A single dream is more powerful than a thousand realities ▬ Asuna

couleur des yeux — Ils sont vert comme l'émeraude ; couleur des cheveux — Ils sont châtains, ondulés et plutôt long, lui arrivant à la taille ; taille — Elle mesure environ un mètre soixante-trois ; poids — Un poids d'environ soixante kilogrammes ; tatouages ou piercings — Aucun ; cicatrices — Une au niveau des côtes de droites ; style vestimentaire — Asuna porte généralement que des robes et ce, même en hiver.

Avant toute chose, il faut savoir qu'Asuna est astrophobe. Qu'est-ce que c'est? Il s'agit d'une phobie qu'elle possède depuis son enfance et qui fait qu'elle a une peur effroyable des orages. Généralement, lorsqu'il y en a, elle devient excessivement nerveuse, elle tremble et de nombreuses pensées négatives traversent son esprit. C'est son secret le mieux garder et même ses amis les plus proches ignorent cette phobie. Asuna en a tout simplement honte.

De ce fait, on peut dire que la jeune femme est renfermée. Bien qu'elle aime être entourée, elle n'arrive pas à se confier aux autres aussi facilement, à révéler ses secrets. Ce n'est pas parce qu'elle ne fait pas confiance à ses amis, mais plutôt qu'elle ne veut pas les déranger avec ses soucis. Surtout que son orgueil la pousse à garder le silence. Même si elle a besoin d'aide, elle ne l'avouera jamais, car elle ne veut pas paraître faible devant les autres. De plus, si elle ne s'ouvre pas aux autres, c'est tout simplement parce qu'elle a peur de tomber amoureuse. Elle a peur de souffrir, ayant vu à quel point cela avait affecté sa mère durant son enfance.

Ce silence et tous ces petits secrets rendent Asuna mystérieuse. Il faut l'avouer, même si elle est sociable, elle reste néanmoins timide. Il est bien rare qu'elle fasse le premier pas. Cependant, quand elle est en présence de personnes qu'elle connaît, elle est capable de se laisser aller un peu plus et d'exprimer sa joie de vie. Son sourire est d'ailleurs sa plus grande force.

Bien qu'elle soit timide, la jeune femme dégage une aura qui attire les autres. Elle est pourtant loin d'être charismatique. Elle dégage en fait quelque chose de maternel et de rassurant qui pousse les gens à se confier à elle. C'est pour cela qu'il est rare qu'elle soit seule. Cependant, voici un petit conseil à tous ceux qui souhaitent devenir son ami. Asuna donne facilement sa confiance aux autres, mais si vous avez le malheur de la trahir, elle risque probablement de vous en vouloir et de ne plus vous faire confiance. Rancunière, il est bien rare qu'elle pardonne, sauf si vous êtes un être cher à ses yeux.

Dans tout ce qu'elle entreprend, la jeune femme est persévérante. Lorsqu'elle commence quelque chose, il est bien rare qu'elle abandonne avant de l'avoir terminé. Elle donnera d'ailleurs toujours son meilleur et son cent pourcent même si cela semble être une cause perdue. Cependant, il arrive qu'elle travaille tellement qu'elle s'épuise. Elle a, disons, la mauvaise habitude de faire passer les autres et le reste avant elle-même. Il ne faut pas lui en vouloir. Après tout, Asuna est naturellement altruiste. Elle aime venir en aide aux autres, que ce soit des inconnus ou des amis. Elle a décidément le coeur sur la main cette petite.

Dans la vie, Asuna est passionnée par deux choses : les fleurs et la musique. Elle adore particulièrement faire de l'Ikebana. Elle en fait depuis qu'elle est toute petite en compagnie de sa mère et cette passion est restée depuis. Elle est d'ailleurs très habille avec ses mains. De plus, la musique fait partie de sa vie depuis son enfance, tout comme les fleurs. Son père adoptif lui a appris à jouer de divers instruments tels que la harpe, le piano, le violon, le violoncelle et diverses sortes de flûtes. Ces deux passions lui ont permis de continuer d'avancer malgré les problèmes qui sont survenus dans sa vie.

Sayuri... Tel fut le prénom que sa mère lui donna à sa naissance. Elle naquit dans la famille Sakuraba, un petit clan de Yakuza dirigé par son grand-père. Cependant, l'avis à propos de sa naissance était mitigé. Les femmes étaient heureuses de voir un nouveau poupon dans la famille, mais les hommes ne voyaient en elle qu'une gêne de plus. Son père était d'ailleurs du même avis. Les femmes n'étaient bonnes qu'à s'occuper de la maison et à élever les enfants, à quoi bon les mettre au monde? Néanmoins, Sayuri ne manqua de rien ni d'amour de la part de sa mère. Cette dernière, qui était mère au foyer, s'occupait très bien d'elle et partagea sa passion des fleurs avec la fillette.

À de nombreuses reprises, Sayuri essaya d'attirer l'attention de son père. Sauf que celui-ci, de nature violente et impulsive, la repoussait et ne lui montrait aucune marque d'affection. Même son grand-père, son oncle et ses cousins l'ignoraient. Elle avait l'impression de ne pas être à sa place. D'être le mouton noir de la famille. Et cela dura sept longues années. Sept années où elle essayait de sourire, d'être heureuse, mais en vain. Cela ne fit qu'empirer lorsqu'elle perdit sa mère... et le reste de sa famille.


Il y avait des cris. Il y avait des corps au sol. Il y avait du sang. Beaucoup de sang. Et la petite Sayuri se trouvait au milieu de tout cela. Sa mère était morte sous ses yeux. Les balles fusaient de partout. Elle ignorait ce qui se passait réellement et ne le saura probablement jamais. Probablement un règlement de compte entre clan... La fillette gisait au sol près de sa mère, laissée pour morte. Portant, elle respirait toujours. Elle était encore en vie. Et ce fut la police qui la retrouva. D'urgence, elle fut transportée à l'hôpital pour la faire soigner. Elle était forte cette petite, disaient-ils tous, mais c'était simplement parce qu'elle ne voulait pas mourir. Parce qu'elle avait peur de la mort. Parce qu'elle était trop jeune.

Qu'allaient-ils bien pouvoir faire d'elle maintenant? Aucun membre de sa famille n'avait survécu à ce désastre. Et elle était une Sakuraba. Qui, à Tokyo, voudrait-il d'elle? Personne. Les habitants auraient bien trop peur des représailles si quelqu'un apprenait qu'elle avait survécu. Dès qu'elle sortit de l'hôpital, elle fut envoyé ailleurs et changea de prénom. C'est ainsi que Sayuri devint Asuna.


Hoshikami. Ce fut l'endroit où les policiers décidèrent de l'envoyer. Elle fut accueillie par la famille Kobayashi, un jeune couple aimant n'ayant pas la possibilité d'avoir des enfants naturellement. L'adoption était leur seule option. Cependant, Asuna n'était que l'ombre d'elle-même. Si elle était traumatisée? Bien sûr, il n'y avait aucun doute là-dessus. C'est pour cela qu'elle rencontrait régulièrement un psychologue, mais en vain. Elle ne parlait plus. Elle ne souriant plus. Elle se renfermait sur elle-même au fil du temps. Ses parents adoptifs étaient inquiets. Pourtant, il y a bien une chose qui la sauva : la musique.

Son père adoptif était professeur de musique. Il n'était donc pas rare qu'il en joue. Un mois après son arrivée dans cette maison, c'était pourtant la première fois qu'elle l'entendait. Cette mélodie était belle, mélancolique. C'était elle. Asuna ne reconnaissait dans cette composition jouée au piano. Instinctivement, elle suivit le son pour se retrouver au salon. Elle regardait cet inconnu jouer. Il semblait si différent de son père biologique. Il semblait plus serein, plus sain d'esprit, plus doux. Cela lui rappela à quel point son père n'avait en fait jamais été un vrai père. Et des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu'elle prononçait ce petit mot si douloureux « Papa... Papa... » et ce fut par réflexe que l'homme cessa de jouer et se retourna, surpris, vers la fillette. En la voyant pleurer, il se leva aussitôt et la prit dans ses bras. Il ignorait si c'était lui qu'elle nommait ainsi, mais il ne put s'empêcher de répliquer. « Tout va bien Asuna. Papa est là, il te protègera. » Combien de fois avait-elle rêvé que son père la prenne ainsi, dans ses bras? Combien de fois avait-elle rêvé de cette chaleur et de cet amour paternel qui lui manquait tant? Trop de fois... Trop longtemps... Et ces rêves prenaient réalités.

Petit à petit, Asuna s'habitua à son nouveau prénom et à sa nouvelle famille. Ce fut plus dure, pour elle, d'accepter sa nouvelle mère. Après tout, elle était très proche de sa mère précédente, ce qui était tout à fait naturel. Cependant, elle réussit, grâce à eux, à reprendre goût à la vie. La musique faisait d'ailleurs partie de son quotidien. Son père adoptif lui apprit tout ce qu'il savait et lui montra à jouer de divers instruments. Parmi les Kobayashi, elle était aimée. Même les autres membres de la famille l'appréciait, lui parlait, la câlinait. N'était-ce pas là le rêve de tous les enfants?


Les années passèrent et Asuna oublia petit à petit sa vie à Tokyo. Elle oublia ses parents. Elle oublia sa souffrance, mais son traumatisme était toujours là. Les armes à feu l'effrayaient toujours autant. Lorsqu'elle les voyait à la télévision, elle paniquait. Et il lui arrivait de faire de mauvais rêves en se rappelant cette nuit rouge. Sauf qu'elle fit de son mieux pour s'adapter, bien que ce n'était pas évident.

Elle n'était plus entièrement renfermée sur elle-même, même si elle l'était toujours un peu. Elle s'ouvrit à ses parents adoptifs et devint leur petit rayon de soleil. Souriante et pleine de vie, c'était comme si elle essayait de rattraper le temps perdu à ressasser le passé. Asuna décida même de devenir infirmière une fois que le lycée serait terminée. D'où lui venait cette idée? De sa mère adoptive. Cette dernière était infirmière et aidait souvent les médecins à sauver des vies. L'adolescente se disait qu'elle pourrait faire comme elle un jour. Sauver des vies, venir en aide aux autres...


Asuna est désormais âgée de vingt ans. Ses études en soins infirmiers sont désormais terminées et elle entame sa carrière à l'hôpital d'Hoshikami. Elle ignore ce qui l'attend dans l'avenir, mais elle sait qu'un jour elle rencontrera son étoile. Car oui, elle y croit. Elle ignore si ce lien est réellement horrible ou tout simplement merveilleux, mais on ne peut pas le savoir tant qu'on ne l'a pas vécu après tout.