You leave the venom when you bite, hunting another prey at night. you're thinking I'm too weak to fight; You don't see I'm the villain. Trigger happy point at me, Just pathetic weaponry
puny flower
Si on ne me laisse pas me fondre en animal ou hors de ce monde, qu’on me laisse au moins enfermé chez moi. Pour un monde qui n’en a plus grand-chose à faire ce qui l’entoure, laisser les gens en paix chez eux semble pourtant une prohibition. J’aurais voulu travailler à partir de chez moi, ou ne pas travailler du tout, mais la société est une sphère encore plus étouffante que cette planète. Et dans la société se trouve une sphère d’un diamètre encore plus restreint, qui résonne au nom « d’argent » aux cœurs des oreilles de chaque être humain.
C’est un doux mot qui fait du bien si bien utilisé, et qui peut détruire des vies entières et des rêves crus s’il est fourché sur une langue mal placée.
L’argent est devenu un besoin vital et même en bonne santé sur ses deux jambes et équipé d’un bon cerveau, un sans argent n’est que grain de poussière. Triste. Alors j’ai dû trouver un moyen de satisfaire ce besoin en travaillant quelques heures par semaines à la bibliothèque, seul endroit adéquate pour mes pensées trop bavardes et mon rejet de pratique sociale. La règle du silence est ma préférée. Je l’instaurerai dans l’univers entier si je pouvais. Mais pas aujourd’hui.
Non, pas aujourd’hui alors que cette règle est violée à même mes oreilles, et mes sens envahis d’une odeur forte désagréable et ma tête sur le point d’exploser. Au dernière nouvelle, je n’avais jamais été menotté de force (ni même tout court) pour ensuite être plaqué le torse sur la portière d’une voiture. J’arrivais peu à percevoir les sons d’animal écru destiné à mes oreilles et ça me rappelait terriblement cet série policière devant laquelle je m’étais endormit hier. Ah c’est peut-être juste un rêve.
Pourtant, le ciel est toujours parsemé de ses astres dans mes rêves. Et aujourd’hui j’aurais beau plissé les yeux la tête levée, il est vide et toujours morose, presque ennuyant. (j’aurais pu penser que le constant bleu plat de la nuit est satisfaisant)
Je n’ai pas vraiment dans l’optique de m’enfuir mais j’essaye tant bien de me débarrasser de l’étreinte forcée et pesante sur mes poignés. J’essaye de trouver un moment de silence entre les mots de ce… flic ? pour pouvoir en placer une. Mais c’est une cassette qui se rembobine et se déroule sans arrêt et c’est trop pour ma petite cervelle. « Mais… mais y’a pas moyen d’être en paix dans ce monde ?! » Je balance finalement par-dessus ses mots.
Calme toi Enju, calme, sinon tu vas imploser et pleurer et tu veux pas pleurer en public, surtout pas en public. Tu veux pas être faible, t’es déjà un moins que rien sous la pression d’un homme te fracassant les parois crâniennes et puis pourquoi moi ?! « Et pourquoi moi ?!
J’ai jamais demandé à être en vie !
J’ai rien fait pour mériter ça ! » Pour mériter une existence.
Ma voix résonne trop fort dans ma tête et dans mes oreilles et j’ai l’impression que chaque pensée s’échapperait de ma bouche si je venais même à faire tourner ma matière grise. Je force toujours sur les attaches autour de mes poignets et je les sens brûler et ma peau se rappe et se tue sous des efforts faiblards.
Carte d'identité Occupation: Commandant de la première division d'enquêtes. Nationalité: Japonais. Lié à: Dougal Wennolds, l'affreux. ♥
Sujet: Re: puny flower (genki) Dim 3 Jan - 15:04
Qu’est-ce qu’il foutait. Première réflexion ; réflexion rapidement disparue alors que sa propre voix l’atteignait ennuyeuse, chiante et affreusement cassée. La réponse était évidente et il ne fallait pas être à quelques centimètres de son visage pour que son nouveau parfum nous parvienne. Genkishi était bourré pour deux sous. Pourquoi l’était-il d’ailleurs ? Oh. Merdum. Le souvenir lui revint aussi marquant qu’une crotte de chien qu’on écrase le matin ; chose qui faisait partie de son quotidien vu sa poisse mais ce n’était pas tant ça le problème, en fait. Ouais. Il s’était disputé. avec un chat. Il en gardait encore la cicatrice sur son visage. Il n’y avait que les chats pour lui tenir tête après tout ; et il fallait avouer qu’après avoir été encerclé par un gang de yankee-chatons, il avait vite de courir comme le parfait commandant crédible qu’il faisait. Ne le jugez pas ; Chacun a son point faible.
Que ça soit pour cette raison foireuse ou une quelconque autre qu’on résumerait à une envie soudaine, il avait décidé de se saouler. Chose qu’il avait bien réussi vu sa situation. Etait-il en train de menotter un pauvre blondinet tout ce qu’il y a de plus fragile ? ... FAUX. Cette personne était totalement suspecte ! Il fallait juste voir son regard du ‘Je-déteste-le-monde’. Feeling, feeling. Et le feeling de Gen’ n’avait jamais tort ! ... Bon, il n’avait jamais essayé quand il était bourré mais il avait confiance en ses capacités. Alors voilà, maintenant, qu’il répétait trois fois la même phrase de suite sur les arrestations, les crimes commis, la vie, la mort, la bière. « T’es geeeeenre trooop suspect, gamin. J’peux pas te laisseeer comme ça. » Un peu con quand on se dit que Gen n’a aucun sens de la justice et que s’il faisait ça, c’était pour son simple plaisir personnel.
Plaisir malsain, effectivement. Mais il n’avait pas les idées en place. C’était une parfaite excuse. Tirant un peu plus sur les menottes, en maîtrisant son ‘suspect’ en question. « Arrête de te déb- » Oh. Wait. ça serait moins marrant s’il était docile et de toute façon .... De toute façon, il se décidait à parler. Et ces paroles firent grimacer le commandant inconsciemment. Hey hey hey ... Je n’ai jamais demandé à être en vie. ça sonnait pas un peu trop ... dépressif ce truc ? WAH. C’est en plus un psychopathe du coup ? Jackpot. Il étouffe un ricanement tout ce qu’il y a de plus flippant et le fait se tourner de force, lui faisant face par la suite. Il plante son regard dans le sien, comme la chose la plus naturelle du monde. Gen, gen, gen. Qu’est-ce qu’il foutait. Il avait oublié ses manières et sa politesse. Voilà qui était problématique. Mais il était bourré ! C’était l’excuse parfaite, il ne fallait pas chercher plus loin.
« Tu veux que je t’aide alors. » Il avait ce sourire en coin, ce sourire à la fois moqueur et sérieux. Il hésita à l’attraper par le col mais se contenta de le retenir par son épaule droite contre la voiture. Aie. Vu le bruit, ça devait avoir fait mal. Il s’excusera peut-être. Mais. Maintenant. « Tu veux que je t’aide à crever ? » Il était tellement gentil, tellement serviable, tellement humain le Genkishi. Il lui offrait une libération. Foireuse. Mais une libération quand même.
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Sujet: Re: puny flower (genki) Mar 5 Jan - 1:52
FT. GENKI
387 mots
You leave the venom when you bite, hunting another prey at night. you're thinking I'm too weak to fight; You don't see I'm the villain. Trigger happy point at me, Just pathetic weaponry
puny flower
L’odeur qui émane de sa bouche comme un tourbillon d’horreur me hante les sens et j’ai probablement plus de chances d’étaler mon dîner par terre que lui, noyé dans son alcool et son emmerde. Je songe à lui inventer une vie dans ma tête, à m’imaginer les raisons de son penchant pour l’alcool mais au final ça ne m’apporterait pas trois sous alors j’évite. Et je suis condamné à l’écouter brailler à l’entrée même de mes tympans. Des incohérences et des tourments d’humain avare typique.
Mais son rire me frustre et je me sens dépossédé. Mes antres se referment sur elle-même et j’aurais juste dû me taire, du début à la fin, me laisser victimiser et écraser à ne plus en pouvoir c’est-à-dire jusqu’à mon extinctives… et maintenant je suis sous la pression irréversible d’une réponse que je suis censé lui donné, d’un argument que je suis censé avoir avec lui que je ne connais de nulle part et dont je n’arrive même pas à décrire le visage à cause du trop peu de lumière. Ou surtout parce que mon visage est semi-écrasé contre sa caisse et qu’honnêtement, j’aurais mieux fait sans.
« Tu veux que je t’aide à crever ? »
J’ai un moment de doute.
Un moment où l’univers se reflète dans mon esprit et où, les yeux fermés, je m’enfouille tellement profond dans cette envie de disparaître que je la sens dans mes membres, et le niveau de tension dans mon corps redescend. Je me sens léger, presque. Il y’a toujours cette incommodité pressant sur mon dos et m’empêchant de détourner ma lignée de pensée. C’est une peine dans mon épaule que j’essaye de balayer mais qui déforme mon expression.
Sa question résonne dans ma tête.
J’aurais pu dire oui. J’aurais voulu dire non, et ne pas faiblir devant la race humaine. Pire encore, devant la race humaine alcoolique.
« Allez-y, » mais ma langue fourche et ma conscience déraille. « si ça vous amuse.
Je vous regarderai des cieux, et je m’amuserai tout autant en vous voyant essayer de nettoyer les bouts de cervelle sur la chaussée. Et sur votre costume et dans vos cheveux. »
Je croise son regard caché derrière cette vitre d’inconscience, d’insouciance et d’alcool. « Y’a des plus belles façons de mettre fin à sa carrière, non ? »
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Sujet: Re: puny flower (genki) Ven 8 Jan - 17:42
Si vous lui demandiez ; Gen ne savait pas plus pourquoi il disait ça. A une personne qu’il ne connaissait pas. A une personne qu’il avait quand même plaqué contre une voiture avant de la menotter. Mais chercher une réponse lui donner la nausée. Alors on expliquera tout par l’alcool, c’était tellement plus facile. Genkishi est seulement bourré et c’est pour ça qu’il offrait ses services à ce gosse. Il pouvait le délivrer de ce monde, le libérer, lui qui n’avait jamais demandé d’être vivant, lui qui ne méritait pas ça. Haha. La connerie. Gen était bourré mais pas assez.
Il riait intérieurement. C’était absurde. Le ‘blond’ puait le dépressif mais c’était absurde qu’on demande de crever. Ou alors peut-être pas ? Sincèrement, il en avait vu des un peu cxns mais la plupart finissaient par changer d’avis. Il allait flipper. Il allait lui demander ce qu’il lui disait. Il allait se débattre une dernière fois. Ce qu’il pensait ; ce que Gen croyait. Il avait eu tort. Comme tout le temps quand le sake reprenait ses sens. Ou quand il y avait des blonds comme celui qu’il emprisonnait là tout de suite. N’était-ce pas doublement absurde ?
Il avait froncé les sourcils, il avait grimacé puis il s’était crispé. Gen le fixa comme la chose la plus étrange au monde. Il avait le sens de l’humour, le petit. Il relâcha prise et se contenta de reculer de deux pas, sans pour autant lui laisser la possibilité de fuir. Mettre fin à sa carrière ? Insolent. Un sourire était apparu sur ses lèvres avant qu’il ne se maîtrise rapidement. « Non, effectivement. C’est plutôt foireux. » Il marque un silence ; un silence de réflexion pour être honnête. Il n’avait vraiment pas le courage de réfléchir mais son esprit avait décidé du contraire.
Jusqu’à ce qu'il ait la migraine, mais ça, c’est une autre histoire. « Mais c’était pour la bonne cause. » La pensée tournait en rond, reprenait place et elle s’obstinait. « Je te fais une faveur, non ? » Cette pensée d’un ivrogne qui semble tout savoir du monde, qui croit comprendre derrière un regard ou qui pense être le justicier des pauvres âmes qu’il est le seul à décerner. C’est triste ; Gen n’était pas un justicier. « De crever ; ça serait plus simple, non ? »
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Sujet: Re: puny flower (genki) Mar 26 Jan - 16:49
FT. GENKI
421 mots
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J’avais osé croiser mon regard du sien pendant une brève seconde, si brève que j’avais déjà oublié l’expression sur son visage. Mais j’avais pu constater qu’il était bien plus correct que ce que mon imagination et mes stéréotypes imposés par la télévision m’avais obligé à croire. Soudainement je me sens presque moins tendu, un peu soulagé mais toujours écrasé contre une voiture et si mon épaule s’en sort indemne, alors que je regagne foi en la race humaine. Mais j’avais déjà entendu ma carcasse craquer cinq ou six fois.
Un souffle m’échappe quand je me sens relâcher et que mon espace vital se libère un peu. « Je te fais une faveur, non ? De crever ; ça serait plus simple, non ? » Ses mots coulent comme la liqueur a dû couler dans sa gorge. Ca serait tellement plus simple, il aurait presque raison. Mais une fois devant la chose, une fois au bord du gouffre ou les veines soumises à une lame plus brillante encore que la lumière qui se reflète dans les larmes, c’est un instinct de survie qui vient foutre son nez dans l’affaire. C’est des souvenirs de vos parents et des sourires échangés avec des inconnus qui vous arrêtent et vous donne une nouvelle vision de la vie.
C’est quand on perd les choses qu’on apprend à les aimer.
Il aurait fallu ma mort pour me faire apprécier la vie. Un paradoxe qui déforme mon expression sous le regard du flic. « Non. » D’une sécheresse habituelle, je relève le menton et intercepte son regard. « J’aurais préféré ne pas naître, plutôt que d’assouvir la soif de sang de quelqu’un… J’aurais préféré éviter de savoir qu’il y’a un monde où ça ne dérange personne qu’un flic vienne proposer la mort à un gamin… » Je vois mes paroles s’envoler, futiles, je sais qu’elles n’atteindront ni même son esprit de manière intelligente ni même personne. C’est une voix qui s’élève dans un vide perpétuel et qui rebondit sans cesse sur les parois d’une cage, sans jamais s’arrêter, sans que personne ne percute.
«Et donc… vous trouvez plus simple de fuir vos responsabilités sous l’alcool ? » Une pensée m’occupe et je me demande pourquoi je suis encore là, à débattre sur mon existence avec un inconnu sans toute sa tête – ça va à l’encontre de toutes mes politiques. Je me glisse alors le long de la voiture, loin de son aura empoisonnée, et je traine mes pieds sur le sol, massant mon épaule de ma main opposée.
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Sujet: Re: puny flower (genki) Dim 31 Jan - 14:43
étrange personnage. Et s’il avait le temps ou la capacité de s’attarder dessus, il l’aurait sûrement fait. Mais pour le moment, il le faisait plus rire qu’il ne l’intriguait. Oh. Riait-il vraiment ? Franchement, il s’attendait à une réponse positive. Encore une fois, le gamin le surprenait. Genki s’était donc trompé. Voilà qui est fâcheux. Un sourire en coin, le commandant se pencha à son hauteur, « mais ça dépend de ta vision de la mort, blondie. » Plissant les yeux, il ne lui laissa pas le temps de continuer qu’il ajouta, un peu plus froidement. « A une personne qui n’a pas le courage de se donner la mort, j’assume les conséquences et prends ses péchés à sa place. » Une autre forme de Justice que l’alcool lui faisait avouer. Au fond, c’était des pensées qui faisaient souvent ‘coucou’ dans son esprit sans pour autant qu’il s’y attarde. Seulement des pensées.
Mais ça ne changeait sûrement pas les faits, n’est-ce pas ? Il était encore un flic qui proposait la mort à un enfant. Waouh. C’est vrai que dit comme ça, il sonnait comme le pire des enfoirés. Croisant les bras, en soupirant, il refusait de s’avouer que le faux-blond, avait peut-être raison. Peut-être ? Oui. Genkishi avait une trop grande estime de lui-même pour avouer avoir tort. Il n’avait jamais tort, tout court. « Il y a un monde où ça ne dérange personne de vivre avec le sourire quand la mxrde arrive partout. » Une déclaration qui n’avait aucun sens finalement. « Et j’en fais partie. » L’alcool le rendait plus détendu ... ou plus con. Sûrement les deux. Du moins, il le rendait assez détendu et con pour se poser des réflexions qu’il avait longtemps enfoui dans un coin de sa tête en les abandonnant parce que c’était ‘le meilleur choix’, bien sûr.
Et maintenant, voilà qu’il les ressortait avec un gosse. Peut-être que finalement, ils ne se comprenait pas finalement. Voilà tout. « [...] plus simple de fuir vos responsabilités sous l’alcool ? » Oh. Un unième sourire crispé. Mais il ne fuyait pas. Ou alors si ? Il ne s’était pas tant posé la question. Il buvait parce qu’il en avait envie. Il buvait parce qu’il s’était disputé avec des ‘chats’. Les chats étaient donc sa responsabilité ? « C’est une manière de voir les choses. » Se décalant, il se positionna à côté du plus jeune et s’adossa à la voiture à son tour, fixant devant eux les quelques passants qui traversaient le chemin. « Il n’y a pas que les responsabilités qu’on fuit. » Un sourire en coin cette fois. Un regard vers le faux-blond. « Mais je ne fuis pas. » Genkishi s’était penché sur le coup avant de souffler sur le visage de la ‘victime’. C’était si gamin de sa part. Mais étrangement, il voulait le déranger encore un peu et son haleine qui puait l’alcool lui semblait être un parfait châtiment.
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Sujet: Re: puny flower (genki) Jeu 11 Fév - 19:59
FT. GENKI
354 mots
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J’aurais pu, et peut-être que j’aurais voulu, échanger une conversation du type avec mon interlocuteur, si seulement il avait été saint d’esprit. Je ne cesse de me persuader que ce ne sont que des paroles en l’air qu’il me sort, de maigres propos sans fondement qui ne seront même plus part de sa raison une fois l’alcool dissipée. C’est frustrant.
Presque tentant.
Si se donner la mort n’est pas une option, alors la seule restante était juste en face de moi, filant dans mon odorat sous la fine odeur de l’alcool. Un truc d’adulte, parait-il, qui détend et qui fait oublier ses soucis. Qui apaise tout un problème et rend complétement passif. Chaque inspiration me rapproche d’une tentation et je faiblis à la seconde. « Il n’y a pas que les responsabilités qu’on fuit. Mais je ne fuis pas. »
Il semble presque plus sobre de ses mots limpides et intelligents. J’aurais presque envie de le croire. J'aurais presque envie de respecter cet inconnu – justicier, qu’on dit – se brandissant devant moi, ses valeurs sûres et imposantes. J’esquisse un sourire et me tourne vers lui. C’est toujours une violation à mon odorat que l’alcool émanant de son être, mais j’encaisse.
« J’ai peur de la mort, peut-être. » Ce n’est pas quelque chose que j’avais prévu admettre à un inconnu, ni même à moi-même. « J’ai encore de la considération pour ceux qui n’ont jamais demandés à descendre du ciel, alors j’évite d’infliger ma peine à mon étoile.
Alors je fuis. J’ai toujours fuis de tout et tout le monde. Et j’aurais aussi voulu fuir de cette conversation, mais je suis faible face aux gens sûrs de leurs valeurs. Face à n’importe qui qui sait se contenter de ce qu’ils ont et ceux qu’ils sont. Face à tout le monde, en fait. Et c’est pour ça que je ne lève jamais la tête, parce qu’on m’écrase et on me tartine de mon désespoir. C’est pour ça que je fuis, pour ne jamais me retrouver face à mon adversaire et ne jamais me sentir faible. »
Pour cette fois, j'avais inévitablement failli. Et j'avais trop parlé.