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Sujet: Russia is in the place Feat Nikolaï. Mer 23 Mar - 16:52
Russia is in the place
Etro & Nikolaï
Des rires, un moment de silence, des regards puis des sourires… Et moi, qui regardais, le coude sur la table, dessinant la bordure de mon verre avec mon index. Il n’y avait pas de raison pour que, ce soir là, je sois si transparent, si vide, peut être était-je trop fatigué pour m’amuser ? La serveuse nous apporta une coupelle d’apéritifs, voyant sans doute mes amis un peu trop éméchés. Scolairement, je récitais dans ma tête ce que j’avais lu chez mon diététiciens. Biscuit salé, 400 Kcal pour 100g. Si j’arrivais à tout manger j’atteindrais peut être 200 kcal me convainquais-je. Un ami, enivré, prit une poignée et avala. J’observai les muscles de son cou se contracter, sa pomme d’Adam s’élever avant de déglutir inexorablement. Bon, 160 kcal ? Doucement ma main se glissa entre les verres pour atteindre le récipient et, du bout des doigts, j’attrapai un cracker. Apercevant le sel se coincer sous mes ongles, c’était d’une mine dégoutée que j’avalai sans mâcher. Mon corps ne c’était jamais adapté à cette nouvelle enveloppe. Nous, les étoiles, étions devenus si fragiles depuis notre renaissance.
La déesse avait décidé que je vive avec un fardeau en plus. Il n’y avait pourtant pas de raison de me faire renaître dans ce monde si je ne pouvais y exécuter la tâche la plus simple : se nourrir. Ou peut être j’étais le cheveux dans la soupe cosmique de la vie, une erreur de fabrication. C’était un handicap certes mais une souffrance, surtout. Une faim constante me dévorait la carcasse, quel paradoxe. Pourtant j’étais né avec l’instinct le plus primordial : la survie. Je voulais continuer à vivre dans ce monde incroyable, où tout allé si vite. Où les cycles n’étaient pas immuables, lents et monotones. Malheureusement ce poids que j’allais transporter pour les restant de mes jours m’empêcher de profiter de cette nouvelle vie.
Un ami me faisait signe. Clignant des yeux pour le voir, je lui répondis d’un simple sourire, gêné. J’avais divagué pendant combien de temps ? J’étais à moitié surpris de voir la coupelle vide, comme d’habitude j’avais pensé à des âneries au lieu de manger. Je pris la décision de rentrer, mentalement je n’étais pas à même de m’amuser et puis il faisait trop chaud. Je récupérai mes affaires, finis mon verre, fis la bise à une amie lui expliquant que j’étais fatigué avant de leurs faire un au revoir global de la main. En sortant du bar, je pris quelques instants pour profiter du vent frais sur le perron de la porte, respirant profondément pour me rafraichir. Sans faire attention, le téléphone dans les mains, je m’enfonçais dans les petites rues de la ville.
Invité
Sujet: Re: Russia is in the place Feat Nikolaï. Jeu 31 Mar - 23:25
Russia is in the place. Etro & Nikolaï
Il lui était rare de ce mêler des affaires de la police, pourtant il arrivait que certain dossier soient des plus compliqués à traiter sans un minimum d'aide aussi bien d'un côté que de l'autre. Dans ce genre de situation, le russe n'avait d'autre choix que de leurs venir en aide, enfin, c'était là une obligation pour tout dire. Et puis de toute manière, les bleus étaient doués pour lui rappeler que sans une dérogation, il ne pourrai porter ses armes et encore moins sans servir. Foutu casier judiciaire, il le suivrai sûrement toute sa vie.
Un soupire colérique se fait entendre dans la pièce faiblement éclairée. Nikolaï porta une main à son visage, massant un bref instant ses tempes tandis que de l'autre il laissa choir sur la table le dossier qu'on lui avait confié. C'était là encore une drôle d'histoire ou du moins l'une de celle qu'il avait l'habitude de traiter ; une femme soupçonnant son mari de tromperie, mais avec un fait plus grave, une idée de meurtre derrière la tête. Une hypothèse qui lui semblait pour l'heure ridicule et ce en prenant comme base deux points qu'il avait noté. Premièrement, le dit mari ne savait point manier une arme à feu. Deuxièmement, il n'en possédait pas. Partant de ce postulat, le détective n'avait aucun soucis à se faire, du moins pour l'instant. Se procurer une arme n'était pas difficile si l'ont possédait les bons contacts, quand à son maniement... La peur pouvait être un très bon entraînement en terme de réactivité.
Son regard délaissa le dossier qui trônait à présent sur son bureau, se focalisant un instant sur l'heure pour venir se poser par la suite sur une boîte de pizza qui traînait également sur le bureau. D'un geste souple et sûr, il souleva le couvercle, attrapant une part pour la porter à ses lèvres et ainsi commencer à la déguster. C'est tout en mangeant qu'il finit par se lever, se dirigeant d'un pas las vers le salon puis l'entrée de son appartement. Il devait se rendre sur le terrain, tout du moins c'était l'heure à laquelle il était sûr de tomber sur « sa proie », il n'aurait ainsi aucun mal à la prendre en filature afin d'en apprendre un peu plus. Non pas qu'il manquait d'information, mais l'une de ses questions restait tout de même en suspend et cela lui plaisait guère. Ayant terminé son grignotage, il passa les sangles qui lui permettait de porter ses deux armes à feux, camouflant celle-ci sous son long manteau rougeoyant par la suite. Un dernier coup d’œil se fit dans la pièce avant qu'il ne parte enfin.
Les rues étaient relativement désertes à cette heure-ci de la nuit, certaines personnes n'étant de sortit que pour boire un coup entre amis ou peut être pour d'autre obscure raison. Dans tout les cas, ce n'était pas cela qui intéressait notre détective non, c'était plutôt l'homme qui se tenait à plusieurs mètres devant lui. Cela faisait un petit moment à présent qu'il le suivait, ayant noté la visite de celui-ci dans deux bâtisses qui lui étaient inconnus. Enfin tout ce passait bien jusqu'à ce que sa cible s'arrête pour répondre au téléphone, ne lui adresse un regard et prenne la fuite. Comment avait il su ? Nikolaï lâcha une injure, lui qui pensait ne pas avoir besoin de courir se soir s'avéra bien déçus. Le russe se mit à le poursuivre, s'éloignant des grandes rues pour des ruelles vides et sombres, il avait un étrange pressentiment...
Il allait presque le rattraper lorsqu'une tête blonde fit irruption entre eux, ce n'était pas là un soucis en soit, du moins jusqu'à ce que le fuyard ne vienne à s'arrêter en trombe pour sortir une arme et la pointer sur eux. Le russe n'eut qu'un seul réflexe en cet instant, il attrapa le jeune homme, le tirant au plus vite dans une ruelle adjacente ; tout alla si vite et pourtant le bruit du coup de feu se fit entendre. Trop tard ? Tenant le plus jeune plaqué contre le mur, Nikolaï se décala vivement tout en attrapant l'une de ses armes, prêt à tirer. Personne, la ruelle était vide, il avait prit la fuite. Un soupire agacé lui échappe tandis qu'il rangeait à présent son arme, se simple geste lui fut désagréable d'ailleurs... C'est en jetant un coup d’œil vers la provenance de ce petit malaise qu'il remarqua du sang au niveau de son flanc gauche. La balle l'avait apparemment frôler mais suffisamment pour le blesser et ainsi le faire saigner. Plissant le nez, il lâcha sur un ton froid.
- Menya eto zaebalo...
Puis remarquant le regard de la tête blonde sur lui par la suite, il en vient à traduire tout naturellement.
- Fait chier...
Il s'approcha de lui tout en le jugeant du regard, tandis que d'une main il vient à fouiller dans ses poches, en sortant un bout de tissu qu'il appliqua sur la plaie, compressant celle-ci.
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Sujet: Re: Russia is in the place Feat Nikolaï. Dim 17 Avr - 16:21
Russia is in the place
Etro & Nikolaï
Marchant tranquillement dans la ruelle, Je pris le temps d’envoyer un message à mon amie. J’entendis des bruits de pats à grande allure, mais comme à mon habitude je préférai ne pas faire intention. Ignoré les inconnues la nuit était, à mes yeux, le meilleur moyen de ne pas s’attirer d’ennuis.
« Hey désolé d’être parti je ne me sentais pas tip top :/ » Send 1:34 am. « Bof t’inquiètes pas, tu rates rien Kazu’ fantasme sur la serveuse il est en mode lourd dingue haha, fait attention à toi en rentrant ! <3 » Receive 1:36 am.
Alors que j’allais lui répondre, une ombre surgit. Je n’avais pas le temps d’apercevoir la silhouette ni même de décollais ma tête de mon Gsm qu’un objet lourd et fulgurant m’attrapa. Un coup de feu dépourvu de raison suspendit le temps emportant avec lui mes sens. Je n’eus pas de réaction, qu’est ce que j’aurais pu faire ? Crier mon désespoir ? Je fus violement projeté contre un mur, mes oreilles sifflant leurs inquiétudes. Je compris avec difficulté, après quelques secondes, que j’étais contre un homme. J’ouvris la bouche pour tenter de communiquer de faire quelques choses, mais la goupille de la cartouche m’interrompit. Elle ricochait, rieuse de son action, enfonçant un pieu dans mon coeur à chaque fois qu’elle touchait le sol avant de se laisser rouler. J’entendis à peine l’autre homme prendre la fuite tellement le bruit métallique me crispait les tympans.
Le son strident du coup de feu se calmait petit à petit, laissant place au silence de la nuit. Je réalisai que mes mains tremblaient d’inquiétudes, est ce que j’étais blessé ? Je sentais ma nuque pulser son sang si fort dans mon crâne qu’on aurait pu croire qu’un joueur de percussion c’y était logé. Mes sentiments furent partagés : à la fois débordant de peur mais aussi d’incertitude. C’était simple pourtant quelqu’un m’avait tiré dessus, mais je pouvais tant bien que mal répété la scène dans ma tête, je n’y croyais pas. Je vis l’homme bouger son bras pour ranger son arme. Il était armé…? « Suis-je vraiment en sécurité avec lui » pensais-je. Dans d’autre circonstance j’aurais apprécié le silence immobile de nos corps mais lorsqu’il ouvrit sa veste, on aperçus une tâche pourpre se dessiner. Les yeux écarquillaient je ne pouvais m’empêcher de penser que cette balle aurait du me toucher. Il prit le temps de traduire son injure alors qu’il souffrait, ce n’était peut être pas la première fois, il ne semblait pas étonné. Son accent donnait une courbure mystérieuse et agréable à sa voix.
Ce n’était pourtant pas le moment de chercher la beauté en ce monde, il fallait l’aider, il fallait agir. Une transformation s’opérer dans ma tête. Je passais de l’incertitude à la détermination. Fermant le poing pour arrêter de trembler. Je soulevais le menton pour l’observer droit dans les yeux. D’un ton calme, bien qu’un fond grinçant trahissait ma tentative de ne rien laisser transparaître je répondis :
« Ne vous inquiétez pas pour moi, Monsieur… ?. » Un léger sourire se décrochait, c’était d’une certaine manière ma façon de remercier son intention. « Laissez moi vous aidez avec ceci». Insistai-je en lui indiquant de retirer sa veste, ses armes et son tee-shirt. J’observais son corps nu et saillant qui me fit légèrement déglutir. Il était imposant et incroyablement grand. Je pris soin de me rappeler tous les détails que ma mère me racontait lorsqu’elle travaillait à l’hôpital ainsi que les cours de premiers secours. Première étape s’assurer que vous et la victime soyez en sécurité. J’observais les alentours, l’ombre avait disparu et il n’allait sans doute pas revenir, il était poursuivit par l’homme à mes côtés. Il avait du tirer pour ralentir son poursuivant. Seconde étape estimez l’état de la victime. Je passai mes doigts dans son dos, il n’y avait aucun impact. La balle n’était donc pas ressortie. Je me rappelais que les hémorragies que l’on doit observer en premier à l’hôpital sont ceux de la rate, la victime se vide de son sang à grande allure. Je ne me souvenais plus où se trouvait la rate : droite ou gauche ? Le foie est à droite donc… La rate à gauche. Je déglutis, c’était aux alentours de sa blessure. Mon premier réflexe aurait du d’appeler les secours, mais il ne semblait pas de la police, on aurait plutôt dit qu’il venait même d’une mafia Russe. Peut être était-il recherché. Je posai ma main sur son épaule et l’autre dans son dos pour l’aider à s’allonger.
« Je peux appeler les secours…? » En profitai-je de demander. « Où cela vous poserez plus de problème… » Ma voix était hésitante, je ne voulais pas l’offusquer de mes stéréotypes. J’enlevais ma chemise puis je glissais ma main sous la sienne prenant le relai sur la « compresse ».
Invité
Sujet: Re: Russia is in the place Feat Nikolaï. Jeu 21 Avr - 23:43
Russia is in the place. Etro & Nikolaï
Le détective n'était pas dupe, les tremblements de l'autre blond ne lui avait échappé. Il n'émit aucun commentaire, attendant simplement que celui-ci lui réponde, sa pression sur la plaie se faisant plus forte pour le coup. Le russe opina à sa réponse avant de faire quelques pas, vérifiant les alentours d'un simple regard, personnes.
- Nikolaï.. Avait il répondu.
Il retient une grimace, la balle était restée ? Son attention se porta à nouveau sur le garçon. En réalité savoir s'il allait bien était le cadet de ses soucis, enfin il en aurait été tout autre si celui-ci avait été blessé. C'était tellement rare pour lui d'avoir des pions sur son terrain de jeu, il était toujours seul lors de ses enquêtes et repérage, toujours.
La proposition d'aide lui fit légèrement froncer les sourcils, puis après une brève analyse, qu'avait il à craindre ? Pas grand chose venant de lui en tout cas, auquel cas, il n'aurait cas lui briser un bras... Suivant les conseils du plus jeune, il en vient à retirer son manteau qu'il déposa au sol ; ses holsters qui contenaient ses armes en firent de même, puis enfin son t-shirt. La plaie n'était pas vilaine mais la balle était restée encrée dans sa chaire, ce qui était plus embêtant... Restant debout, l'attention de Nikolaï demeurait sur la tête blonde qui c'était approché.
En générale, le russe n'était pas des plus « tactiles » sauf dans certains cas, comme en cet instant. Ayant compris que son interlocuteur savait ce qu'il faisait, opposé une quelconque résistance serai stupide. C'est lorsqu'il vient à l'inviter à s'allonger qu'il émit un léger grondement, préférant s'asseoir simplement ; la douleur était soutenable et au vu de sa corpulence, elle n'était pas « grave ». Il ne dit rien sur le coup puis soufflant, finit par répondre.
- Cela va me ralentir, mais je crois que j'ai pas le choix.. Appel, ils ont l'habitude.
Il remarqua le malaise de l'autre, ce qui lui arracha un mince sourire tandis qu'il appuyait sa tête contre le mur de la ruelle.
- Détend toi.. Je suis détective privé..
Nikolaï l'observa retirer son t-shirt, ne relâchant la pression sur la plaie qu'au moment d'appliquer le tissu immaculé dessus. Cela étant fait, il reprit sa compression sur celle-ci, soupirant. C'était vraiment embêtant, mais cela faisait une preuve à ajouter dans son dossier, mais pas que... Fouillant dans la poche de son jeans, il en sortit son portable, se dépêchant d'écrire un SMS important afin de communiquer ses informations à la police. Étant blessé, il ne pouvait se permettre de continuer à travailler, du moins pas dans l'immédiat. Cela étant fait, il rangea son portable puis glissa un regard en coin vers le blond.
- Merci de ton aide.. ?
Un simple moyen de le remercier mais également d'obtenir son prénom. Cela semblait banale, mais il se devait de fouiner un peu sur ce garçon, c'était dans sa nature... Ses iris clairs le quittèrent pour regarder en bout de rue, blessé mais sur ses gardes. Nikolaï n'avait que ça à faire, du moins le temps que l'autre appel une ambulance.. L'avait il fait ?