мσηsтεяs ℓιvε ιη мү мιη∂ ~ arryn

couleur des yeux — bleus ; couleur des cheveux — rouges ; taille — 1m35 ; poids — 28 kgs ; tatouages ou piercings — aucun ; cicatrices — une petite marque sur son front, cachée par sa frange. Elle s'est pris un coin de table il y a quelques années ; style vestimentaire — variable, mais généralement décontracté

Il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’Arryn, cette enfant insécure qui ne sait pas comment s’imposer et se montre au premier abord réticente face à l’idée de faire un pas vers ses camarade dans l’objectif de tisser des liens, disparaisse dans la foule. Cependant, il y a une chose qui empêche les gens d’oublier totalement sa présence.

Cette chose, c’est Bucky.

Mais qui est Bucky? Vous demandez-vous à l’instant. Bucky, c’est le chien d’assistance d’Arryn, un rottweiler qu’elle adore plus que tout au monde. Voilà qu’une autre question se lève; pourquoi donc a-t-elle besoin d’un chien d’assistance? Autant ne pas faire tenir le suspense et tout de suite passer aux explications : Arryn est loin d’avoir tous les circuits de son cerveau branchés aux bons endroits.

En premier lieu, il n’est pas rare que la réalité lui glisse entre les doigts. Si nous voulions transcrire cela de manière moins imagée, nous dirions alors qu’elle est atteinte de psychose, celle-ci à la fois accompagnée de caractères dissociatifs. Arryn est souvent prises d’hallucinations visuelles et auditives dont l’intensité peut varier. Il lui arrive également d’avoir l’impression que rien autour d’elle n’est réel, ou bien de douter de la réalité de sa propre personne, c’est là qu’embarque la dissociation.

Lorsqu’une importante altération de la réalité survient subitement, celle-ci pousse Arryn dans un état de panique et peut occasionner des comportements violents si ses hallucinations se montrent hostiles envers elle. Bucky est là pour la calmer. Sa présence, et le fait qu’elle est quelque-chose de tangible à sa portée, l’aide à vaincre les démons habitant son esprit pour revenir sur le plan de conscience partagé par la plupart des individus peuplant la terre…du moins, jusqu’à-ce qu’ils ne repassent à l’attaque.

Mais la psychose n’est pas la seule particularité mentale d’Arryn. Elle est en plus atteinte d’un déficit d’attention. Autant dire tout de suite qu’avec ça en plus, l’esprit de la petite se trouve à des kilomètres au-dessus des nuages, voir même dans l’espace. Si vous pensiez encore qu’elle pouvait être quelqu’un de terre-à-terre, oubliez-ca immédiatement.

Parlant de l’espace, il s’agit de l’une des grandes passions d’Arryn. Un intérêt obsessif lui étant propre. Elle adore regarder les étoiles et spéculer sur la possibilité que la vie existe ailleurs dans l’univers.

Arryn est en porteuse d’un trouble du spectre de l’autisme, ce qui est, clarifions-le, un état et non une maladie. Probablement à la base-même de ses difficultés relationnelles du à sa compréhension déficiente des normes sociales et son inhabilité à détecter l’ironie. Il n’est pas rare qu’Arryn demande à quelqu’un ayant émis un commentaire s’il s’agit de sarcasme, même si elle est majoritairement non verbale en présence de personnes peu familières.

Comme mentionné précédemment, Arryn est d’un naturel réservé et présente de nombreuses insécurités au sujet de sa personne. Ceci résulte de nombreuses expériences sociales déplaisantes vécues dans le passé. Mais malgré toute cette gêne, Arryn est quelqu’un de bienveillant, jamais elle ne souhaitera de mal à autrui et ne garde aucune rancune vis-à-vis de ceux l’ayant blessée. On pourrait très bien penser le contraire de par sa tendance éviter les situations sociales, mais en fait, sa morale est la suivante : pardonne mais n’oublie pas. Elle a donc établi un mécanisme de défense basé autour de l’isolement pour empêcher que les traumatismes antérieurs ne se répètent, car elle garde en mémoire toute la douleur.

Avec la sélection limitée de gens en qui elle a confiance, Arryn se montre plus ouverte et affectueuse. On pourrait même croire qu’elle est une gamine tout à fait ordinaire pendant un instant. Contrairement à beaucoup de gens autistes qui redoutent le contact physique, Arryn, elle, en a besoin. Ça lui permet d’être certaine qu’une personne est bien réelle et non l’une de ses hallucinations, donc elle réclame souvent des câlins.

Donc au final, Arryn c’est une petite fille qui se bat constamment avec ses problèmes, et qui malgré ses airs méfiants, a un bon fond. Elle ne sait juste pas comment s’intégrer.

Ce qu'Arryn aime

• Bucky, son rottweiler. Comme vous le savez déjà, il est pour elle plus qu'un simple animal de compagnie.
  
• Ses mamans. La plupart des enfants on un père et une mère, mais Arryn, elle a deux mamans et c'est très bien comme ça.
  
• La science-fiction. C'est de loin son genre narratif préféré parce que spaaaaaaaaceeeeeeeee
  
• Dessiner, elle est pas douée, mais elle essaie.
  
• Faire la cuisine; elle aide parfois ses mamans à préparer les repas.
  
• Les jeux-vidéo, c'est divertissant et une bonne source de stimulus avec tous les sons et les couleurs.
  

Ce qu'Arryn n'a aime pas

• L'homophobie. Elle ne sait pas que ça s’appelle comme ça, mais en tout cas, elle n'aime pas les personnes qui jugent ses mamans en raison de leur relation.
  
• Les méchantes brutes qui font du mal aux gens plus faibles qu'eux.
  
• Son tamagotchi qui arrête pas de mourir même si elle s'occupe de lui. Elle aime jouer avec, mais c'est moche quand il crève.
  
• Les bananes, parce que la texture l'embête et par conséquent, elle refuse d'en manger.
  

 
Il y a 10 ans, Arryn a vu le jour à Canberra en Australie. Elle n’a malheureusement pas eu la chance de naître au sein d’une famille aimante; sa mère biologique ne voulait pas d’elle, et à peine quelques jours après sa venue au monde, elle se retrouva placée dans le système.

Continuellement transportée entre familles d’accueil et foyers de groupe depuis aussi longtemps qu’elle puisse se souvenir, Arryn n’a jamais connu de stabilité. Et puis ses gardiens n’étaient pas toujours des plus aimables. Beaucoup d’entre eux la négligeaient. Arryn n’étaient pas l’enfant parfaite, loin de là. Autrefois, elle se montrait plutôt difficile et opposante à l’autorité en raison de sa rigidité mentale. Si quelque-chose ne lui plaisait pas, elle refusait de faire quoi que ce soit et se plantait sur le sol pour bouder. Alors pour la discipliner, ses gardiens décidèrent de lever la main sur Arryn lorsqu’elle se montrait irrespectueuse.

Ainsi donc, à force de se faire brutaliser lorsqu’elle n’exécutait pas les tâches qu’on lui demandait de faire, Arryn apprit à se tenir à carreau, à faire que qu’il faut pour plaire aux gens. Cependant, ces châtiments eurent aussi pour effet de complètement détruire son estime d’elle-même, taillant ainsi l’Arryn que l’on connait à ce jour.

Arryn était âgée de 7 ans lorsque qu’elle commença à démontrer des symptômes psychotiques, sans doute sous l’effet du stress ou quelque-chose dans ces lignes. On nota que la petite présentait une prédisposition génétique pour ce genre de trouble puisque sa mère biologique souffrait de schizophrénie.

Dû à la découverte de sa condition, elle ne fut plus placée en famille d’accueil, restant à la place au foyer car évidemment, personne ne voulait s’occuper d’une gamine affectée de troubles mentaux. Du moins, c’est que qu’elle pensait, car peu de temps avant son huitième anniversaire, on lui annonça qu’une demande d’adoption avait été déposée à son égard. Arryn fut agréablement surprise et à peine quelques semaines plus tard, elle intégrait sa nouvelle famille.

Certes celle-ci n’était pas à l’image de la famille conventionnelle selon les médias; deux mères au lieu d’un père et d’une mère, mais Arryn ne voyait pas la différence. Même que ses nouvelles mamans, elles s’occupèrent mieux d’elle que n’importe qui dans les nombreuses familles d’accueil qu’elle eut l’occasion de visiter.

Mais à peine installée dans un environnement, voilà qu’Arryn se retrouve une fois de plus sur la route. Un nouvel obstacle nommé déménagement se tient devant elle. Parce qu’il y a trois mois, l’une de ses mères s’est vue offrir un poste important au sein de la compagnie qui l’employait…sauf que cette position qui venait tout juste d’être libérée se situait à l’étranger. Étant donné qu’il s’agissait d’une offre que l’on ne pouvait refuser, la petite famille fit ses bagages et partit pour Hoshikami, Japon.

Arrivée sur le sol nippon il y a deux semaines, Arryn est toute désorientée et comprend peu la langue locale. Par conséquent reste à la maison. Bien sûr, elle ne pourra pas rester recluse indéfiniment…