Carte d'identité Occupation: Commandant de la première division d'enquêtes. Nationalité: Japonais. Lié à: Dougal Wennolds, l'affreux. ♥
Sujet: poussières d'étoiles — pv{Gabriel Winsor Sam 26 Mar - 18:15
bad bad trip
Et donc, il avait rappliqué. Etonnant de sa part, Genkishi paraissait presque docile. Lui-même ne saurait définir si c’était de l’inquiétude pour le rouquin ou la curiosité de voir le résultat d’une étoile de trop sous ses yeux. Peut-être les deux, finalement. Pour être franc, il ne savait pas trop à quoi s’attendre mais il aimait bien qu’on lui fasse la surprise, même si la pensée de voir le Winsor, à moitié décédé sur le parquet ne l’enchantait pas plus. D’ailleurs, savait-il gérer ce genre de circonstances ? La réponse était aussi évidente que l’absurdité de la situation. Son téléphone entre les mains, il chercha brièvement la réponse à ses questionnements. HowToWiki ; le meilleur ami de l’homme. Il lui suffit de survoler les pages pour se rendre compte que ce n’était peut-être pas aussi amusant -surtout au vu des conséquences... Il aurait du éviter de se foutre de la gueule de son cher camarade en texto.
La voiture s’arrêta à l’extérieur d’une ruelle et le japonais se fit rapidement à l’idée qu’il ne pouvait que compter sur ses jambes à partir de là. Même si ce n’était pas la première fois qu’il venait, il ne pouvait que se plaindre à chaque fois, en cherchant une autre entrée ; Autre entrée introuvable, bien entendu et ça. Il pouvait l’affirmer. Supportant le long chemin et l’obscurité que les lampadaires du coin combattaient à peine. A la limite, il ne voyait pas la différence sans et cette fois-ci, son cache-œil n’était pas une excuse. La demeure du rouquin entra bientôt dans son champ de vision et il lui suffit de lever un regard vers le septième étage pour se plaindre une énième fois. Le chemin vers le septième ciel était plus fatiguant qu’agréable.
Entre les couloirs de l’immeuble et après effort notable quand même, il trouva rapidement la porte vers le nouveau monde. Etait-ce de l’hésitation ? Sûrement. Le temps de se faire à la réflexion qu’il ne savait pas trop ce qui l’attendait derrière cette porte. Et pourtant, il s’était habitué à leur « rituel ». Sauf que là, il n’avait pas un paquet de bière dans les bras, ni l’appréhension d’une soirée de défonce. Sa nonchalance le trahissait et malgré lui, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire. Est-ce que le rouquin essayait de lui montrer comment c’était dangereux ? C’était une mauvaise blague, hein ? Toc toc. Sans humour lourd pour accompagner son acte de présence, il toqua un peu plus fort. TOC TOC. Voilà qui sonnait mieux. Sans s’arrêter pour autant, il s’impatientait. Il allait juste finir par compter jusqu’à cinq et s’incruster par la fenêtre. Oh.
Fenêtre. Si seulement, il pouvait. D’ici là ;
» Gabriel, sur une échelle de 10, y a 11 de chance que je défonce la porte et toi si tu ouvres pas tout de suite.
Une manière quoique foireuse de poser les choses. Genkishi Date était inquiet.
désolé pour le gif. Il allait juste trop bien.
Gabriel Winsor
Messages : 44 Date d'inscription : 23/03/2016 Age : 43 Avatar : Gokudera Hayato ▬ Reborn! Disponibilité : Disponible !
Carte d'identité Occupation: Policier ▬ Bureau des enquêtes criminelles ▬ 3ème division ▬ anti-gang, anti-drogue et anti-trafic d'armes. Nationalité: Anglaise ▬ Japonaise Lié à: Opale Sinclair
「 « Tue le corps, la tête mourra » Las Vegas Parano 」
Genkishi & Gabriel
Inquiet, Gabriel l'était aussi. La ligne blanche virevoltait devant lui et il n'était plus certain d'avoir vomis une fois, ou deux. Le sang coulant de son nez éclaboussait le sol en de petites gouttes éparses. Et il ne se rappelait pas s'être cogné, pourtant. Il n'avait d'ailleurs pas bougé du canapé, même pas pour rédiger le texto envoyé à Genkishi à l'instant : le portable était là, sur la table, avant même qu'il n'attaque sa première ligne il y a deux heures. C'est ce qui l'avait trahi. Le temps ne s'était pas écoulé comme il l'avait cru. Entre la première dose et la seconde dose, une poignée de minutes à peine étaient passées. Il avait perdu la notion du temps, tout comme il perdait peu à peu conscience. Overdose. Le mot banni, pour tout camé, venait de lui traverser l'esprit. S'il se mettait à paniquer, alors il était perdu. Le pire des bad trip allié à l'overdose ne ferait pas bon ménage, pas du tout. P*t**n, je dois pas claquer. La pensée l'avait frôlé de loin, l'idée qu'une étoile s'en irait peut-être avec lui, par sa faute. Puis il s'était mis à voir des étoiles partout, de petites taches blanches sous ses yeux, dansant sur son plafond sombre éblouit parfois par un rayon de lumière venu d'il ne savait où. K'so ! Le japonais lui était revenu, lui qui ne jurait plus qu'en Anglais depuis des années. Il se revoit vaguement écrire "Baka" dans le dernier message envoyé il y a mille ans à son collègues. Mais qu'est-ce qu'il fout ? se surprend-il à grincer entre ses mâchoires. Elles sont si serrées que ses dents claquent à chaque vague de tremblements qui traversent son corps contracté. Il n'est plus vraiment sûr d'avoir un contrôle parfait sur l’entièreté de celui-ci, mais son esprit refuse déjà, pour sa part, de répondre à la moindre de ses demandes. Il chute dans le canapé et tout s’éteint brusquement.
Pendant un moment, le temps se fige pour de bon. Il a mal aux genoux et au ventre, mais surtout au cœur. Celui-ci bat péniblement, parfois vite et parfois plus lentement : mais le pire, c'est quand il se contracte, se serre comme si quelqu'un le pressait entre ses doigts, violemment, avec la ferme intention de l'y voir exploser. Il y verrait presque ladite main, une main de femme à n'en pas douter, et son rire destructeur qui va crescendo, faible et lointain puis s'approchant, jusqu'à crier dans ses oreilles et lui déchirer les tympans.
Il rouvre les yeux. L'image de la jeune femme s'est dissipée après trois coups de revolver - trois coup sur une porte, sa porte, dans le monde des vivants. La transition du canapé au sol, il est incapable de s'en souvenir. Gabriel est à présent allongé par terre, à quelques mètres de sa table basse, la joue collée au parquet froid de son appartement, une auréole de sang entourant son visage et ce ne sont pas ses cheveux pour une fois : c'est poisseux et ça sent la rouille. Il voudrait porter une main à son visage pour connaître les dégâts, ressentir quelque-chose, savoir si ce corps lui appartient toujours et s'il est réellement vivant, en quelques sortes. Mais il l'est. Il entend à peine la voix derrière la porte, mais il a reconnu le timbre, ce son familier qui l'encourage à relever la tête, puis le buste. Ses paumes appuient fébrilement sur le sol pour redresser son corps si douloureux, mais l'effort est presque surhumain. Les lignes foncées du parquet s'enroulent et se déroulent, elles tanguent, lui aussi.
« La clef... »
La clef de secours. Quelque part, derrière l'extincteur posé à droite de sa porte. Il le dirait, s'il le pouvait : ou plutôt, il irait ouvrir la porte s'il le pouvait. Mais à quatre pattes, tout ce qu'il voit, c'est son reflet démoniaque dans une marre de sang, brisé et secoué quand une nouvelle goutte vient y tomber.
[HRP : Je suis désolée, j'arrive vraiment pas à utiliser ce foutu player pour la musique...]