Lucas est dans la place! [Fini]

couleur des yeux — Bleus ; couleur des cheveux — Naturellement brun, teints en bleu sur le dessus.  ; taille — 1m83 ; poids — 85 kg ; tatouages ou piercings — Yep ; cicatrices — Aussi ; style vestimentaire — Bof tu sais, moi jean T-shirt ça me va…

Ah, ça me fait plaisir que tu appelles […] Ouais franchement ça va, c’est supportable, mes points de suture tirent un peu mais l’opération s’est bien passée, plus de peur que de mal […] Oh non, j’ai pas tellement hâte de rentrer, l’équipe médicale s’occupe bien de moi si tu vois ce que je veux dire […] Hein ? T’as pas vu l’infirmier quand t’es venue me rendre visite ? Tu déconnes ? […] Mais si, le type avec les cheveux bleus ! Roh me dis pas que t’as pas fait gaffe… Il est grand, surtout par rapport aux japonais, d’un autre côté, il a un putain d’accent, on a papoté un peu, c’est un british, pas étonnant qu’il dépasse mon médecin d’une tête bien tassée. Il m’a raconté qu’il fait de la boxe aussi, ça se voit, il est taillé, je te dis pas. […] Ahah, non, je lui ai pas demandé en matant ses muscles, il a des cicatrices, ça m’intriguait. Il est souvent plein de bleus et d’éraflures, je dois te dire que ça plait pas à maman, elle l’a regardé d’un mauvais œil quand il est venu changer mon pansement ce matin. Et puis les tatouages ça aide pas, sur les avants bras, ça se remarque, elle l’a pris pour un voyou qui avait volé une blouse ahahah… […] Ouais allez, assez bavassé, vas bosser, moi je reprends du poil de la bête. […] Bisous

Ses parents :
Lucas est un bon garçon, il ne faut pas s’arrêter à son look… Atypique. C’est un jeune homme charmant, on l’a bien élevé après tout. Il a beau avoir un caractère bien trempé, il a un sens très poussé de la hiérarchie. Passé sa crise d’adolescence, il n’a plus jamais tenté de braver notre autorité.
Il est très empathique, il nous a été d’une grande aide quand son frère était malade. Il aime s’occuper de ses proches.

Sa sœur :
C’est un pauvre c*n !

Ses ex :
Lucas ?.. Il est… Difficile à cerner. C’est son petit côté voyou qui m’a attirée. On s’est croisés lors d’une soirée, je m’attendais à tomber sur un bad boy, mais pas du tout. Une fois qu’on fait abstraction de sa gueule un peu cassée par la boxe, on tombe sur un type très ouvert, avec de la conversation, de la culture, et assez doux étrangement.
Au début, tout se passait bien, mais il a un petit côté coureur de jupon qui me gênait. Bien que, de sources sûres, il soit fidèle une fois en couple, j’avoue que moi, ça m’embête de le voir faire les yeux doux à d’autres nanas. Et puis, il est tactile comme garçon, surement une déformation professionnelle je ne sais pas… Mais du coup les câlins vont vites, faut pas être jalouse quoi… C’est assez paradoxale quand on y pense, autant, ça ne lui pose pas de problème de flirter, en tout bien tout honneur, avec n’importe qui, mais dès qu’un autre mec me tournait autour, on était à deux doigts du pugila. Il est ultra protecteur et super processif.

Ses potes :
Ah, Luke, il est cool ! On se marre bien, c’est un sacré fêtard. Il tient l’alcool, c’est dingue,  en soirée il nous enterre tous !
C’est un vraie pile électrique, on a pas une minute de répit avec lui. C’est toujours le premier à nous proposer des sorties, sportives ou éducatives d’ailleurs. J’ai un peu l’impression qu’il a un fond de culture sur tous les sujets. Quand on le lance sur quelque chose qui l’intéresse, on ne peut plus l’arrêter.
Le plus drôle c’est de lui parler des étoiles, il est persuadé que c’est des conneries, alors l’entendre débattre là-dessus c’est à mourir de rire. Il monte sur ses grands chevaux quand on le chatouille un peu trop sur le sujet.

Les boxeurs :
C’est un animal Lucas quand il s’y met ! Super sportif, ça fait un petit moment qu’il boxe avec nous. Il est assez violent quand il s’y met. Susceptible, il suffit qu’on lui en balance un peu trop plein la gueule pour qu’il devienne dingue.
Je l’ai déjà vu prêter un plomb en dehors du ring, un type a arraché le sac de sa sœur dans le rue, il l’a choppé à la volée et en deux deux le voleur était bon pour les urgences. Il m’a fait flipper sur le coup.
J’ai appris qu’il faisait des combats de free fight. Il est dingue. Des trucs illégaux en plus, il y a des couillons qui parient pour un combattant, et lui il se fout sur la gueule avec des armoires à glace dans des endroits un peu glauque. Pas étonnant qu’il soit tout le temps amoché. Remarque, ça lui fait gagner un peu plus e thune.

Ses patients :
J’étais pas serein en voyant débarquer ce type pour s’occuper de mes soins. Finalement tout s’est super bien passé. Il est compétent, et surtout, il sait mettre le gens à l’aise. Il a la tchatche quand j’ai envie de parler, sait être discret quand il faut l’être, je l’ai vu remonter le moral de ma voisine de chambre. Je pense qu’il a bien trouvé sa voie, on voit que son métier lui plait.

Ma vie n’est clairement pas palpitante, je sais pas ce que je vais bien pouvoir vous raconter là-dessus.

Je suis né à Bournemouth dans le sud de l’Angleterre. J’ai un grand frère qui s’appelle William, et une petite sœur, Maureen. J’ai deux ans d’écart avec les deux. L’enfant du milieu… Ma mère est française, elle s’appelle Marlène, et comme l’a dit Noir Désir un beau jour, Marlène, dans tes veines, coule l’amour des soldats. Mon père est dans la marine, il n’était jamais là. Maintenant que j’y pense, j’ai l’impression qu’il rentrait à la maison uniquement pour lui faire des gosses… Bref. Il ramenait la thune, et maman s’occupait de faire tourner la baraque, seule avec trois gosses. C’est con, elle avait une belle carrière avant nous. A sa place, je nous aurais refourgués aux grands parents et j’aurais repris mon taf. Mais non, j’ai l’impression qu’elle ne vivait que pour ses trois enfants. Ma mère est une surfemme !

J’ai eu une enfance sans problèmes. Des disputes de gosses, mon frère me faisait la vie dure, moi j’en faisais voir de toutes les couleurs à ma sœur. La loi du plus fort en somme.
J’étais un gosse sans problèmes, bien élevé, bon à l’école… Un gamin comme toutes les mères en voudraient.
Et puis il y a eu le collège. On est con à cet âge ! Je n’étais ni populaire ni impopulaire, mais j’en voulais au monde entier. J’avais tendance à me bagarrer à l’école, mes parents, enfin, ma mère surtout, m’a amené à un cours de boxe pour que je me défoule ailleurs que dans la cours de récré. Vu que c’était une de ses idées et que j’étais dans ma période rebelle, j’ai dit que je détestais, mais finalement, ça me plaisait bien.
J’ai commencé à m’intéresser aux filles aussi, premiers émois, premiers baisers, premiers cœurs brisés, mais rien de bien palpitant.

Et après ça, le lycée. J’étais un peu moins bon élève, toujours la rébellion due à l’adolescence. J’ai gouté mes premières clopes, mes premiers joints, pris mes premières cuites, et vécu toutes les premières fois qu’il y avait à tenter, si tu vois ce que je veux dire ;).
Quand j’avais 15 ans, William s’est plaint d’une grosseur douloureuse dans le cou. Ma mère l’a envoyé chez le médecin, le médecin l’a envoyé à l’hosto. Les spécialistes se le sont refilé un moment, et le verdict est tombé. Une tumeur cancéreuse au niveau d’un ganglion. 17 ans et un cancer, bien joué William.
Ça a duré une éternité. Opérations, chimio, séances de rayons. Rechutes sur rechutes, je vais pas vous faire tous les détails mais c’était pas tout rose. Ca a bien duré 4 ans en tout. J’essayais d’aider maman quand Will était à la maison, d’apaiser mon frère, d’alléger la charge qu’il était pour nous tous, mais c’était pas suffisant. Lorsqu’il a eu besoin d’une greffe de moelle, j’étais le donneur compatible le plus proche, et surement le plus motivé. J’ai écopé d’une cicatrice circulaire dans le bas du dos, et lui de son bon rétablissement.

Entre temps, j’ai passé mon bac et trouvé ma vocation. Je ne sais pas si la maladie de William m’y a poussé, mais j’allais devenir infirmier. Après deux ans d’étude, j’ai eu l’occasion de passer une sorte d’équivalence, de double diplôme, et de partir à l’étranger. J’allais finir infirmier après 4 ans d’étude plutôt que 3, mais j’avais envie de voir du pays, alors bon, je n’ai pas hésité très longtemps.

Je me suis envolé pour la Japon. J’ai découvert les différentes merveilles du pays, j’y ai fini mes études. Diplôme en poche, je me suis fait embaucher à l’hôpital. Métro boulot dodo, pour me changer les idées, j’ai repris la boxe, je m’y suis fait des potes, ça permet de sortir de l’hosto, de faire le vide, de voir des gens en bonne santé.

Je vis ma petite vie, tranquillou, pépère, j’essaie de ne pas faire attention aux pseudos terroristes qui croient dur comme fer à ses bullshit d’histoires d’étoiles.