Tu veux un verre ? Non c'est gentil, passe moi la bouteille [pv Takeo] [M] [Terminé]

Takeo & Iason

Il entre dans un bar, le premier qu'il rencontre sur son chemin, celui où il peut dépenser sans trop se ruiner. Il a le portefeuille rempli, qu'il a gardé de côté pour des vacances, des pièces la plupart du temps. Mais là, il n'en veut plus, il veut oublier. Il s'assit donc au comptoir et commande ce qu'il y a de plus fort. Il passe la soirée là, à vider ses verres les un après les autres, sans forcément toujours prendre le temps de savourer ce qu'il y avait dedans. Whisky, vodka et d'autres noms dont il ne se souvient plus. Tout y passe ! Il en oublie de les compter, ne s'arrêtant qu'une fois qu'il se pose la question fatidique ; mais qu'est-ce qu'il cherche à effacer de sa mémoire ? Il ne sait plus, évidemment. Il a la tête qui tourne, l'envi de vomir qui toque doucement à la porte, mais personne ne répond à l'invitation. Il est mal, mais pas assez pour ne pas savoir rentrer. Quelle heure est-il ? Minuit. Ca va. Il a le temps de rentrer, de décuver et de bosser le lendemain. Quatre à cinq heures de sommeil dans le compteur s'il se dépêche. Il peut le faire.

Il se lève de son tabouret, chancelant. Le serveur, très sympathique qui a tapé la discutions, le propose de le raccompagner, mais il refuse. Il n'est pas encore assez bourré pour avoir besoin d'aide, il le sait. Il sort lentement, marchant doucement, à la lenteur d'un escargot, mais il avance ! Mais il plisse les yeux. Bizarre, il reconnait pas le coin... Normal, il s'est trompé ! Le voilà qu'il fait machine arrière et reprenant le droit chemin. Un pas devant l'autre, la tête un peu baissée, l'air un peu verdâtre. Il zigzague un peu, mais il arrive à éviter les collisions. Cool. Maintenant, son appartement ! Il ne doit pas le rater, surtout et il fait donc attention à chaque bâtiment du quartier.

Ça y est, il est devant. Il entre sans trop de difficulté, mais il rencontre LE problème ; il n'y a pas d'ascenseur. Et il sait que dans son état, impossible de gravir les marches sans se rompre le cou. Il pourrait dormir dans le couloir, mais quelle image donnerait-il de lui ? Ce n'est pas qu'elle a beaucoup d'importance, mais il préfère éviter d'être réveiller par la mamie du premier parce qu'il bouche le passage... En plus, il doit retourner chez lui pour récupérer les clefs de boulot... Connerie.

Il tâte ses poches à la recherche d'une solution et elle se transforme sous l'aspect de son téléphone. Il l'observe lentement, les sourcils froncés parce qu'il voit flou et finit par avoir une idée. Son étoile le sortira de ce pétrin. Il est là pour l'aider, après tout ! Mais d'abords, l'heure. Trois heures du matin. Il a mis plus de temps que prévu pour rentrer, mais il s'en fout et il l'appelle. Écoutant la la tonalité résonner trois fois, puis quatre. S'il ne répond pas à la première, il ressaiera. Pareil pour la deuxième ou la troisième. Il le fera jusqu'à ce qu'il se bouge le cul et lui réponde ! Mais lui, que lui dira-t-il ? Probablement un truc du style :

- C'est Iason... J'ai besoin d'aide, bouge-toi.

Il lui indiquera bien entendu sa rue, mais il ne lui en dira pas plus, raccrochant probablement avant que l'autre ne le questionne davantage. Et c'est avec cette certitude qu'il s'assit au sol, sur le carrelage droit. Il se sent un poil mieux, l'envie de vomir n'étant plus qu'un mauvais souvenir, mais il sait qu'il est toujours mal. Il risque de dire beaucoup de boulettes, d'en faire des encore plus énormes et il va sûrement être collant. Déjà qu'avec le serveur, cela avait été limite ! Pourquoi a-t-il bu, déjà ?

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Tu veux un verre ? Non c'est gentil, passe moi la bouteille [pv Takeo] [M] [Terminé] Giphy

Plusieurs jours se sont écoulé depuis que j'ai rencontré mon humain. Après avoir désespérement attendu son appel, j'ai fini par abandonner et reprendre le cours de ma vie comptant une nouvelle fois sur le destin pour le croiser.

Suite à mon accident, j'ai été obligé de m'arrêter afin que l'entorse passe plus rapidement. Je n'avais pu reprendre le dessin et le tatouage qu'aujourd'hui. Du coup, j'avais prévu un maximum de rendez-vous, ne finissant ma journée qu'à 21 heures en étant complètement éreinté. Mais histoire d'enfoncer le clou pour passer une bonne nuit, je choisi de faire un footing avant d'aller me coucher. Je ferme donc le salon, rentrant rapidement à mon appartement, celui-ci n'étant pas bien loin. Une fois chez moi je me déshabille rapidement pour enfiler un short et un tshirt noir. Avant de partir je jette un coup d’œil à mon portable avant de pousser un long soupir. Toujours aucun appel. Je quitte donc mon domicile, commençant mon jogging avec de petites foulées, accélérant peu à peu.

Je cours durant plus d'une heure et demie me forçant à me vider la tête. Et pourtant seul ce bouffon vert occupe mon esprit. A peine arrivé, je vérifie mon téléphone une nouvelle fois, mais toujours aucun signe de vie. J'aurais vraiment dû lui demander son numéro… Mais qui pouvait penser qu'il mettrait autant de temps à me contacter aussi ! Je grogne, l'insultant un peu de tous les noms, tout en me dirigeant à la salle de bain. Je retire rapidement mes vêtements trempés de sueur et me glisse dans la douche pour faire couler l'eau chaude sur moi. Je pousse un long soupir de plaisir avant de mettre ma tête sous la cascade d'eau.

Je mets bien une demi-heure avant de rejoindre ma chambre. Un nuage de fumée humide sortant de la salle de bain. Une serviette autour du cou, une autre sur les hanches, je vais dans la chambre à coucher. Je laisse le tissu glissé jusqu'à mes pieds avant d'enfiler un boxer propre dans la pile des vêtements fraîchement lavés. Puis je repars vers la cuisine tout en essuyant mes cheveux avec ma seconde serviette. Mon ventre hurlant à la mort, j'ouvre mon réfrigérateur et sans réfléchir j'attrape le morceau de pizza qui traîne par là. Sans prendre le temps de la réchauffer, je croque dedans avant de me rendre dans le canapé pour regarder un émission de télé-réalité sur le tatouage.

Pris par ce programme, je ne fais plus attention à l'heure jusqu'à ce que je constate qu'il est deux heures du matin. Il est temps d'aller se coucher, même si je n'ai pas besoin de dormir énormément, il me faut au moins trois à quatre heures de sommeil. Baillant bruyamment, je me rends à ma chambre pour me mettre au lit. Il ne me faut que quelques minutes pour réussir à m'endormir.

Entrant dans un sommeil profond, j'entends au loin une musique plus que familière. Pourquoi e générique de Doctor Who sonne dans mes oreilles alors que je suis en train de rêver que je cours le marathon contre des barbes à papa ? Doucement, j’immerge jusqu'à me rendre compte que mon téléphone sonne. Il est si tard que ça ? J'ai dormi si longtemps que c'est déjà le matin?Je jette un coup d’œil au réveil pour voir qu'il n'est en faite que trois heures du matin. Peu motivé, j'ignore le premier appel. Mais voilà que deux secondes plus tard, celui-ci sonne à nouveau. Pestant, je sors du lit pour prendre mon téléphone. Un inconnu ? En soupirant, je décroche. Mais aucun mot n'a le temps de sortir de ma bouche, Iason débitant un discours qui sonnait comme s'il avait appris ce qu'il devait dire avant de me raccrocher au nez.

La panique s'installe en moi, je n'ai pourtant pas ressenti le danger, alors pourquoi appelle-t-il comme s'il venait de se faire kidnapper ? Ne pensant plus à rien, j'enfile au plus vite un jean et un pull avant de partir en courant à l'adresse que m'a indiqué Iason. Est-ce que les ravisseurs en voulaient au merdeux ? Où suis-je leur cible ?

Une fois arrivé, je découvre mon humain à terre, mais visiblement seul. Il avait dû être si chiant que les kidnappeurs avaient sûrement fini par le tabasser et le laisser là. Je m'accroupis à ses côtés pour constater les dégâts jusqu'à… Ce qu'une forte odeur d'alcool envahisse mes narines.

- Putain d'ivrogne, je croyais que tu avais des soucis, du genre kidnapping. Viens là trouduc.

Je soupire en attrapant un des bras de Iason pour le mettre autour de mon cou. Je me soulève, le redressant avec moi. Heureusement il n'est pas gros et je suis costaud, ce n'est donc pas difficile pour moi de le soulever. Mais complètement ivre, le pauvre garçon n'est pas foutu de mettre un pied devant l'autre. Je soupire et finit donc pas le prendre sur mon épaule, comme un gros sac à patate. Doucement, pour ne pas trop le faire bouger, je monte les marges jusqu'à son étage. Une fois en haut, je fouille dans sa poche arrière à la recherche de la clef pour entrer dans l’appartement.

Takeo & Iason

Le couloir tangue un petit peu. Mais il s'en fiche, il a réussi à atteindre Takeo après l'avoir appeler DEUX FOUTUS FOIS ! Il ne peut être disponible tout de suite, non ? Non, monsieur préfère roupiller plutôt que d'être joignable ! Imbécile heureux. Il devrait être en train de trépigner d'impatience qu'il lui téléphone, à ne plus savoir convenablement dormir, mais apparemment il s'est trompé. Une étoile, ce n'est pas un type sur qui on peut compter dans ce genre de circonstance. Peut-être est-il trop tard ? Ce n'est pas une excuse. Lui, il le sait, aurait été disponible, levé au pied de guerre et frais comme un gardon ! Mais en même temps, vu son travail, c'est presque normal. Parce qu'il est parfois appeler à des heures pas possible pour des urgences de merde, un tuyau qui a lâché, un oiseau qui a osé s'amuser à rentrer dans le bâtiment, etc...

Il soupire, la tête basse. Il respire lentement, cherchant à chasser l'alcool de ses veines, en vain bien entendu, et il ne lève pas les yeux quand quelqu'un entre dans le bâtiment. Un fêtard qui rentre bien tard, comme lui. Que fait donc son étoile ? Et bien, c'est elle, justement. L'incarnation de la classe, aussi belle que les vrais mais en un peu plus chaude. Il a toujours sa belle mâchoire, sa tronche de prédateur aux aguets. Son oeil lui plait. Il a l'air plus doré que vert, ce soir, mais ce n'est peut-être qu'un effet de l'alcool. Il a envie de traîner ses mains dans ses cheveux bruns, trop long mais ça lui va bien. Il crève d'envie de le toucher, de le caresser, mais il reste amorphe face à lui, l'observant de ses yeux légèrement vitreux et un sourire béant sur les lèvres.

Takeo se met à sa hauteur, l'observe un peu partout, à la recherche de quelque chose qu'il ne semble pas avoir trouver et il ouvre la bouche pour parler. Un kidnapping ? Il n'a pas le droit de l'appeler pour se faire aider en cas d'incapacité à rentrer chez lui ? Mais il ne dit rien, le regardant avec les sourcils froncés. Marrant, il est légèrement différent de ses souvenirs. Il tend les bras pour obtenir ce pourquoi il l'a fait venir ici et il se retrouve sur pied. Il sent sa main se faire amener jusqu'au cou du sobre et il s'appuie contre lui. De tout son poids. Il n'arrive pas à mettre un pas devant lui, titubant comme un con. Limite, il finirait par s'étaler si le brun n'était pas là. Mais il est pire qu'un poids mort et l'autre a tôt fait d'en prendre conscience vu qu'il finit par le porter en mode sac à patate. La position ne l'aide pas à calmer ses crampes d'estomac et celui-ci semble désireux de répondre l'alcool que son propriétaire a ingéré... Mais il essaye de se retenir. Vomir sur le dos de celui qui accepte de le sortir du pétrin n'est pas une très bonne façon de le remercier.

Il a le temps de murmurer l'étage où il réside et se glisse dans une contemplation des plus admirables. Le fessier de Takeo est superbe. Il hésite à le toucher, mais il préfère le regarder pour le moment. Il bouge d'une belle manière, les marches ne faisant qu'accentuer les muscles qu'il a. Il en baverait presque s'il n'avait pas le doute de dégobiller. Une étage. Deux, puis trois jusqu’au cinquième. Son corps a le temps de se réchauffer dangereusement et de l'exciter. Merde. Il sent qu'il est un peu plus serré dans son pantalon et il grimace d'indignation. Saleté d'étoile ! Il le chauffe exprès, il en est sûr !

Il sursaute quand une main se faufile dans une de ses poches arrière, le faisant se tortiller d'embarras et grommeler des mots incompréhensibles. Le voilà qu'il bouge davantage, forçant son pote à le relâcher pour qu'ils ne s'étalent pas comme des crottes par sa faute. Il semble grognon et sort les clefs de sa poche avant en murmurant des " 'spèce de pervers " à foison. Il met bien un moment avant d'ouvrir sa porte, mais il n'accepte aucun aide et finit par y arriver. Hourra pour lui ! Il entre et laisse son pote refermer derrière lui, titubant un petit peu avant de se tourner vers le brun. Il lui attrape le poignet et le force à le suivre malgré sa condition quelque peu... Faiblarde. Probablement que Takeo se laisse faire. Ou alors il est plus fort dans son état qu'il le croyait. Bref !

Il l'emmène dans sa chambre, passe la salle de bain, avant de le pousser sur le lit à deux place, sans ménagement. Il hésite deux secondes puis se glisse à quatre pattes au dessus de lui, évitant de l'écraser pour le moment. Son corps bouille littéralement et il ne connait qu'une seule solution pour apaiser cette brûler... Le sexe ! Il s'attaque directement à son cou, y glissant ses lèvres pour de maigres baisers, des mini morsures à peines poussées et des mordillements. Sûr qu'il risque de laisser des traces. Mais il s'en fout. Parce que cet idiot lui appartient après tout ! Ses mains se promènent sans gêne sur le corps de l'étoile, au niveau du torse et des côtes, mais elles ont la décence de ne pas aller sous les vêtements... Mais ce n'est qu'à cause d'un propriétaire un peu trop bourré pour arriver à ses fins.

- Tu ne peux pas... être moins bandant, non ? Je vais te bouffer... Murmure-t-il entre deux baisers.

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Dire que j'ai couru comme un malade, sans avoir réellement dormi, tout ça pour un ivrogne pas foutu de rentrer chez lui... Je ne sais pas comment il aurait fait si son étoile avait été une frêle jeune fille. Heureusement pour lui je suis bien assez costaud, montant les cinq étages sans trop de difficulté. Iason se laissa docilement faire jusqu’à ce que je vienne fouiller dans son pantalon pour retrouver ces clefs. Je soupire et le repose par terre, préférant encore ça à du vomis sur mon pull. Il est tellement bourré que tout ce que j'arrive à comprendre c'est le mot "pervers". Je me contente de hausser les épaules puis le voyant en galère je m'approche pour l'aider. Mais le morveux pousse un long grognement voulant surement dire "laisse-moi faire". Je roule des yeux et m'appuie sur le mur pour le regarder faire. Comme un idiot il titube, loupe plusieurs fois le trou de la serrure et tourne la clef dans le mauvais sens... Il lui faut bien cinq minutes avant de pouvoir ouvrir cette foutue porte.

Je rentre en le suivant, refermant doucement la porte derrière moi pour qu'elle ne claque pas, cela risquait de réveiller les voisins du jeune homme. A peine ai-je le temps de le retourner, que je me fais attraper le poignet et tirer sans ménagement. Je résiste deux secondes à cette attaque surprise, mais voyant que Iason continue de tirer en faisant du surplace, je décide de me laisser faire en le suivant. Ça aurait pu lui prendre du temps avant qu'il ne remarque que l'on n'avançait pas d'un pouce. De toute façon je suis assez curieux de visiter l'endroit où il vit. Est-ce que toute la décoration intérieure est aussi verte que lui ?

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