Kogane Tadashi ✘ Terminé

couleur des yeux — verts mais selon la lumière ils ont parfois l’air gris; couleur des cheveux — verts (teinture, en vrai ils sont châtain); taille — 1m78 ; poids — 68 kg; tatouages ou piercings — Non; cicatrices — Une d’à peu près 7 cm sur la cuisse gauche ; style vestimentaire — Plutôt classique pour travailler ( costume, cravate) plus décontracté dans son temps libre, mais toujours élégant, à moins qu’il ne soit malade.

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur Tadashi Kogane, de son passé comme de son présent, mais ce qui compte c’est le présent, n’est-ce pas ? Au premier abord, le jeune homme passe pour quelqu’un de souriant, d’aimable, de poli et d’un peu trop sûr de lui. En effet, il donne parfois l’impression d’être carrément imbu de lui-même et de toute prendre à la légère. En revanche ceux qui le côtoient savent très bien que (dans la plupart des cas) ce n’est qu’une façade. Sûr de lui ? Ca c’est certain. Mais lorsque le contexte le demande, il sait être sérieux et il prend certaines choses à coeur, bien plus qu’il n’y paraît. Tadashi aime utiliser son humour douteux pour alléger l’atmosphère et baisser la tension.

Intelligent et observateur, le jeune homme ne manque aucune occasion de se cultiver - surtout dans les disciplines qu’il aurait aimé étudier comme la musique ou la littérature. Excellent menteur, il saura deviner la plupart du temps lorsque vous cachez quelque chose. En revanche, il ne ment pas lorsqu’il se permet d’émettre des critiques: si cette tenue ne vous met pas en valeur, que vous avez du rouge à lèvres sur les dents ou les cheveux gras, ou que vous avez pris du poids - il se fera un plaisir de vous le faire remarquer. C’est un trait de sa personnalité qu’il doit parfois taire  histoire de ne pas s’attirer trop d’ennuis, mais il n’en pense pas moins.

Même s’il reste très dévoué à son travail, Tadashi ne se fait pas d’illusion. Il ne croit pas en la loi ou la justice comme on croirait à un dieu supérieur. Il sait que la loi n’est qu’une construction imparfaite et n’est pas forcément en juste. En revanche, comme il aime répéter : s’il n’y a pas de loi,c’est l’anarchie. Et ça c’est mal”. Souvent plus pragmatique qu’idéaliste, il n’est pas particulièrement romantique. Le japonais n’est pas le genre d’homme qui laisse sa sexualité dicter ses actions ou le définir en tant que personne. Au travail il reste discret, à part quelques blagues ou tentatives de flirter pour taquiner quelqu’un,il en parle rarement. De son temps libre, il aime s’amuser et faire des rencontres, mais n’a encore rencontré personne avec qui il aurait pu avoir une longue relation.

Tadashi est quelqu’un qui aime son indépendance, faire ce qu’il veut, quand il veut où il veut sans rendre de compte à personne, même les choses les plus randoms et loufoques. Il n’aura aucun problème à prendre soin des autres ou que quelqu’un dépende de lui, mais l’inverse lui fera fortement serrer les dents, question de fierté - ou d’orgueil, selon l’oeil qui regarde.

Quand on lui demande son opinion à propos des étoiles, Tadashi hausse un peu les épaules. Il a beau être sceptique, quand une personne dit une bêtise, c'est un idiot, quand de un on passe à 200, on commence à se poser des questions. Et puis toutes ces histoires de pouvoirs...Selon lui, si ces dires s'avèrent vrais, ce lien entre étoile et humain est lus handicapant qu'utile. Quoi qu'il en soit ce n'est pas une bonne raison pour devenir dingue et attaquer tout ce qui bouge non plus.

Evidemment que vous voulez en savoir plus sur moi, c’est le cas de tout le monde ~ Je sais, je sais, je suis si fascinant…

✖ Parlez-moi de votre famille, à quoi ressemblait votre enfance ?

Oh et bien. Je suis né dans une famille de la classe moyenne. Mon père était...est toujours un fonctionnaire. C’est le vrai japonais dans l’histoire, ma mère, au contraire, est britannique. Elle est venue étudier la culture japonaise et a rencontré mon père, la pauvre folle, et du coup elle n’a plus jamais quitté le pays. Du coup on ne connaît pas trop son côté de la famille, je crois qu’ils n’étaient pas très d’accord avec son choix. Elle, elle enseigne l’anglais and elle peint sur le côté. D’ailleurs c’est grâce à elle que je suis quasiment bilingue et que je m’exprime en anglais avec un accent du sud-est de l’Angleterre. Wonderful, isn’t it ?. J’ai également une grande soeur, qui est franchement ennuyante, qui travaillait dans l’industrie cosmétique sauf que désormais elle est femme au foyer et trop occupée avec les deux gamins qu’elle a pondu.

Mon enfance n’avait rien d’extraordinaire. Je passais le plus clair de mon temps à me disputer avec ma soeur, jouer à pokemon et regarder des sentais. En bref, les douces joies de l’innocence de l’enfance. Je me souviens d’avoir supplié mes parents pour un animal de compagnie mais mon père n’est pas du genre….flexible si vous voyez ce que je veux dire. En bref, c’était plutôt ordinaire.

✖ Et votre adolescence, ça s’est passé comment ?

Ah.Euh. Je me disputais avec ma soeur tout autant. En plus de la rébellion adolescente vous savez… S’habiller en noir, se laisser pousser les cheveux et mettre du gel, écouter du hard rock et de l’électro. Jouer aux jeux vidéos. Se chercher, chercher son originalité tout ça. Tout le monde passe par là.  J’étais assez bon élève, mais un peu fainéant. Et j’avais beaucoup d’amis, des garçons comme des filles. Si vous écoutiez mes parents j’étais difficile et ingrat, si vous écoutiez mes amis j’étais cool et original. La vérité doit se trouver quelque part entre les deux.

✖ Et quand est-ce que vous avez réalisé que vous préfériez les hommes ?

Oh et bien, c’était plus ou moins durant la même période. Vous savez, la puberté. J’ai commencé à remarquer que lorsque je regarde un film pornographique ou un hentai, j’avais tendance à porter davantage attention au personnage masculin et à ses abdos ou son dos que le personnage féminin à la poitrine généreuse. Ce n’était pas facile à réaliser. Quand j’ai compris que j’étais attiré par les hommes, je n’ai qu’une seule envie : celle d’aller m’enterrer dans le jardin parce que si mon père l’apprenait de toute façon, j’étais un homme mort.

Je n’en ai parlé à personne évidemment. Ni à ma famille ni à mes amis les plus proches. Quand une fille confessait son affection pour moi, je prétendais que mon coeur appartenait à quelqu’un d’autre. Quand les garçons me demandaient pourquoi je ne voulais pas de copine je répliquais que je ne souhaitais pas m’engager pour l’instant ou que je m’intéressais aux femmes plus matures. Et quand qui que ce soit faisait une quelconque allusion à quelque chose d’homosexuel j’exprimais un profond dégoût. Je préférais passer pour un connard ou un menteur plutôt qu’un homo.

✖  Et comment vous êtes devenu détective ?

Je ne voulais pas être détective à la base. Comme mes parent n’avaient pas suffisamment d’argent pour me payer l’unif et que mes résultats ne suffisaient pas pour gagner une bourse, j’ai décidé de faire l’académie de police. J’ai toujours été attiré par les métiers… virils, dirons nous. J’ai bien évidemment réussi et … vous auriez dû me voir avec mon uniforme, j’avais l’air sexy. Bref, où en étais-je ?

Oui. Donc, je suis devenu officier de police. J’étais assigné à un partenaire. Charles, la trentaine passée et le seul du commissariat qui trouvait que porter la moustache était cool. Quoi qu’il en soit... Un jour, je ne sais plus pourquoi on est appelé pour un vol à main armée dans une bijouterie ou un truc comme ça. Ce qui est bizarre, vous savez parce que normalement les armes sont prohibées au japon amis avec l’afflux d’étrangers...enfin bref. Charles conduit et on suit la voiture, sirènes hurlantes et puis…

J’ai du mal à me souvenir. Si j’ai vu quelque chose. Un flash, un truc n’importe quoi.  Je me souviens juste du choc. Du noir. Et du réveil. La fumée, le métal plié, l’odeur du sang, le son des sirènes et le mec des secours qui me parlait pour me réveiller. J’avais mal partout mais le plus inquiétant c’était l’éclat de pare-brise planté dans ma cuisse. Je leur ai demandé de s’occuper de Charles en premier, parce qu’il était encore inconscient sa tête sur le côté, avec du sang qui coulait de son oreille.

Long story short, je me suis retrouvé à l’hosto pour un moment, des coupures, des côtes cassées. Grâce à ma chance, je m’en étais sorti alors que j’étais à place du mort. Charles par contre...Ce n’était pas son cas.

Ce qui s’est passé reste un mystère. On soupçonne forcément qu’un élément surnaturel soit intervenu parce que comment dire… c’était comme si la voiture de police s’était crashée contre du rien. Quoi qu’il en soit j’ai passé 3 mois en thérapie et rééduc. Et j’ai décidé que la vie était trop courte pour la passer à se haïr ou à se sentir coupable. Je me suis teint les cheveux, j’ai rassemblé mon courage et j’ai annoncé à ma famille que j’étais gay - à prendre ou à laisser. Ma soeur en avait rien à faire, ma mère était compatissante et mon père a décidé de ne plus jamais m’adresser la parole. Honnêtement je n’ose même pas imaginer l’ambiance à la maison.

Bref, j’ai décidé de reprendre le travail mais… c’était assez difficile...psychologiquement.  Alors le commissaire en chef m’a fait une proposition. J’étais un bon élément et il ne voulais pas me laisser tomber alors...il ma proposé de faire la formation de détective. Ils en avaient besoin de toute façon. Et voilà, c’est comme ça que j’ai atterri ici. Pour votre plus grand plaisir ~