15# Lev Kovloski — Johannes Svensen {charme rompu

peekaboo

On parle souvent de théâtre hanté, de pièce maudite, de fantôme et de monstres hideux. Peut-être t’avait-ce inspiré à rejoindre le monde du paranormal ? Ou peut-être était-ce la réaction des gens en te voyant en bel homme masqué qui t’y a poussé ? Dans tous les cas, Lev Kovloski ; Tu t’es retrouvé dans une maison abandonnée, étant presque sûr de n’y retrouver personne. Et pourtant, tu eues tort. C’était le destin, voilà tout.

Tu avais un parfait masque et de l’énergie à revendre. Pourquoi ne jouerais-tu par le fantôme de ces lieux ? Trouvant un moyen de t’approcher discrètement de l’inconnu aka Johannes Svensen, tu t’es rapidement trouvé en train d’essayer de lui faire preuve. Mais deuxième faute du sort. Au moment où ton regard rencontra le sien, tu étais déjà dans de beaux draps, et ceux-ci ne faisaient pas du tout partie de ton costume de casper.

Un monstre qui tombe amoureux de sa victime ? Qu’est-ce que le destin leur réserve ma foi !

Ordre de passage;
Lev Kovloski (Personnage A) — Johannes Svensen (Personnage B)

Alors qu'il s'approchait de sa future victime, parfaitement sûr de réussir son coup et au moins de la voir sursauter, sinon crier, il perdit tous ses moyens. Peut-être n'avait-t-il pas été discret, peut-être sa victime l'avait-elle remarquée, toujours est-il que son regard se croisa celui du jeune homme aux cheveux blancs comme neige.

Et là, à cet instant précis, il perdit tous ses moyens, trop préoccupé par les questions qui assaillaient soudain son esprit. Qui était-ce ? Que faisait-il seul dans une maison réputée hantée ? Pourquoi son cœur battait-t-il si vite à la vue de l'inconnu ? Pourquoi ne pouvait-il pas en détourner le regard ? Sa gorge était sèche, ses mains devenaient moites, il pouvait sentir le rouge lui monter au joues, bien qu'une ne soit pas visible, cachée derrière le masque.

Quelques semaines plus tôt, il se serait dit qu'il se retrouvait face à son humain lié, mais il l'avait déjà rencontrée, et peu importe la manière dont on voyait les choses, cet homme ne pouvait pas être Emile. Et ce sentiment qui le submergeait était bien différent de ce qu'il avait ressenti en rencontrant cette dernière. C'était bien plus brutal et soudain, même si la situation dans laquelle il se trouvait était presque normale. Se pourrait-il que ce soit ce qu'on appelle communément le coup de foudre ?

Entre temps, il n'avait toujours pas bougé depuis que leur regards s'étaient croisés ; il devait sans doute avoir l'air étrange aux yeux de l'autre. De toute évidence, il était trop tard pour continuer sa 'farce' comme si de rien n'était ; il vaudrait mieux essayer d'enchaîner comme si de rien n'était. Ou parler. Tout simplement. N'importe quoi pour rompre le silence pesant.

« Que faîtes-vous dans un endroit abandonné à cette heure là ? »

De toutes les choses qu'il aurait pu dire, c'était ce qui sortit de la bouche de Lev. Comme s'il n'avait pas l'air assez suspect en se promenant dans un endroit désert avec un masque sur le visage. Il fallait qu'il en vienne à fixer l'inconnu pendant de longues minutes avant de se décider à l'aborder par une question intrusive.

Faîtes qu'il ne lui renvoie pas la question… La situation deviendrait encore plus embarrassante qu'elle ne l'était déjà.

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Could it be… my one true love ?

ft. Lev

Ʃkaemp はは ™

Que faisait-il dans cette maison hantée ? La curiosité, sans doute, qui l'avait mené là. Ce lieu semblait d'un calme paisible au possible, comment un solitaire comme lui aurait-il pu ne pas être attiré par ce lieu aux allures si romanesques ? Si il était dans un conte de fées, il était le Petit Chaperon Rouge – en témoignait son manteau de mauvais goût – et heureusement pour lui, nul loup ne se profilait à l'horizon. Jusqu'à ce qu'il... arrive. Un grand jeune homme aux yeux clairs et aux cheveux blonds. La simple vue de sa silhouette fit bondir le coeur de Johannes. Ce... ce n'était pas comme la dernière fois qu'il avait eu un "coup de foudre", non. Il était survenu de manière soudaine, comme le Loup venu le dévorer, sûrement pour lui faire peur, mais le jeune homme aux cheveux blancs ne ressentit pas la moindre crainte. Au contraire, une chaleur agréable venait se l'envelopper et il ne parvenait à détacher son regard de l'inconnu. C'était gênant... plus encore que la dernière fois. Si bien que l'Etoile ne savait absolument pas quoi penser de lui. Ce n'était pas son humain, hein ? Il avait déjà un humain. Etait-ce le fil rouge de la destinée qui les reliait ?

L'Ame Soeur s'approcha, brisant le silence de mort. Lui demandant ce qu'il faisait ici. Eh bien, il... il ne savait pas comment répondre, sa voix se brisa lorsqu'on lui posa la question. Malgré ses tentatives de parler, il ne parvint à prononcer un mot, et un frisson le saisit. Mais ce n'était pas de la peur. Tremblant légèrement, saisissant le col de son manteau – et sentant son coeur battant à tout rompre au passage – Hannes tenta de nouveau de parler, et réussit cette fois-ci.

"Je... je ne sais pas... Quand j'ai vu cet endroit, je l'ai trouvé... comment dire ? Romantique ? J'aime beaucoup de genre de lieux, alors je voulais m'y recueillir seul un petit peu... mais..."

Il déglutit, gêné. Comment exprimer cela ? C'était si embarrassant !

"Mais votre présence... comment dire... elle ne me déplait pas du tout. Même si vous avez essayé de me faire peur de manière assez pitoyable, je... enfin, vous voulez bien m'accompagner ici ? C'est un lieu assez sinistre..."

Ses paroles étaient confuses, ça ne changeait pas de d'habitude bien entendu, mais autant dire que son état n'arrangeait guère les choses. Embarrassé, il détourna les yeux. Lorsque... il sentit brusquement un poids s'affaiser sur lui. Retournant au blond, il balbutia des mots incompréhensibles, ne comprenant pas pourquoi il venait de le serrer dans ses bras ainsi, s'appuyant sur ses frêles épaules. Mais lorsqu'il vit son expression faciale, il saisit enfin. Un vertige, un malaise, qu'importe – il se sentait mal. Le seul souci ? C'est que Hannes n'y connaissait rien en médecine, même la moindre astuce pour aider quelqu'un à faire passer un malaise, c'était pas à sa portée. Il méprisait tellement ce domaine...

Sans compter qu'il ne serait d'aucune aide puisque, sous le poids du jeune homme, il venait de tomber à la renverse, s'étalant de tout son long, sur le dos, sur le parquet grinçant de la demeure. Premier constat de Hannes : il était... lourd. Second constat ? C'était terriblement cliché. Dernier constat ; il rougissait comme une pivoine et son coeur battait la chamade à lui en faire mal. Maintenant, c'était sa tête à lui qui tournait dès qu'il songeait à la personne qui l'écrasait.

"Aa... aaah, je, je... je suis désolé, vous allez mal ? C'est... embarrassant..."

Hors-sujet.

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