Isara Makoto, danseuse... étoile !

☆couleur des yeux — bleus
☆couleur des cheveux — bruns
☆taille — 1m70
☆poids — 68kg
☆style vestimentaire — très japonais, genre mini jupe et pull

Mon physique pourrait être celui d'une japonaise pure souche si l'on ne prête pas attention à mes yeux bleus ou à ma peau trop blanche, caractéristiques de mes origines célestes. Mes longs cheveux que j'attache régulièrement en arrière pour qu'ils ne me gênent pas peuvent avoir des reflets bleutés en fonction de la luminosité. Mes heures d'entrainement ont sculpté mon corps qui est long et fin mais musclé. Sinon depuis le temps, j'ai pris l'habitude de me fondre dans le paysage et j'ai adapté leur style vestimentaire afin de ne pas me faire repérer.

Présence — Exemplaire, je ne rate jamais un cours !
Moyenne générale ( /100) — 90
Matière préférée — Histoire, 98
Plutôt sage ou souvent collé — Plutôt sage !
Rêve — Protéger les étoiles de la violence humaine...
Futur — Intégrer la police d'Hoshikami.
Ton endroit préféré dans l'académie — La salle de sport.
Est-ce que tu te drogues? — Jamais.
Ta relation avec tes camarades — Distante, mais j'ai toujours la main tendue si besoin.
C'est long hein? — Oui (a)
Si tu devais être classé dans un groupe entre sportman, superstar, thug, nolife, foreveralone ou encore normal person, ça serait quoi? — Normal person, enfin presque, je reste une étoile tout de même !
Souhaites-tu assister au cours spécial sur les étoiles — Yeap.
Content, maintenant que c'est fini? — Oh que oui

Nom du pouvoir — contrôle de l'élément feu
Description du pouvoir — Quand je suis en contact avec du feu, je peux le contrôler, le manipuler que ce soit pour l'amplifier ou au contraire pour l'éteindre. Tant que je suis en contact avec, je peux en faire ce que je veux mais utiliser mon pouvoir me demande de l'énergie. Et je dois être prudente si je ne veux pas être sans défense après...

Ambitieuse, sportive, têtue, passionnée, gentille, naïve, haineuse… Des mots pour me décrire, j’en connais plein. Mais il y eu un avant et un après.

Quand j’étais une étoile, je n’étais que douceur, tendresse et naïveté. Mélancolique, je contemplais les hommes de là-haut, en souhaitant moi aussi vivre. Je voulais tout partager avec eux, ressentir l’amour, le désir, le plaisir, la joie.

Ensuite, je me suis retrouvée mêlée à eux comme je l’avais tant désiré et j’ai finalement regretté. Mes rêves et mes idéaux se sont vu brisé par la violence de leur monde. Alors je suis devenue haineuse pour leur race, ils ne sont que violence, égoïsme, méchanceté. Je sais que je mets à tort tout le monde dans le même bateau. Mais j’ai appris à être méfiante pour survivre. Il a fallu que je m’endure, que je devienne forte, que je me forge de nouveaux rêves. Alors je suis devenue ambitieuse quitte à écraser des hommes sur mon passage. Après tout, ils ne s’étaient pas gêné eux alors pourquoi je devrais les épargner ? J’ai finalement pris la race humaine en horreur, je les fuis. Ils ne cessent de me décevoir et je refuse d’être de nouveau blessée. Je suis devenue si méfiante que j’ai tendance à frapper avant de poser les questions. La seule échappatoire que j’ai trouvé c’est en faisant du sport. Je passe mon temps à la salle, à pratiquer des sports de combat, de défense afin de pouvoir survivre. Et je m’évade, j’exprime la poésie qui reste en moi en dansant.

Tout ce que j’ai retenu c’est qu’il ne fait pas bon d’être une étoile sur terre…

J’ai vécu certainement des milliers d’année dans le ciel à contempler la terre en rêvant d’y être. Je ne sais pas vraiment, la notion du temps n’est pas la même, là-haut. Puis, un beau jour mon rêve est devenu réalité. J’ai pris forme, je suis devenue une fillette brune aux étranges yeux bleus. Une enfant perdue en plein Tokyo au vingt-et-unième siècle. Autant dire qu’une gamine seule dans les rues n’y est pas à sa place. Je suis tombée un soir de nouvelle lune où les étoiles brillaient si fort qu’elles semblaient me souhaiter bonne chance. J’aurais aimé que ce soit un présage de bonheur…

J’ai été recueilli par un orphelinat où ma différence m’a rapidement mis à l’écart. Ce n’est même pas la couleur azur de mes prunelles – qu’on attribua à un probable parent européen - qui perturba tout le monde mais la maturité dont je faisais preuve pour une enfant de mon message. Rapidement les autres gosses me traitèrent de monstre et cela ne s’arrangea pas quand mon pouvoir se déclencha. Méchants, surtout quand ils étaient en groupe et se sentaient forts de leur nombre, ils m’isolèrent et tentèrent de m’effrayer à l’aide d’un briquet trouvé. Alors qu’ils essayaient de me brûler, nous avons tous été surpris par ma résistance. Les choses ne s’arrangèrent pas par la suite, ils ne cessèrent de s’en prendre à moi, effrayés et envieux…

Les adultes responsables de l’endroit fermaient les yeux, ce qui m’arrivait ne pouvait leur échapper. Ma différence les dérangeait surement, je ne sais pas, j’ n’ai pas eu d’explications et je n’en ai pas cherché. Tous ne le faisaient pas, l’un d’eux était plus gentil, prévenant. Il était là pour m’écouter, pour me défendre, pour me consoler quand j’en avais besoin. Le nombre de fois où j’ai pleuré dans ses bras ne se comptent même plus. C’est après sa trahison que j’ai cessé de croire en l’humanité. Un soir où, naïvement, j’étais venue trouver réconfort auprès de lui, il abusa de moi. Le lendemain, je m’enfuie, je trouvais alors ma route vers Hoshikami. J’ai intégré l’académie, j’avais alors seize ans…

Cela fait maintenant quatre ans, mais je n’oublie pas, je n’oublierai jamais…