Aguri est froid et méthodique. Quand on lui donne un contrat, il se contente de l'exécuter, tant qu'il est payé et que le risque d'avoir des ennuies avec la police reste bas. Cependant, il préféra éviter de tremper dans des affaires qu'il sait criminelles ou trop dangereuses.
Il ne laisse que peu paraître son ressenti ou ses émotions, particulièrement depuis la mort de ses parents. Il a toujours également voué une grande hostilité envers le Crépuscule : ses parents, dans son enfance, lui avait fait de grands discours sur l'importance du lien avec les étoiles dans leur vie, sur leur destin. Le fait que l'organisation veuille détruire ce lien l'avait toujours dégoûté et révolté. La seule raison qui ne l'a pas poussé à s'engager dans la brigade spéciale est son casier judiciaire et son rapport... Spécial avec l'autorité. Il a toujours détesté qu'on lui dise quoi faire, et cela depuis son enfance, ce qui lui a valu plusieurs problèmes tout au long de sa vie.
Les étoiles l'ont toujours intrigué. Ses parents, des scientifiques, tentaient d'en savoir d'avantage sur elles et leurs pouvoirs. C'est grâce à ses parents qu'il les a toujours respectées et aidées. Il croit dur comme fer à leur existence, mais évitera évidement d'en faire un débat ou de s'en venter publiquement. Cependant, il se contentera d'ignorer ou de se moquer de ceux affirmant un complot gouvernemental.
Y'a vraiment des gens qui croient n'importe quoi...
Faites attention cependant si un jour un contrat est posé sur votre tête : Aguri vous fera passer un mauvais quart d'heure.
Casier judiciaire
Nom : Ikeda Aguri
Origine : Île d'Hoshikami
Famille : Parents tués lors d'un incendie. Pas de frères ou de sœurs
Parcours :
- Fin de scolarité à 19 ans.
- Recrutement dans l'armée de terre japonaise : rejoint le 9ème bataillon d'infanterie.
- Sert une année sous les ordres du général Oshima.
- Délits mineurs : insubordinations diverses durant son service
- Délit majeur : agression d'un officier supérieur verbalement et physiquement.
- Jugé inapte au combat : passage devant le tribunal militaire.
- Condamnation à deux ans de prison ferme pour agression d'un officier supérieur.
- Sortie de prison : novembre 2015. Pas d'incident majeur durant l'emprisonnement.
- Mort de ses parents le 23 décembre 2015 dans un incendie. (Voir rapport de police)
- Plus de traces de l'individu depuis cette date : pas d'habitation ou de travail répertorié à son nom.
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Bordel.
Il pleut.Aguri enfonça légèrement sa capuche sur son crâne, se plaquant un peu plus contre le mur en brique contre lequel il était adossé.
Il ne pensait plus qu'à rentrer se réchauffer dans l'appartement minable qu'il louait sous un faux nom.
Qui a dit que son métier lui rapportait beaucoup d'argent ?
Mais en même temps, au vue de son casier judiciaire, personne ne voudrait l'embaucher pour un métier "normal".
Faut bien survivre.
Il baissa la tête pour consulter sa montre. 21h36. Il n'allait pas tarder.
Il tentait de se remémorer les détails de son contrat. Un pervers qui persécutait une adolescente.
Classique.
Un mouvement sur sa droite lui indiqua la présence d'une personne. Le chasseur ne réagit pas, se contentant de mimer un intérêt particulier pour son téléphone portable.
5 mètres.
3.
1.
Aguri fit un bond en avant, percutant violemment l'homme, avant de l'attraper par la veste et de le plaquer avec violence contre le mur. La tête d'un adolescent apeuré entra dans son champs de vision. Il l'observe quelques secondes avant de se remémorer la description. Elle correspondait.
D'un geste vif et ample, il dégaina le large couteau qu'il avait à la hanche, magnifique modèle de l'armée japonaise.
Sous le regard terrifié de sa proie, il le plaça a quelques centimètres de son visage.
Ecoute moi bien l'm*rdeux. Tu connais cette fille ?
Sans le lâcher, il baissa sa main armée pour attraper une photo se trouvant dans sa poche, la bloquant entre son manche et sa paume afin de garder son arme en main.
Le gamin écarquilla les yeux et tenta de balbutier quelques mots ressemblant à des excuses ou à des supplications.
Les deux peut-être ? Trouillard.
Si tu t'approches encore d'elle, si tu oses même encore une fois regarder dans sa direction ou même lui envoyer un message, je te jure que je te les coupe pour m'en faire une décoration de Noël.
A ces mots, il baissa son arme au niveau de son bassin et appuya légèrement la lame contre le jean de sa victime. Ce dernier poussa un petit cri de stupeur, avant de promettre sous la menace et de lancer quelques supplications supplémentaires. Le chasseur de primes serra un peu plus les dents, avant de ranger son arme et de lui donner un coup violent au niveau de la mâchoire, en profitant pour le lâcher.
La gamin tomba sur le sol dans un couinement de douleur, se tenant le visage à deux mains pour tenter d'atténuer sa souffrance.
Et estime toi heureux que je ne frappe que ta tronche.
Aguri marmonna une insulte concernant la mère du jeune homme avant de faire volte face et de s'éloigner à grands pas sous la pluie, les mains plongées dans ses poches.
Bordel.
Fait froid.