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 To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod]

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Atalante E. Delenikas
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MessageSujet: To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod]   To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod] EmptySam 25 Juin - 15:30

Il était déjà tard lorsqu’Atalante verrouilla la porte de sa boutique. Elle sortit, fermant doucement le magasin à clé, et monta les quelques marches qui la séparaient de l’appartement qu’elle occupait, au dessus de l’échoppe. Les affaires étaient correctes. Elle ouvrit et caressa le chat roux qui venait se frotter à ses jambes en ronronnant. Elle retira ses chaussures et monta l’unique marche qui séparait le gakuen du reste de l’habitation. Posant ses clés sur la desserte de l’entrée, à côté d’un vase rempli de freesias blancs et jaunes, elle fit craquer son cou, tendu à cause d’une journée passée à ranger des bacs pleins de fleurs. Sa dernière cliente, arrivée  à peine cinq minutes avant la fermeture, lui avait donné du fil à retordre. Elle se rendait à un dîner chez une amie qui avait apparemment des goûts très particuliers. Les deux femmes avaient passé presque une demie-heure à chercher ce qui pourrait plaire à la destinataire du bouquet avant d’arriver finalement à un accord. Quelques mois auparavant, la jeune grecque n’aurait jamais imaginé faire ce métier-là. Elle avait du mal avec les gens. Mais dans sa boutique, qu’elle avait récupéré presque par hasard alors que la précédente propriétaire cherchait à vendre, elle se sentait à l’aise. Elle portait constamment ou presque des gants, des manches longues et un tablier. Il y avait peu de chance qu’on la touche. Et elle avait eu la chance que la vieille dame qui l’avait précédé lui ait laissé tout l’immeuble y compris l’appartement, voulant aller vivre à la campagne. Atalante n’avait qu’environ la moitié de la somme nécessaire à l’achat, mais la propriétaire, arrangeante, lui avait proposé de la rembourser au fur et à mesure que le commerce prospérait. Alors, Atalante avait pris du temps pour faire des travaux, rafraîchir l’endroit, s’installer, avant de rouvrir. La clientèle déjà fidèle était revenue, mais la nouvelle apparence du lieu avait attiré des gens plus jeunes et de milieux différents. Le bâtiment était simple, rectangulaire et blanc. La boutique était au rez-de-chaussée, une grande porte en bois et en verre laissant voir l’intérieur du magasin, devant laquelle, les jours de beau-temps, Atalante sortait une bonne partie des fleurs et des plantes à vendre qui s’étalaient alors sur le trottoir. Une volée de marches en brique montait à l’étage, sur le côté de la maison, jusqu’à l’appartement de quatre pièces qu’occupait la jeune femme, et qui comportait un balcon, aussi voire plus fleuri que la rambarde de l’escalier. Elle s’y sentait presque chez elle.
Elle avança dans le couloir, jusqu’à la cuisine où elle se fit chauffer de l’eau pour un thé, tout en commençant à préparer son repas. Elle sortit les tomates, l’avocat et le concombre qu’elle avait l’intention de couper pour en faire une salade.

Bien plus tard dans la soirée, Atalante était blottie dans son canapé, face à la télévision, un plaid doux et bouclé lancé nonchalamment sur les jambes. Elle avait décidé, après cette dure journée, de s’accorder une pause dans son entraînement. Devant ses yeux se déroulait une fête en noir et blanc où les gens parlaient italien, où Marcello Mastroianni buvait de l’alcool et était entouré de jolies femmes. Atalante, les fêtes, il lui suffisait d’en voir dans les films. Y aller rimait avec danger pour elle.
Ce fut alors que les fêtards de Fellini déambulaient sur la plage au petit matin que la jeune fille aux cheveux gris entendit un bruit inhabituel dans son quartier calme. Un cri. Elle se redressa, les cheveux en pagaille, dans son canapé large et moelleux, comme s’éveillant d’un rêve. De nouveau, du bruit. Cela venait de la petite ruelle sur laquelle donnait la fenêtre du salon. Elle fronça les sourcils, cligna des yeux, puis pivota dans son siège et posa ses pieds nus sur le tapis qui couvrait le parquet. Elle jeta rapidement un œil par la fenêtre, pour voir un groupe d’homme en grand émoi, tournant les uns autour des autres, le bruit de la chair sur la chair se faisant entendre de temps en temps. Elle se précipita le plus discrètement possible vers la cuisine, se saisissant d’un couteau, puis fourragea dans le tiroir de la desserte, en tirant une lampe de poche. Elle pris les deux dans sa main gauche et, de la main droite, composa le numéro d’urgence. Glissant ses pieds dans des chaussures faciles à enfiler, elle ouvrit la porte, et descendit les escaliers sans allumer la lampe. Elle entendait le combat qui se rapprochait de plus en plus alors qu’elle s’avançait à pas de loup. Elle avait parfaitement conscience qu’elle ne ferait pas peur si on la voyait correctement car, malgré sa grande taille, son corps plutôt frêle enveloppé d’un pyjama composé d’un legging et d’un grand t-shirt n’était pas exactement ce qu’on pourrait appeler impressionnant. Néanmoins, si elle allumait la lampe au bon moment, sous l’effet de la surprise, les voyous déguerpiraient peut être. Aussi, elle continua à s’approcher, et quand elle ne fut plus qu’à quelques mètres, elle braqua la lampe vers l’échauffourée et l’alluma à pleine puissance, en criant dans son japonais plus qu’approximatif :


« あつちいへいけ !

Sans qu’elle sache trop comment ni pourquoi, ce fut étrangement efficace. Quasiment tous les bagarreurs déguerpirent sans demander leur reste, et bientôt il ne resta plus qu’une seule personne. Ok, peut être que son intervention n’était pas la seule raison de son départ alors. Lampe de poche toujours allumée, elle se tourna légèrement vers l’homme resté seul. Elle plissa les yeux, le dévisageant. Il lui disait quelque chose. Elle avait l’impression de l’avoir déjà vu. Mais où ?
Elle s’approcha prudemment de lui, avant de demander d’une voix douce :


« あの…げんきですか ? **»

Et puis ça lui revint. Ce visage, c’était celui du type qui passait presque tous les jours devant sa boutique, qui s’arrêtait presque à chaque fois devant mais n’achetait jamais rien. Il faisait partie du paysage pour Atalante, qui pourtant ne l’avait pas reconnu tout de suite, peut être à cause de l’expression de son visage tendu qui changeait de l’air presque candide qu’il avait le matin.


*achi e ike, fichez le camp
**ano...genki desuka? euh...est-ce que ça va ?
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MessageSujet: Re: To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod]   To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod] EmptyDim 26 Juin - 20:51

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MessageSujet: Re: To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod]   To devastate is easier and more spectacular than to create. [Jarod] EmptyJeu 30 Juin - 1:18

Quand l’inconnu se tourna vers elle, Atalante avala sa salive avec difficulté. Elle avait beau le croiser presque tous les jours, elle ne l’avait jamais vu avec ce visage grimaçant de colère et d’agressivité. Et cette expression figée sur son visage ne lui plaisait pas, non pas du tout. Le bras levé, il s’approcha en précisant qu’il ne parlait pas japonais. Ça arrangeait la jeune femme qui parlait bien mieux l’anglais. Elle vit sa main, déformée, avoir des soubresauts en émettant des craquements sonores, et son cœur lui remonta dans la gorge. C’était quoi ça ? Ce n’était clairement pas normal. Ses doigts se remettaient en place, comme s’ils se soignaient d’eux même. Elle leva la main dans laquelle elle tenait son portable et plaqua la paume contre sa bouche. Et l’adrénaline commença à se propager dans son système nerveux. Est-ce que ce mec avait vraiment cassé la gueule à tout une bande de voyous à lui tout seul ? Ses jambes tremblaient et elle commençait à avoir très envie de s’enfuir à toutes jambes en priant pour que l’homme au teint mat ne la rattrape pas.
Il la regardait dans les yeux, et plus ce duel de regard s’éternisait, plus elle sentait ses genoux céder sous son poids. Elle avait peur, vraiment peur. Quelque chose se dégageait de lui qu’elle avait bien du mal à définir, mais qui la rendait clairement mal à l’aise.

Et puis, alors qu’elle était sur le point de tenter sa chance dans une course, il ouvrit la bouche et se décida à parler. Sa voix était grave et froide, et dans la parfaite continuité de son être.

« Didn't mean to bother you that late. »

Elle déglutit de nouveau, ne sachant que dire. A vrai dire, ils ne se connaissaient pas vraiment, ne s’étaient jamais parlé. Mais elle pouvait dire qu’elle était habituée à lui, à son image. À sa présence. Ainsi, mais aussi parce qu’elle voulait éviter de provoquer ses foudres, elle décida de se comporter de manière amicale. Elle eut un sourire forcé, et baissa sa lampe torche afin de ne plus l’aveugler.


« Oh, no, it’s alright. I just hope you’re okay. »

Elle cacha maladroitement son arme derrière son dos tout en reculant d’un pas. Elle se rappela que certaines bêtes sentent la peur de leur proie ou de ceux qu’elles croisent. Elle espérait qu’il n’était pas comme ça, mais dans le doute, elle préféra faire de son mieux pour se détendre. Le type avait quand même fait un carnage, on était jamais trop prudent. Même s’il n’avait pas l’air hostile, elle gardait son doigt sur le bouton d’appel, le numéro d’urgence étant déjà tapé. On n’était jamais trop prudent. Elle avait beau être athlétique, elle ne ferait jamais le poids face au mastodonte avec qui elle avait décidé d’engager la conversation.
Elle chercha un moyen de montrer ses bonnes intentions. Elle n’avait aucune envie de se faire un ennemi d’une créature pareille. Aussi, elle fit la chose la plus stupidement généreuse qu’elle pouvait faire.


« Uh, it’s late, so… I live just here, maybe you want to come and have a tea or something ? »

Et elle regretta immédiatement ces mots. Déjà, elle venait d’indiquer à un mec qui avait quand même bien l’air d’une brute l’endroit où elle habitait. Elle ne pourrait pas se plaindre si elle se faisait égorger un soir en rentrant d’un entraînement. Néanmoins, l’adrénaline et l’agressivité qu’il dégageait la fascinaient. Non pas parce qu’elle était quelqu’un d’agressif, mais plutôt parce que la sueur, l’adrénaline et l’endurance étaient ses compagnes du quotidien. Cette ambiance d’après l’effort lui était familière et rassurante. Elle finissait par se dire que peut-être, juste peut être, ça ne finirait pas trop mal pour elle. Aussi, elle prit son courage à deux mains, et sortit de la ruelle, tournant le dos à l’homme aux cheveux noirs, et se dirigeant vers sa maison, s’arrêtant au pied des marches, et se tournant vers lui, en plein doute. Et puis, elle décida qu’elle préférait dire la vérité.


« Uh, just so you know, it was really frightening what hapenned back there. And to be honest, i’m kinda afraid of you, so please don’t slit my throat or something, okay ? »

Elle tournait et frottait son pied gauche sur le sol, tout le poids de son corps reposant sur sa jambe droite. Elle hésitait à monter les marches. Si elle le faisait rentrer, il serait la première personne à entrer chez elle pour une raison non officielle. Elle n’était pas sûre de vouloir qu’un assassin en puissance soit son premier invité. Ne serait-ce qu’au cas où on vienne l’interroger à propos d’un meurtre ou d’un truc de ce genre. Mais elle posa néanmoins la main sur la rembarde, se tourna, et gravit l’escalier, traversant le nuage odorant que répandaient les fleurs du jasmin qui grimpait sur l’escalier jusqu’à en envahir le bord des marches. Sur certaines marches, des pots de fleurs étaient posés, encore humides de l’arrosage qui avait eu lieu quelques heures avant. Elle arriva en haut et poussa la porte en jetant un regard en biais à son compagnon. La porte s’ouvrant dans un discret grincement, la lumière inonda leur deux visages, et elle ne put s’empêcher de le scruter, juste histoire de voir si la tension était un peu retombée.
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