Messages : 3 Date d'inscription : 15/09/2016
| Sujet: Junsuke Cross - "Oh, l'adorable petit garç...*PAF*" Jeu 22 Sep - 18:38 | |
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Nom — CROSS Prénom — Junsuke Âge — 20 ans (11 juin - Gémeaux ♊) Sexe — Masculin Race — Humain Nationalité — Anglo-japonais Occupation — Serveur en restaurant Orientation sexuelle — Bisexuel
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physique ★ couleur des yeux — bleus ; ☆ couleur des cheveux — blonds ; ★ taille — 1,65m ; ☆ poids — 59kg ; ★ tatouages ou piercings — un rat violet sur l'omoplate gauche ; ☆ cicatrices — quelques vieilles cicatrices qui tendent à disparaître, principalement sur le torse et le dos ; ★ style vestimentaire — variable ; globalement tout lui va, alors ça dépend de son humeur. Jun', ou la preuve que des lunettes ne donnent pas nécessairement l'air intelligent. caractère Au premier abord, Junsuke est un garçon sommes toutes amical. Sociable, il prend plaisir à discuter et n’a pas de difficulté à sympathiser, pour peu que la personne en face présente de l’intérêt – et ne soit pas le dernier des pourris. Il apprécie les enfants et ne fait généralement aucune distinction d’âge ou de genre, ou quoi que ce soit d’autre pour ses fréquentations. La distinction étoile/humain lui passe également par-dessus la tête : tant que la personne est amicale, il se fiche pas mal du reste.
Cela l’amène parfois à se mettre lui-même en danger, ou du moins en situation délicate : imprudent, voire même carrément irréfléchi, il n’a pas une grande conscience du danger et serait capable de suivre ce type louche qui lui a paru, après discussion, tellement sympa. Dans la même idée, il n’hésitera pas à s’aventurer dans des lieux dangereux, à grimper sur des plateformes instables ou parcourir des voies ferrées supposément abandonnées, si tant est que quelque chose ait poussé sa curiosité pour l’y mener.
Cela n’est évidemment pas sans risque, d’autant que Jun’ souffre en plus de sa propre maladresse. Pas à un point maladif, c’est plus proche d’une gaucherie habituelle, qui lui fait échapper facilement ce qu’il a dans la main, glisser sur presque rien ou se prendre un poteau qu’il n’avait étrangement pas vu. De façon plus flagrante, lui qui apprécie de grimper dans les arbres n’en est jamais redescendu sans chuter. Pas une seule fois. Il lui arrive d’en parler comme d’une malédiction en riant, mais ça a suffi à faire peur à son entourage plus d’une fois quand il était plus jeune.
Mais peu lui importe, il recommencera malgré tout. Peut-être parce qu’il n’est pas capable de l’évaluer correctement, le blond ne craint pas le danger. Non pas qu’il n’ait jamais peur, mais il fait preuve d’assez de courage au quotidien pour affronter ce qui pourrait le déstabiliser. Dans les situations tendues, il ne se laissera pas impressionner et fera de son mieux pour tourner les choses à son avantage.
Malheureusement pour lui, sa bravoure n’est pas toujours reconnue, souvent effacée par un trait beaucoup plus marqué de son caractère : il est con. Très con. Il prend des décisions irréfléchies, fonce tête baissée, manque parfois de tact et de bon sens. Il peut enchaîner les paroles et actions stupides sans même s’en rendre compte, ou comprendre une évidence avec un train de retard. Parfois, il ne saisira pas un sous-entendu, ou fera une blague nulle. Bref, c’est un abruti. Mais le genre d’idiot amical qu’il est agréable d’avoir dans son entourage, parce qu’au final il ne fait pas de mal, et on en rit plus qu’autre chose.
A bien y réfléchir, son intellect un poil limité est probablement dû au fait que, si bien physiquement que mentalement, Jun’ ne fait pas son âge. A vrai dire, c’est à se demander si le temps à continuer d’avancer sans lui. Le blond est resté un gamin : il ne se prend pas la tête, fait ce qu’il lui plaît, et quand il n’est pas content, il boude. Beaucoup. Et pour un rien. L’avantage d’avoir un visage encore innocent, c’est que ça paraît mignon. Et que ça permet de gruger sur les prix au cinéma. Quand on apprend que le concerné a déjà vingt ans, un peu moins. Bien sûr, vivre seul implique des responsabilités, et il se débrouille avec, mais il reste néanmoins le genre d’individus à se nourrir de sucreries à toute heure et à avaler un bol de céréales en guise de dîner. En plus, ça fait moins de vaisselle. L'inconvénient, c'est que ça rend les choses compliquées dans les situations qui exigent un adulte ; difficile d'être pris au sérieux quand on fait cinq ans de moins et que le mental n'est pas à jour non plus. Raison pour laquelle il préfèrera recourir aux services d'un tiers pour aller lui acheter de l'alcool, plutôt que de se fatiguer à aller argumenter muni de sa carte d'identité.
Parce que oui, Jun’ est fainéant. Vous pouvez l’inviter à sortir, mais si c’est pour faire du sport, n’ayez pas trop d’espoir. Son seul exercice physique se résume aux vagabondages qu’il lui arrive de décider sur un coup de tête – et à son job, accessoirement. Pour le reste, il préfèrera rester chez lui à dormir jusqu’à pas d’heure, comater sous la couette dans n’importe quel coin de l’appartement, ou consacrer son temps à deux grandes passions, la guitare et les jeux-vidéos. Musicien dans l’âme, il lui arrive parfois d’embarquer son instrument, un cadeau de sa sœur auquel il tient énormément, lors de ses pérégrinations, histoire d’aller se poser dans un coin tranquille pour en jouer. Il fait rarement preuve de ses talents pour des comités un peu trop conséquents, mais il lui est arrivé d’interpréter certains morceaux pour des amis.
Sa plus grande passion reste néanmoins les jeux-vidéos. Jun’ est en effet grand joueur dans l’âme : dans son temps libre, d’abord, puisqu’il possède un nombre correct de consoles de jeux et la ribambelle de titres qui vont avec. Plutôt axé solo, il lui arrive parfois de partir en multi-joueurs avec des connaissances ; il n’a pas assez de patience pour supporter les gamers inconnus qui tendent à insulter toute la famille du coéquipier si celui-ci ne suit pas leur rythme. Sans forcément passer par l’électronique, il apprécie également les jeux de cartes, de dés, et ce qui en découle : il a d’ailleurs appris le poker grâce à un mendiant de son quartier natal avec qui il avait sympathisé, et rêve depuis de travailler dans un casino. Mais au-delà d’une simple occupation, Jun’ tend à se montrer joueur dans son comportement même : la provocation est une seconde nature pour lui, et il s’amuse de faire tourner les autres en bourrique. Gentiment, bien sûr. Enfin, tant qu’il les apprécie.
Bien sûr, à force, on pourrait croire que son entourage a l’habitude, et ne relève même plus. Mais le blond est un grand comédien dans l’âme. Le mensonge n’a pas de secret pour lui, et à force de pratique, il est désormais capable d’affirmer n’importe quoi avec aisance et naturelle. Ce sont en général des petits mensonges quasiment inoffensifs ; il n’est pas foncièrement malhonnête, il lui arrive juste de déformer la vérité selon ses besoins. Après tout, c’était son seul moyen de défense quand, plus jeune, il devait expliquer les blessures qu’il présentait parfois. Plus de maltraitance à cacher, depuis, fort heureusement ; mais c’est toujours plus pratique d’affirmer que « J’ai rien fait » ou « J’étais pas là » pour s’éviter quelques ennuis. Physiquement encore un adolescent, il lui arrive parfois d'en profiter pour obtenir des tarifs réduits - non pas qu'il soit radin, mais ça fait de l'argent supplémentaire pour son budget jeux vidéos - ou s'attirer la sympathie des grand-mères. Rien de bien méchant, encore une fois, mais ça ne fait pas de mal de se faire chouchouter de temps en temps.
Malgré tout, Jun’ reste une personne sur qui l’on peut compter. Serviable et loyal, il en faudrait beaucoup pour qu’il tourne le dos à ceux qu’il considère comme ses proches. S’il est conscient de ses défauts et ne cherche pas à les corriger, il reste capable de mettre sa fierté de côté et faire des efforts si un ami le lui demande.
histoire Satoko et Ethan Cross formaient un jeune couple en apparence tout à fait charmant. Mariés depuis peu, la douce et aimante Madame avait renoncé à son Japon natal pour venir s’installer dans un petit quartier de Londres avec son cher et tendre, dont elle s’affirmait, au grand dam de ses parents, éperdument amoureuse. Hélas pour elle, il s’avéra que les méfiances de ses géniteurs était fondée, et la réalité la rattrapa bien vite. C’est dans un contexte familial tout sauf rose que Junsuke, leur premier enfant, vint au monde.
Très vite, il fut confronté à la dureté de la vie : son père, loin du modèle paternel idéal, était un homme couard, soumis et violent. Son effacement et sa dévotion excessive au travail, supposés masquer des compétences plus que moyennes, lui valaient régulièrement d’être rabaissé et exploité par ses collègues. Incapable de leur faire face, il noyait chaque soir ou presque ses problèmes dans l’alcool, et revenait chez lui dans un état lamentable. Là, dans le foyer dont il était le maître, il pouvait décharger librement sa frustration sur plus faible que lui.
Sa femme fut, dans un premier temps, son unique cible. Bien qu’il demeura assez galant pour ne pas lever la main sur elle, il ne retenait ni reproche ni insulte et la dénigrait constamment à grands cris. Femme au foyer, sans repère ni ami dans ce pays occidental et coupée de sa famille, la pauvre ne disposait d’aucune échappatoire, et finit par sombrer dans la dépression. La naissance de leur fils n’arrangea rien ; Ethan rejeta toute sa haine sur l’enfant, qu’il ne voyait que comme un échec supplémentaire qui venait s’ajouter à la liste. Avec l’âge, les coups s’ajoutèrent au mépris : l’ivrogne avait trouvé le défouloir parfait.
Malgré un environnement toxique, qui aurait pu valoir à la petite famille une visite des services sociaux si quelqu’un s’était intéressé un tant soit peu à leur cas, le couple eut un deuxième enfant, deux ans plus tard : une petite fille cette fois, Tsugumi.
A la différence de Jun’, qu’il haïssait ouvertement, le père voyait en elle la première réussite de sa vie, sa petite princesse. De tous, elle eut le sort le plus enviable, et n’eut à souffrir ni coup ni insulte de son géniteur. Pourtant, jamais son frère ne la détesta pour ça. Au contraire, il endossa bien vite le rôle de protecteur, et fit son possible pour lui épargner la déception d’avoir une vie aussi déplorable. Aux yeux de la petite, son père était juste très fatigué le soir, et sa mère très triste.
Pour l’aîné, en revanche, les choses n’allèrent pas en s’arrangeant à mesure qu’il grandissait : plus résistant physiquement, il devenait par conséquent plus à même d’encaisser les coups, qui n’en devinrent que plus violents. Le rituel du soir consistait à dîner et faire ses devoirs en silence, après avoir envoyé sa sœur se coucher, en priant pour qu’à son retour, la Bête ne soit pas trop ivre, trop frustrée, trop révoltée. Il ne pouvait de toute manière pas compter sur l’aide de sa mère qui, elle, partait s’enfermer dans sa chambre dès le repas fini et fondait en larme à chaque crise qui survenait.
Quand une situation, même mauvaise, s’étend en durée, on finit par s’habituer. En réaction, Jun’ se forgea un fort caractère. Pour pouvoir expliquer les coups qu’il ne pouvait pas cacher, il endossa une réputation de rebelle : il séchait les cours, traînait dans les rues, se battait pour un oui ou pour un non. Cela lui valut une réputation de choix parmi le voisinage, et en mentionnant les Cross un dicton venait à l’esprit : « Tel père, tel fils ! ». Ce ne fut évidemment pas au goût du blond qui, en réponse, trouva intelligent de redoubler ses efforts et ses frasques. Ces gens ne comprenaient rien, de toute façon ; il faisait ça pour le bien de sa sœur. C’était devenu son crédo ; petit à petit, la raison se transforma en excuse, et il prit un plaisir sincère à jouer les mauvais garçons. Rien d’extrême, bien sûr : ce n’était pas quelqu’un de mauvais, juste un sale gosse.
Et ça faisait enrager son père. Dans le même temps, quelques nouvelles leur parvenait parfois d’une tante japonaise, sœur de Satoko : heureuse maman d’une jeune fille du même âge que Jun’, elle en faisait régulièrement l’éloge, tout en prenant de leurs nouvelles. Il n’en fallut guère plus pour attiser la jalousie d’Ethan, qui n’avait de cesse de comparer cette cousine si «parfaite» à son moins-que-rien de fils. Un soir, une de ses crises fut presque hors de contrôle suite à un enchaînement d’évènements : revenu en titubant d’une journée particulièrement mauvaise, l’homme dut faire face à la fois aux louanges de sa belle-sœur et à l’exclusion temporaire de son fils. Ce jour-là, de rage, il le frappa avec ce qui lui passa alors sous la main, à savoir une bouteille de vin à moitié vide qui se brisa sous le choc. Jun’ en garda une cicatrice pendant de nombreuses années, qu’il finit par dissimuler avec un tatouage.
Malgré tout, le fils ne semblait pas malheureux. Il ne tirait de ses problèmes familiaux qu’un fort caractère et une aversion profonde pour sa cousine et ses parents. D’un point de vue extérieur, c’était un garçon vif, souriant et joueur. Leader de son petit groupe d’amis, il aimait explorer et pouvait passer des heures à traîner le long de la Tamise, ou à préparer ses prochaines frasques sur le chantier abandonné qui leur servait de quartier général. Affrontant les difficultés, il avait déjà des rêves pleins la tête : partir loin avec sa sœur, travailler dans un casino, et voir enfin mourir son père.
Le temps finit par le lui accorder. Alcoolique confirmé, la santé de son bourreau se dégrada, et son foie finit par lâcher. Si sa mort, tant attendue, se présenta comme une véritable libération pour Jun’, ce ne fut qu’un coup dur de plus pour sa mère, qui ne put l’encaisser. La pauvre femme, usée psychologiquement, perdit complètement l’esprit et dut se faire interner. Les deux enfants, pratiquement orphelins, voyagèrent alors jusqu’au Japon, où leur tante les prit en charge. Habitués à la langue et la culture depuis leur enfance, ils n’eurent pas de mal à se faire à leur nouvelle situation, qui n’était que la récompense de longues années de souffrance.
A partir de là, la vie put enfin prendre un cours normal. Tsugumi prenait souvent des nouvelles de leur mère ; Jun’ s’en fichait éperdument. Il ne chercha pas à améliorer son comportement et continua à sécher des cours et traîner dehors, mais les adultes s’accordèrent à dire qu’il était «perturbé» et que ce n’était pas sa faute. Peu importait, il pouvait enfin respirer, et même la frustration de devoir vivre sous le même toit que cette cousine qu’il détestait tant passait au second plan. Sa tante était une personne enjouée et compréhensive, et son oncle un homme amical, bien que souvent absent à cause de son travail.
Et tout se passait désormais pour le mieux. En vieillissant, ses tendances de pseudo-rebelle s’estompèrent peu à peu. Il n’avait plus de marques à cacher, après tout, alors il s’assagit et cessa de se battre, même si sa flemme et son aversion pour l’école demeuraient intactes. Impatient de prendre son indépendance, il termina ses études et déménagea rapidement, changeant par la même de ville pour s’établir à Hoshikami, située non loin.
Pseudo — Akane (ou Ak4neh, 'dépend) Vous; en cinq mots — "Help, I failed my life" Personnage sur l'avatar — Len Kagamine - Vocaloïd Comment avez-vous découvert le forum — Y'a quelqu'un qui m'a passé le lien, ohohoh Wes tu pues Présence ( /7) — Tous les jours, normalement(/7) Pedobear ou bisounours — Les deux ? |
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