Manon Evans — Présentation complètement complète !

la peau —  assez claire mais colorée au niveau des joues lorsque l'émotion du moment s'y prête ;
les yeux — grands et gris, à la couleur du ciel orageux ;
les cheveux — châtains, lisses et longs, toujours coiffés en une tresse sur le côté ;
la morphologie — normale : jolies formes, au niveau de ses cuisses et de ses fesses tout comme au niveau de sa poitrine, sans pour autant être disproportionnées ;
la taille — 163cm ; le poids — 53kg ;
les tatouages ou piercings — ni l'un ni l'autre ;
les cicatrices — quelques unes au niveau des genoux ou des bras (principalement causées par les nombreuses chutes et égratignures issues de son enfance) ;
le style vestimentaire — souvent vêtue d'un débardeur blanc, noir et cramoisi, assorti à un short brun avec des bas marrons ainsi qu'une paire de chaussure lambda.

Manon : tantôt petite fille turbulente, tantôt jeune fille sage, pour au final devenir une charmante demoiselle. Son cœur est grand et pur, aucune mauvaises intentions dans ses faits et gestes, que de la joie et de la bonne humeur au quotidien. Manon n'est pas seulement dotée d'une gentillesse inégalable, mais aussi d'un calme exemplaire et d'un sang-froid rude à toute épreuve. C'est une femme forte qui se moque bien des remarques désagréables qui ne sont pas correctement argumentées. Néanmoins, cela n'empêche pas qu'elle puisse de temps à autre se remettre en question afin de devenir quelqu'un de meilleur encore. De plus, rien ne saurait la faire renoncer ou abandonner un projet ou un objectif qu'elle s'était mis en tête. Elle se dresse avec courage devant ses ennemis et ceux de ses proches pour se, ou les, défendre. Elle n'a pas peur de se battre si c'est pour la bonne cause.

Cette demoiselle contamine souvent les autres de son sourire constant qui se trace avec délicatesse sur son joli minois et console les cœurs chagrinés par la peine ou la colère. Serviable, Manon n'hésitera jamais pour aider son prochain. Son rêve serait de devenir une héroïne, quelqu'un de spécial et qui peut aider le monde, un peu comme ceux qu'on voit dans les films ! Mais elle sait que cela ne restera qu'un vaste rêve conservé dans sa tête de rêveuse et c'est pour cela qu'elle tente de se recentrer sur son terre-à-terre en se plongeant de temps à autres dans ses études. Si cette demoiselle peut vous paraître parfaite, détrompez-vous ! Elle a tout un tas de petits défauts comme son entêtement ou encore son côté parfois un peu trop impulsif et qui lui font prendre des risques parfois inutiles.

Question amitié, Manon ne choisi pas ses amis puisqu'ils viennent d'eux-même vers elle. Il faut croire qu'elle a une aura attirante, attrayante… sans doute cultivée par son charme naturel forgé par son fort caractère qui reste malgré tout globalement serein. Aimante, elle s'occupera d'eux avec soin sans pour autant les étouffer. Parlons à présent de son cœur qui reste à prendre…  Cette jolie jeune fille ne saurait dire quel serait son genre de moitié, d'âme sœur ou encore d'idéal, puisqu'elle n'y a jamais vraiment réfléchis, ni même et encore moins pensé. Pour elle, l'amour n'est que facultatif, alors pourquoi s'embêter avec de telles préoccupations ? Pour elle, son entourage reste des amis, quoi qu'on puisse en dire. Mais qui saura lui démontrer le contraire ?

Passons à la dernière partie non pas moins intéressante que les précédentes : les étoiles. Manon n'en a jamais entendu parler à vrai dire... et même si elle était au courant de leur existence de par les médias ou autre, elle n'y aurait cru qu'à moitié, bien qu'excitée à l'idée d'avoir un quelconque lien avec l'une d'entre elles. Elle aurait alors imaginé les étoiles comme étant de petits anges-gardiens à la tête blonde et au caractère semblable à celui des bisounours.

Il était une fois, un père et une mère dont le caractère les différenciait purement et simplement. La mère était placide et privilégiait la réflexion ainsi que la pensée, tandis que le père était impulsif, agissait sans réfléchir à l'avance et partait souvent sur un coup de tête. Cependant ils partageaient la même passion : la rêverie. Chacun rêvait d'amour et d'aventure, de rebondissement dans leur vie. Mais l'un les réalisait sans trop de soucis, l'autre trop introvertie, n'osait pas affirmer ses désirs. Tous deux venaient de deux coins du globe opposé. A plus de 15.000 kilomètres de distance entre eux, ils s'étaient pourtant rencontré un jour de plein soleil, un jour sans nuage ni vent, dans la mégapole et capitale française, alors que Mr. Evans effectuait un voyage en vue de ses études linguistiques, en ERASMUS. Il avait 22 ans, elle en avait 20, ils avaient tous deux la fougue de la jeunesse et ils se virent pour la première fois à l'université. Thomas était encore dans sa période de la recherche de l'aventure, aussi bien à travers l'action qu'à travers l'amour. Et il trouva Lucie, jeune femme aux allures parfaites – bien que maladroite. C'était en cours de français, ils s'en souviennent encore : Thomas devait faire un travail de groupe et il n'hésita pas à foncer droit vers la jeune femme à la chevelure blonde pour lui proposer son aide – bien que ce serait plutôt à elle de l'aider. C'est à partir de cet instant que des liens se tissèrent entre eux. Ensemble, durant une année complète, ils bâtirent une relation stable avec tout un tas de projets et de rêves en tête, une myriade d'envies pour l'instant inassouvies. Le restaurant, les sorties nocturnes dans les rues de Paris, le cinéma… toutes ces activités qui animaient un couple ne cessaient de les divertir ensemble. Puis, l'heure du départ et tout s'effondra, mais pas pour longtemps.

Lucie, si amoureuse et de ce jeune homme à la personnalité si fascinante, parti avec lui en direction de l'Australie et fondèrent dès lors leur famille une fois leurs études achevées. De là naquit Manon, bébé éveillé et qui riait et souriait pour un rien et qui ne pleurait que très peu – une véritable petite boule de joie ! La famille qui ne cessait de s'enrichir en émotion et en rebondissement tandis que le bébé grandissait à vue d’œil, avait fait un compromis : un prénom français pour un nom anglais. Deux ans après sa naissance, naquit du côté de la famille Eddleden (amis de Thomas) un bébé du nom de Flora. Lorsque Manon atteint ses 4 ans, toutes deux purent enfin se rencontrer véritablement et devinrent très vite amies. Rien n'aurait su les séparer, du moins semblait-il. Elles grandirent ensemble, malgré le fait qu'elles avaient chacune un caractère bien distinct. Le temps passa et au fils de celui-ci, Thomas sentait quelque chose arriver de près : l'ennuie et la soif d'aventure qui en découlait. Comme une envie d'évasion. A ce passage-là, Manon n'avait encore que 8 ans et il la quitta tout comme il quitta Lucie pour sa vie d'ailleurs. Il choisis pour destination une petite île dont le nom resta gravé dans le cœur et la mémoire de sa fille. « Hoshikami ».

Durant ces dix dernières années, Thomas et Manon s'écrivaient régulièrement. Puis au fur et à mesure, le contact établis perdit en valeur. Pourtant, elle n'oublia jamais que c'était son père et qu'il avait sans doute ses raisons d'être parti – comme il le lui avait déjà expliqué via ses lettres. Quant à Lucie elle était effondrée, mais Manon contribuait encore et toujours à son bonheur et lui redonnait le sourire – après tout, c'était un bout de son amour perdu. Une fois devenue jeune fille, voire jeune femme, Manon du se confronter à un terrible dilemme. Partir rejoindre son père ou rester auprès de ses proches, Flora et sa mère. Mais elle aussi était prise d'une envie folle de partir au-delà des frontières de son pays, de revoir son père après tant d'années et en même temps, elle savait bien qu'elle ne pouvait pas laisser sa mère toute seule.

Ainsi un dialogue eut lieu entre elle-même et son amie d'enfance :

- Dis, Flo, tu crois que… tu pourrais veiller sur ma mère quand je ne serai plus là ?
- Tu comptes vraiment quitter Sydney ?
- Je veux retrouver mon père, cela fait plusieurs année que je ne l'ai pas vu et cela fait également quelque temps qu'il ne m'a pas écrit… je m'inquiète et il me manque. Et puis partir en terres inconnues ne me fera pas de mal !
- …Bon, c'est d'accord. Va retrouver Thomas. Mais je te préviens ! Si tu ne me donnes pas de tes nouvelles au moins une fois par semaine, ça va barder !
- Promis, Flo !

Elle parti alors, en quête de retrouver son père, les dernières lettres qu'ils s'étaient envoyés en main, puis quitta la ville de Sydney par l'aéroport qui la mena à Hoshikami, petite île avoisinant le Japon. Maintenant qu'elle était arrivée, elle allait pouvoir retrouver son géniteur et partager bien des choses avec lui ! Une fois arrivée sur l'île, elle se dirigea à l'aide de l'inscription qui était indiquée sur chaque lettre que Thomas lui avait envoyé – son adresse. A ce moment là, le cœur chargé d'espoir, elle toqua à la porte de chez son père, pour tomber sur un homme trapu aux airs grincheux, habitant d'une petite maison ressemblant fortement à un cabanon au bord de la mer.

- Que voulez-vous ? demanda t-il de sa voix rocailleuse.

Manon hésita un instant avant de lui répondre, puis se lança :

- Je cherche Thomas Evans, est-il là ?
- Evans ? répéta t-il, sa voix s’adoucissant pour laisser place à de la peine et à de l'embarras.
- Oui, Evans, répondit la jeune fille qui souriait naïvement.
- Il n'habite plus ici. Vous êtes de la famille ?
- Je suis sa fille. Il n'est plus là, vous dites ?
- Oui, il n'est plus là… continua l'homme dégarni.

Après un long dialogue qui n'en finissait pas de tourner autours du pot, l'homme au ventre rond avoua la mort de Thomas et que c'était lui désormais le propriétaire de cette bicoque. A ces mots, la jeune fille ne le cru pas et pourtant, le visage livide, s'en alla tel un fantôme obscure sur les routes de la ville. C'était-là sans doute une des premières fois que l'on pouvait admirer les gouttes d'eau et de sel déferler sur les joues rouges de Manon qui n'en finissait pas de pleurer silencieusement tandis qu'elle marchait.