Messages : 45 Date d'inscription : 20/03/2016 Avatar : OC - Len Yan (ava by Keita)
| Sujet: Pan | ὁ μέγας Πὰν τέθνηκεν | Done Dim 20 Mar - 17:37 | |
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Nom — Richmond Prénom — Pan Âge — 24 Sexe — Masculin Race — Humain Nationalité — Anglais Occupation — Caissier Orientation sexuelle — Bi
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physique Bon, le mètre quatre-vingt, quoi. En vrai, un peu moins, soixante-seize, soixante-dix-sept peut-être, et pas grand-chose de plus que la peau sur les os, outre des muscles secs, allongés. Le genre nerveux. Un visage anguleux, il y a le dessin des pommettes et de la mâchoire, le nez droit avec une bosse au milieu, souvenir de bagarre. A part ça, rien de bien notable, mais des tâches de rousseur partout, qui tranchent un peu sur sa peau brune de métis : sur les joues, sur le haut du torse, sur les mains, et puis sur le reste. Il a les yeux noirs, et les lèvres pas très colorées, mais trop féminines, trop ourlées pour qu'il puisse les apprécier beaucoup. Ça fait pas sérieux. Question expression, c'est pas encore ça, y'a du travail, un peu façon réflexes rouillés, mais c'est là, et ça se montre même poli, c'est déjà ça. D'allure, il n'est pas très remarquable : les mains dans les poches, des mains aux doigts longs un peu gercés, un sweat à capuche souvent, un paquet et un briquet qui déforment un peu les poches, et puis des cheveux courts pas vraiment apprêtés, rasés sur le dessous quand il a envie de s'en occuper. Ce qu'il y aurait de distinctif, peut-être, ce serait ses tatouages. Un sur l'omoplate gauche, figures géométriques entrelacées qui ont l'air d'avoir du sens, et puis un autre sur la hanche droite, une bande noire horizontale qui cercle l'os. caractère Il est vachement con, mais ça, ce serait plutôt à lire dans son histoire. Outre ça, c'est quelqu'un de fidèle - ou, plutôt que fidèle, loyal, le genre qui a du mal à faire un sale coup à un type qui a été son ami y'a des années de ça. On ne peut pourtant pas dire qu'il s'accroche beaucoup au passé, au contraire. Dépasser ce qu'il était avant, c'est quelque chose qui lui tourne beaucoup dans le crâne, en ce moment, se montrer meilleur, selon ses critères à lui, disons. La compétition, ça ne le travaille pas trop ; avant, oui, sans doute. Besoin furieux de taper plus fort que l'autre, d'être celui qui sera encore debout à la fin. Il se contente d'un sac de sable, maintenant, ça saigne moins. Les étoiles, il n'y croit pas vraiment. Ça le fait flipper. Depuis tout gamin, vraiment, depuis que sa mère lui racontait des histoires qu'elle lui lisait dans des jolis livres du temps où ce n'était que des légendes, où personne ne savait encore rien vraiment de tout ça - ça le terrifiait déjà. Quelqu'un qui va rester avec moi pour toujours ? Et j'ai pas le choix ? Alors il n'y croit pas, c'est une bonne raison pour avoir moins peur. Il adhère plus ou moins aux théories du complot, selon l'humeur, mais globalement, il s'acharne à éviter férocement les discussions du genre. Pas exactement ouvert au débat. Ce n'est pas quelqu'un de bavard, vraiment. Il est poli, plus qu'avant - nouveau départ, tout ça -, mais raconter ce qu'il a mangé à midi n'est pas dans ses habitudes. Caissier, c'est pour ça, ça marche bien : bonjour, merci, telle somme, bonne journée, au revoir. Changer de job régulièrement ne le dérange pas ; il est venu ici sans véritable but, hormis toujours cette idée fixe de nouveau départ. La musique, il aime bien ça, ça l'apaise. Touffu qui se met à ronfler quand on lui joue un morceau de harpe, vous voyez ? C'est lui. Il ne sait jouer d'aucun instrument, cela dit, il a gratté trois cordes quand il avait seize ans comme tout le monde, parce qu'il faut bien, mais à part ça, rien. Il lit beaucoup, par contre, il a toujours beaucoup lu. Plus jeune, il était avide de connaissances, ce qui l'a mené là où l'on sait ; pour l'instant, il est encore dans un genre d'attente, de parenthèse. Un peu "à redéfinir". histoire Tout ça avait plutôt bien commencé, pourtant. Une jolie histoire d'amour, un nourrisson, un divorce, rien que de très banal. Richmond père, comme apparemment son nom l'indique, était un bon gros bourgeois. Sa mère, Tayma, était femme de ménage, gros scandale au mariage, évidemment, l'amour est plus fort que tout, pendant à peu près quatre ans. Ils avaient eu une fort belle maison, ils eurent un fort beau divorce. Ça n'a pas traumatisé Pan, pas vraiment proche de son père, et son enfance avec sa mère fut heureuse. Elle se remaria, d'ailleurs, quelques années plus tard, avec un certain Eddie, et tout le monde fut ravi. Parfois, les gamins ne prennent pas le bon chemin, pas d'explication à chercher - ça se passe, c'est tout, un ensemble de circonstances. Pan ne prit pas le bon chemin. Ça ne s'est pas passé tout de suite. Il fit l'apprentissage de l'amitié, d'abord. Une bande de copains d'école, le genre qui partagent tout, qui apprennent à grimper aux arbres, qui se cotisent pour acheter des bonbons et vont les manger les uns chez les autres. Ils échangeaient même leurs jeux de game-boy. Au fil des années, certains se perdirent, d'autres non ; Pan resta en contact avec un seul, un gamin d'à peu près son âge, qui s'appelait Jude. Toujours fourrés ensemble, ces deux-là, avec la petite sœur chiante de Jude qui courait derrière eux. A quinze ans, une amitié, c'est tout ce qu'on a au monde, et ils étaient heureux comme ça.
C'était Jude, le politique, vachement au fait des lois et des décrets, vachement impliqué. La reine, système de caste, chambre des Lords, honteux, passéiste, véritable démocratie. Pan était d'accord avec lui, parce qu'ils étaient toujours d'accord sur tout, et parce que sa mère et son beau-père trimaient pour leur offrir une vie décente. C'est Jude, donc, qui commença à s'impliquer dans la vie associative de Londres, rejoint peu de temps après par Pan. L'impression d'être utile, de servir à quelque chose, au début - et puis ensuite, non. Sentiment aigu de vide, de futilité. On se démène pour rien. Un soir, après une manifestation, ils se retrouvèrent à boire un verre avec un groupe, ceux qui avaient le plus emmerdé les flics ce jour-là, et Pan passa la soirée à regarder ces types avec de l'admiration plein les yeux. Premier coup avec un garçon dans les toilettes du bar. Jude resté à la table, le regard tourné vers la porte, et salement envie de sortir de là. Ils traînèrent de plus en plus avec eux ; se battre, se battre vraiment, contre les flics, faisait du bien. Ça soulageait. Pan, du moins. Jude n'en voyait pas vraiment l'intérêt, et continuait à travailler pour le groupe de lutte étudiante qu'ils avaient rejoint ensemble ; Pan y allait de moins en moins, et, mutuellement, ils s'en voulaient. Dans le monde fermé de l'activisme, ce groupe-là avait mauvaise réputation, le genre dont on prévient les petits nouveaux. Fais gaffe, tu tomberas forcément sur eux à un moment ou un autre. Les casseurs, comme disent les médias. Un cercle organisé, pour qui les autres étaient des dégonflés. Envoyer des pavés dans les vitrines et des bouteilles sur les boucliers anti-assaut des flics, frapper jusqu'à ce que les jointures pissent le sang, ça faisait du bien à Pan - ça déchargeait un peu de cette frustration qui lui bouillonnait au fond du ventre. Il ne voyait plus beaucoup Jude, trop de différences d'opinion, d'histoires que tout le monde connaissait, ce qu'ils avaient fait, qui se dressaient entre eux. Il apercevait la petite aux réunions auxquelles ils s'imposaient, parfois, c'est tout, elle s'impliquait, elle aussi.
Ce qui se passa ce jour-là, c'était une erreur, dirent les autres plus tard, une connerie, ça aurait pu arriver à tout le monde, c'est pas de ta faute, pourquoi tu repenses à ça ? Ça va rien changer, c'est pas ta faute, elle avait qu'à pas être là. Le truc qu'il avait lancé, droit devant lui, l'avait touchée, et blessée, salement. Elle avait juste seize ans, bordel. La fumée.
La scène surréaliste, les erreurs accumulées qui s'écroulent tout à coup sur sa tête - et voilà. Avec l'argent des petits boulots qu'il alignait depuis ses dix-sept ans, qu'il n'avait jamais vraiment dépensé pour autre chose que pour vivre, il s'en alla, fit plusieurs endroits, les États-Unis, et sur un coup de tête le Japon.
Pseudo — Eos Vous; en cinq mots — Bof, en gros, hein, voilà Personnage sur l'avatar — OC de len-yan Comment avez-vous découvert le forum — C'est la faute à Keita (merci à lui pour l'ava aussi) Présence ( /7) — 3~4/7 probablement, ça risque d'être un peu chaud mais wouhou Pedobear ou bisounours — oh dear |
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