You don't feel the pain ▬ Takuya

couleur des yeux — rouge sang ; couleur des cheveux — noir de jais ; taille — 1m84 ; poids — 86kg  ; tatouages ou piercings — Il a des plumes dans les cheveux ; cicatrices — Des brûlures recouvrent une grande partie de son corps y compris son visage; style vestimentaire — Très classique, souvent en pantalon, jean noir, une chemise ou un haut très banal avec une veste et des bottines, ils sont ornés parfois de quelques chaines ou autre.

Il ne s'est que trop longtemps senti vide, comme si on l'avait éviscéré, comme si l'on était venu arracher à ses entrailles le peu d'humanité qui lui restait. Il se lamentait, autrefois, se demandait pourquoi on lui avait fait ça à lui, pourquoi c'était elle qui était partie et pas lui, pas quelqu'un d'autre. Oh il est resté bien des jours avec cette pensée, il fixait le cadre qu'il y avait sur sa table de cheveux avec ce même regard vide de tout, avec cette petite voix dans sa tête qui lui disait « T'es fini mon vieux, on t'as tout prix. »  Il se maudissait lui, il maudissait tout être humain, toute étoile. Tout le monde pensait qu'il resterait tel qu'il était à ce moment, une coquille vide qui écoutait les ordres bêtement comme pour dire qu'il faisait son travail, qu'il était là, présent.

Mais plus le temps passait, plus il voyait les choses et plus ses yeux retrouvaient une lueur en eux. Il semblait s'être réveillé, avoir retrouvé une envie, une raison de vivre, comme si il suivait un but bien précis. Il s'en était trouvé un, de but, il voulait comme se venger, comme laver cette injustice qu'il avait subit, que le monde subissait en permanence. Il est devenu brutal, déterminé, ambitieux quand à ce qu'il entreprenait mais jamais il n'a esquissé un sourire. Il n'avait que ce regard brillant par toute sa haine, son envie de mettre un terme au véritable mal de ce monde. Il ne jurait que par ses envies, ne suivait rien d'autre et refusait généralement de se plier à des ordres qu'il jugeait comme mauvais, comme inutiles ou mauvais. Il avait retrouvé une part de ce lui-même d'antan, cet homme au mauvais caractère, ce type que pas grand monde arrive à supporter quand il est dans ses phases de mauvaise humeur. Et maintenant...c'est presque constant, tout le temps en train d'afficher ce visage fermé, sérieux, presque effrayant et de montrer une certaine impatience. C'est un homme d'action, il n'aime pas rester statique ni même faire des choses qui ne changeront jamais rien à la situation actuelle.

Il a cette notion du danger, il l'a même très bien mais son esprit semble lui demander d'aller s'y frotter, d'aller lui provoquer une poussée d’adrénaline comme pour le faire se sentir réellement vivant. Une sorte de tête brûlée qui ne s'y lance pas sans réfléchir, il y réfléchit, il connait les risques, prends des précautions mais au final, cela ne se voit pas vraiment. Il se laisse emporter par ses émotions, par ses envies et quand on le regarde en pleine action, quand on le voit agir comme il le sent, peut-être est-ce là que l'on voit à quel point il se sent vivant. Takuya n'est pas un homme brisé, il se reconstruit, il recolle les morceaux.

grognon ○ impulsif ○ ambitieux ○ courageux ○ instinctif ○ déterminé ○ violent ○ n'aime pas tourner en rond ○ aucun sens de l'humour ○ franc ○ irritant ○ cruel ○ à un côté protecteur qui resurgit par moments ○ accro à la caféine ○   

Il fixait le vide qu'était devenu ce petit cadre, cette photo où elle était là, où il semblait serein. Il avait ce regard vif autrefois et là, plus rien. Il était...comme mort. Des foutues choses qui le hantaient, ses cicatrices qui le lançaient affreusement et qu'il maudissait à chaque fois qu'il les fixait. Il était bouffé par l'impression de n'être resté en vie dans toute cette histoire que pour la simple et bonne raison de continuer à souffrir. N'était-ce pas ironique au final...de se faire avoir par le destin alors qu'il luttait activement contre ceux qui cherchaient à détruire ce lien. Sans s'en rendre compte il s'était mis à maudire tout ça, à maudire cette existence qui lui avait tout pris de la plus violente des manière et qui l'en avait marqué à vie. Son visage le répugnait, son corps le répugnait, tout son être le répugnait et plus il se disait ça et plus il se chargeait de haine. Plus il avait envie de changer les choses de les bouger. Il est resté parmi ses collègues, il a continué sa traque mais ses convictions avaient clairement changer de bord, sa façon de voir, de faire les choses avaient été radicalement inversés.

Petit à petit il s'est mis à agir étrangement, il essayait surement trop de comprendre les agissements des soit disant criminels qui lui faisaient face. Mais ne dit-on pas qu'à essayer de comprendre le mal, l'on devient le mal ? C'est ce qui semble s'être passé pour lui, du moins, c'est ce que tout le monde dit. L'on savait que le décès de sa dulcinée avait impliqué l'étoile qui lui était liée et que les conséquences en avaient été tragiques. Lui, il n'était pas là au moment où elle s'était écroulée, il ne l'avait pas vue, tout ce qu'il avait vu était de la fumée, noire et épaisse qui commençait à s'échapper de sa fenêtre. Il n'a pas appelé les pompiers, il ne l'a pas fait parce que son corps lui avait dit d'y aller, d'aller s'engouffrer là dedans pour la sortir de là. Il se sentait brûler, il sentait ses poumons s'encrasser et sa conscience se brouiller alors qu'il l'avait atteinte. Elle était déjà sans vie mais il y avait de l'espoir...il avait l'espoir qu'elle soit encore en vie. Ce sont les pompiers qui l'ont finalement sorti de là, qui l'ont tiré de là alors qu'il l'avait dans les bras. Il tenait à peine debout, il ne voyait plus rien, ne distinguait plus un quelconque son et était tiraillé par la douleur. Mis sous oxygène puis recouvert de bandages, ses brûlures avaient été étonnamment plus "superficielles" que prévu. Mais elle, il avait été montré qu'elle était tombée bien avant le début de l'incendie...Dès lors, le brûlé avait compris que cette histoire n'avait rien de quelque chose sans grande incidence.

Tout le monde savait qu'il n'en ressortirait pas indemne de ce drame mais personne n'avait pensé qu'il virerait de bord, qu'il se retournerait contre ce qui semblaient avoir été ses principes. Il se montrait plus cruel, plus dur, plus froid, plus solitaire, il était presque méconnaissable. Mais au final, ce n'était pas vraiment ça, il avait toujours été un peu ainsi cependant, autrefois, il avait cette personne qui le canalisait, le calmait, l'adoucissait. Il était fatigué de suivre une voie qui ne le mènerait à rien, une voie qui ne changerait rien à tout ça peu importe comment elle agissait. Il savait qu'il était finalement, sur le mauvais chemin, que tout ce temps il avait suivit le mauvais chemin que ce n'était parmi ses collègues qu'il parviendrait à atteindre son but mais en changeant de camp, en se joignant à eux. Lors d'une intervention, il commis l'irréparable. Ils en avaient coincé un, ils avaient coincé une de ces personnes et elle n'avait aucune échappatoire du moins, c'est ce que tous pensaient jusqu'à ce que Takuya ne trahisse le plan, qu'il retourne sa veste et se retourne définitivement contre ses alliés.