Carte d'identité Occupation: ? Nationalité: Anglais Lié à: Conor
Sujet: [TERMINÉ] mission impossible || pv. botan Sam 16 Jan - 15:13
Le supermarché ferme dans 30 minutes ; et en général, c’est loin d’être bondé quand on approche de la fermeture, vers 21 heures. C’est pourquoi je choisis toujours cette plage horaire pour faire mes courses. C’est pas vraiment comme si j’en avais besoin, Arthur s’en occupe en général, et puis c’est pas comme si je pouvais sortir en toute sécurité. Mais ça me saoule un peu de rester enfermé tout le temps non-stop h24. Faut que je sorte, même si c’est juste pour acheter des gâteaux. Peut-être que je pourrais prendre des DVD aussi ?
Bon, je reste prudent quand même. Arthur me tuerai si je l’étais pas ; je suis d’ailleurs même pas sûr qu’il apprécie mes sorties shopping. M’en fous, j’lui ai piqué 1 000 yen dans son porte-monnaie, il s’en rendra même pas compte. Prudemment, tête baissée, je m’engage dans les rayons, en zieutant un peu les étagères au cas où je verrais un truc qui me tente pour une raison x ou y. J’évite de croiser le regard des deux trois paumés qui font leurs courses à la dernière minute, et j’avance précautionneusement à chaque carrefour.
On dirait presque un film d’espionnage. Une mission impossible. Ça me fait sourire, tandis que je change de rayon. Et je me cogne l’épaule contre quelque chose – ou quelqu’un. Un peu déconcentré, je marmonne un vague « désolé. » avant de tracer ma route. Faut que je fasse plus gaffe ; j’peux plus me permettre de traîner maintenant. Bien joué, Ben.
Invité
Sujet: Re: [TERMINÉ] mission impossible || pv. botan Sam 16 Jan - 21:56
Ils exagéraient un peu ses parents. À attendre la fin de la journée pour lui demander de faire les courses histoire d'avoir quelque chose de mangeable pour les jours à suivre. Alors qu'elle avait prit sa journée pour pouvoir dormir une grande partie de la matinée mais surtout passer son temps à jouer aux jeux vidéo. Elle avait soupiré, essayé de refuser par toutes les négations possible, comme le ferait un adolescent de quinze ans pour au final sortir de la maison en traînant des pieds.
Botan avait mit son manteau ainsi que ses chaussures. Sans oublier son fidèle téléphone et son casque. En rechignant elle c'était dirigée vers le supermarché, sa tête remplit des meilleures musique Américaine de la saison. L'avantage était qu'en faisant elle même les courses à la place de sa mère, la japonaise pouvait choisir exactement ce qu'elle voulait manger. Et ça, c'était un élément qui se devait d'être relevé. Non pas qu'elle était difficile sur la nourriture, disons plutôt que c'était le fait de pouvoir s'acheter quelques bouteilles sans se faire gronder par sa génitrice et surtout, pleins d'autres cochonneries qui n'étaient aucunement bon pour sa santé. Mais comprenez, le stress du métier.
Évidemment, à cette heure-ci elle ne croisait pas grand monde dans la rue et le magasin était tout autant remplit. Traînant des pieds dans le supermarché, Botan se dirigea d'abord dans le rayon alcool histoire de choper quelque bouteille de saké pour sa fin de soirée. Qu'est-ce-que pensaient ses parents sur le fait qu'un peu plus du quart de son salaire partait en mangas, goodies, jeux vidéo ou bien alcool ? Au fond, avait-elle bien fait de revenir au Japon ? C'était la seule question qu'elle se posait en boucle, encore et encore depuis une année, se perdant systématiquement sans pour autant réussir à en dégoter une réponse valable.
Surtout lorsque quelqu'un la bouscule dans les rayons. S'excuse vaguement au point où elle ne l'entends qu'à peine. Alors elle se retourne pour le voir continuer sa route sans s'arrêter une seule minute. Pourquoi ce dos lui semblait-il si familier ? Ah oui.
▬ Hey Arthur ! Je savais pas que tu venais aussi dans ce supermarché !
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Sujet: Re: [TERMINÉ] mission impossible || pv. botan Dim 17 Jan - 5:15
On interpelle Arthur. Par réflexe, je me stoppe et regarde sur ma gauche, puis sur ma droite. Mais il est pas là. Et puis ça monte jusqu’à mon cerveau, et je serre les dents. Freeze. Et merde. Je me tourne lentement, au ralenti comme dans les films à suspens. Je vais devoir faire semblant d’être Arthur pour me débarrasser du parasite ? Ou bien je joue direct carte sur table ? Genre « salut, moi c’est Ben, je suis le jumeau d’Arthur » ? Dans tous les cas je suis dans la merde, non ? En plus j’ai l’impression d’avoir déjà vu cette fille. Putain si c’est vraiment une pote d’Arthur et que je sais pas mettre un nom sur sa face, elle va me capter direct. Bon, joue la cool, Ben. Je redresse mon dos et adopte une posture plus droite, me racle la gorge, et lui adresse un signe de la main.
« Salut ! C’est à cette heure-ci que tu fais tes courses, beauty ? »
J’essaie le plus possible de parler comme Arthur, mais c’est agaçant. C’est ridicule, pas assez flamboyant et spectaculaire ; j’ai même pas mes sunglasses. C’est pas moi, mais je dois tenir le coup. Je passe ma main dans mes cheveux et adresse un clin d’œil à la brune.
« J’ai tout ce qu’il me faut, donc j’y vais, mon brother m’attend à la maison ! »
Mon ton est confiant, mais aussitôt que je sors cette phrase, deux choses me frappent. Petit un, mon panier est vide, parce que je n’ai pas encore pris de biscuits. Et petit deux, je sais pas si Arthur parle de moi aux autres, mais ça m’étonnerait. Peut-être qu'elle aura mal entendu ? La panique me fait un peu dérailler, on va dire. Les lèvres serrées pour éviter de dire d’autres conneries, je m’éloigne à grands pas vers les caisses. Ah oui, petit trois, je suis en jogging et sweatshirt. Le pantalon à strass et la veste en cuir fétiche d’Arthur sont restés à la maison.
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C'était étrange et définitivement peu commun. Enfin non. Il n'était pas comme d'habitude, trop normal peut-être, elle n'en savait trop rien. C'est vrai qu'Arthur ne semblait pas être comme d'ordinaire, mais ces quelques détails n'interpellaient pas à ce point Botan. Après tout, elle voulait juste rentrer chez elle le plus tôt possible. C'était tout ce qui lui importait, retourner sur ses jeux vidéo et ne réfléchir à rien d'autre. Qu'importe si Arthur avait abandonné ses tenues farfelues pour faire ses courses ce soir, qu'importe si il semblait beaucoup moins spectaculaire qu'en temps normal. Dans tout les cas, ça façon de parler, la manière dont il se tenait était identique a ses mimiques. Un simple haussement d'épaules.
▬ Le problème de vivre chez ses parents je dirais.
Tournoyant une mèche de cheveux autour de son index, elle le regardait partir vers les caisses. Qu'importe si son panier était vide et qu'il comptait déjà rentrer chez lui. Qu'importe si il évoquait un frère dont il ne lui avait jamais raconté l'histoire…
Oui, qu'importe se qu'il se passait devant ses yeux bleus aujourd'hui, elle était en journée de repos. Elle avait une excuse, une raison. Un manque de conscience certain pour son travail lorsque l'envie n'était décidément pas présent. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres, puis un regard furtif sur son panier aux courses presque aboutit. Botan haussa les épaules de nouveau, abandonnant son code de vie habituelle. Si elle laissait ça passer, elle n'aurait certainement aucune autre chance demain. Si elle ne réagissait pas face à ce petit bout de phrase, si elle ne s'en voudrait pas toute sa vie, c'est son supérieur qui n'apprécierait pas son manque de responsabilité.
▬ Arthur, attend.
Clair, net, précis. Malgré ces deux simples deux mots, rien que le ton qu'elle avait utilisé laissait clairement sous-entendre qu'elle était sérieuse, qu'il ne pouvait pas continuer de partir. Elle avança, se rapprochant de son ami en traînant des pieds. Après tout, toute motivation n'est qu’éphémère lors d'une journée de congé.
▬ C'est la première fois que tu évoques ton frère. Du coup, j'ai pensé à quelque chose d'assez idiot, je dois l'avouer. Mais ça ne serait pas Benjamin Sirius ?
Un brin de sourire était visible sur le coin de sa bouche. Pourtant. Non.
Elle ne semblait pas avoir compris.
▬ A titre informatif, bien entendu.
Mission Impossible !
HRP:
Eeeeeh. J'en suis pas très très fière, mais j'espère que ça te va quand même
Le souci qui se pose, lorsque l’on souhaite fuir une situation gênante ou dangereuse, c’est de se demander si les obstacles seront nombreux. Abandonner mon panier ici pour courir jusqu’aux portes automatiques est une option tout à fait envisageable, si l’on omet la résistance que pourraient m’opposer lesdites portes, en tardant à s’ouvrir, ou le personnel, s’il tentait d’arrêter un fugitif, parce que soyons francs, un type qui sort d’un magasin en courant, c’est louche. Et si je dois jouer le rôle de mon frère, vaudrait mieux pas que je fuis quand on m’adresse la parole. Avec un sourire que j’espère radieux, je me tourne une nouvelle fois vers la jeune fille, qui se montre ma foi vraiment collante. J’arrive toujours pas à mettre un nom sur sa face, mais peu importe ; mon frère est friand de surnoms.
« Besoin d’aide, sweetie ? »
Naïvement, je pensais qu’elle allait simplement me proposer de finir nos courses ensemble, ou de papoter. Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Qu’est-ce qu’il fait avec ses amis, Arthur ? J’en ai pas la moindre idée. Il bavarde ? Il leur jette des paillettes en pleine figure ? Il met sept paires de lunettes de soleil sur son nez pour les impressionner ? Qui sait. Pas moi en tout cas. En tout cas, comme je le prévoyais, j’ai commis une grosse erreur. J’avale ma salive, les poings serrés. Mon sourire se fane, tandis qu’une mimique colérique s’empare de mon visage.
« O-ouais c’est lui. Quel gros con. Mais c’est quand même mon bro, et comme j’suis le plus grand je dois m’en occuper et… » Je continue de parler dans le vide. Pourquoi les mots ne s’arrêtent pas de sortir bordeeel ?! Si elle me capte, j’suis mort, et si elle me capte pas, elle balancera Arthur pour complicité !! J’ai grave mxrdé et je m’en rends compte que maintenant ; il me faut une échappatoire.
« …bref je lui dirais ses quatre vérités et je lui collerai une baffe parce que sérieusement il a déconné grave, right ? Bon dans tous les cas, je file, bye babe ! » dis-je en agitant la main. Comme si ça allait passer. Mon corps agit de sa propre volonté lorsque je me sers dans les rayons, attrape un paquet de farine, et le balance dans la direction de la fille, dans l’espoir de la désarçonner quelques instants. Je trace ma route d’un coup, peu importe finalement si on risque de me bloquer le passage, j’ai plus vraiment le choix après ce que je viens de balancer.
Faudra que je dise à Arthur de changer de supermarché. Et de changer d’amis, aussi.
L'étoile divine
Messages : 424 Date d'inscription : 06/04/2014 Post-it : « Look up at the stars and not down at your feet. Try to make sense of what you see, and wonder about what makes the universe exist. Be curious. » — Stephen Hawking
Carte d'identité Occupation: Ennuyer le monde. Nationalité: Question piège? Lié à: L'univers.
Botan continue de marcher, elle l'approche en traînant des pieds, arrivée à sa hauteur elle s'arrête net. Face à Arthur, elle le toise de haut en bas à plusieurs reprises. Essayant de noter les moindres détails qui lui semblerait incohérent dans son comportement et ce n'était pas quelque chose de très dur. Il n'était pas comme d'habitude, en plus d'avoir évoqué son « frère » c'était étrange, bizarre. Son regarde ce durcit sans pour autant la faire paraître fâchée. Elle n'a pas compris, ne comprendra peut-être jamais, son cerveau beaucoup trop assoupit par sa journée de repos qu'elle ne cherche pas compliqué, elle ne veut pas s'embarquer dans quelque chose.
Juste retourner à ses affaires, retourner à cette malheureuse journée qu'elle avait posée. Mais Arthur semble perdu, il bafouille, cherche un semblant d'excuse. Alors comme ça Benjamin était bien le frère de Arthur… Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plutôt ? Elle connaissait pourtant cette tête par cœur, elle la voyait tous les matins accrochée sur le panneau de recherche du commissariat. Mais bien sur, le fait de le voir en affiche et en réalité ne lui avait jamais donné d'impression bizarre. C'était comme si l'affiche était Arthur, comme si il n'y avait jamais eu d'affiche.
Ainsi la lieutenant ne peut simplement pas s'empêcher de rouler les yeux au ciel. C'était vraiment pénible. Théoriquement, elle devrait emmener Arthur au poste ou même l'interroger ici et maintenant si Botan ne voulait pas se déplacer. Mais elle choisit de soupirer alors qu'il s’apprêtait à partir, après tout il avait sûrement, lui aussi, envie de rentrer chez lui rapidement. Peut-être même qu'il avait quelque chose d'urgent à faire et c'était pour cette raison qu'il n'avait pas finir ses courses.
▬ Écoute, tu viendras me voir demain au...
Sincèrement, on aurait pu penser qu'elle était beaucoup trop crédule pour être policière. Alors qu'il n'en était rien, Botan avait juste la flemme. Elle était en congé et actuellement, c'était tout ce qui lui importait. Donc oui, elle avait compris. Elle pensait avoir compris. Mais elle n'avait aucune preuve, donc le mieux était juste de convoquer Arthur au commissariat demain quand la Japonaise serait en service et qu'elle aurait la tête à réfléchir à ce problème. Puis de se débrouiller pour la suite, pour expliquer qu'elle venait sûrement de laisser échapper un terroriste.
Mais non. Quel idiot.
Elle soupire tandis qu'elle se reçoit un paquet de farine dans la tête et que l'homme se met à courir pour s'enfuir du supermarché. Franchement, qu'est-ce-que c'était barbant. Botan lâcha son panier de course afin de se mettre à courir après le brun. Toute sa vie elle avait été préparé à ce genre de moment ; autant lorsqu'elle essayait elle même de fuir la police, que quand elle devait poursuivre un criminel.
Puis voyant cet arsenal de pastèque sur son chemin, elle se débrouille pour en attraper une dans sa course afin de la balancer dans les jambes du fuyard. Si ça ne le faisait pas tomber, cela devrait au moins suffire à le ralentir. Pour que Botan puisse le rattraper et le faire tomber. Le plaquant ventre au sol, elle s'appuya sur le dos de sa victime.
▬ Arth… Hum, Benjamin Sirius, vous êtes en état d'arrestation pour acte terroriste. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz sera utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat commit d'office pourra vous être accordé par la cour. Si vous choisissez de parler à un officier de police, vous avez le droit de mettre fin à l'interrogatoire à tout moment. Avez-vous compris ce que j'ai dit ?*
Un sourire forcé, crispé. Un mécontentement plus que présent.
Et évidemment, ça allait être pour sa gueule.
A sa journée de repos et la paperasse qui l'attendait.
*Botan étant de la maison ricaine, elle te sort le blabla Américain, du coup la question est plus rhétorique qu'autre chose. Vue que, le blabla sur l'avocat toussa toussa ne marche pas de la même façon au Japon, surtout que tu es accusé de terrorisme avec preuve. Mais elle en a rien à faire, parce que ça reste classe. Puis dans tout les cas, Benjamin est dans le caca voilà. Kiss sur la fesse gauche.
Mission Impossible !
HRP:
Le rp est donc pour moi terminé. J'attends aucune réponse de ta part, sauf si tu veux dire que tu es nul au point de te faire choper à cause d'une pastèque (dédi à Cael et ses idées grave cheum jtm kan mm). Enfin c'toi qui vois, mais en gros pour moi c'est fini o/