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 [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul.

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Grim Iejima
Grim Iejima


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MessageSujet: [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul.   [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul. EmptySam 30 Avr - 23:58




attendre, c’est nul.
Ming & Grim



Quand il s’était réveillé, il était seul. Pourtant il se souvenait très bien avoir commencé sa nuit avec un jeune homme des plus sympathique, donc la stature l’avait éveillé à des sentiments très contradictoire. Son Adonis d’une nuit avait l’air épuisé des étudiants surchargés et problématique, presque fantomatique qui laissait peu d’espoir à un avenir quelconque. Cela l’avait attiré comme un papillon de nuit l’est par la lumière. Il se souvenait encore des mèches blondes qui tombaient sur son visage avec somptuosité, bien que trop longue pour pouvoir observer le reste de son visage. Il avait passé un certain temps à le détailler, ses fesses posées sur une barrière de bois et sa clope se consumant entre ses doigts légèrement calleux. Il ne faisait rien d’autre. Trop occupé à réfléchir au potentiel qu’avait le jeune homme. Son intérêt était presque sincère, pour une fois. Son faciès était le propriétaire d’une beauté morbide, et sa physionomie lui donnait un air d’Atlas, portant le monde sur ses frêles épaules. Il avait mis, automatiquement, une certaine distance entre eux deux, mais avait tout de même tenu à le ramener chez lui, à l’égayer, allant même à l’encontre de ses principes. Il ressentait une joie incertaine lorsqu’il était en présence de cet homme.

Son absence lui avait semblé étrange. Il s'attendait presque à le croiser dans le salon, mais ce n’était pas le cas ; il s’était bel et bien tiré comme un malpropre, ne laissant rien d’autre que de rares effluves de son parfum dans l’air. Ses sourcils se froncèrent, et son regard se terni pour passer d’un brun plutôt sombre à un noir brunâtre dans lequel brillait une lueur de colère, semblable aux cendres d’une cheminée que l’on attiserait. Son rictus se crispa, synonyme de son agacement, et pour une fois, il exprimait ce qu’il ressentait avec une honnêteté qu’il ne pouvait pas feindre. Il s’attendait à plus de reconnaissance de la part d’un gamin seul et déprimé par la vie. Au final il aurait du le laisser tel qu’il était et l’attirer dans ses filets, imitant les araignées qui piègent leur repas dans leur toile. Il aurait du faire ça. La prochaine fois, c’est ce qu’il ferrait. Il ne laisserait plus tant de chance aux inconnus. Avec du recul, il ne comprenait même pas pourquoi il l’avait aidé. Par quel torture divine on l’avait poussé à aider un de ses prochains ? Il ne connaissait rien de ce gamin. Quel con. Il passa une main dans ses cheveux et les recoiffa pour qu’ils aillent dans le bon sens, lui évitant la couple classique des gosses de riche trop bien éduqué à devenir des futurs connards sans coeur. Il se sentait mieux en étant lui même. Pourtant, cette histoire le perturbait. Il ne comprenait pas. Les hommes étaient trop étrange, bien qu’il en soit un lui même.

Peut-être qu’il aurait du naître étoile. Enfin. Tomber du ciel en étant une étoile. Il aurait pu adopter un point de vue différent de celui qu’il avait actuellement, et les choses auraient sûrement été différentes. Moins de prises de tête, plus d’estime, plus de reconnaissance, plus de savoir. Plus de pouvoir. En bon salaud qu’il était, il appréciait être supérieur aux autres et il ne manquait jamais de le faire remarquer dans son bureau… où lorsqu’il croisait des ados stupide et trop narcissique à son goût. Même en ayant eu leur âge, et fais les même choses qu’eux, il ne pouvait s’empêcher de les trouver abruti et ignorant. Franchement. Qui se ventait à même pas treize pige d’avoir fumé son premier bédo avant de rentrer en cours de français ? Il n’y avait rien d’intelligent à cela, et ce n’était pas en additionnant ça à l’alcool que cela les rendait plus mature. Pas du tout. Quel bande de demeurés. Grim ? Haïr les jeunes ? Oui. Il ne peut pas se blairer les gosses. C’est plus fort que lui, ils l’horripilent. Il haït la manière dont ils se croient supérieur et plus astucieux que les autres. Il n’aime pas la manière dont ils s’y prennent lorsqu’ils souhaitent rabaisser quelqu’un. Bien que son adolescence n’avait pas été des plus fructueuses, il n’avait jamais cherché à bizuter quelqu’un. De tout, il avait préféré le sexe. Le plaisir charnel, la chaleur humaine, les halètement suaves de désir, les murmures au creux de l’oreille. Les élans de désirs, les sursauts du corps. Toutes ces petites choses qui réveillaient le corps et l’âme d’une personne lui faisant réaliser plus que tout sa condition d’homme, fragile et si sensible. Si facilement cassable. Si facile à briser et torturer. Si simple de le corrompre. Perdu dans ses souvenirs, il en oubliait l’heure qui tournait. Il s’empressa de regarder sa montre, les aiguilles pointant une heure assez tardive, contrairement à ses habitudes.

14 H 28. La moitié de la journée venait déjà de passer, et il n’avait rien fait. Cela devait faire vingt bonnes minutes qu’il se baladait en calebar dans son appart, sans apercevoir son coloc. Il devait s’être tiré en même temps que le blond du matin. Enfin, peu importait sur le moment. Il devait bouger. S’habiller. Faire quelque chose. Autre chose que de passer l’après-midi à déprimée en s’amusant en solitaire avec sa main droite. Non. Pour une fois, il souhaitait être productif. Rattraper le temps qu’il avait perdu la veille au soir. Il s’empressa d’enfiler un jean, noir, légèrement abîmé et un pull ample de la même couleur, sans se soucier de son apparence. Ceci fait, il s’installa à son bureau, démarra son écran, et se força à s’organiser dans son travail. Regarder ses rendez-vous. Se souvenir du dossier du client pour savoir quelles répliques à la con il allait pouvoir sortir. Quelle personne avait des problèmes d’amour pour essayer de le convertir à des pratiques un peu moins communes que foutre son sexe dans le vagin de sa femme pour finir essoufflé au bout de dix minutes à peine. L’impuissance, c’était pas son problème. Ils souhaitaient que tout aille bien ? Mais qu’ils se séparent ces abrutis. Aller le voir lui, en tant que psy, c’était comme prendre un ticket pour le royaume de la franchise. Il fallait du courage, et être plus qu’accroché à ses valeurs pour en ressortir serein. Grim n’y allait pas par quatre chemin lorsqu’il parlait à ses clients, et ils lui rendaient pour le traité de connard insensible sans moeurs ni aucun état d’âme qui ne souhaitait rien d’autre que la mort des gens. Mais ce n’était pas faux après tout. Il feuilleta son carnet, à sa droite. Il regarda l’évolution de ses stocks. Il traça un graphique, et réalisa qu’il allait être en déficit de certaines choses s’il ne se dépêchait pas. Autant des produits, il en avait. Mais les clients commençaient à se faire rare.

Après tout, en poussant la plupart de la population à se tuer, il fallait bien que ça arrive. Il allait devoir émousser des lames, et abîmer des cordes. Pousser les suicides à l’échec. Envoyer des produits de mauvaise qualité. Les forcer à recommander. Il lui fallait du blé, et il en aurait. Il s’en moquait, des moyens qu’il devait fournir pour l’avoir. La vie des gens lui importait peu, et son propre corps se relevait être très efficace quand il en avait besoin. A force de se cacher sous du tissu, les gens ne pouvaient s’empêcher de désirer ce qu’il y avait derrière. Voir sa véritable apparence. Ses formes les plus intimes, sa virilité gravé dans ses muscles mais aussi ce qui lui était de plus précieux, ses fesses galbées, et ses tatouages, qui recouvraient sa peau comme un serpent qui se glisserait avec sensualité le long d’un corps. Le mystère était l’un de ses atouts les plus précieux dont il ne se sortirait jamais. Ajoutez à cela la fumette, et vous aurez là un Adam des plus attirants pour une certaine population d’Hoshikami. Sur ces pensées plus que séduisante, et qui avaient fortement réveillés les désirs humains du brun, il se décida à sortir de chez lui. Il vérifia avant cela que son ordi c’était bien éteint, et qu’il ne restait aucune trace trop visible des activités qu’il pratiquait. Même s’il pensait son colocataire assez futé pour l’avoir deviné, il préférait fermer sa gueule sur le sujet et n’en parler qu’avec… personne en réalité. Il prit son portable, ses clés, et fourra le tout dans ses poches avant de se barrer, presque comme un voleur.

Il fixa sa porte, pendant au moins cinq bonne minutes. Bouger, c’était une bonne idée dans le concept. Se faire du blé aussi. Toujours était-il qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait faire à quinze heure de l’après-midi. Généralement il bossait. Ce qui n’était pas le cas actuellement. Il ne pouvait pas aller dans les quartiers les plus sombre de la ville sans s’attirer trop de regards curieux. Bien que la ville soit grande, elle n’en restait pas moins petite lorsqu’il s’agissait de répandre des rumeurs. Il devait prendre le bus, aller quelque part loin d’ici pour gagner le plus d’anonymat possible dans ses requêtes, s’il en avait réellement. Ses pas le dirigèrent automatiquement vers l’arrêt le plus proche de chez lui, situé il ne savait trop où en réalité, et se mit à attendre.

©TENNESSEE.

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Ming Zhu Liao
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MessageSujet: Re: [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul.   [ ming zhu liao ] attendre, c'est nul. EmptyJeu 30 Juin - 19:39

Attendre, c'est nul.
  • ft. Grim Iejima
  • 1170 mots

 

14 minutes. C’était le temps qu’il nous avait fallu à Yasu et moi pour se faire choppé par la police alors que nous venions d’ouvrir notre festival de la violence édition summer 2016. Le principe était simple, l’un des deux commençait a frapper l’autre qui devait répliquer plus fort encore. Le but était…inexistant…c’est le festival de la violence, on exhibe nos muscles et on doit supporter la douleur le plus longtemps possible quoi. Vous ne comprenez pas ? C’est que vous n’êtes pas assez éveillé à cette forme d’art. Et je pense que c’est également le cas de la police du coin. Notre tapage n’a pas dû leur plaire visiblement...ni le fait qu’on ai aussi voulu ce battre contre eux. Mais quelle idée aussi de s’interposer de cette façon ? On était sûr qu’ils voulaient participés aussi alors forcement…on a enclenché notre technique secrète «  pluie de coups foudroyants ». Aka la technique où je porte Yasu, qu’il donne des coups de poings pendant que je me charge des coups de pieds. Une technique imparable et fantastique comme jamais vous n’auriez pu avoir vu dans votre vie ! Alors pourquoi ? POURQUOI a-t-il fallut qu’une NOUVELLE fois on nous embarque au poste de police ? Qu’avions-nous fait de mal, je vous le demande ? J’ai bien essayer de leur expliquer que « je Suis lA perSOnne la plus paisIBLe et calmE d€ ceTTe planète » accompagnée par mon camarade qui est « une personne qui n’est qu’amour et sagesse » mais rien n’y as fait.

Pourtant, c’est pas la première fois qu’on s’y retrouve au poste de police, hein. C’est déjà la troisième fois cette semaine a vrai dire. Mais quand même. Comme d’habitude on nous emmène voir Burger Prince, le responsable de l’aile administrative de la gendarmerie. Burger Prince c’est pas son prénom, hein, en fait je sais même pas c’est quoi son prénom, je devrais lui demander un jour. On a juste décidé de l’appeler comme ça avec Yasu parce qu’il ressemble au type qui nous file nos burgers quand on va a Burger King. On lui a déjà demander s’il avait pas un frère jumeau ou quoi mais il nous assure toujours que non. Mais on sait que c’est faux, ça ce voit, ça ce sent. L’instinct de Ming ne trompe pas. Alors je repose la question, encore une fois.

« Je NE me r͍͉͉é͉̺̼͔p͔͈̟͖é̕te͉͎̫ͅr͜a͕̱̝̪̞̗̤i̥̯͖s̻͚͍ ̼p̺̮a̯̰͖̼̟͝ͅs͖̼͈̗̲̻͜, as-tu uN  ŦŔèŔĔ  נυмєαυχ , βuƦĝεƦ ρƦιπcε ? »  

J’essaie de paraître imposante mais c’est dur quand on a une tête de gamine de 12 ans. Alors je me penche en avant et le fixe droit dans les yeux comme les gens de la mafia font mais n’obtient comme unique réponse

« Bon, les gamins signez là et disparaissez maintenant. Que j’vous y reprenne plus. »

QUOI. Quelle insolence ! Pas même une réaction un peu paniquée ou rien ! Je signe a Yasu ce que le Burger Prince viens de nous dire et me satisfait de voir qu’il a la même réaction que moi. Je croise les bras et fronce les sourcils. Hors de question que je signe son stupide papier sans lui avoir AU MOINS expliquer la raison pour laquelle nous nous sommes retrouvés ici, non mais oh. Je m’assois du coup en face de lui et entreprend de lui expliquer de a à z nos exploits du jour. Croyez le ou non mais ça n’a pas l’air de l’impressionner plus que ça. Incroyable. C’est donc au tour de mon compagnon de lui expliquer, si moi j’arrive pas a l’impressionné Yasu y arrivera peut être ? Et bien même pas. C’est révoltant…plus que ça même…j’en perd mes mots si vous voulez tout savoir. Pire encore, Burger Prince nous presse a prendre la porte, prétextant une « pause déjeuner » qui ne pouvait plus attendre. Mon œil, oui ! A presque 14h, personne ne prend sa pause déjeuner ! Moi je sais pourquoi il veux partir, c’est pour aller a Burger King voir son frère jumeau ! Je ne bougerais pas d’ici tant que je n’aurais pas eu de réponses à mes questions et ce peu importe ce qu’un Burger Prince compte faire ou qu’une pause déjeuner soit plus importante que moi !

Enfin, c’est ce que j’aurais bien voulu mais bon, ça fait longtemps que nos caprices n’impressionnent plus personne. En plus y’as aucun stagiaire aujourd’hui alors on peut même pas essayer de faire peur a quelqu’un pour le fun. Je signe donc a contrecoeur puis choppe un donut au chocolat sur le bureau de Burger Prince puis m’éclipse a coup de sonneries, d’alarmes et autres hurlements.

« ɑ ∂єʍɑɨи ! »

Je ne suis pas sûre qu’il s’agisse d’une mise en garde ou d’un message amical mais dans tout les cas j’ai l’impression d’entendre un soupir général alors que les portes se referment derrière nous. Je sort mon téléphone et regarde l’heure, 14h30. J’ai de la chance, il est encore relativement tôt. Sauf que je n’ai pas ma camera avec moi alors ça m’embête un peu pour la suite. Je vais donc rentrer à la maison puis la récupérer et rejoindre Yasu au game center ensuite. Après avoir obtenu son approbation on se dit au revoir et je me dirige donc d’un pas pressé vers l’arrêt de bus. Pas de temps à perdre !

Une fois arrivée je m’étonne de voir que quelqu’un attend déjà. C’est vrai quoi, qui prend le bus de nos jours hormis les ratés et les gens qui n’ont pas leur permis, comme moi ? D’autant plus que lui représente bien mon expression du raté et je le connais même pas ! Genre, pour tout vous dire, il est habillé tout en noir comme s’il sortais tout droit de la famille Adams alors que moi…oui moi je suis beaucoup dans l’air du temps. Je porte une brassière rose bonbon avec un gilet bleu a motif de grosses fleurs vertes pastel et j’ai mis un short court – toujours court, jamais je ne cacherais mes jambes au monde, voyons- jaune pétant et des énormes chaussures a semelles compensées translucides roses, rouge et violet. Sans oublier ma tonne de bijoux, grosses boucles d’oreilles argentées, bracelets a clous blancs, colliers fantaisie a tête de chats –trop mignon !- et ma super coupe de cheveux habituelle composée d’une couette bouffante sur le côté ! Comment ? C’est trop voyant ? C’est le but ! Mais du coup vous comprenez bien qu’entre nous deux y’as un truc de différent quoi.

« H̺̣͓̖͎̝͜e͙̬y̶̮͎̟̠̮̘ msi€Ur, ⓥⓞⓤⓢ êtEs $ûr ҩµє ça va ? gєияє oN ďȋȑåȋț ҩµє √♡ƱS voulez vous jeter Ð'µ₪ Þ٥₪т là. Je vous co͘n̴s̷ȩill͝er̡a̛is̕ de ʍ円Ʀε un peu de ßß ƇŔƐMƐ F♡Ŕ MƐИ, ça illuminera v♥tre teint et √♡ƱS αυяєz l’air  קȽɥ§ j£ɥñ£  encore ! »

Toujours là pour aider quand il faut la Ming, hein ! Je me met maintenant a circuler autour de lui pour mieux l’analysé.

« Vǿş chevευx sont co̥o̳̖͠l̦̥̤̩̠̩͘ș̴̻ qυαη∂ me, J'UӾ тσυ¢нєя ? »

J’attend pas de réponse et fonce lui toucher la tête.

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