Rencontre sous un bain de soleil Ft. Altaïr Izar

Deux jours. C'était le temps exacte qui c'était écoulé depuis que la jeune femme l'avait eut au téléphone, son futur jardinier.

Cela c'était passé de la manière la plus simple qui soit. Rylian c'était rendu à la maison de couture des Reid. La cause ? Son manager l'avait appelé quelque peu hâtivement pour l'essayage d'une nouvelle tenue, celle-ci avait soit disant besoin de modification. Bien entendu la jeune femme ne pouvait refuser se genre de « mission », c'était donc tout naturellement qu'elle ci était rendu, l'envie n'y étant pourtant guère. Les fameux essayage durèrent une bonne partie de la matinée et ce n'est qu'à la fin de celle-ci que l'étoile pu enfin rentrer chez elle. Tout au long des heures écoulées, une idée avait prit place dans son esprit, y germant alors comme une évidence ; chose qu'elle s'empressa de partager avec son aîné. Et pour une fois, ils réussirent à se mettre en accord. Le sujet traité était simple. Leur jardin, grand, très grand, aussi grand qu'un stade de foot pour tout dire et il fallait l'entretenir. Cela aurai pu être possible si tout deux n'étaient pas toujours occupés à travailler ou du moins, si tout deux avaient eut un corps chacun. Dans tout les cas, le métier de la jeune femme préconisait à ce qu'elle fasse attention à son physique, qu'elle ne se blesse point. Il en était de même avec Keaghan également, s'entailler la main ou perdre un doigt serai ennuyeux.

En pleine réflexion commune avec son frère, Rylian quittait la maison de couture pour rejoindre sa bécane qui l'attendait à l'arrière de la bâtisse. Une habitude simple pour une journée simple, pourtant quelque chose vint à attirer son attention se jour là, une affiche accrochée à un lampadaire. D'un pas calme l'étoile s'en était approchée, découvrant non sans joie qu'il s'agissait d'une annonce pour du jardinage à mi-temps, ce qui ferai parfaitement l'affaire pour eux. La mannequin releva le numéro sur son portable ainsi que le nom du jeune homme et tourna les talons en direction de son engin. Ce n'est qu'une fois arrivée et confortablement installée dans sa chambre qu'elle c'était décidée à appeler. L'échange fût bref, la jeune femme lui communiquant ses coordonnées ainsi qu'un numéro de téléphone en cas de besoin. La date du rendez vous fixé, il ne lui restait plus qu'à attendre.

Deux jours. C'était le temps exacte qui c'était écoulé jusqu'au jour J, le jour du rendez vous.

La jeune femme avait littéralement bloquée sa journée et ce dans le but de recevoir se fameux Izar mais pas seulement. Cela faisait pas loin d'une journée complète que son frère était resté assoupit dans sa chambre, une journée complète sans avoir pu manger ou boire. Ce qui était grisant pour lui, pour elle. Leur pouvoir n'avait rien de pratique, il ne s'agissait là qu'une façon de faire souffrir l'un ou l'autre chaque jour. Le mannequin avait donc laissé la place à son frère et ce afin de lui permettre de se restaurer et se dégourdir un peu les jambes, du moins le temps que l'heure passe. Ce qui lui paru cours, le brun soupira, donnant quelques consignes à sa sœur et ce avant de retourner prendre place dans sa chambre. S'installant dans le lit, le sommeil ne tarde point à le prendre, laissant ainsi le champ libre à son étoile jumelle qui s'empressa de se rendre au salon. La sonnette retentit, la voix de Rylian s'élève, demandant à son majordome d'ouvrir le portail principale après avoir bien entendu demandé à la personne de décliner son identité. Celui-ci s’occuperait de le guider dans la maison par la suite.

Sourire aux lèvres, elle était prête à le recevoir.  

L'étoile attendait son invité avec calme. Installée sur l'un des deux canapés qui habillaient le salon, la belle s'adonnait à malmener l'une de ses mèches de cheveux, enroulant celle-ci autour de ses doigts pour la laisser retomber sur son épaule par la suite. Des bruits de pas vinrent tout de même attirer son attention, la stoppant dans ses « occupations » et ce avant que son majordome ne face irruption dans la pièce. Un sourire naît sur ses lèvres, à la suite de quoi celui-ci ne se retire, la laissant ainsi seule avec son invité, leur nouveau jardinier.

La mannequin se lève pour rejoindre en quelques foulées son interlocuteur. Amusé, souriante, un premier contact se fait lorsqu'elle vient à lui serrer la main avec engouement. Qui à dit que tout les mannequins étaient froids et hautains ?

- Enchantée également Izar ! J'avais également hâte de te rencontrer. Quel chance que d'être tombée sur ton annonce, je désespérais de voir notre jardin ainsi laissé à l'abandon.

Hors des flashs et du travail, Rylian avait l'habitude de laisser son côté professionnel de côté. Cela pouvait de toute manière mettre mal à l'aise ou en embarrasser plus d'un. Quoique sont côté détendu et taquin pouvait également mettre mal à l'aise. Après un nouveau sourire et avoir conservé la main de son interlocuteur dans la sienne, l'étoile l'invite à la suivre au travers de la maison. Ses talons résonnant avec élégance dans un écho qui ne fait que confirmer l'immensité de leur demeure. Qui à bien y songé était grande, trop grande. Un corps pour deux âmes, une personne seule à vivre ici sans compter le majordome et peut être un jour leur humain.

Ce n'est pourtant guère le moment d'avoir une pensée négative, pas maintenant, pas en cet instant. La jeune femme finit par lâcher la main du plus jeune, délaissant par la suite ses talons contre une paire de chaussure plus adapté aux jardin. Prête, elle finit par tirer le grand panneau -composé de bois et feuille de riz- qui se trouvait devant eux, révélant ainsi une terrasse couverte qui menait au jardin. Et parlons en du jardin, celui-ci était typiquement japonais mais également grand, un hectare ce n'était pas rien et il fallait l'entretenir. Observant un instant les éventuels réactions d'Izar, l'étoile prit à nouveau la parole dans un sourire.

- Voilà ton futur lieu de travail ! Je me doute qu'il y a beaucoup à faire et j'espère que tu ne prendra point peur devant la tâche à accomplir.

S'avançant de quelques pas, la jeune femme traversa le pan de terrasse qui la séparait du jardin pour finalement faire face au brun par la suite.

- Nous possédons même un bassin. Mais celui-ci n'est pas encore fonctionnel, du moins il aurait besoin d'être aménagé pour recevoir par la suite des carpes koï. Nous avons la chance d'avoir une demeure assez reculée, peut être aura tu la chance de croiser des daims sauvages.

Cela pouvait sembler anodin, banale et pourtant c'était quelque chose à voir. La beauté de la nature, la vrai beauté, celle qui la changeait de ce monde si superficielle qu'était les paillettes et le show-business.