[FINISH] ❝ don't be seduced by his lies, he's filling you with hate ❞ ∞ lloyd

couleur des yeux — de base, il a les yeux verts ; couleur des cheveux — noir ébène ; taille — un mètre quinze-vingt-neuf ; poids — essayez donc de le porter sur vos épaules et vous pourrez vous faire votre propre idée ; carrure — sa carrure, il la doit à l'entretient physique: en effet, s'il veut continuer à faire ses acrobaties et autres lors de ses virées nocturnes, il vaut mieux qu'il soit un minimum musclé. Comment il fait s'il n'a pas beaucoup d'argent ? Il puise dans la revente des objets dérobés pour se payer des séances ou fait tout simplement avec les moyens du bord: il y a toujours une solution à tout problème ; tatouages ou piercings — aucun ; cicatrices — il a diverses cicatrices qui traînent sur son corps, mais la plus apparente est sans doute celle qui "remplace" son bras. Oui, d'un certain côté, on peut parler là d'une cicatrice. ; style vestimentaire — dans l'élégance, en permanence, il aime paraître. Vous trouverez donc toujours Lloyd très bien habillé, d'un costume ou de quelque chose de chic en général. ; particularité(s) — c'est suite à une mésaventure que Lloyd a perdu son bras gauche. Fort heureusement, la médecine lui a permis de bénéficier (grâce à des aides notamment) d'un bras "mécanique" dont il recouvre le plus souvent la main d'un gant blanc. Ce handicap fait qu'il est particulièrement fragile du bras gauche et que des révisions sont nécessaires tous les mois au moins, vu ses activités nocturnes: heureusement qu'il a un meilleur ami dans la confidence qui accepte de tout vérifier dès que quelque chose ne va pas. Ce meilleur ami, c'est un peu un inventeur/mécanicien spécialisé... un gars qu'il est toujours bon d'avoir dans sa poche et sans qui Lloyd ne pourrait pas faire ce qu'il fait au quotidien. Il serait bien vulnérable sans l'aide de ce précieux personnage qu'il a rencontré tout à fait par hasard. Ah et j'allais oublier d'en parler dans les particularités: il porte -parfois- des lunettes de lecture.



couleur des yeux — grâce aux lentilles, ses yeux prennent la tournure d'un bleu très azuré ; couleur des cheveux — noir ébène toujours, ça, ça ne change pas. On peut cependant noter que hormis la couleur, ses cheveux sont beaucoup mieux coiffés lorsqu'il enfile sa tenue de voleur ; taille — un mètre quinze-vingt-onze (eh oui, les talonnettes pour aller avec le costume, ça fait tout son petit effet et ça rajoute quelques petits centimètres !) ; poids — le policier qui s'est pris son séant sur le visage lors de la dernière intervention pourra sans doute vous répondre ; tatouages ou piercings — aucun, visiblement ; cicatrices — devant interpréter l'élégance, voire la perfection à l'état pur, The Spectre n'a à première vue... aucune cicatrice. Formidable, non ? Attendez un peu de voir le torse de Lloyd avant de crier victoire.... ; style vestimentaire — The Spectre, c'est un costume caractéristique. The Spectre, c'est un personnage qui se revendique de toute sa splendeur de par son attitude mi-gentleman, mi-voleur. Si vous voyez une ombre filer, chapeau haut de forme sur la tête, une cape dans le dos, habillé d'un costume de A à Z, un masque blanc se focalisant sur ses yeux... il y a de fortes chances que ce soit lui. Courage. ; particularité(s) — sa particularité est de toujours disparaître sans que l'on sache comment et jusqu'à ce jour, peu nombreux sont ceux qui ont pu apercevoir son visage. Autre chose: son très cher ami inventeur lui a créé un parapluie assez spécial qu'il prend par moment pour sortir la nuit ; signature — afin de montrer qu'il est passé, The Spectre laisse toujours une petite carte sur laquelle figurent une signature et un petit mot; sur les lieux du méfait.

L'élégance à l'état pur.

Nom du pouvoir —  speculokinésie
Description du pouvoir —  Je ne sais plus où j'en suis. C'est souvent la réflexion que je me fais. Passer à travers les miroirs. Cette capacité est à la fois un don du ciel et une vraie crevasse donnant sur les Enfers. Tout est identique de l'autre côté. Tout est inversé certes, mais tout y est. En entrant dans un miroir, je pénètre dans un autre monde, un monde de reflets, un univers comme le notre, identique mais où il n'y a pas âme qui vive. Non, en fait c'est faux, il y a bien quelqu'un. Il me suit en permanence, me traque. Mon reflet. Le monde des miroirs est dangereux, croyez-moi. Je ne compte plus les fois où j'ai pu lui échapper. Son but ? En vérité je ne le connais pas vraiment, j'ai beaucoup de mal à le comprendre lorsqu'il s'adresse à moi: en effet, il parle à l'envers, totalement à l'envers. Sombre reflet. Cependant, j'ai l'impression qu'il veut prendre ma place dans le monde des humains et me laisser crever dans le sien. La speculokinésie me permet donc d'entrer dans un miroir pour en traverser un autre, mais tout ça via un monde parallèle: je progresse comme dans la réalité, sauf que les murs n'étant que des reflets, je peux passer à travers et ainsi gagner plus facilement le miroir pour regagner le monde réel et de ce fait... commettre mon larcin. Méfiez-vous des miroirs.

Le souci, c'est qu'à force de vivre à l'envers, j'ai tendance à ne plus trop savoir où j'en suis, à confondre les deux mondes. Méfiant de nature, je ne le suis que plus: la difficulté de différencier ces deux univers parvient même petit à petit à me rendre paranoïaque. Ce don me pousse à détester la lecture aussi: en effet, après une trop grosse utilisation, je suis tout bonnement incapable de lire un roman, un ouvrage. Tout s'inverse. C'est comme une torture mentale. Comme un handicap permanent. Je ne comprends plus un mot et le fait même de parler devient impossible, totalement perdu dans la flopée de syllabes qui ne veulent pas se faire vomir. Les cauchemars. Des tonnes de cauchemars s'insinuent dans mon plus profond sommeil, me rendant pratiquement insomniaque. Non, je n'en parlerais pas.  Vous pensez toujours que ce "pouvoir" est intéressant ?

Mieux vaut faire profil bas. Ton destin est sombre, mon fils. Faute. Toute situation peut s'arranger lorsque l'on sait par quel bout attaquer. Je n'ai pas la prétention d'être plein aux as. Je n'ai pas l'intention de m'attaquer à des gens plus faibles. Survivre. Je veux juste survivre. Mais tu ne peux t'empêcher de me juger, pas vrai ? Espèce d'idiot.  Tu crèveras sur le coup. Tu es bien comme tous les autres. Tu n'as jamais été un père pour moi et tu ne le seras jamais. Je me suffis à moi-même. Pas besoin d'amour. Pas besoin d'une femme à mes côtés: je ne veux pas finir marié. Elles ont toutes un charme -aussi dissimulé soit-il-, un petit quelque chose qui les rend uniques et belles.


Lloyd n'est pas facile à cerner. Je dirais même qu'il est du genre à ne pas se laisser décrypter, à ne laisser la chance à personne de percer cette forteresse qui s'est bâtie autour de sa façon d'être. L'amour. Il ne ressent pas le besoin d'éprouver ou d'avoir de l'amour à proprement parler pour quelqu'un: n'allez pas croire que c'est une machine, c'est juste un homme qui s'est vu brisé à maintes reprises et qui n'arrive plus à en comprendre le sens. Tout simplement. Il trouvera les femmes belles mais ne cherchera pas de relation stable, ne cherchera pas à établir une famille, ce mot étant une nouvelle fois désuet pour lui. Pour aller dans ce sens, il n'est pas du genre à se soucier de ce que pensent les autres, aussi bien du côté de son physique que psychologique. Pourquoi donc se soucier de cette société en totale décadence, qui ne pense qu'à vivre de son luxe, de sa bienséance hypocrite ? Pourtant, étrangement, de cette hypocrisie, il en use également, ne serait-ce que pour avoir la paix. Ne rien laisser paraître sur son faciès est sa spécialité: sa capacité à dissimuler ses émotions est impressionnante. En vérité, il intériorise tout ça, ce qui fait qu'il est une véritable bombe à retardement. La seule chose que vous verrez sur son visage, c'est cette façon qu'il a de sourire pour faire comme les autres, pour faire croire que tout va toujours bien dans sa vie. Lloyd est un grand comédien. Feindre est d'une facilité déconcertante lorsque l'on a des années d'entraînement derrière soi. Il tisse sa toile petit à petit et s'invente des vies. Vivre au-delà de ses moyens. Toujours chercher à paraître élégant, à paraître grand dans sa manière de se comporter. Tout ça, il ne le fait pas pour les autres; mais tout bonnement parce qu'il se sent mieux ainsi, il se sent plus à l'aise et que c'est sa façon d'être, bien que les finances ne suivent pas. Le malaise est là: il fait sympathique et courtois d'extérieur mais ne l'est pas vraiment intérieurement. Il n'est que l'ombre de lui-même. C'est un petit menteur, un homme dont on ne peut connaître les véritables limites ou voire les vraies intentions lorsque l'on sait comme il est.

S'il n'est pas expressif du visage, il l'est par d'autres membres et par les mots. Une parole fait bien plus mal qu'un coup de poing, en règle générale. Il ne faut pas le pousser trop loin, le pousser à bout. Il est patient, mais pas trop. Ce n'est qu'un homme après tout, pas un être divin doté des traits les plus nobles et de perfection.

Sachez que Lloyd est du genre méfiant, du genre à se méfier même des gens qui lui sont proches: ceux qu'il appelait jadis "mère" et "père" ne dérogent pas à la règle. Il est soupçonneux de tout et de tout le monde. Cette méfiance, on l'attribue volontiers en premier lieu à son caractère exécrable, mais également et surtout à sa capacité. Le fait d'être sur ses gardes en permanence le pousse à être facilement surpris, à éviter les déplacements inutiles. A côté de ça, il a développé son sens de l'observation vitesse grand v, à force d'analyser le comportement de chaque être qu'il croise sur sa route, de jour comme de nuit. Il a un esprit très critique, très cartésien et est du genre vif. Beaucoup trop vif. Mais ça, c'est sans aucun doute du à cette petite passion qu'il pratique par moment et surtout lorsqu'il a de quoi payer ses tours dans les commerces: la magie.

Oh, et Lloyd n'a aucune confiance en la justice humaine. Aucune.



The Spectre. Tout un personnage. Ne me fais pas rire.

Il n'est clairement plus le même lorsqu'il revêt son costume de voleur. Se créer des vies à parfois de bons côtés. Le pire là-dedans, c'est qu'il apparaît non seulement plus sympathique dans sa tenue, mais il semble également plus enclin à aider les autres. Je m'explique. En règle générale, à découvert, Lloyd n'est pas le genre d'homme à se mouiller la chemise pour sauver la veuve et l'orphelin: il estime que chacun doit être capable de régler ses soucis, point. Cependant, lorsqu'il est en mission -et donc souvent de nuit-, il n'hésitera sans doute pas à agir si le besoin s'en fait sentir. Il le fera sans violence -ou presque-, son but premier étant de ne surtout pas s'attirer plus d'ennuis qu'il n'en a déjà et surtout, d'agir sans devoir en arriver à tuer. Sitôt serviable, sitôt sarcastique: les visages de The Spectre sont multiples, ce qui fait qu'on a parfois beaucoup de doute sur son appartenance, sur le camp qu'il met le plus en avant. En vérité, ce personnage ne voit pas l'intérêt de se ranger d'un côté ou un autre pour le moment: il aura au plus offrant si jamais sa participation est envisagée, mais rien de plus. Il a déjà bien assez à faire de son côté, alors se livrer à cette histoire de terroristes, non merci.

Courtois lors de ses missions, il demeure énigmatique et se fera un plaisir de clairement vous passer sous le nez si jamais vous échappez à sa vigilance: il piste ses victimes, mais un contre-temps peut vite surgir et le plan changer par la même occasion. Une qualité qui peut aussi être un défaut: en civil comme en gentleman, il est beaucoup trop sur de lui ou du moins, c'est l'impression qu'il donne. Info ou intox ? A vous de le découvrir. Pourtant, on dirait que ce costume lui donne une assurance autre que celle qui l'habite d'habitude, une force qui lui permet de faire des exploits suicidaires de temps à autre. Heureusement qu'il a nombre de gadgets, sinon il serait déjà probablement mort.

Recherché par la police. Forcément qu'il est recherché, et il en joue, souvent. Très souvent. Il aime leur faire des coups fourrés, leur faire miroiter qu'il est coincé -bon, il lui arrive de l'être vraiment, mais il trouve un stratagème, il le doit pour rester en vie de toute manière-. Peu nombreux sont ceux qui ont réussi à l'apercevoir lors de ses sorties nocturnes et il finit toujours par disparaître d'une façon inexpliquée: c'est pour cette raison que ce surnom lui a été donné. The Spectre. Non non, ce n'est pas lui qui s'est donné ce pseudonyme stupide: ce sont les journaux.

Lloyd est l'une de ces petites étoiles qui ne brillent plus, tout là-haut. Tombé sur le sol terrestre, il ne se souvient pour ainsi dire que très peu de sa vie antérieure. On ne sait pas trop vers quel âge il s'est retrouvé ici, mais dans tous les cas, il a été décrété qu'il aurait vingt-sept ans. Les humains ont toujours besoin de chiffres pour se justifier, pour donner une existence à leurs hôtes, c'est ridicule. Aussi, il n'y aura pas grand chose à vous raconter pour le coup, si ce n'est qu'il a eu une enfance à peu prés comme les autres, bien que pas forcément proche de ses parents. Oh non, il ne s'aimaient pas vraiment tous les trois. Tout part surtout du fait que madame Weidox s'attendait en premier lieu à une petite fille. Un être qui devait être délicat, qui devait inspirer l'élégance dans toute sa splendeur. Un être... qui ne correspondait pas à Lloyd les premières années de sa vie. Tellement pas. Et puis pour en rajouter une couche, pour se donner bonne conscience et y mettre un peu de bonne intention, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lui donner les deux noms: sous prétexte qu'ils ne savaient pas sur quel côté le déclarer et qu'ils ont donc opté pour l'ensemble. Ces humains sont surprenants.

C'est en Angleterre qu'il a fait ses premiers pas. C'est aussi en Angleterre qu'il s'est passionné pour la magie et les divers aspects de la prestidigitation. Un exercice qui l'attirait vraiment et qui parvenait toujours à faire briller ses yeux, à les remplir de ces petites étoiles significatives. L'école, ce n'était pas non plus pour lui, mais il a tout de même bouclé ce que l'on pourrait nommer un master de littérature. Des tonnes de choses ce sont passées ensuite vous savez mais... mieux vaut passer certains faits sous silence. Et puis de toute façon, vous n'avez pas besoin de trop en savoir.

Son pouvoir, il n'en a pris conscience qu'assez tardivement, vers l'âge de quatorze ans, alors qu'il était seul dans la salle de bain. Il n'a tout bonnement pas compris comment il avait fait pour passer à travers le miroir. Tout simplement. Comme c'était étrange. Comme c"était bizarre. Mais comme c'était drôle ! Et puis au moins là-bas, personne ne pouvait l'embêter. Il pouvait rester des heures dans les reflets de la glace sans se poser de question. Il disparaissait de la circulation l'histoire d'une heure ou deux. C'était magique. Et puis... les choses ont été plus compliquées progressivement.

Les années sont passées et c'est pour le Japon que Lloyd a décidé de s'envoler, seul, loin des siens. De toute façon, personne ne lui manquerait, quoi que l'on puisse en dire. Ses parents ont accepté de lui payer le voyage, eux qui pensaient que ce serait bon pour lui de se détendre, de voir d'autres horizons... et puis il était de tellement mauvaises augures qu'ils préféraient le savoir un peu loin, l'espace de quelques semaines, quelques mois. Pourtant, bien qu'il pense clairement le contraire; ses parents l'aiment, vous savez. C'est compliqué. Tout parent est obligé d'aimer son enfant, peu importe les erreurs commises: une progéniture reste un enfant dans la tête d'un père ou d'une mère.

On note bon nombre d'éléments sombres entre sa quinzième et sa vingt-et-unième année d'existence. Il n'a pourtant pas désiré en dire plus.

Vingt-quatre ans. Les raisons de son départ restent assez obscures, lui-même a du mal à comprendre. Il fallait qu'il aille au Japon. C'est que ça va être dur. C'est que ça va être compliqué de vivre uniquement sur ses moyens, d'autant plus lorsqu'il n'y a pas de travail et pas de connaissance. Faire surface devient compliqué, mais pourtant il ne s'en fait pas vraiment, parce qu'il sait qu'il trouvera toujours une solution aux failles.

Voici maintenant pratiquement trois ans que le jeune homme est à Hoshikami. Afin de percer un peu la solitude qui l'entoure, il a pris sous son aile un jeune chien-loup qui errait dans les rues: ce dernier se nomme Lupin. Ne cherchez pas de cohérence dans tout ça. Trois ans qu'il apprend à survivre, à découvrir les environs et surtout à analyser les gens autour. Cela fait quelques mois qu'un nouveau visage a pointé le bout de son nez dans les journaux: The Spectre. Quelques mois également que Lloyd s'en sort un peu mieux financièrement parlant, qu'il peut se livrer à diverses activités.

La perte de son bras alors qu'il a vingt-six ans et demi restera un douloureux mystère: il n'aime pas parler de ça en général, le seul au courant étant Toyâ, son meilleur ami.