La neige c'est beau, c'est blanc, c'est froid et ça se mange... non ? [Yuki]

couleur des yeux — Marron clair avec un léger reflet rouge/rosé à la lumière ; couleur des cheveux — Brun ; taille — 1m60 ; poids — Non je ne vous le direz pas ! ... Bon ok 53KG ; tatouages ou piercings — aucun ; cicatrices — une près du nombril. C'est a force de courir sans regarder devant moi ça. ; style vestimentaire — Classique, comme 60% des étudiantes. Je mets plus souvent des jeans que des jupes, une écharpe autours du cou (toujours la même c'est mon porte-bonheur).

Le bonheur je le tiens à porter de main, il me suffit de tendre le bras pour l'attraper, ce n'est pas compliqué mais rien ne me donne l'envie de tendre mon bras, mis à part mes animaux, mais là c'est différent. Quand je suis avec eux j'ai le sourire jusqu'au oreille, comme quand je suis avec ma famille, mais ça personne d'autre que mes proches et mes meilleurs amis ne le voient. Aux yeux des inconnus je suis très certainement une fille difficile à approcher, ma timidité envers les inconnus m’empêche souvent de sortir un mot. à cette heure-ci je me soigne comme je peux ou plutôt je me force à parler avec le monde extérieur. J'ai une petite voix, assez aigu pourtant quand je ris sincèrement avec mes amis ma voix est portante, assez pour m'entendre à 3km. Je ne suis pas séductrice et en plus je suis assez difficile, je rêve d'un mâle, un vrai qui s'impose et qui sache ce qui veut. Je suis assez fleur bleue et j'espère un jour trouver le prince charmant sur son cheval blanc, même rapidement si c'est possible. Ma naïveté me rend vulnérable, je crois trop facilement à tout, même aux licornes ! Quoi que... Non quand même pas. Je boude aussi facilement, mais il est impossible de ne pas me faire rire juste après, d'ailleurs quand je boude, je gonfle les joues comme une gamine. Je suis du genre assez curieuse et parfois ça me mène à un évènement embarrassant. Aussi je suis du genre très maladroite, mais quand je vous dit ça je plaisante pas. C'est limite je ne peux pas faire un pas devant l'autre sans tomber. Un jour même à cause de ma maladresse je me suis ouverte le doigt... Bah oui c'est ça de couper une tomate.
Ma mère m'a racontée une histoire sur les étoiles, mais je n'y crois pas, ce serait trop beau... Avant de vous quittez les gars, il est important ou non de savoir que je suis vierge, alors pas touche à ma fleur !

Je ne saurais vous conter mon histoire sans vous donner l'envie de somnoler. Ma vie est simplement banale, sans surprise, mais c'est mon petit quotidien et je ne le changerai pour rien au monde.
Commençons notre vie banale par n'importe qu'elle banalité, surtout pour une sage-femme.

Tu écartes les cuisses et tu pousses, tu souffres à mort pour mettre au monde une gamine qui sera peut-être un ange, peut-être insupportable, elle sera peut-être une fille qui écarte ses cuisses facilement ou alors une sans domicile fixe, mais tu t'en fous parce que c'est ta fille et tu l'aimes. Tu entends des cris qui te brisent les tympans, mais tu es contente de l'entendre. Ton époux coupe le cordon et il tourne ensuite de l'oeil. Tu l'appelles encore et encore, mais tu n'as pas de réponse de sa part. Il est transporté dans une chambre, tu le laisses il est entre de bonne main. Tu es maintenant maman et tu me tiens dans tes bras. Je ne verrais ton apparence que 3 jours après ma naissance. Tu es une belle brune, je veux être comme toi maman. Ce jour-là un lien se créer entre nous et personne ne le brisera.

D'où me provient cette envie de faire vétérinaire ?

J'avais neuf ans, je rentrais de l'école puisqu'elle n'était pas si loin de la maison. Le sac sur le dos et les mains sur les hanses, je chantonnais en sautillant comme la petite fille heureuse que j'étais. J'entends des petits sifflements ou plutôt des petits cui-cui, mes yeux se dirige vers le sol pour y voir un petit moineaux. Celui-ci semblait ne pas pouvoir s'envoler, il était vulnérable de tous. Je l'ai pris dans mes mains et j'ai couru chez moi avec le petit animal chez moi. Mes cris rebondissaient entre les murs de la maison pour atteindre les oreilles de ma mère.
"- MAMAN !"
Je l'entends descendre les escaliers et rapidement je vais vers elle. Le petit était tout effrayé dans mes mains. Ma mère a sourit et puis elle l'a posé dans une petite boite en carton après avoir fait son nid douillé. Elle se baissait devant moi et posait une main sur mon épaule.
"- On va demander des conseilles au vétérinaire pour aider ce petit, d'accord ?"
J'hoche la tête et souris, tous les trois on va en direction du cabinet le plus proche. Arrivé sur place, nous nous rendons à l'accueil.
"-Hé Madame, Madame !"
étrangement je suis encore de petite taille quand je me compare aux autres enfant de mon âge et le comptoir est trop haut pour que je puisse voir le visage de cette dame. Même sur la pointe des pieds je ne voyais pas l'assistante du vétérinaire, je gonfle les joues, Ils ne peuvent pas penser aux nains ?! Comme je suis agacée je fais le tour et je me mets à ses côtés.
"-Ce petit est malade, qu'est-ce qu'on pourraient faire avec maman ?"
Elle me dit qu'il faudrait l'examiner, oui mais cela coûtera combien ? Ma mère s'en fiche et demande si le vétérinaire est libre. Par chance il finit son rendez-vous dans cinq minutes si l'animal n'a rien de grave, ensuite il n'a plus de consultation. On attend donc patiemment sur les chaises métallique qui te gèle les fesses si tu es en short, mes yeux se posent sur l'horloge et je ne cesse de regarder la barre des secondes défilée. C'est long. Un quart d'heure plus tard enfin le vétérinaire sort, il n'était pas au courant que nous l'attendions et quand on lui demande de nous prendre il hésite, parce que l'heure c'est l'heure. Je lui fais mes petits yeux doux, les mêmes que ceux du chat poté. Il se gratte la tempe, soupir et accepte.
Une fois dans son cabinet je pose la boite sur la table et le docteur examine avec attention ce petit. Le résultat tombe, il a une aile cassée, sûrement tombé de son nid comme 40% d'entre eux. Il mourra seulement dans les prochains jours sans sa mère pour le nourrir. Une petite bouille triste, je tape du poing sur la table, j'ai vu ça dans un film il parait que ça fait réagir les gens, c'est le temps de tester la technique des grandes personnes.
"- Si vous ne voulez pas l'aider, alors je le ferais ! C'est moi qui le nourrirai, je serai sa maman !"
Il a sourit en voyant autant de motivation et il m'a donc donné des conseils. On a eu le droit à une réduction de 10% puisque ce n'était pas notre animal et on est rentrer avec moineaux. Je ne pouvais pas lui donner de nom puisque ce serait m'attacher et ça ferait mal à son départ. Depuis je me suis occupé nuit et jour de mon petit protégé et un mois plus tard il était rétablit. Il a prit son envol et je ne l'ai plus jamais revu, mais au moins j'ai pris goût au secours des petits êtres-vivants.

Yuki ! Tu vas être grande soeur ! Oh c'est géni...Attend QUOI ?!

12 ans aussi appelé l'âge de la pré-adolescence, ce moment ou tu commences à être une garce avec tes camarades et que tu fais suer tes parents par tes manière de sale gosse. C'est mon âge. Je rentre du collège et jette mon sac sur mon lit avant de tomber sur celui-ci comme une patate cuite. Je regarde l'heure alors que mon ventre grogne comme un ogre, après avoir vu qu'il n'est que six heures du soir je laisse tomber ma tête dans le coussin. Mes yeux se ferme et une fois clos on peut entendre des ronflements dans toute la chambre.
"YUKI !"
Un grognement et un léger filet de bave sorte de ma bouche, j'ouvre les yeux et regarde la pendule, enfin il est sept heures ! Je passe ma manche sur mes lèvres et dévale les escaliers à la vitesse de l'éclair. Mon assiette est servie, je me place à table prend mes couverts et plante ceux-ci dans la viande.
"-STOP !"
Je ne fais plus aucun mouvement, comme une télé mise sur pause. Huh ? Je lève la tête alors que ma mère me dit de poser les couverts.
"Bah quoi, il faut faire la prière avant de manger maintenant ?
-Non nous avons une heureuse nouvelle à t'annoncer."
Elle sourit alors que je pose mon index sur mes lèvres pour réfléchir avant de poser mes mains brusquement sur la table et me relève.
"Vous avez reçus mon bulletin de note !
-Tu vas être grande soeur Yuki.
-Attend... QUOI ?"
Mes fesses retombent sur le bord de la chaise qui glisse en arrière et me laisse tomber entièrement pour que mon derrière rencontre le sol. C'est une blague, hein ? Je rêve, n'est-ce pas ? Une deuxième Satomi, pourquoi ? Ils ne m'aiment plus ? Non je ne veux pas être grande soeur ! Les petites soeurs sont chiantes et les petits frères casse tout, même ta cervelle pour rester polie. Je me remet sur pied et repose mon derrière sur la chaise.
"C'est une fille.
- Ah non, une chieuse, je la veux pas dans ma chambre !"
La conversation c'est terminé sr cette phrase et tous on a mangé en silence.
Finalement six mois plus tard, le monstre est né et ce n'était pas pour me déplaire. Je suis tombée amoureuse du regard de la chieuse, plus tard tu pourras compter sur moi pour tout et n'importe quoi.

Une adolescence révélatrice d'une croissance tardive qui suivra par des moqueries. Cette évènement a fait ce que je suis devenue aujourd'hui

ça vous est déjà arrivé à vous aussi ? Vous avec le cul sur la chaise, vous n'avez rien demandé à personne, vous êtes silencieux, calme, à la limite même d'être transparent et pourtant quelqu'un vous voit et il ouvre sa grande gueule pour vous dire que vous existez, mais que vous êtes un moins que rien. Vous vous sentez comme la bouse de la bouse, une poussière, une rose à qui on arrache ses pétales... Les adolescents sont des ordures entre eux, ils te méprisent à un point que tu as envie de leur dire "oh mon vieux, il y a plus de 1 000 000 de personnes sur Terre, redescend d'une marche, tu es toi aussi un moins que rien." Seulement comme tu as peur tu ne dis rien, tu te tais et subit. Le soir j'essuie mes larmes avant d'entrer à la maison, mais mes parents ne sont pas dupes, ils voient bien mes yeux rouge. Pourquoi suis-je différente ? Pourquoi je n'ai pas de poitrine ? Pourquoi je suis petite ? Pourquoi je n'ai pas mes règles alors que j'ai quand même seize ans ?! ça ne peut plus durer, mes parents m'ont emmenée voir un médecin. Verdict ? Problème de croissance. Que faire ? Seul le temps peut m'aider, je n'ai plus qu'à attendre et souffrir en silence, être suivi d'un psychologue, c'est la seule chose que le médecin me propose pour m'aider à subir. Pourquoi pas, ça ne peux pas me faire de mal.

Bienvenue dans mon présent.

Quatre ans sont passés, mes problèmes de croissance sont réglés, le temps a fait son travail. à l'université personne ne se moque de moi, mes amis se compte sur les doigts de la main, mais je sais que je peux compter sur eux. Je vis encore chez mes parents et j'ai deux petits chiens que j'aime plus que tout. Ma petite sœur a grandit, elle a huit ans maintenant et plus elle grandit plus elle m'embête. Je l'aime, mais elle est agaçante. J'ai eu un petit copain, mais ça c'est fini rapidement. C'était il y a un an et je ne veux plus en parler. La suite de l'histoire, je l'écrirai peut-être avec vous.