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 Dis, t'es bizarre toi ! [Satochou]

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Maïa
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MessageSujet: Dis, t'es bizarre toi ! [Satochou]   Dis, t'es bizarre toi ! [Satochou] EmptyMer 6 Juil - 23:21


   
   
Dis, t'es bizarre toi !
   
Ft. Satoshi ♥

« C’est normal tes cheveux roses ? Ils sont malades ? »

C’est une voix fluette qui s’élève au moment où deux petites mains s’agrippent au premier bout de tissu accessible. A l’instant où elle a vu cette étrange personne, Maïa a couru vers elle pour satisfaire sa curiosité.

Elle ne comprend pas cette pulsion qui a envahi son corps, ce sentiment de chaleur qui l’habite depuis quelques instants comme quand on reste longtemps sans bouger au soleil, ou ces frissons qui hérissent les petits poils de ses bras et qui parcourent son dos comme quand elle est vraiment heureuse – ou malade. La maîtresse lui a dit de garder sa veste le matin quand elle arrive à l’école parce qu’hier elle l’a oubliée, c’est peut-être à cause de ça ? Mais c’est pas juste, elle n’a pas envie de porter un manteau, il fait grand soleil dehors. Et d’ailleurs pour la peine elle n’en a pas mis cette après-midi, même si c’est vrai qu’il fait plus chaud que quand le jour vient tout juste de se lever. De toute façon elle ne devrait pas craindre le froid puisqu’avant elle vivait tout là-haut, et la maîtresse a dit que tout là-haut il fait très froid. Donc elle a l’habitude, elle ne devrait pas tomber malade. Mais alors pourquoi elle se sent bouillir de l’intérieur ?

Mais revenons-en à l’instant présent. Ou à quelques temps plus tôt, dans la même journée, juste avant que l’enfant n’accoste cet illustre inconnu – dont elle ne parvient pas à déterminer si c’est un garçon ou une fille, mais ça elle lui demandera après, chaque chose en son temps.
Début d’après-midi, donc. La fillette n’a pas école, il fait beau, les conditions sont idéales pour aller jouer dans la rue. Accompagnée de toute sa clique, elle est donc sortie au grand air accomplir sa destinée, à savoir courir partout, rire et crier, jouer à cache-cache, ramasser des insectes, pourchasser des animaux errants en espérant en attraper un qu’elle pourrait ramener et cacher sous sa couette, trouver plein d’idées nouvelles pour des bêtises, rencontrer des gens et encore tout plein de choses super chouettes.

Une partie de "chat" vient de débuter, les cris de joie fusent dans la rue, les enfants s’éparpillent dans tous les sens pour fuir l’un d’entre eux, celui-ci leur cours après pour essayer d’en toucher un. La jeune étoile, prise par l’excitation et la vitesse, finit par trébucher sur une pierre et tomber par terre, se faisant alors rattraper par son poursuivant. Il se précipite sur elle et, sans aucune once de compassion, lui tape dans le dos.

« C’est toi le chat ! »

Il repart en riant tandis que Maïa se relève en vitesse, hésitant un bref instant entre le rire et les larmes. Ça fait mal quand même, elle a un bobo sur chaque genou maintenant et les grands vont vouloir mettre de l’eau et du savon qui pique quand elle rentrera, et sur les mains aussi, c’est vraiment nul. Pour la peine elle restera dehors le plus tard possible ! Finalement, le rire des autres enfants la gagne, elle frotte ses mains l’une contre l’autre, enlève les derniers gravillons collés à ses genoux blessés et se lance à la poursuite des fuyards. Et soudain, elle la voit. Cette personne au bout de la rue qui attire aussitôt son attention, cet inconnu à la drôle de chevelure qui l’attire irrémédiablement. Alors elle se précipite vers lui en oubliant son jeu, ses camarades, elle les laisse dans son dos sans s’inquiéter pour eux. Ils trouveront bien de quoi s’occuper sans elle.

« Et est-ce que c’est des vrais cheveux ? Je peux toucher ? »

Maïa a de la chance, si une surveillante avait l’œil sur elle, celle-ci n’aurait pas manqué de la reprendre sur ses manières.

   
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MessageSujet: Re: Dis, t'es bizarre toi ! [Satochou]   Dis, t'es bizarre toi ! [Satochou] EmptyDim 14 Aoû - 18:27

 Vous avez dit «  bizarre » ?

ft. Maïa

Tu avais réussi a te persuadé de sortir prendre un peu l’air. Cela faisait un moment maintenant que tu n’avais plus le temps de ne rien faire, témoin d’une popularité toujours grandissante, chose qui ne te déplaisait pas tant que ça mais t’emmenais, néanmoins, a regretter certaines sorties que tu avais pour habitude de faire  lorsque tu avais du temps libre devant toi. Heureusement, aujourd’hui, enfin, était une journée où tu pourrais enfin te reposer. C’est donc ainsi que tu te mis en route pour le quartier populaire Mochizane. De tout les endroits où tu aurait pu avoir envie d’aller celui-ci aurait dû être en dernier sur ta liste mais, il ce trouve que tu te dois de traverser cette partie de la ville pour rejoindre le parc.

Tu t’étais perdu dans tes pensés depuis quelques instants maintenant et, bien que tu faisais toujours attention ace qui t’entourait, tu n’avais pas pensé qu’une menace pourrait surgir d’un peu plus bas que ce que tu voyais. Ton fil de pensé fut interrompu lorsque tu cru t’être accrocher a quelque chose…qui ce releva être un quelqu’un bientôt accompagnée d’une voix enfantine. Tu baisse les yeux sur la petite fille qui semble être intriguée par ta chevelure qui, avouons-le, n’est pas des plus naturelle.

Tu lui adresses un sourire alors que tu t’abaisses à sa hauteur pour lui répondre.

« Oh non, ils ne sont pas malades, en fait, c’est juste que le rose est une si belle couleur que j’ai voulu avoir les cheveux de cette couleur…et puis un jour je me suis réveillé comme ça ! »

Accompagnant ta réponse d’un geste vague décrivant ta crinière.

« Tu peux toucher si tu veux mais, s’il te plait ne tire pas dessus… »

Un souvenir douloureux se ravive dans ton esprit alors que tu commences à regarder autour de toi, cherchant les potentiels parents de la petite. Tu ne sais pas pourquoi mais sa présence a tes côtés t’inspire un sentiment de bien-être et de joie, étrange alors que tu ne la connais pas. Tu savais déjà que les enfants étaient plus faciles à aborder que les adultes mais de là à en avoir le cœur qui bat. Tu détermines qu’il s’agit surtout d’une inquiétude quant à sa raison d’être seule ici,  d’autant plus qu’elle semble être tombée récemment, tu ne voudrais pas que sa blessure soit infectée et que tu te fasses prendre pour le responsable. Aussi tu lui finis par lui demander sur un ton qui ce veut rassurant

« On dirait que tu t’es fais mal aux genoux… est que tu es perdue ? Tu veux qu’on cherche tes parents ? »


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