{INVOCATION} rhythm paradise {pv. Ming

Les mains enfoncées dans les poches de ton short, casquette vissée sur la tête, tu t’avances d’un pas assuré. Tu connais le domaine ; après tout, Ming te trainait souvent dans le coin, quand tu ne prenais pas l’initiative d’y aller le premier. Le game center, c’était l’endroit rêvé pour tuer l’ennui, et accessoirement vider son porte-monnaie. Et même si cette dernière étape ne t’enchante guère, tu es prêt à faire des efforts.

D’ailleurs, le coin était relativement tranquille, malgré les écrans multicolores et les lumières vives. Y’avait pas grand monde à cette heure-ci, et c’était plutôt calme dans ta tête. Quelle chance.
Tu jettes un coup d’œil aux machines de la salle d’arcade, repérant les nouvelles, et s’assurant que les anciennes n’avaient pas quitté leur poste. Manquerait plus qu’on t’enlève tous tes repères. Bon, c’est pas le tout, mais il serait temps de faire péter les pièces de 100 yen.

« Tu veux qu’on commence par quoi ? » tu lances en direction de Ming, signant tes propos dans le même temps. Toi, ce qui te tenterait, ce serait d’attraper et de gagner des goodies de Gundam ou Super Sentai dans un UFO catcher, mais plutôt qu’attrape-jouet, ça devrait s’appeler attrape-couillons ces trucs-là. Réussir à bouger la pince comme on le souhaite pour faire tomber son prix relève du miracle ; et pourtant tu peux pas t’empêcher de vouloir tenter.
Y’a les jeux de courses aussi. T’es pas trop mauvais à ça, au volant d’une fausse voiture ; et puis, tu jures beaucoup, mais au moins les bruits alentours ne peuvent pas te déconcentrer, et ça c’est une bonne chose, en quelque sorte.

Mais à vrai dire, au vu de l’expression qu’arbore Ming, tu sens que t’es mal barré. Elle prépare un truc, et tout ce que tu peux faire, c’est hausser les épaules, un sourire de défi aux lèvres.
Bring it on.

Rhythm Paradise

ft. Yasu Hibiki
315 mots

Sans vraiment avoir réfléchit au fait que je sois fauchée que j’avais proposé de partir pour la salle d’arcade. J’avoue que comme je kiffe cet endroit, c’était un peu ma réponse par défaut quand on me demandait où je voulait passer du temps mais, peu importe.

J’accroche mes cheveux en chignon, plus pratique pour jouer et me met à compter mes pièces lorsque nous rentrons dans la grande salle d’arcade. Les bips et autres bruits de lasers me mettent de suites mes sens de joueuse en alerte et je zieute tout autour de moi pour dénicher les places libres. On a de la chance, la salle est peu peuplée en ce début d’après midi. Je lève les yeux vers Yasu qui me demande au même moment par où je voulais commencer. Puis soudain. Un éclair. Non pas qu’il ce soit mis a pleuvoir ni qu’une pâtisserie ce soit plantée dans mon chemin mais bien un éclair de génie. Visiblement, ma mine enjouée n’a pas échappé à mon ami qui me lance maintenant un regard de défis. Très calmement je lui propose donc mon idée.

« Tu fais bien de me demander parce que…tu vois là bas ? C’est un stepmania et…il est vide. Ça serait dommage de le laisser seul comme ça et je SAIS, que tu penses comme moi, pas vrai ? »

J’interromps mes gestes pour lui montrer mon porte monnaie.

« Si tu arrive à gagner plus de trois parties contre moi, je te paie un mois complet de jeux en illimité ici. »

Accompagnant ma phrase d’un sourire carnassier, je sors maintenant ma camera de ma sacoche, en retire le bouchon et annonce fièrement ; « T̗̤̦̖o͔̹̫̭͕̺d̙̪͉̼̹ͅͅa̻̫̪͎̱y̡̠̯ ҉i̹̘n̗̯ γღµ ∂ɨ∂и'т Kn0w I ⒸⓄⓊⓁⒹ BEAT! †нìƧ n̢͈ȩ͕̰r͉͔̙̦̜͜ͅḍ͚̖ At ~StepMania~ »

Ready, go. Je me place sur le tapis de danse et laisse le choix de la première musique à mon confrère.

Et voilà, tu t’en doutais. A peine avait-elle commencé à signer ses propos que tu sentais les emmerdes arriver. Cela dit, c’est pas comme si c’était bizarre venant de sa part. C’est pas comme si t’avais pas l’habitude. Alors même qu’elle continue sur sa lancée, après sa proposition de récompense, tu commences déjà à acquiescer vigoureusement. C’est pas les gains en jeu qui te motivent ; c’est purement et simplement l’envie de jouer. De bouger, te dépenser, ne penser à rien et juste rire.

Ming commence à déballer son matériel ; tu la vois ouvrir la bouche, pour lancer un jingle à l’intention des internautes peut-être ? Tu adresses un salut de la main à la caméra, puis retires ta casquette. Faudrait pas qu’elle te gêne. Comme si c’était le plus gênant dans l’histoire, quoi. Franchement, te faire jouer à des jeux de rythme ? Toi ? Essayer de gagner trois parties ? Qu’est-ce qu’on se marre.
Tu fais défiler les morceaux sur l’écran, examinant les titres avec beaucoup d’attention. T’en connais aucun, évidemment. Alors, dans la liste des morceaux populaires, tu tapes au hasard. Une chanson qui s’appelle Sakuranbo.

« En piste. »

Les pieds centrés au milieu de ta moitié de tapis, et les yeux rivés sur l’écran, tu te prépares à voir débouler un tas de flèches qui, honnêtement, n’ont pas le moindre sens pour toi. Puis ça commence, et t’es assez vite dépassé par les évènements. Tu tentes de suivre, mais le clip rose bonbon en arrière-plan te déconcentre un peu. Tu vas faire un score pitoyable, tu le sens ; mais pas question d’abandonner.

« Hé Ming Zhu. T’as mis quoi comme difficulté ? Berserker ? »

Tu sais qu’elle aime pas qu’on l’appelle Ming Zhu. Ca va finir en pugilat cette histoire. Du sang et de la sueur. Les sourcils froncés, accomplissant un véritable effort intellectuel et physique, presque un exploit de coordination, tu bouges aussi vite que possible pour suivre le jeu, et remplir ta jauge un minimum.

Rhythm Paradise

ft. Yasu Hibiki
308 mots

Honnêtement, je savais d’avance que j’allais gagner face a lui, c’est même pas comme s’il y avait du suspense, si vous voulez mon avis. Alors, même si la chanson qu’il a choisit était pas forcement celle où j’étais la meilleure, j’étais bien partie pour le défoncé.

Sauf que voilà, on parlait bien de Yasu. Le mec qui n’as aucune idée de se que représente le terme « gagner a la loyale ». Alors, même si c’est également mon cas, y’as des trucs a pas faire quand même. Je lui ai pourtant dit à maintes reprises que je détestais qu’on dise mon prénom en entier et forcement, il fallait qu’il m’appelle comme ça en pleine partie. Nerd.

Et puis, je vous avoue que, du coup, je l’avais pas senti venir ça. J’ai manquer au moins trois notes a cause de lui. Je lance, du coup, une alarme histoire de lui faire comprendre qu’il m’a vexée. Même si, ouais, il est sourd, je sais. Le geste est quand même là, vous voyez. Et puis, en plus ça a fait sursauter tout le monde dans la salle, c’est la preuve que maintenant ; c’est fini la rigolade.

Je finis la chanson sur un score magnifiquement doublement supérieur au sien. Sa tentative de déstabilisation lui aura au moins permis de perdre devant plus de monde que prévu.

« Triste. »

Je lui indique alors que l’écran repasse a celui de sélection des chansons. Cette fois-ci, hors de question de lui laisser le choix de la musique alors je vais le faire à sa place. Ça lui apprendra.

Je suis gentille, j’ai pris celle qu’on connaît par cœur tout les deux. Cette fois-ci la compétition risque d’être plus au niveau des plus belles poses de fashionistas qu’on puisse prendre plutôt que sur le nombre de notes réussies. Dans tout les cas, c’est parti.

L’attention générale s’est tournée vers vous, et bien que les lieux soient peu peuplés en cette heure de l’après-midi, ça finit tout de même par parasiter tes pensées. Tu fronces les sourcils, quelque peu gêné par l’attention qu’on vous porte, tandis que le morceau se termine sur ta défaite. Tu hausses les épaules, peu impressionné par la performance de Ming.

« Tu joues mieux d’habitude, non ? Y’a un souci ? » tu lances innocemment. Puis l’écran de sélection de musique revient, et cette fois-ci, Ming ne te laisse pas la main. Pourtant, elle choisit une piste que tu connais à la perfection. Bouche bée, tu te tournes vers la caméra, adresse un signe victorieux, puis tu te prépares à replonger dans le jeu.

Vous êtes superbes, tous les deux. Vous enchaînez les combos, comme si c’était naturel pour vous. Poses synchro et harmonie des mouvements, tu ponctues ta chorégraphie de quelques hairflips à peine ridicules. Sous les feux de projecteurs imaginaires, tu te donnes à fond, ne regardant Ming qu’au moment de faire des mouvements en duo ; et dans ton for intérieur, tu la remercies de toujours prendre sa caméra. Grâce à ses enregistrements, vous êtes maintenant à même d’exécuter les pas aussi bien que des professionnels, ainsi que d’immortaliser cet instant.

Quand le morceau s’achève, tu te détournes de l’écran pour t’incliner plusieurs fois, t’applaudir, et envoyer des baisers à la foule. Qui n’est pas là, d’ailleurs ; tous les autres joueurs sont retournés vaquer à leurs occupations. Des gens qui dansent, il y en a tous les jours, alors forcément, l’intérêt retombe. Tu hausses les épaules, un sourire satisfait aux lèvres.

« Je veux pas me vanter, mais on était hyper cool. » signes-tu à l’intention de Ming. L’affichage de ces scores parfaits, que tu domines d’un demi-pourcent, vaut-il un check secret ? Ouais. Evidemment. Ça fait toujours plaisir.
Enfin, il serait temps de choisir la musique suivante. C’était quoi le nom de cette chanson que Ming avait choisi la dernière fois ? Celle qui était remplie de poses powerful, et qui était toujours en cours d’apprentissage ? Une fois la piste retrouvée, tu laisses ta main en suspens au-dessus du bouton de choix, hausses les sourcils et jettes un coup d’œil à Ming. Puis, espiègle, tu lances le niveau suivant.

Rhythm Paradise

ft. Yasu Hibiki
410 mots

Prenant bien soin de signer tout mes mouvements de poses toute plus fabulous les une que les autres j’en finit presque par me dire que je serais digne de faire mes début en tant que mannequin tant j’étais prise par mon rôle quand, soudainement. Le drame. La musique prend fin, affichant dans un halo de couleurs toute plus flashies les une que les autres que Yasu a gagné cette partie. Choquée par cette horrible réalisation j’en oublie même de faire le bruitage reflétant mon désarroi, me contentant juste de rester là, une main posée dramatiquement sur la poitrine. J’encaisse dignement ma défaite ceci dit. Je me redresse et répond à la remarque de mon ami, tout a fait d’accord avec lui.

« J’avoue, ils sont peu les gens à être aussi cools que nous, hein ? »

Et, franchement, je dis pas ça juste parce que sur le coup j’me sens bien, hein. J’le pense vraiment, on était tellement beaux là sur le dancefloor que je suis sûre qu’on aurait pu allumer l’alarme incendie rien qu’à cause de nous tant on était tout feu tout flammes là.

Je lui laisse de bon cœur le choix de la chanson suivante, j’aime bien les surprises. Et, d’ailleurs j’ai bien fait de lui laisser le choix puisqu’il lance une chanson qui promet d’être divertissante. Je me retourne joyeusement vers ma camera puis mime le V de Victoire avec mes doigts parce que je sais, que cette fois la victoire sera mienne. Alors, bien sur, j’ai jouer a cette chanson qu’une fois ou deux mais ça devrait aller, pas vrai ?

Lorsque la chanson se lance, je me sens immédiatement refaite, prête a sauver l’humanité sur mon robot géant, explosant les ennemis a coup de rayons lasers hyper ecolo, protéger la nature c’est dans mes gènes. Je ponctue le refrain de poses héroïques en duo avec Super Yasusu et achève dramatiquement les mains en l’air. J’ai gagné, bien sur mais, le score de mon partenaire est étonnement loin d’être mauvais. Enfin, ça, je lui dirait pas.

« βĨĨМ ! єиςღʀє µиє ŦØĪ$ ℓα vιcтσιяε гενﻨεռร AU ⓅⓁⓊⓈ MËŖÏȚÄŅȚ »

Parce que oui, c’était le fruit d’un dur travail mine de rien. Si, si, j’vous jure, faut pas croire. Je signe donc en sa direction « Franchement, j’y ai presque cru. » qui est bien sur un tissu de mensonge et lance au hasard une nouvelle musique. Celle-ci devra signer ma victoire totale, je l’espère.

La chanson que tu avais choisi de lancer était étonnamment très amusante, et pas si difficile que ça. Tu te calais sur les mouvements de Ming quand l’écran devenait trop rapide à suivre, et même si tu ratais quelques pas, vous n’étiez pas dégueulasses à regarder. En revanche, la différence de niveau se verrait nettement sur ton score, tu ne te leurres pas. Enchainant tant bien que mal les différentes poses héroïques, parfois en solo et parfois en duo, tu suis le rythme qui n’a aucun sens pour toi.

Une fois le morceau fini, tu passes une main dans tes cheveux ; tu commences à avoir chaud, ta peau colle, et c’est pas étonnant, vu comment vous bougez depuis tout à l’heure. Les yeux levés vers l’écran qui affiche les résultats, tu hausses les épaules. Ca ne te dérange pas plus que ça de perdre à ce jeu ; c’est jouer qui t’intéresse. Tu balaies les pseudos compliments de Ming d’un geste de la main, attends qu’elle finisse son petit numéro avec sa caméra, puis vous vous replacez sur la piste de danse.
Et cette musique, c’est une vraie surprise. En plus d’avoir un nom bizarre, elle fait faire des mouvements étranges.
C’est ainsi que vous vous retrouvez à balancer vos jambes en l’air, le plus haut possible, et en rythme s’il vous plait. L’espace d’un instant, tu fronces les sourcils, tant ça te semble incongru, puis finalement tu éclates de rire.

« C’est n’importe quoi ! »

A la fin du morceau, tu te retrouves à moitié écroulé de rire par terre, faisant fi de ta défaite ; c’était vraiment grandiose, et t’aurais jamais imaginé danser ça de toute ta vie. Enfin, l’instant fou rire était passé, et tu te dis qu’un jour, tu le rejouerais bien, ce french cancan.
Rapidement, tu signes un « je reviens » à Ming, avant de t’échapper de la salle pour acheter des boissons au distributeur, dans la pièce adjacente. En revenant, tu lui jettes une bouteille de Coca Cola Zéro en criant « REFLEXES », rien que pour voir sa réaction. Le tout en affichant un sourire angélique, bien entendu.

« Bon, on fait quoi maintenant ? J’ai perdu, on arrête ? » tu reprends entre deux gorgées. Avisant la caméra toujours en train de tourner, tu pointes malicieusement du doigt les escalators. A l’étage, c’est pachinko.

Rhythm Paradise

ft. Yasu Hibiki
225 mots

Je gagne, bien sûr. A peine étonnée de ma victoire écrasante je me laisse à mon tour aller a un fout rire un peu entraînée par celui de Yasu. Je suis contente que mon final lui ai plut. Enfin, surtout satisfaite que mes sous restent bien au chaud dans mon porte-monnaie. Je lève mon pouce lorsqu’il s’éclipse puis retourne m’occupée de ma camera, coupant l’enregistrement et vérifiant si le son y est correct. Tout ça me semble parfait, je sais pas encore ce que je vais en faire mais je trouverais bien. Je repose ma camera, la remettant a filmée puis repasse presque en mode sérieuse lorsque son cri me sort soudainement de mes pensées. Attrapant au vol la canette qu’il me lance tel un joueur de rugby prêt a marqué un point sous les acclamations de la foule. L’ouvrant d’un geste de la main je ne loupe pas son signe qui m’indique que notre prochaine exploration ce fera a l’étage du dessus. Je préfère donc lui répondre en signant.

« On ce fait un pachinko ? Mais avec nos gueules de gamins, j’sais pas comment on pourrait rentrés, t’as une idée mon gars ? »

Je lève la tête vers les escalators, ça va encore être un coup a nous faire virés du coin mais on est plus a ça prêt, pas vrai ?

Tu hausses les épaules, un peu décontenancé par la réponse de ta camarade. Elle n’avait pas accepté sur le champ, et tu ne t’y attendais pas vraiment. Enfin, dans tous les cas, elle avait raison : il vous fallait réfléchir à un plan pour passer incognito. La première chose qui te venait à l’esprit, c’était d’user de faux papiers, et singer des adultes qui, ma foi, auraient l’air plutôt juvénile. Le problème, c’est qu’on ne se procure pas de faux papiers comme ça en claquant des doigts. Cette méthode nécessitait un certain temps de préparation ; elle serait donc utilisée plutôt pour une prochaine fois.

« On peut utiliser notre technique habituelle. Tu cries, je passe pendant qu’on ne fait pas attention à moi, je fais diversion une fois à l’intérieur, et tu entres aussi. »

On pouvait difficilement faire moins discret. Néanmoins, c’était la méthode la plus drôle, celle qui poussait ton adrénaline au plus haut, et qui te faisait toujours pleurer de rire en y repensant. La façon made in Yasu et Ming. Tu te grattas l’arrière du crâne quelques instants, avant de marmonner dans ta moustache imaginaire.

« On pourrait aussi innover… Faire les yeux doux au vigile… Casser les caméras de surveillance ou faire du chantage… Se dessiner de fausses moustaches pour avoir l’air vieux… »

Décidément, cette histoire faisait travailler tes méninges, et tu hésitais beaucoup. Dans tous les cas, c'était une opération pas très légale que vous mettiez en oeuvre. Tu relevas les yeux, attendant de savoir ce qu’en pensait Ming. Le plan ne pourrait se mettre en marche seul ; et elle avait peut-être d’autres idées dans sa poche, qui sait ?

Rhythm Paradise

ft. Yasu Hibiki
328 mots

Je lui fait non de la tête. J’ai bien compris qu’une fois encore mes magnifiques talents d’actrice nous permettraient de réussir à rentrer sans problèmes. Enfin presque…normalement ? De toute façon, quand on est mignonne et cool comme moi, on a tous les droits ! Je lance donc l’opération et me sépare de mon camarade afin de trouver l’endroit le plus approprié pour faire le meilleure impact possible. Je choisit donc de me cachée sous une borne d’arcade histoire de ne pas me faire choppée par les gardes puis me bouche les oreilles avec mes bouchons que je trimballe toujours sur moi puis lance la première alarme qui me viens a l’esprit ; l'alarme de l’alerte tsunami. Je vous vois déjà venir avec vos « c’est un peu extrême quand même. » et bien, oui, ça l’est mais c’est ça ou l’interdiction de jouer au pachinko et, franchement, je ne pense pas être assez forte pour me faire refuser une partie de pachinko juste parce que je suis « « « « « « « trop jeune » » » » » » » pour ça.

Le résultat ne se fait pas attendre puisque immédiatement un vague de panique touche chaque personne présente qui se précipite à l’extérieur a la recherche d’un endroit plus en hauteur sur lequel ils pourraient se mettre en sécurité. Je continue mon alarme un moment puis une fois sûre que tout le monde est bel et bien sorti de là, je sors à mon tour de ma cachette et remonte a l’étage où ne tarde pas à me rejoindre Yasu. Je lui signe ma joie

« C’est encore une mission réussie pour l’agent Ming ! »

On enchaîne sur le check de la victoire et pénétrons enfin dans les terres promises….la salle de pachinko ! On a de la chance en plus, tout le monde est parti, on va pouvoir bien s’amuser sans personne pour briser le fun !

Ca y est, c'est bon. Je descends de mon tractopelle volant. Me voici arrivé pour prendre un peu de bon temps, enfin, après de nombreuses journées à accomplir mon boulot de Messie. Accueillir les gens en Enfer, leur dire de ne pas s'inquiéter, que tout ira mal. C'est fatiguant, à la fin. Me voilà donc dans un endroit de la ville appelé Michizane's District. Je me promène distraitement, en observant les enseignes des bâtiments pour savoir où je pourrais bien entrer pour semer un peu la pagaille. En attendant, pour me donner un air cool, j'enfile un uniforme militaire allemand d'un mouvement de doigt. Ma transformation attire peu l'attention. Les gens se disent qu'ils ont dû rêver.
Enfin, quelques mètres plus loin, j'entends un bruit fort, qui s'avère être de la musique. Enfin, si on peut appeler ça de la musique, puisque ça ne chante pas en Allemand, donc ce n'est pas terrible. Mais ma curiosité me dit d'entrer, qu'après tout ça pourrait être amusant. Directement, je suis frappé par cette horrible odeur de renfermé. Warum bin ich denn hier reingekomm'n? La question que je me posais trouverait bientôt une réponse. Sur le dancefloor, deux gamins qui s'harlochent dans tous les sens. Oh, ils ont l'air épiques, ceux là. Je me retourne dans tous les sens pour voir s'il n'y a rien de plus intéressant, et finalement, je décide que les victimes de mon Hakennisme seront ces deux gamins. Je m'assieds au fond de la salle tout en les observant. Bien entendu, tout le monde me regarde puisque j'ai un magnifique uniforme. Tss, ils sont jaloux.
Je commençais à me lasser lorsque la musique s'arrêta enfin. Je les vois tous les deux, en conciliabule. C'est clair qu'ils manigancent quelque chose de louche. Je prolonge donc mon ouïe pour être capable de les entendre depuis ma place.

« On pourrait aussi innover… Faire les yeux doux au vigile… Casser les caméras de surveillance ou faire du chantage… Se dessiner de fausses moustaches pour avoir l’air vieux… »

Oooh. C'est intéressant. D'un coup,l'adolescente s'en va, laissant son ami. A peine quelques secondes plus tard, l'alerte tsunami retentit. Tout le monde s'en va, moi, je reste là, je sais ce qu'il se passe. Je souris à pleine dents, je sens que ça à l'air amusant! Je devins invisible pendant quelques temps pour ne pas qu'on remarque que je ne me suis pas enfui. D'un coup l'alarme s'arrête, et je vois une petite silhouette, puis deux, courir dans les escaliers. Qu'y a-t-il donc là en haut? Je claque des doigts pour me retrouver à l'étage, toujours invisible. J'émets un petit ricanement. Une salle de pachinko. Non, ils ne vont pas s'amuser, parce que je suis là et c'est MOI qui doit m'amuser. Je me mets à ricaner d'une manière très flippante tout en restant invisible à leurs yeux. Je ris de plus en plus fort et de plus en plus lentement. Je me fais peur à moi même, c'est bon signe!
Ensuite, je fais une pichenette au jeune garçon, en continuant de rire. Ils ne me voient pas. c'est tellement marrant.

» Gangster's Paradise. -
» Yasu » Ming
» [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul.
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» Go big or go home || RS Ming Zhu Liao