C'est quoi cette histoire d'étoile ?! [pv Etro]

C'est quoi cette histoire d'étoile ?!

Etro Kishima | Yuki Satomi

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« Huh je suis fatiguée ! »

Je baille et m'étire en poussant un cri qui peut s'entendre à deux mètres, mon visage est marqué par les cernes et les gens pourraient me confondre avec un mort-vivant. La fac est de plus en plus dure, nous sommes déjà en milieu d'année. Je ne peux pas étudier chez moi à cause du grabuge que fait ma famille et ma petite sœur qui m'embête en ce moment parce que je cite : « j'ai un petit ami et pas toi ! » Alors j'étudie à la fac. J'ouvre la porte et entre en traînant les pieds et expirant tout l'air de mon corps, mes deux chiens me sautent dessus. Je m'agenouille et leur souffle au visage alors qu'ils se mettent à aboyer parce qu'ils n'aiment pas ça.

"YUKIIII SORT LES CHIENS !"

Bonsoir à vous aussi... Je soupire, il faut que je me rechausse. Une fois la porte ouverte ces deux fripons s'échappent à toute vitesse, j'espère ne pas devoir leur courir après. Cette fois je ne me suis pas fait avoir, j'ai pris ma longue veste grise qui va bien avec mon jeans bleu et mon tee-shirt blanc, je porte aussi une écharpe rose pour être couverte au maximum. Même le dieu du vent ne peut plus rien faire contre moi maintenant. Les mains dans les poches, je marche en direction du parc qui se trouve juste à côté de chez moi. Mes yeux regardent les étoiles plus belle les unes que les autres malgré leur faible luminosité. Un papillon vient se poser sur le bout de mon nez et alors que je louche j'aperçois sa couleur particulière. Malgré le noir, celui-ci brille de mille feu, un papillon doré. C'est quoi, c'est une blague ? Je n'ai jamais entendu parler de papillon doré, mais peut-être est-ce une nouvelle espèce ?

« OUUUUH si je l'attrape je vais devenir riche, riche, riche ! »

Je mets mes mains sous mon menton et tortille du popotin. Il est évident que je ne ferai aucun mal à cette petite bestiole, en plus un papillon ne vit que 3 jours. Je préfère le prendre en photo et le garder pour moi que lui faire du mal alors qu'il ne vivra que 3 jours... Je suis le papillon qui se pose au sommet d'une fontaine, je monte sur le rebord de celle-ci et cadre le papillon dans mon téléphone. Un clic se fait entendre et un deuxième papillon apparaît, puis un troisième, un quatrième, un dixième, il se pose sur moi et je perds équilibre pour tomber dans la fontaine. Les lépidoptères se rassemble à l'endroit où j'étais avant de me trouver les fesses dans l'eau. Je regarde la centaine d'insecte se rassembler devant mes yeux et une forme humaine apparaît. Sous mon regard étonné des papillons ont donnés naissance à un humain. Je ne peux décrire mes émotions qui sont entre peur et fascination. Le dernier papillon vient s'introduire dans sa joue pour finir le dernier morceau de l'homme. Je me lève et me met à rougir avant de crier, pourquoi il est nu ?! Mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer la chose, il ne faut pas m'en vouloir c'est la première fois que j'en vois une... Je secoue la tête et enlève mon manteau pour le déposer sur son corps.

« Hey ? … Héhoooooo...»

Mes chiens se ramènent en courant et saute sur l'humain pour le lécher. Je décris celui-ci attentivement, à la lueur de la lune ses cheveux blonds brillent, il est grand on dirait un mannequin. Ce qu'il est beau, mais tellement mystérieux. Est-ce à cause de ce que j'ai vu il y a deux secondes se produire sous mes yeux, avec les papillons ? Je m'approche alors que mes petits chiens lui mettent pleins de bave sur le visage. Un courant d'air fait son apparition et « ATCHOUM ». Je suis trempée, j'ai froid, je tremble ! Je fais quoi maintenant, je ne peux pas ramener cette homme chez moi et surtout je ne veux pas toucher un homme à poil ! Sil te plait réveille-toi Monsieur plein de bave !

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« Comment je suis arrivé ici ? » Pensais-je.

Je parcourais la pièce des yeux. Je ressenti mon cœur s’accélérer, pourquoi est ce que j’étais si emballé. Généralement mes voyages nocturnes finissaient dans des lieux ouverts, genre une rue ou un jardin mais là j’étais complètement désorienté, debout au milieu d’une espèce de grotte ? Non, il y avait des murs… Un couloir ? Peut être. Il faisait très sombre mais je réussis finalement à apercevoir une porte. Je décidai de m’y approcher cependant mon corps semblait, décalé de mon esprit, et chaque mouvement prenait un laps de temps avant de se faire. Cette sensation était affreusement dérangeante car j'avais l'impression d'être limité dans ma chair. Je savais que quelques choses n’étaient pas normal, pas comme d’habitude mais étrangement je n'y prêtais pas attention.

Alors que j’arrivais finalement devant la porte. Je pris une profonde respiration pour me donner du courage. J’approchai ma main de la poignée quand tout d’un coup celle-ci se mit à s’illuminer d’une lumière dorée. Surpris j’éloignai ma main, et la lumière se dissipa. J’haussai un sourcil, ma main provoquait cette lumière ? Je ne savais pas que j’en étais capable… Alors que j’observais ma paume la porte s’ouvrit d’elle même… Une vive lumière m’aveugla. Je pris un peu temps pour comprendre que j’entrais dans un amphithéâtre, il était rempli d’étudiants dont je ne pouvais observer leurs visages. Tant bien je clignais des yeux dans le but qu’ils s’accommodent, ma vision grisait leurs têtes. Ils étaient tous occupés à bavarder et à ranger leurs affaires.

« Hum… Bonjour !? » Disais-je de manière gênante.

Aucune réponse. Ils ne pouvaient pas m’entendre? Ils devaient sans doute être trop occupé. Intrigué je descendis les marches de l’amphi pour me diriger vers le pupitre du professeur. Je faisais bien attention de ne pas tomber car la confusion de mon corps rendait la tâche difficile. Comme avec la porte, chaque marche que mes pieds touchés s’illuminait d’un halo de lumière dorée, et elle se dissipait aussitôt. M’habituant petit à petit à marcher, je pris le luxe d’observer les étudiants autours de moi enfin ce que je pouvais voir. Ils portaient tous l’uniforme des étudiants en école supérieurs d’Hoshikami. J’étais donc à la fac.. Génial. Je ne comprenais toujours pas la raison de ma présence ici. Pensif, mes yeux se perdirent sur une étudiante brunette, elle avait de grands yeux couleur acajou et… Wait, je pouvais la voir ? Je contournais deux ou trois étudiants puis traversais une rangé pour arriver à son niveau.

« Yuki ! Tu peux me rappeler c’est pour quand le… »

Je gardai la bouche ouverte, interrompu par sa camarade. Cette jeune étudiante se retourna pour voir qui l’apostrophait. Elle était plutôt jolie bien que sa frange mal taillé était un fashion faux pat. Elle semblait timide, mais avec un bon fond au vu de sa manière de répondre. A mon approche mon cœur s’emballa de plus belle, j’étais comme hypnotisé par son regard mais elle ne m’en adressa aucun. Qu’est ce qu’elle avait de si particulier ? J’étais comme fasciné. Je déglutis avant d’essayer de toucher son épaule, mais au moment où sa chemise s’éclairait de ma lumière, tout fut plongé dans un noir abyssal. Le sol disparut et je tombai dans le vide. Je voulais crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Un essaim de papillon ambré me suivait dans ma chute, l’un d’entre eux plus rapide, me traverse et poursuit sa cascade. Il disparu dans une ondulation comme une goute d’eau dans une flaque. Un son, non une voix, douce et familière presque maternelle résonna dans cette agitation.

« Tu sais ce qu’il te reste à faire… mon étoile. Protège là ! ».

Ces derniers mots ma rassurèrent étrangement, et je me laissai me décomposer en lumière.
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« Hey ? … Héhoooooo...»

Cette voix... ? Je me réveillai calmement, l’esprit confus. La première chose que je vis fut le ciel étoilé. Et dire qu’à un moment j’étais avec eux. Non pas que ça me gène d’être sur Terre, puis c’était pas le moment à la nostalgie. Je compris que j’étais cette fois ci dehors quand mes poils se hérissèrent à cause du froid de la nuit. Une longue langue râpeuse et pleine de bave m’agressa le visage. Je fronçai les yeux par reflexe en poussant un bruit de dégoût et en m’essuyant avec mon poignée. C’était un rêve…? Toutes ces sensations me semblaient tellement réels. Je décidai de me redresser faisant glisser le manteau jusqu’à mon aine. On pouvait distinguer chacune de mes côtes n’ayant que la peau sur les os. Je rouvris grand les yeux, étonnés d’apercevoir mon visage à quelques centimètres de quelqu’un. C’était cette fille, celle de mon rêve ! Elle était humide et elle avait les joues rouges. Elle semblait extrêmement gênée,et moi aussi pour être franc. Je voulais dire quelques choses mais à nouveau mon cœur voulait sortir de ma poitrine. Pourquoi me faisait elle autant effet, elle était mignonne certes, mais cela ne justifié pas autant de réaction. Je descendis le menton préférant rompre notre regard. Je compris alors les dernières paroles de mon rêve et j’annonçai d’une petite voix.

« Et-tu… Yuki ? Je pense…non, je suis ton étoile. »

Je me pinçai les lèvres, je savais que tôt ou tard j’allais rencontrer mon humain, mais jamais je n’aurais pensé de cette manière. Je n’étais sans doute pas préparé, je la regarde à nouveau, l’un en face de l’autre. Oui c’était bien elle.

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Penchée sur lui je l'observais ouvrir les yeux, je n'attendais qu'une chose... Qu'il reprenne ses esprits et qu'il me dise comment est-il arrivé sur cette fontaine en papillon. J'ai encore du mal à y croire, pourtant ça c'est bien passé sous mes yeux et je ne peux le nier, cet homme est spécial, il est plus qu'un magicien de pacotille. Mes chiens avaient l'air de le déranger, après tout qui veut être réveillé par de la bave ? Heureusement pour lui qu'ils n'ont pas encore eu leur pâté, leur haleine le tuerai. D'un coup de main sec sur ma jambe, les chiens se retourne et me regarde. Mes sourcils froncés leur fait très bien comprendre qu'il faut qu'ils aillent voir ailleurs, chose qu'ils font par la suite. Je me reculais au moment où il se redressait. Je t'en prie ne te lève pas, la veste... J'observais son corps qui n'avait que peu de peau sur lui. Bon dieu, mais ce mec pourrait être un mannequin et il est là nu devant moi ! Une rencontre digne d'un film, de quel genre je ne sais pas, même si je dois avouer que romantique me plairait bien. Après quelques minutes de silence un son sortit de ses lèvres, mais ce n'est pas forcément pour dire des choses cohérentes. Il parlait d'étoile, non il était mon étoile. C'était comme dans les contes que ma mère me racontait avant de m'endormir, mais ce n'est pas logique, ce n'est qu'une histoire pour les enfants ! Et puis je l'ai bien entendu dire mon nom ? Comment connaît il mon nom ?! Dans ma tête c'est le festival des bizarreries, tout s'emmêle encore et encore. Je m’embrouille, j'y vois flou... Je m'approche de lui et le fixe de bien près.

« Je suis Yuki et vous êtes? Je pense que vous avez reçu un coup sur la tête, non enfaîte c'est moi qui a dû recevoir un coup sur la tête... J'ai tellement de question à vous poser. C'est quoi tout ces papillons et cette histoire d'étoile et puis comment connaissez-vous mon nom et pourquoi est-ce que vous n'avez pas de pant-pant-pantalon ?! »

Je pointais son bas du corps de mon index alors que celui-ci trembler d'excitation et de peur et je déglutissais, j'ai vraiment du mal avec cette histoire d'homme à poil. Un peu de sérieux, je suis certaine qu'il est aussi embrouillé que moi... Ou pas, mais il vient de se réveiller après sa métamorphose, ça doit lui coûter de l'énergie. A t-il une maison ? Je ne peux pas le laisser dehors, mais si je l'emmène chez moi qu'est-ce que mes parents vont penser ? Ce n'est pas que ça ne leur déplairait pas que je ramène un beau gars dans ma chambre, mais un malentendu et vite arrivé. De plus je n'ai pas pris mon téléphone et si je m'absente trop longtemps mes parents vont alerter la ville pour enlèvement et puis j'ai les chiens. Je soupire et croise un bras pour poser l'autre dessus et me tenir le front avec celui-ci.

« Bon vous ne pouvez pas rester sans habit plus longtemps, vous avez un chez vous? Sinon je devrai vous emmener chez moi... vous pouvez rentrer seul ou vous êtes encore un peu sonné ? »

Je me mettais dos à lui pour ne pas le voir lors de ma prochaine phrase. Les mains derrière le dos je me balançais d'avant en arrière.

« Si vous n'avez rien à mettre, enfilez ma veste sil vous plait. C'est plutôt gênant de vous parler en ayant ce truc devant moi. »

Un rire nerveux et je me gratte la tempe. Je ne sais pas si ma veste est assez longue, malheureusement je ne pense pas, mais il va trouver un moyen pour cacher cette partie de son corps, à moins qu'il ne soit un assisté. Qu'il ne compte pas sur moi pour l'aider à la nouer autours de la taille.

« Bon et si vous me parlez un peu de cette histoire d'étoile. Vous savez sans vous manquer de respect que ma mère me conter cette histoire quand j'avais cinq ans. Comment se fait-il que vous croyez ses idioties et qu'est-ce qui vous fait penser que je suis votre humaine, alors qu'il y a un million d'humain sur cette Terre ? »

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Elle n’était pas au courant de notre existence. C’était curieux, mais pas étonnant. Les humains ont toujours eu tendance à ne pas accepter ce qu’ils ne comprenaient pas. Ils dépersonnalisent des choses réelles en mot dont ils ne se souviennent plus du sens premier. Kitsune, Akuma, Oni, toutes ces choses provenant de la nature humaine que l’humain rejette et simplifie en fable et conte. Je l’observai un long moment, elle ne réalisait pas encore tout ce qui allait se passer. Je la laissais s’exprimer, elle parlait beaucoup mais c’était plutôt bon signe non ? Elle semblait tellement timide et réservée dans mon rêve. J’avais l’impression de la connaître depuis longtemps pourtant c’était notre première rencontre. Yuki… Ça devait être l’effet du lien, il nous poussait à en savoir plus sur l’autre comme si nous n’avions jamais ressenti cette complémentarité avant, non… plutôt comme si nous avions retrouvé une partie de nous même. Elle semblait gênée par ma nudité mais ça me faisait sourire. Je pris un moment avant de lui répondre, alors qu’elle se tournait dos à moi, je ne savais plus par où commencer. Calmement j’annonçais:

« N’as tu jamais remarqué des choses inexplicables tout autours de toi? » Je posais la main sur le rebord de la fontaine tout en regardant l’horizon. « Un camarade de classe, un inconnu dans la rue, une petite filles dans l’air de jeu. Nous, les étoiles, somme descendus sur Terre, l’une après l’autre, en nous métamorphosant en humain. La déesse avait décidé que nous devions vous protégez, vous êtes ses enfants les plus fragiles tu comprends. Je n’ai plus beaucoup de souvenir lorsque j’étais là haut. Ses ordres exacts ne me sont plus claires… » Je m’asseyais sur le rebord de la fontaine en faisant attention de maintenir le manteau, le vent froid venait me caresser le dos.« Mais je me souviens d’une chose : Chaque étoile foulant la Terre, se lie à un humain, leurs futurs ne formant plus qu’un. Tu comprends ce que cela signifie ?» J’en doutais fort, je n’étais pas le meilleur pour les explications.

Je pris le manteau pour l’enfiler. Il était certes court, mais il m’arrivait jusqu’au milieu de mes cuisses ce qui était suffisant, du moins temporairement. Je pris soin de ne pas fermer les boutons les plus hauts, pour desserrer au niveau de mes épaules dévoilant par la même occasion le haut de mon torse.

« As-tu déjà ressenti ce sentiment avec quelqu’un d’autre.. ? » repris-je en regardant mes mains devenues bleu par le froid. « Je ne le comprends pas exactement. Mais, moi, Etro Kishima, Etoile choisit par la divine, te protègera, c’est mon devoir et la raison de mon existence. » Je souriais, ayant l’agréable impression de remplir mon devoir. Je me levai en fermant le poing. « Tu peux te retourner maintenant, regarde. » Chuchotai-je. Mes doigts scintillaient d’une douce lumière dorée, un par un, des papillons ambrés sortaient de mon membre comme si ils sortaient de leurs chrysalides. Ils déployaient leur gracieuse ailles, avant de s’envoler dansant autours de nous. Mon bras disparut petit à petit dans un halo onduleux de brillance.

« Peut être qu'une démonstration vaut mieux qu’un long discours… La divine avait décidé que bien que nos corps soient fragiles et mortels comme vous, nous disposions de dons capables d’accomplir de grandes choses. » L’essaim formait un tourbillon luisant dans la nuit. Un chien essaya d’avaler un des papillons, mais celui-ci ressortie par sa nuque, non gêné dans son envole. Peu de temps s'était passé lorsque que mon corps signala ses limites.

« Malheureusement, utiliser ce don me fatigue et je ne suis pas au meilleur de ma forme dans ce froid. »fis-je comprendre avec pudeur. Les papillons changèrent de trajectoire pour foncer vers mon épaule, certains n'hésitant pas à traverser Yuki. Un à un, les insectes changèrent de formes et de couleurs, se remodelant en mon bras. Je me frottai la tête avant de quémander gêné: « Est-ce possible de demander ton hospitalité, je n’habite pas dans cette partie de la ville, juste de quoi reprendre des forces et mes esprits. Je pourrais répondre à d’autres questions ou.. mieux expliquer », j’exprimais un rire nerveux.

J’aurais préféré ne pas lui demander, mais ce que je disais était vrai bien qu’inconvenant. Je soupirai, mes poumons crachant une vapeur légère du au froid.

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Des choses inexplicable, il y en avait toujours autours de moi oui, mais ce n'était rien de bien alarmant. Comme le fait que je me trouve devant un homme nu était étrange, le fait que je ne l'ai pas traité de pervers et que je n'ai pas appelé la police aussi. C'est sans compter le fait que mon cœur se soit accéléré face à l'individu à la chevelure blonde. Malgré le fait que j'écoutais attentivement son discours étoilé, j'avais l'impression que le blondinet avait trop bu. Sentiment... Protéger... Tout cela allait trop loin.

« Le seul sentiment que j'ai pour le moment c'est que vous êtes bourr...é. »

Je me suis retournée et j'ai vu des papillons sortir du bras de Kishima alors que celui-ci disparaissait. Je l'avais déjà vu, mais je crois ne pas avoir réalisé se qu'il s'était vraiment passé. Maintenant j'ai peur. Je sens un frisson me parcourir et je vois un papillon sortir de mon corps. En plus d'avoir un air pâle, mon corps se raidit. Droite comme un bâton. Je me pince les lèvres ne sachant plus quoi faire. Dois-je vraiment l'emmener chez moi ? N'est-ce pas dangereux pour ma famille ? Mes chiens aurait aboyé si jamais cet homme avait été un danger. Je réfléchis un instant tournoyant une mèche de mon index en pesant le pour et le contre.
Pour : je ferais un bon geste, contre : je ne connais pas cet homme, pour : je pourrai parler de cette histoire au chaud, contre : si ma famille le voit nu je ne saurai pas à quoi ils pourraient penser, pour : … Je n'ai pas énormément d'avantage, à vrai dire je prends même un gros risque à ramener cet homme chez moi, mais je ne suis pas un monstre non plus, il est faible et trop peu vêtue pour rester dehors. Je soupire et rappelle mes chiens qui accourent vers moi.

« La maison est à cinq minutes du parc, mais, vous n'avez pas intérêt à vous faire repérer par mes parents, ni même ma petite sœur. »
je suivais le chemin du retour avec mes deux chiens qui me guidés, connaissant le chemin du retour par cœur. Du coin de l'oeil je regardais le blondinet pour voir s'il ne tenterai pas quelque chose dans mon dos. Je suis méfiante, mais même s'il me fait la moindre chose je ne saurai me défendre face à ce géant. Au pire je pourrai lui planter un bâton dans le cou et encore, il n'y a que dans les films qu'un bâton pénètre dans une gorge sans se casser. Je regarde autours de moi, la pelouse est extrêmement bien tondu et rien n'a été oublier. Je n'aurai vraiment aucun moyen de défense s'il me saute dessus... Et s'il voulait me violer et me tuer ?! Je me mords la lèvre fortement et secoue la tête, il faut que j'arrête de penser à des conneries pareilles et surtout il faut que j'arrête de regarder la télé. Toutes ces idioties me font perdre la tête. Après cinq minutes de marche nous voici devant la maison, les chiens gratte à la porte et moi je me retourne vers le blondinet.

« Je vais devoir vous demander d'user votre énergie une dernière fois, en passant par la porte mes parents vous verrez à coup sûr. Vous allez devoir utiliser votre truc de papillon, ma chambre est juste en haut, je vous attends à l'intérieur. »

Je lui montrais ma chambre qui par chance avait la fenêtre ouverte et enfin sans même attendre sa réponse j'entrais chez moi. Je montai les escaliers en vitesse j'entrais dans ma chambre pour voir s'il était là ou non. J'espère qu'il a réussi à grimper, je n'ai pas envie de tout redescendre pour aller le chercher. J'ai encore du mal à y croire, il a des pouvoirs, ok, je l'ai vu de mes yeux, mais nous sommes liés ? Il va devoir m'éclaircir.