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 Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe

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MessageSujet: Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe   Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe EmptyMar 15 Mar - 12:30



Let me be your mate

Qui es-tu ?

Kara x Botan



La solitude. Encore et toujours. Il faut dire qu’ils sont trop occupés à soit kidnappé des gens, soit à faire leurs expériences ignobles ou tout simplement à manger. C’en est désespérant. Personne pour s’occuper d’un boulet comme moi, pour me nourrir, me border et m’occuper. Il faut tout faire seul ici, mais au moins les locaux sont en sécurité. Je faisais tourner la petite cuillère du déjeuner dans mes mains, la pièce était vide et les chaises abandonnées. Seule, sur cette grande table métallique. Encore une journée de plus à ne rien faire et attendre que quelqu’un vienne me chercher, pour sortir. Sortir ?! Je tapai de la paume de mes mains sur l’inox, tout en me relevant, produisant un son esseulé. C’était ça ! Il fallait que je sorte. Même si, d’après les plus vieux il était dangereux de sortir, peur de se faire repérer par quelqu’un, de se faire attraper et jeter en prison, je refusai catégoriquement de rester plantée ici à longueur de journée. Je me rassis, réfléchissant à un endroit propice à ma petite escapade. Où je peux aller seule. Sans se faire prendre. Où je n’ai pas besoin de fuir. Où je peux me cacher facilement. La carte scotchée au mur principal, c’est-à-dire le plus grand, allait pour une fois être utile.

La plage ? Trop peu bondée en ce moment, il ne faisait pas assez chaud. La forêt ? Jamais, pour peu qu’il y ait des gens suspects. La ville n’était pas non plus une bonne idée, bien qu’elle soit peuplée, il y avait trop de policiers à la ronde, s’alternant jour et nuit, pouvant faire main sur ma petite personne. Alors, éloigné, je trouvai le lieu parfait : le parc d’attraction. Excentré et accessible à pied, il m’offrait une après-midi ensoleillée et agréable. Loin de ces murs blancs et gris, morbides et livides. D’après ce que j’avais lu dans les magazines, feuilletés une centaine de fois, le parc d’attraction était un endroit pour le bonheur de tous, petits et grands, permettant divertissement et rafraichissement tout au long de l’année. Pour les enfants hein ? Très bien, j’en étais une. Tout cela me convenait à merveilles. Je notai sur mon bras le chemin pour y aller, et dans le plus calme des silences, je quittai le quartier général pour me rendre à ma destinée. Qu’importe le temps qu’il faudrait.

Le voilà, les pieds usés et la chevelure en bataille, j’arrivai fièrement devant l’entrée. Des colonnades colorées, des guichets surpeuplés et un panneau gigantesque annonçant que j’étais finalement bien, au bon endroit. Ce ne fut pas dur, avec ma tête d’enfant, de passer entre deux trois familles, accompagnées de leurs admirables enfants, ou d’un couple venant sûrement apprendre à mieux se connaître. Mais l’intérieur brillait de mille feux. Des lumières fantaisies, des déguisements à acheter, des ballons, des vendeurs de glaces, de pop corn et tout plein de choses méconnues. Fabuleux. J’étais subjuguée, la bouche entrouverte et des étoiles dans les yeux. Cependant, il manquait un élément. Une personne. Avec qui passer la journée. C’est vrai que l’endroit en lui-même se suffit, mais l’expérience y est, parait-il, améliorer en compagnie de personne que l’on aime bien. Des amis. Des amants. Une famille. Ce n’est pas un mystère si ma mine se transforma en une mine boudeuse, je n’avais rien de ça. Je m’inventai des amis pour ne pas pleurer tous les soirs. Pour me dire que j’avais réussit. Pourtant, tout le monde le sait, c’était un mensonge. Je n’étais pas assez proche pour appeler ça ami. A la rigueur, un mentor. Ou quelque chose du style.

Les chaussures trainant au sol, je m’aventurai vers la grande roue. Ce cercle métallique comportant des nacelles multicolores aux décorations sobres mais joyeuses, où la queue était d’environ deux cents mètres. Oui, à en croire ce que je voyais, c’était l’attraction la plus prisée, parce qu’elle permettait de profiter de la vue, mais aussi procurait quelques sensations pour les plus jeunes, ou ceux qui n’avaient jamais tenter les manèges à sensations fortes, comme moi. Telle une bonne nouvelle, je m’insérai dans la queue, rapidement, furtivement, je n’étais jamais à l’abri d’un policier qui me reconnaîtrai, si encore ils savaient que j’existais. Devant moi, un couple, derrière moi une famille. Et puis, même si c’était banal, quelque chose me tracassait. Un regard. Quelqu’un m’observait. Je tournai doucement la tête, faisant semblant de me recoiffer, et découvrit sur ma droite, un étranger. Néanmoins ce n’était pas quelqu’un de banal, non, la personne dite avait des cheveux noirs comme la nuit, des yeux éclatants avec lesquels elle me fixait intensément, sans pour autant en être visible, et elle faisait tout simplement froid dans le dos. Que me voulait-elle ?

Pas très rassurée, je tentai de fuir ce regard insistant, je me glissai alors plus vers la gauche dans la foule, me cachant comme je pouvais. Disparaître était une bonne option, pourquoi étais-je sortie ? J’avais failli à mes occupations lambda habituelles et j’étais, à ce moment précis, comme traquée par des yeux d’un bleu si pâle qu’on pouvoir lire à travers ceux-ci. Mieux valait n’en parler à personne, ou j’allais encore me faire disputer ce soir. Si seulement je revenais. Il n’y avait rien d’un pédophile malsain dans son regard, mais une lueur de surveillance, pour une raison inconnue. Après tout je n’étais qu’une petite fille parmi tant d’autres dans ce vaste endroit non ? La file avançait plus rapidement, ce qui m’étais profitable. Je réussis à me faufiler et atteignit une nacelle prune assez vite.

Je respirai un grand coup, regardant la foule se rétrécir à mesure que je montai. Finalement, j’étais en sécurité ici. Je fermai les yeux un instant, et me remis droite sur mon siège. Pour ouvrir les yeux, et découvrir des perles bleus, me fixant toujours, un sourire au coin des lèvres. Mes doigts se rétractèrent entre mes mains, mes yeux se figèrent, et tout mon corps n’était alors plus qu’un bloc de pierre, toujours souriant et l’air décontracté, pour ne pas attirer une fois de plus l’attention sur elle. Bien que cela soit déjà fait.

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MessageSujet: Re: Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe   Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe EmptyDim 20 Mar - 22:34


FEAT. Kara
Codage fait par ©️PAINDORE sur APPLE SPRING △ 700 mots.

Qu'importe comment étaient organisées ses journées de travail, elle n'était jamais contente. La seule chose qui pouvait faire plaisir à cette lieutenant était de prendre une journée de congé pour se poser devant ses séries et tous ses jeux vidéo. Mais bien évidemment, c'était toujours compliqué. Après tout, Botan n'avait pas de jour illimités, alors elle était obligée de suivre les ordres. Par contre, ses supérieurs auraient quand même pu être un poil compréhensible et sympa. Elle avait arrêté l'un des Crépuscules recherché, Benjamin Sirius, mais ce n'était pas assez pour gratter des jours de repos supplémentaires. Bien sûr, la Japonaise avait gagné une promotion, dorénavant elle touchait un salaire plus élevé que la basse ce qui lui permettrait de s'acheter de nombreux nouveaux jeux. Mais ce n'était pas suffisant pour cette femme.

Elle prenait sur elle lorsqu'elle avait les horaires les plus étranges au monde, pourquoi la nuit ? Tout le monde savait que Botan faisait de nombreuses insomnies, donc que ce n'était pas si dérangeant de la faire travailler pendant que la lune était à son apogée, mais cela signifiait qu'elle ne pouvait pas passer toute cette sombre période à jouer sur ses consoles. C'était clair, ils cherchaient à la torturer. Il n'y avait pas d'autre mot pour exprimer cette trahison qu'elle ressentait présentement.

Botan était quand même partie de chez elle avec de l'optimiste, aujourd'hui devait se dérouler une sorte de spectacle en lien avec une animation qu'elle affectionnait tout particulièrement, dans le parc d'attraction à côté d'Hoshikami. Elle travaillerait certes ce soir, mais elle pourrait compenser en passant sa journée là-bas. Même si les attractions n'étaient pas vraiment sa tasse de thé et encore moins lorsqu'elle y allait seule. Le plus important était le spectacle, pour lequel elle n'avait aucunement été déçu.

La lieutenant n'avait pas imaginé que cette scène attirerait un grand nombre de personne et encore moins que le parc serait aussi bondé un tel jour de la semaine. Elle avait mal calculé son coup et les queues que proposaient les attractions étaient bien trop longue à son goût. Surtout si Botan souhaitait repasser chez elle avant de finir sa journée au commissariat. Elle traversait la foule de gens, lançant des soupires continuent. Sauf qu'elle la remarqua, cette chevelure châtain. La Japonaise n'avait que vaguement vue la tête de la demoiselle qui venait de se faufiler dans la file pour la grande roue.

Botan regarda l'heure sur son portable. Lâcha un bruyant soupir. Deux fois de suite ? Non vraiment, ils étaient cons à ce point ?

La gamine avançait, la lieutenant n'avait aucune certitude quand à sa personne, mais elle ne pouvait la quitter des yeux. Elle l'observait de son regard insistant pour essayer d'y trouver une faille. Il y avait bien cette nouvelle affiche au bureau, qui avait été rajouté depuis quelques jours. Mais ce n'était qu'une gamine, les Crépusculaires seraient assez idiots pour la laisser se promener seule ? Il est vrai qu'elle avait très peut de chance de se retrouver coincer dans un parc d'attraction… Mais quand même.

De loin, Botan chercha dans son téléphone le nom et le visage des terroristes recherchés. Elle pouvait reconnaître leur tête, mais les noms lui échappaient sans cesse. Sauf un, celui de Junjie Wen. Le seul nom qu'elle n'oublierait jamais. Enfin, surtout elle souhaitait quand même vérifier, histoire de ne pas faire de bourde en arrêtant la sœur jumelle de cette dite terroriste.

Son regard toujours centré sur la demoiselle, Botan la regarda monter dans une des nacelles libre. Elle ne c'était pas trompée.

Mais bordel, qu'est-ce-qu'ils étaient idiots.

Sans attendre, la femme sortit son insigne de police en demandant, discrètement, aux gens qui souhaitaient monter de la laisser passer. Il n'y avait aucune raison de réfléchir plus longtemps, ce n'était qu'une enfant. Arrivant donc à la fin de cette file qu'elle avait dépassé sans le moindre scrupule, Botan entra dans la même nacelle que la demoiselle.

Elle était là, assise. Rouvrant ses yeux comme si elle se sentait en sécurité. Botan lui lança un sourire victorieux que l'adolescente ne pouvait pas rater.

Oui, c'était clair.

Bonjour Kara Sobi. Enchanté.

Et sur ses mots, la porte de la nacelle se referma.

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MessageSujet: Re: Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe   Let me be your mate - Ft. Botan Watanabe EmptyJeu 24 Mar - 19:21



Let me be your mate

Magnolia et Camélia.

Kara x Botan




Bonjour Kara Sobi. Enchanté.

La porte de la nacelle avait claqué, nous laissant toutes deux seules, face à face, l’un les lèvres victorieuses et l’autre le corps figé. Elle connaissait mon nom. Mon prénom. Elle savait mon visage, elle me connaissait tout simplement, plus que quiconque. Fuir ses angoisses quotidiennes, espérer échapper à ce qui nous menace de dehors pour au final être pris au piège dans une nacelle en ferraille sur une grande roue. Le quotidien des hommes et femmes traqués pour leurs idéologies, de ceux qui les ont suivi et rejoint pour une bonne, ou mauvaise raison. Alors oui, ce n’est pas parce que j’étais une enfant, une simple tête de mule, qu’il fallait m’épargner. J’en savais tout autant que les autres, un peu moins certes, mais déjà assez pour mettre en péril la vie du Crépuscule. Une moindre information et tout chutait. Au moins, c’est une manière de se dire que s’ils venaient à me blesser un jour, ils devraient tout faire pour me garder, ou me tuer. 

Cette dernière pensée ne me raviva pas la flamme de joie, je me mordillai la lèvre inférieure frénétiquement, reflet de mon stress infernal. Mes doigts tapotaient le siège plastifié et mon regard fuyait le sien. Il fallut néanmoins que je coupe le silence macabre, pour montrer preuve de bonne foi, d’aisance à la personne en face. La jeune femme en théorie. Ma voix se fit rauque, tranchant l’espace :

« Euh… Bonjour ? »

Ce n’était pas suffisant, mais cela me permettait d’éclairer au moins une chose : elle n’avait pas dégainé une arme sur moi, ne m’avait pas arrêté ou quelque chose dans ce genre là, afin de me mettre derrière les barreaux. La pression redescendit d’un cran, toujours présente mais moins étouffante, tout mon corps se relâcha donc, laissant mes doigts glisser le long du plastique de protection et m’affaissant un minimum. Pourtant, il y avait cet impérissable sentiment écrasant, qui portait sur nous deux. A vrai dire, il n’était pas si désagréable, il pesait juste sur le coeur, comme s’il fallait accomplir quelque chose. Sans réfléchir, à l’instinct.

Est-ce donc ce sentiment qui me fit changer la tête de direction ? Qui me fit planter mes yeux dans ses océans accrochés à son visage ? Sûrement. L’ambiance devint presque onirique, effaçant les alentours et ne laissant qu’à mes yeux, que la femme qui m’avait capturé dans cette nacelle, flottant au ciel comme un carrosse ailé. Une nouvelle vision du monde, qui ressemblait, du moins de ce que j’en croyais, relativement à celle produite à l’académie un jour de février. Le 14. Quoique, tout ce qui m’entourait n’était point merveilleux, mais je voyais dans le reflet de ses yeux, mon image abasourdie et béate d’attention pour le corps qui s’offrait à moi. 

Un corps doux, appétissant et envoûtant. Mes fesses se détachèrent de l’appui et se levèrent doucement, ma main attrapa la barre adjacente et tout ce qui me constituait se releva d’un même bloc. Debout, elle faisait ma taille. Me rapprocher pour mieux la voir, sentir son parfum, mélangeant nos odeurs de fleurs et de fruits à la douceur de cet après-midi chaleureux, qui avait commencé sur une note glaciale. J’approchai mon faciès du sien, doucement, et lui souffla allègrement ces quelques mots.

« Ravie de vous rencontrer, à qui ai-je l’honneur ? »

Ainsi, je pris son visage entre mes mains, délicatement, et la gardai telle une pierre précieuse..




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