[Terminée] I'll give you a smile ~ Eliott

Couleur des yeux — rouges ; couleur des cheveux — blancs avec les pointes violettes à quelques endroits (et bien entendu, il s'agit d'une teinture faite à l'âge de ses onze ans, j'ai juste pas détaillé ce passage dans l'histoire parce que ça en vaut pas la peine, j'imagine) ; taille — 146 centimètres ; masse — 51 kilogrammes ; style vestimentaire — simple, qui reste toujours dans le thème mignon, cependant.

Eh bien, qui aurait pu croire que l'albinisme qui est pourtant une maladie si rare toucherait un gosse à l'air si innocent ? C'est ce qui lui a pourtant donné de magnifiques cheveux blancs et des yeux rouges très rares, mais ce serait trop facile si cette maladie ne se résumait qu'à cela, n'est-ce pas ? Bien sûr, c'est une maladie qui rend la personne atteinte vulnérable aux rayons du soleil… du moins, quand elle s'y expose trop longtemps, mais à quoi diable pensiez-vous donc ? Que j'allais être gentil avec un perso si adorable ?

En plus d'être atteint de cette maladie rare, il est aussi maigre qu'un clou, aussi costaud qu'une crevette et aussi mignon qu'un chaton. Oui, il peut être capable de faire craquer n'importe-qui avec ses grands yeux, il suffit juste qu'il commence à pleurer pour obtenir ce qu'il veut. De toutes façons, qui n'aimerait pas faire plaisir à un gamin avec des allures d'ange innocent ?
Et ce n'est pas la seule chose qu'il utilise pour faire craquer les gens, parfois, son regard ne suffit pas, alors il supplie avec sa voix une voix d'un petit garçon qui n'a pas encore mué. Et si vous continuez de lui résister, il déversera toutes les larmes de son corps sur le sol, jusqu'à mourir de déshydratation, s'il le faut.

Au niveau des tenues, il peut porter n'importe quoi. Vêtements féminins comme masculins lui vont à merveille (quoique, ça ne le fait pas vraiment triper d'être une fille). Souvent, ses tenues sont un duo de deux couleurs qui n'ont absolument rien à voir entre-elles. Le rose et le bleu, le cyan et le violet, le rouge et le blanc... mais en plus de ça, ce sont rarement des vêtements qui le rendent masculins, tout y passe de toutes façons.

Orientation sexuelle : La crevette s'est demandé pendant quelques temps s'il était plus attiré par les filles que par les garçons, ou vice-versa. Il n'a jamais vraiment découvert s'il aimait l'un plus que l'autre et se prétend donc bisexuel. Autant dire qu'il lui arrive souvent d'avoir l’œil indiscret quand il s'agit de regarder les filles, et ça lui arrive aussi quelques fois pour les garçon. N'allez pas penser qu'il n'a que ça en tête, bien au contraire.

Joie : Eliott apprécie tout ce qui reflète la joie de vivre : les parcs d'attraction, la musique, les bonbons et toutes sortes d'autres sucreries… Parallèlement, s'il pouvait représenter l'un des éléments d'harmonie (référence à My Little Pony, bonjour), il serait le rire, sans aucune hésitation. Pour lui, tout le monde est son ami

Maturité : Il est à peine plus mature qu'un enfant en bas âge. Il refuse de grandir et d'agir comme ses camarades de classe. Autant dire qu'il a tendance à pleurer pour n'importe quoi : renversement accidentel de plateau, cornet de glace tombé à terre, confiscation d'objet… tout pourrait y passer et la liste est interminable. Mais sa maturité de ne se résume pas qu'à des pleurs, il dort aussi avec des tas de peluches qui recouvrent les meubles de sa chambre. Des peluches, il y en a de toutes sortes : des grandes, des petites, des mignonnes, des flippantes – qui ne lui font pas peur… il y a de tout. Et puis… que peut-on en dire, de son comportement face à des objets qui le fascinent, même s'il les a déjà vus ? Que ça soi une lampe à lave, un robot, un carillon, n'importe quoi qui fasse de la lumière ou du bruit le laisserait en état de transe, les yeux grands ouverts.

Peurs : Non-seulement il a tendance à pleurer pour n'importe quoi, mais en plus, il a peur de beaucoup de choses : l'orage, les araignées, les aspirateurs, les clowns, les enfants plus vieux que lui, les ombres, les arbres qui grattent à sa fenêtre la nuit, le cri du corbeau le matin, un ballon qui explose, un gros bruit... bref, tout pourrait lui faire peur, et quand il a peur, il pleure et hurle en même temps – je ris sur celui ou celle qui sera son étoile.

Colère : La colère, Eliott ne l'a jamais vraiment ressentie. Ce n'est pas dans ses habitudes de s'énerver si on venait à se moquer de lui. De nature pacifique, il ne réglerait jamais une bagarre avec les poings ou les insultes. De toutes façons, il n'irait pas bien loin avec sa carrure de crevette, il serait comme une chips au milieu d'un champs de bataille : aucune chance de survie. De plus, les rares fois où il se met en colère (et c'est souvent quand on lui dit « non » à une requête)… il pleure. Et hurle, accessoirement.

Tristesse : Même si c'est un gamin capricieux qui pleure beaucoup et souvent pour un rien, il lui arrive parfois d'être réellement triste. Dans ces cas-là, il s'enferme tout simplement dans sa chambre pendant de longues heures, à pleurer tout en serrant une de ses innombrables peluches. Il n'y a pas vraiment de raison pour qu'il soit dans cet état, ça peut lui arriver d'un coup sans motif apparent comme ça peut lui arriver après qu'un ami l'ait trahi.

Eliott est né en Angleterre et, il le dira toujours, il a eu une enfance heureuse, même s'il a connu pas mal de bas. Son père n'était pas un homme d'affaire super riche, il était serveur dans un petit restaurant côtoyé par les jeunes à l'heure du midi et sa mère, elle, était une fleuriste. Elle aimait tellement les fleurs que sa maison en débordait et elle passait également plus de temps à s'en occuper qu'à jouer avec son fils.
La crevette a d'ailleurs toujours été fils unique. Du moins, il n'a jamais entendu parlé d'un frère ou d'une sœur qui serait mort(e) ou qui aurait quitté la maison avant sa naissance.

Eliott était déjà une vraie calamité, étant gosse. Il avait tendance à grimper partout, et ce, souvent pour atteindre des paquets de bonbons que ses parents cachaient pour éviter qu'il ne les mange trop rapidement, mais ça ne suffisait pas, puisque le sale gosse fouillait partout jusqu'à ce qu'il les trouve. Bien sûr, son père et sa mère avait déjà envisagé d'arrêter de lui en acheter, mais ils ne faisaient que faire pleurer et criser la crevette. Désespérés, ils ont abandonné toute tentative d'autorité sur ce point et cèdent dès qu'Eliott réclame des sucreries. Parallèlement, c'est depuis cette période que l'albinos a comprit qu'il lui suffisait de braire un coup pour obtenir ce qu'il voulait.

Alors il a continué ses caprices et en moins de quelques mois, toute sa chambre était recouverte de peluches, de décorations très enfantines -notons qu'à cette époque, il était âgé d'à peine cinq ans- transformant ainsi une simple pièce qui ressemblait à une chambre d'hôpital en magnifique paradis pour enfants. Les coffres débordaient -et débordent encore plu aujourd'hui- de jouets, de livres, de tout ce que vous voulez. Il était parfois même impossible de circuler à travers sa chambre sans avoir à piétiner des objets souvent non-identifiables.

Sa scolarité, il l'a bien vécue. Même si certains enfants s'amusaient à le traiter de mouton à cause de ses cheveux blancs, ça ne l'atteignait pas vraiment. Il ne pensait qu'à jouer et à se faire des amis et ne laissait jamais les moqueries l'atteindre, bien au contraire, il prenait ça comme un jeu.
Mais alors, comment Diable faisait-il pour se rendre à l'école alors que sa maladie l'empêche de s'exposer trop longtemps au soleil ? Eh bien, rien de plus banale que de s'y faire accompagner en voiture par un parent ou par le parent d'un ami, n'est-ce pas ?

Et pourtant, c'est un bonheur qui ne pouvait durer éternellement. Les parents d'Eliott (âgé quant à lui de huit ans) ont prit la décision de déménager, de changer d'air. L'Angleterre, ils en avaient marre, ils voulait voir quelque chose de nouveau comme… le Japon -me demandez pas pourquoi. Et c'est à Hoshikami qu'ils ont décidé de continuer leur vie.
Pensez-vous que le sale gosse était devenu timide de peur de ne pas pouvoir s'intégrer correctement à cause de sa langue natale ou de son albinisme ? Bien sûr que ton, au contraire, il a rapidement fait ami-ami avec des enfants de son âge, vous savez tous que l'anglais s'apprend partout, de nos jours, et le Japon n'est pas une exception. Alors que lui approfondissait un peu leur anglais, eux l'aidaient à parler japonais.

En l'espace de quelques semaines, il savait déjà dire pas mal de choses. Mine de rien, il retient vite ce qu'on lui dit, mais ce n'était pas assez pour avoir une discussion banale avec les autres, il ne s'était, pour l'instant, contenté que du basique.
Ce n'est qu'à sa nouvelle école que, malgré son manque de sérieux, il parvint à approfondir ses connaissances et ses capacités linguistiques, et même s'il perd souvent de son vocabulaire anglais, il garde un accent très prononcé lorsqu'il parle japonais.

Il n'avait peur de rien. L'inconnu n'était pas quelque chose qu'il craignait. Ça l'amusait d'ailleurs beaucoup de voir des personnes se retourner sur son passage en se demandant pourquoi il avait une telle couleur de cheveux. Après-tout, les cheveux blancs sont encore plus rares que les cheveux roux, surtout à un si jeune âge. De toutes façons, Eliott est quelqu'un qui ne se laisse jamais abattre par sa maladie. Pourquoi il complexerait alors que ça le rend unique ?
Ce n'est qu'à ses onze ans et demi qu'il apprit l'existence d'étoiles qui protègent les humains, et ça uniquement à travers les livres de la bibliothèque du coin. Des étoiles ? Ben voyons, et pourquoi pas des dragons et des licornes ? Plus honnêtement, il peinait beaucoup à y croire. Il était peut-être du genre à être rêveur et à imaginer des choses impensables, mais il ne pouvait pas gober quelque chose d'aussi incroyable.

Tout ça pour dire qu'il ne croit pas aux étoiles, mais ça pourrait bien le surpr… le fasciner d'en voir une utiliser ses pouvoirs juste en face de lui, ou même de se rendre compte qu'il est lié à l'une d'entre-elles.