroles me contraria. Pleurer? Moi? Le jour ou il me verra pleurer il aura intérêt à s'enfuir parce que ce sera plus de rage que de tristesse. Des émotions négatives comme la tristesse, la peur, la rage, ou autre j'ai appris à les cacher. Et mes barrières ne risquaient pas de tomber maintenant. Malheureusement je ne pouvais pas rester silencieuse pour l'éternité et il fallait bien que je lui réponde.

«Ce n'est pas parce que tu vis avec la douleur que je dois t'en donner d'autres, et tu as beau être un dur à cuir comme tu le dis si tu continue à perdre ton sang, on aura beau rester ici autant de temps qu'on veut tu finira quand même par t'écrouler, la pluie ne tombera pas indéfiniment»

Je marqua une pause et je soupira puis lui fit un petit sourire.

«Tu ne trouve pas que ta veste fait déjà office de cape? Et puis un héro avec un humour aussi pourrit c'est pas cool et ça ne te ressemble pas. Je préfère largement James à un héro comme ça. En attendant il faudrait qu'on trouve quelque chose pour arrêter ton saignement parce que la plaie est assez vilaine.»

Ce que j'avais dis je le pensais vraiment, l'urgence en ce moment était plus de s'occuper de sa blessure qu'autre chose, mais il n'avait pas tord non plus, me lamenter ne servait pas à grand chose. Je me retira de ses bras et regarda autour de moi et sur moi, il n'y avait rien qu'on pouvait vraiment utiliser pour arrêter ce saignement et c'était vraiment agaçant. Je n'avais aucune idée de quoi utiliser et je soupira, la fatigue et la douleur me prenait de plus en plus mais je ne laissais rien apparaître, je ne voulais pas vraiment l’inquiéter, il devait surtout penser à lui. Une chose était sûr on allait être bien malade avec cette pluie nous tombant dessus et je n’espérais qu'une chose, que mon père ne découvre pas ce qu'il c'était passé sinon, j'allais être confinée à la maison à vie.

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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptySam 9 Avr - 2:56




Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys.

J’aurais dû quitter des yeux le ciel gris, mais j’avais comme cette étrange envie de contempler encore un peu le ton grisâtre et menaçant au-dessus de nous. Mes mots avaient eu le mérite de jeter un léger froid sur nous deux et ainsi, on pouvait encore mieux entendre la pluie chuter sur nous, sur le sol et les pavés. Je me répétais sans doute un peu trop quand il s’agissait de ce genre d’intempérie, mais j’aimais le son aquatique et presque royal des gouttes de pluie. Elles étaient si fragiles séparées, mais capable de bien des choses réunis en un flot puissant et bien souvent impitoyable. Je devais m’identifier à cela, car après tout, le monde me voyait plus comme son destructeur que comme son sauveur. Je ne pouvais pas en vouloir aussi bien à l’humanité innocente et subissant ma colère. Personne n’aimait véritablement souffrir par la faute d’un être dont personne pas même ses congénères ne comprenaient les coutures. Je ne me qualifiais pas comme le méchant petit canard ou comme le mouton noir, et cela, à juste titre. Je n’étais pas le seul repenti, le seul paria dans les étoiles et nous avions tous des dons dangereux ou simplement étrange. Je ne savais pas ce que l’avenir allait réserver à Lilith, moi-même ou le reste des étoiles. Qui savait ce que le monde pouvait véritablement nous faire ou encore les décisions de l’étoile divine ? Ces deux questions trottaient dans mon crâne et m’arrachaient bien souvent de mon sommeil réparateur en me laissant en sueur, fatigué et souffrant. Même si j’étais plongé dans mes songes, je distinguais correctement les paroles de la brune, de mon amie. Je n’étais effectivement pas un dur à cuir vingt-quatre heures sur vingt-quatre et affronter la douleur au quotidien était dur, mais je n’allais pas me laisser emporter par la mort aussi vite. Plus d’une personne comptait sur moi que ce soit en me le disant ou en le pensant si fort que je le devinais. En attendant, si nous restions ici, il était évident comme l’avait exposé Lilith que nous ne survivrions pas bien longtemps.

Je devais l’avouer à contre-cœur, que je me sentais quelque peu faible, les yeux encore dans les nuages plus sombres que le bout de mes cheveux. J’avais envie de rire en l’entendant m’apprécier plus qu’un héros, alors que je n’étais foncièrement qu’un tueur. Elle en savait pas à quel point la liste des personnes innocentes ou non, mortes sous mes doigts, pouvait être longue. Au début, j’avais pris peur, j’avais tenté d’en finir, mais au fur et à mesure sans y prendre goût, j’y étais presque habitué. La tension volcanique dans l’air, la pesanteur croissante, l’odeur de fer, tout faisaient partie de mon univers. On n’y dessinait as des anges, on eut parlait rarement de jolies choses, mais on y affrontait son propre devoir. Que j’étais ou non-capable de détruire le monde du bout des doigts, je devais malgré tout le protéger contre moi-même. J’avais l’impression d’être mon propre garde-fou, en essayant de me brider pour ne pas déborder et faire encore d’autres victimes avec ou sans plaisir. Il arrivait malheureusement que j’y prenne parfois goût en sentant ce regard suppliant de personne qui n’avait pas offert un traitement plus respectable à leur proie. Il y avait bien longtemps que ma splendide cape blanche de pureté était devenue rouge comme le sang, comme la rage, comme mes iris. Si la douceur était un fleuve, j’étais devenu au fil du temps et des violences un fleuve si impétueux qu’aucune digue ou règle ne pouvaient me stopper. Si même le monde, si même l’étoile divine ne savait comment me tenir en laisse, personne ne le ferait. Lilith avait beau trouver des mots justes, tenter de canaliser l’homme que j’étais, c’était pure folie. Et encore une fois, alors qu’elle devait se dire que je ne pouvais pas savoir ses ressentis,  ils m‘arrivaient par bon paquet. Je sentais dans toutes ces ondes, le doute qui s’immisçait et même si je le devinais, je n’avais rien pour contrebalancer cela. Je n’avais pas l’attitude et le visage le plus rassurant du monde et en plus de ça, elle avait raison à la vitesse à laquelle nous perdions du sang, si nous ne faisions rien, nous n’allions pas tenir bien longtemps.

En la sentant quitter mes bras, je reposais mon regard sur elle dans sa globalité en lâchant un soupir qui dans la ruelle avait un air de son lugubre. Un homme immense, squelettique, aux cheveux blancs et à la peau blanche sans oublier ses iris de feu. Voilà ce que je devais lui offrir pour l’instant et la pluie ne devait pas arranger les choses. Je savais que je devais ressentir le froid, la torture de ma blessure, mais pourtant la seule sensation que j’avais actuellement était un profond doute sur la suite des choses. Je lisais parfaitement l’agacement de ne rien trouver pour stopper nos hémorragies respectives. Personne ne guérissait par miracle, pas même les étoiles, enfants indirectes et étranges de leur maîtresse la divine. Moi qui ne cessais de me plaindre d’elle, je parlais beaucoup de l’étoile divine, mine de rien. Enfin, pour l’heure, je devais autant que Lilith, trouver des soins avant de finir face contre terre en ayant repeint le sol de nos litres de sangs. Le tiraillement dans mon dos me déchirait littéralement le cœur, car comme toujours la peine de ma blessure n’étaient pas seule. Comme un écho dans mon épiderme, comme un battement d’aile de papillons provoquant un tsunami à l‘autre bout du monde, le coup de couteau avait réveillé mes marques brûlantes. On aurait pu se dire que le terme évoquait toute la chaleur de la rage dans mon corps. Pourtant, quand la pluie chutait sur ces zones devenue rougeâtres et presque luisantes, un son et surtout une étrange évaporation se créait. En un sens, elle avait bien fait de partir de mes bras, car elle se serait brûlée comme cet idiot d’Icare. Moi aussi, je m’étais brûlé les ailes, mais c’était bien avant que je prenne conscience que le monde avait aussi bien besoin de moi que voulait ma mort. Je soufflais en isolant ma tête de mon environnement ne percevant ainsi aucun son extérieur, au détriment de Lilith, si elle avait voulu s’adresser à moi.

J’ignorais si mon visage affichait une quelconque quiétude, mais en tout cas, je savais que ces maudites représentations du magma dans mon corps commençaient à s’effacer. Je le sentais. C’était si particulier de me dire que je tentais de me calmer, de faire disparaître les témoins de ce qui alimentait tant mon don, devant les yeux de Lilith. C’était comme vouloir apprivoiser le plus féroce des fauves avec un simple bâton. Il fallait être con, fou voir les deux pour avoir l’idée de faire ça. Sauf que voilà, moi, je n’avais pas l’idée de le faire, je le faisais tout simplement. Elle devait avoir remarqué que je ne perdais pas de temps en réflexion trop intense et que foncer dans le tas, pour moi était bien plus efficace. Je grimaçais, les yeux encore clos, alors que la tâche dans mon dos prenait de plus en plus d’ampleur. Il n’avait pas visé de zone dangereuse, mais comme son couteau avait bougé pendant mes mouvements et encore plus quand la demoiselle me l’avait ôté, cela avait déchiré de la chaire. J’avais sincèrement l’impression d’être une vieille entrecôte qu’on avait mal fait cuire, plus qu’une étoile soit disant solide. Je posais ma main contre ma mâchoire, contre mes dents et dans un coup sec, je faisais craquer les os de mon dos. Je me doutais de ce geste avait réussi à faire son office, c’est-à-dire bouger la peau assez pour bloquer une partie du sang. Que la brune m’ait dit ou non que je ne devais pas ajouter une autre peine à la longue liste ne m’empêchait pas d’agir. Elle allait sans doute me qualifier d’abruti ou de malade, mais en attendant ma plaie était beaucoup moins handicapante. Lentement, j’ouvrais à nouveau les yeux pour laisser la lumière blafarde du ciel reposer ses mains sur mes iris et fixait l’étoile en face de moi dans un calme olympien. C’était un des avantages de ne jamais connaitre de répits quand il s’agissait de la souffrance, je savais parfaitement la cacher quand il fallait. Je n’étais pas fier de ce trait de mon caractère, mais si ça pouvait éviter d’avoir quarante personnes sur le dos en train de s’inquiéter de mes moindres faits et gestes, c’était toujours ça.

Je voyais bien qu’elle était encore et toujours dans la panique. Je me doutais également que mon geste n’allait pas du tout la rassurer, mais de toute façon, un peu de frayeur vu ce que nous avions vécu en peu de temps, c’était insignifiant. Enfin beaucoup moins pour elle que pour moi, mais bon. Je ne la ménageais pas à vrai dire et je me doutais bien qu’elle finisse bien par me le rendre au centuple si elle le voulait, pour l’heure, j’étais indemne. Je n’avais pas peur d’elle, mais comme toute étoile, je savais que nous avions tous des dons bien souvent plus dévastateurs que prévu. Elle ne l’avait pas spécialement évoqué ou utilisé depuis que je la connaissais, c’est-à-dire peu de temps. En un sens, elle n’avait vu qu’une grande partie de ce que je pouvais faire, mais pas tout ce que me permettait plus ou moins cette douleur permanente. Elle était destructrice, usante et pour beaucoup mortelle, mais elle savait aussi me forger comme l’acier. Alors que le calme avait fini par totalement s’abattre sur nous, un son comme un craquement et un simple râle résonnaient dans la rue. Il ne venait pas de moi et il était bien trop rauque pour venir de la gorge de Lilith. Je retournais alors pour apercevoir sur le sol, l’un des agresseurs de la demoiselle qui semblait encore en vie. Je fronçais les sourcils en me demandant si dans l’action, j’avais mal calculé mon coût, en tout cas avant que je puisse atteindre cette loque, il me logeait une balle dans l’épaule. La douleur au lieu de me faire reculer, ne faisait qu’attiser un feu qui avait besoin de brûler. C’est ça, tire-moi dessus, envenime ta situation, abruti. Il avait cru sans aucun doute qu’en me tirant dessus, il avait venir à bout de moi, mais il avait simplement allumé la mèche qui allait faire exploser la caisse de TNT à sa face. Alors que du sang coulait de mon bras et tombait dans un son visqueux sur le sol, je marchais vers lui. Je soufflais en me stoppant devant lui, l’entendant me supplier et sans aucun sympathique ni délicatesse, je lui assénais un sévère coup de pied dans la tête, faisant craquer sa nuque en arrière d’un coup sec. Je me fichais bien de passer encore une fois pour un homme sans loi, ni retenue. C’était Lilith qui me voyait faire et elle savait clairement ce dont j’étais capable du meilleur comme du pire, enfin, je l’espérais.

Je me penchais légèrement au-dessus de la dépouille de chaque homme ou ordure devrais-je dire, afin de vérifier en leur mettant à tous un sévère coup de pied dans le flanc, mais aucune réaction de leur part. Au moins, ils étaient tous morts pour de bon, mais je gardais tout de même un peu de méfiance. Si l’un d’eux avait pu survivre sous mon manque d’attention et ma relâche, je préférais prévenir que tuer encore un peu plus mon temps et mon énergie pour ces connards. Je devinais que Lilith ne m’avait pas juste ignoré et qu’elle avait très bien vu la scène alors je devais lui parler pour lui expliquer tout ce qui venait de se passer encore. J’avais l’impression d’être au tribunal ou devant les parents adoptifs à devoir me justifier sur un geste qui me paraissait si normal et anodin. Je détestais devoir toujours exposer les faits encore une fois alors que pour moi cela n’avait duré que quelque secondes dans ma journée. Tuer des gens ou en tout cas leur montrer ma douleur, mon don était comme respirer, marcher. Je ne voyais pas pourquoi je devais avoir des scrupules d’être une étoile, même si je ne faisais clairement pas que du bien autour de moi. Elle était aussi dans mon cas, enfin je ressentais bien quelque chose, mais c’était tellement flou. Il était temps que je brise deux trois barrières, quittent à me mordre les doigts ensuite pour ma violence. Je devais savoir des choses, et même si ça devait lui paraître désagréable, déplacé, je devais avoir des réponses. J’avais passé déjà bien trop d’années à me demander mon utilité, mon véritable rôle ou encore l’étendue des dégâts dont j’étais capable. Désolé ou pas, ma petite Lilith, mais je n’allais pas être très sympathique sur le coup.


« Je dois te demander quelques trucs Lilith parce que tu sembles vouloir tout garder pour toi, mais tu n'as pas l’air de comprendre certaines choses. Tu auras beau cacher autant que tu veux ta peine, le fait que tu t’inquiètes pour divers choses, je les ressens. Je suis la colère, la rage et la souffrance rappelle-toi. Donc si tu ressens une émotion liée à ces trois trucs, je le saurais rapidement. Ouais, autant te dire que me prendre pour un con en me disant que ça va, ça ne marchera pas bien longtemps. Tu t’inquiètes pour moi ? Tu crois que je n’en ai pas vu d’autres ? C’est deux plaies, je ne vais pas en mourir, mais on doit aller chez moi. Je te propose chez moi, car tu es étudiante donc je présume que ton père ou ta mère, ne sont pas très enclins à ce que tu sortes. Est-ce que la mort que je sème te dégoûte Lilith ? Est-ce que tu auras le courage de me dire ce que tu ressens pour moi actuellement et sans entourloupe ? »


[HRP: Aller on met tout le monde en stress et désolé du pavé, j'espère que le rp te plais. ;W;]
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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyMer 20 Avr - 19:30



Violence et protection, ça marche ?

Lilith Da Hellys / James E, Collins



Cette journée était vraiment épouvantable. Le mieux aurait été que je reste chez moi et que je ne débatte pas avec père pendant une heure pour sortir. Malheureusement l'étoile divine en avait décider autrement. Des fois je me demandais si elle m'en voulait, je n'avais rien fait mais elle me pourrissait la vie. À croire que le bonheur n'était pas pour moi. Était-il pour quelqu'un d'ailleurs ou était-ce juste un idéale que les hommes s'étaient fixé pour avoir un but dans la vie? La deuxième proposition était la plus probable, après tout les humains étaient comme ça, toujours à chercher des excuses et des illusions.

Je regardais James, il s'était un peu éloigné pendant que je cherchais de quoi arrêter les hémorragies et il avait une tête étrange. Je n'arrivais pas vraiment à mettre une émotions sur son expression mais j'avais le sentiments que c'était pas un sentiment positif. Au bout de quelques seconde il bougea enfin, malheureusement je me serais bien passée de son action, je ne sais pas pourquoi il avait fais ça mais c'était complètement … Horrible. Un bruit complètement atroce avait résonné dans mes oreilles et venait des os de James, je ne savais pas ce qu'il avait fait, et je ne voulais pas le savoir Je ne savais pas pourquoi mais j'avais l'impression de ne pas être au bout de mes peines...

Et effectivement je n'y était pas au bout, quand l'étoile toute puissante se décidait en faire souffrir elle ne le faisait pas à moitié... Un râle au allures de voix humaines avait résonné dans la ruelle. Je ne savait pas d'où cela provenais car James était devant la source du sons tandis qu'il c'était retourné. Il avait commencé à avancer alors qu'un sons d'arme à feu avait retenti. Le coup de feu m'avait fait peur et je le savais pas si c'était sur James que l'on avait tiré mais je pouvais le deviner aisément grâce au liquide rougeâtre qui coulait de sa main. J'en avais plus qu'assez... En premier le coup de couteau et maintenant il se fait tirer dessus par ma faute. A première vue on aurait pu dire que je tremblais de froid et ce n'était pas faux mais il y avait également  le faite que j'essaye de me calmer qui intervenais, j'avais tellement envie de lui dire de partir se soigner mais à la place il vérifiait que tout les gens qui avaient essayé de m’agresser étaient mort.

Encore une fois la mort étaient semée à cause de moi. James aurais beau dire que c'était lui qui les avait tué c'était de ma faute, s'il n'aurais pas voulu m'agresser ou autre et si James n'était jamais passé par là ils ne seraient pas mort, je ne sais pas ce qu'il seraient advenu de moi mais ils ne seraient pas mort. Ils avaient choisi la mauvaise personne, je n'apportais que le malheur au personne qui me coutoyaient. C'était peut-être pour ça que je m'isolais, une protection naturel pour les humains que je m'imposais, malheureusement cette protection n'étaient pas infaillible. Malgré toutes les barrières que j'avais forgée le malheur était toujours autour de moi. Même si je regardait James je ne le voyais pas vraiment, j'étais tellement dans mes pensée que je ne faisais pas attention à James qui me regardait. C'est dans des moment pareilles que je me demandais ce qu'il pouvait bien penser.

«Je dois te demander quelques trucs Lilith parce que tu sembles vouloir tout garder pour toi, mais tu n'as pas l’air de comprendre certaines choses. Tu auras beau cacher autant que tu veux ta peine, le fait que tu t’inquiètes pour divers choses, je les ressens. Je suis la colère, la rage et la souffrance rappelle-toi. Donc si tu ressens une émotion liée à ces trois trucs, je le saurais rapidement. Ouais, autant te dire que me prendre pour un con en me disant que ça va, ça ne marchera pas bien longtemps. Tu t’inquiètes pour moi ? Tu crois que je n’en ai pas vu d’autres ? C’est deux plaies, je ne vais pas en mourir, mais on doit aller chez moi. Je te propose chez moi, car tu es étudiante donc je présume que ton père ou ta mère, ne sont pas très enclins à ce que tu sortes. Est-ce que la mort que je sème te dégoûte Lilith ? Est-ce que tu auras le courage de me dire ce que tu ressens pour moi actuellement et sans entourloupe ?»

Ce que je ressentais actuellement? Un grand vide, tout simplement un vide. Comment suis-je sensée me sentir bien en sachant que j'ai apporté le malheur sur ma famille d'adoption et sur énormément de personne qui on pris soins de moi? Des fois je me demande si mon pouvoir d'étoile n'est pas de donner le malheur au autres. Mais ce n'était pas sa question Lui me dégoûter parce qu'il causait la mort? Ce ne serais que me voiler la face à ce niveau là je ne valais pas mieux que lui. Je n'ai pas tuer mais j'ai fais pire, j'ai causer la mort de personnes. Et puis comment ne pas m’inquiéter? Je suis sûre qu'il en a vu d'autre mais il était blessé à cause de moi, dans un sens c'était pour moi qu'il c'était fais blesser et je n'aimais pas ça.

Dans ma tête je revoyais tout le schéma se reproduire, je revoyais ma mère et tout l'accident sauf qu'a sa place c'était James. Mort et disparition rythmais ma vie depuis ma naissance mais je ne m'en était jamais rendue compte. Même lorsque j'ai atterris à l'orphelinat c'était comme ça, les enfants adoptés disparaissaient à tout jamais. Je ne m'en était tout simplement pas rendue comte. Je savais que je ne faisais que repousser l'échéance à ne pas lui répondre mais comme à mon habitude je préférais penser mes réponses, pour être sûre de ne pas répondre de bêtises. La fatigue embrumant légèrement mes pensée je prenais plus de temps pour lui répondre. Je ne savais pas comment il prenait mon silence mais ce n'était pas contre lui, c'était tout simplement une facette de ma personnalité.

«Je suppose que tu ne voudra pas bouger tant que je ne t'aurais pas répondu... Très bien. Oui je suis inquiète pour toi, depuis le début tu t'es mis dans une sale situation pour m'aider et tu es dans cet état par ma faute, c'est gens sont mort par ma faute. Tu ne peux pas dire le contraire, s'il ne m'avaient pas rencontrée il ne serais pas mort et toi tu ne serais pas blessé. Je ne crois pas que c'est la première fois que tu subis ça, après tout tu as l'air familier à ce genre de situation.Te dire que je suis dégoûtée de tout c'est serait complètement faux et irrespectueux de ma part, ce ne sont pas les premiers cadavres que j'ai vu et sûrement pas les derniers»

Je laissa un moment de flottement pour qu'il assimile tout ce que j'avais dis, mais aussi pour moi, je n'aimais pas parler de mes sentiment et de moi plus généralement donc le plus ennuyant allais arriver. Je soupira avant de reprendre.

«Pour finir en ce moment ce que je ressent pour toi c'est de l’inquiétude, de la peur, mais aussi de la joie, du soulagement, de l'amour aussi peut-être et tout un mélange d'autre sentiments. Je suis inquiète et j'ai peur pour toi oui, après tout il suffit de regarder ton état pour comprendre, après je suis heureuse que tu ne te soit toujours pas écrouler et soulagée que tu ne sois pas mort... Et oui, ça peut te sembler étonnant mais oui je ressent de l'amour pour toi, parce que oui je t'aime bien, Tu as un petit quelque chose qui est très intéressant, je ne saurais dire quoi mais je t'apprécie à ta juste valeur ça tu peux en être sûr. Maintenant si tu le veux bien allons où tu veux tant que tu es soigné!»

Tout en parlant je m'étais approchée de lui, assez pour être juste en face de lui, pour pouvoir le regarder dans les yeux et essayer de lire toutes les émotions qui pouvaient passer, après tout les yeux sont le miroir de l'âme, même moi je ne pouvais pas cacher entièrement mes émotions mais ça restait vraiment très difficile et il fallait bien me connaître et bien me regarder dans les yeux pour le savoir.

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MessageSujet: Re: Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé]   Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys. [Terminé] EmptyJeu 28 Avr - 18:03




Violence et protection, ça marche ? Ft Lilith Da Hellys.

Tout mon corps me lançait du haut de mes cheveux au bout de mes pieds. Il était en train de me dire que j'avais fait assez de connerie et jouer avec le feu pour aujourd'hui. Je sentais une brûlure tenace dans chacune des fibres de ma peau comme encore plus de souffrance par-dessus la tension de mes muscles sous ma brutalité passée. Rien n'était sans conséquence et ce n'était pas moi qui allai dire le contraire tellement je prenais cher à chaque fois que j'utilisais ce truc qui semait la mort. Comme un prolongement de moi-même, une partie de ma colère attisait encore la flamme du lancement dans mon crâne, pourtant ça ne m'empêchait pas de l'écouter, de l'entendre. Pour s'inquiétait, elle s'inquiétait, je le sentais jusqu'ici sans soucis. J'en avais croisé des boules de nerfs, des stressé de la vie, mais Lilith avait le don d'être sur le haut du podium pour ça et pour d'autre chose, mais j'étais sûr de rien. Au moins, je commençais de plus en plus à cerner son attachement à moi et quand elle me parlait d'amour, c'était à se demander si elle parlait amicalement ou si elle avait le béguin pour moi. Comment quelqu'un pouvait tomber amoureux de moi quand j'étais un enragé fini sans jamais de répit, toujours en rogne contre la planète tout entière et sans cesse en train de maudire le monde entier ? C'était à se demander si elle n'était pas tombée sur la tête pendant l'agression. De plus, elle était vachement proche de moi, et même si je savais que reculer allait lui montrer une espèce de refus de ma part, je n'aimais pas être si proche des gens, aussi longtemps. Oui, je l'avais prise dans mes bras, mais là, je n'avais plus la tête à ça, surtout si c'était pour l'entendre me lancer encore un truc sur mes blessures. J'avais assez entendu de personne se croire mes parents ou mes supérieurs en tentant de faire ma vie à ma place sans véritablement me connaître. S'ils avaient envie de faire la morale à quelqu'un, ça n'allait pas être avec moi, très clairement.


Alors que la pluie ne voulait pas s'arrêter, je relevais le visage légèrement pour croiser les iris de Lilith en gardant mon silence. J'avais bien pigé qu'elle avait hésité à me répondre et qu'elle n'était pas du genre à parler d'elle pendant dix plombes. Boarf, je n'étais pas spécialement mieux, car après tout, elle connaissait un truc comme genre dix pour-cent de ma vie et encore des maigres détails complètement con. La chose dont elle était maintenant le plus au courant était les dégâts de mon pouvoir, rien de plus. Je l'enviais, car elle pouvait le contenir, le contrôle son don, moi, il avait une intensité adaptable suivant mon envie, mais ce qu'il déclenchait dépendant de mon humeur, de la durée du toucher et de la personne. Se devait aussi être une des raisons de mon refus d'autant de proximité en si peu de temps, je n'avais pas envie de la blesser avec mes conneries. Je tenais à elle et, même si elle ne l'apprenait sans doute jamais, elle restait malgré tout en arrière par rapport à Pearl, cette petite étoile que je tentais de sauver. Au final, si pour Lilith, j’avais sans doute des sentiments naissant, j’admirais, j’adorais Pearl comme pas deux. Sauf que je ne pouvais pas lui dire, autant par la gêne que ça lui provoquerait, que le mal aise que j’aurais mis entre nous. Puis cette petite étoile aussi adorable qu’attachante méritait plus d’un mec dont la vie était plus souvent destructrice que douce. J’espérais simplement avoir encore une partie de son attention quoi qu’il puisse arriver. Pour l’heure, j’avais encore la brune d’étoile devant moi et elle affichait une mine entre le « bouge ton cul James. » et « je n'aime pas te voir souffrir. » Je ne pouvais pas l’envoyer bouler et je savais même si ça me déplaisait qu’elle avait raison. Si on ne trouvait pas un abri, on allait juste tout simplement finir comme deux loques sur le sol.

Je repoussais mes cheveux en arrière, les plaquant vers ma nuque en grognant un peu afin de dégager ma vision, mais aussi de m'aider à réfléchir. J'avais une balle dans le bras, une plaie sur le dos et donc je n'étais pas spécialement en bon état, et même si j'étais assez solide, j'vais moi aussi mes limites. J'avalais ma salive devenue aussi danse que du pétrole m'étouffant à moitié et soufflais. J'ignorais si me pointer complètement trempé, en sang et avec une tronche de zombie chez Lilith allait être une bonne idée, du coup, il restait l'option d'aller chez moi. Ce n'était pas spécialement le genre de choses que j'avais anticipé vu que j'avais un certain respect pour mon colocataire, le petit Randall. On avait disons instauré des règles mutuelles et ramener des filles dans l'appartement dont j'étais le propriétaire, c'était ok tant que cela ne partait pas en cacahuète. Vu notre état à Lilith et moi, si on arrivait jusque là-bas sans se manger le sol c'était déjà un miracle alors faire des choses, ça ne risquait clairement pas ou alors je m'appelais plus James. Elle devait facilement voir que la douleur me tirait la peau du visage comme on le ferait avec une tenture et me donnait une sale gueule, enfin pire que celle que j'avais quotidiennement hein. J'étais vraiment le roi des cons pour avoir eu l'idée de ne pas vérifier si tous ces enfoirés avaient eu leur compte avant de taper le bout de gras avec la miss. Moi et ma foutue manie d'être trop sûr de moi, bah sur le coup ça m'avait bien foutu dans la merde. J'aurais eu envie de taper la tête de Lilith contre le mur le plus proche afin qu'elle arrête deux minutes de penser à quinze mille trucs et s'angoisse encore plus, mais j'avais ni l'envie, ni la force de le faire. Si j'avais été près de mon canapé ou de mon lit, je crois qu'ils m'auraient reçu sur le coin de la gueule sans aucune retenue dans la chute. J'étais lessivé comme jamais et j'avais l'impression d'avoir passé ma journée à me battre alors que tout ça avait duré quoi dix, vingt minutes tout au plus ? Bon, j'exagérais peut-être sur la rapidité avec laquelle je les avais envoyés au tapis, mais j'avais quand même été plus vif que ces abrutis. Même, si en attendant, j'étais bien mal en point. Je posais ma main dans celle de Lilith en vérifiant que l'on avait rien oublié et je commençais à l'emmener alors que mon pas résonnait dans la ruelle.


« Vu que je doute que ton père apprécie de me voir pisser le sang chez lui, vu qu'il me connaît encore très mal, on va aller chez moi. Il n'y a aucune invitation, ni arrière-pensée hein. Oh puis merde pourquoi je me justifie, tu veux autant que moi rentrer au chaud et pouvoir te soigner avant de tomber dans les vapes sur le sol. On risque de peut-être croiser Randall mon colocataire, mais c'est mon appartement alors il fera aucun commentaire, j'en suis sûr. Pour revenir sur ce que tu as dit, moi aussi, je t'aime bien même si je ne sais pas du tout où ça nous mène et encore moins ce que ça signifie. J'veux dire, j'ai rien de spécialement séduisant et vu mon caractère, on préfère le plus souvent me fuir que m'approcher. Y a pas dire Lilith, tu n'es vraiment pas nette, suicidaire ou folle. On approche de chez moi, reste à savoir si j'arriverais choper mes clefs. Tu as eu les ovaires de me répondre avec franchise et sincérité, tu es courageuse Lilith, même si tu es sacrée tarée de rester près de moi. Tain mon épaule me lance c'est une vraie saloperie, je ne crois pas que la balle ait perforé un truc, donc faudra la retirer. À vif si besoin, je m'en fous, je veux juste plus cette merde dans mon corps.»


[HRP: Partie du rp dans la ruelle sombre terminée, donc on reprendra un peu plus tard chez James !]
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