Il est passé où le VRAI détective ? [feat Wes]

Sérieusement ?

I’m wearing some bling-bling made by Gucci, riding a 3 0 5 ferrari. Cross me somewhere in the street, maybe I would just look at your feet, without a 300-dollar pair of shoes, don’t even think you’re gonna talk to me, you're a fool. You can cry, or maybe you can die. Okay you won’t die, but we know you will cry. Δ Looking like this - Lyre le temps

Le nez penché sur ses dossiers, les noms et les visages défilaient. Encore des suspicions auprès de certains habitants, elle s’enfonçait dans son siège en soupirant en imaginant le nombre de personne à filer. Jouant avec son stylo entre ses doigts, elle pensait, à tout à rien. Elle avait la sensation que le monde devenait fou, que les gens perdaient tout sens, qu’ils se dénonçaient tous pour une raison quelconque. L’agent avait l’impression qu’un rien poussait les gens à craindre leurs proches, leurs collègues, les étrangers, le monde entier. Les gens étaient accablés par la peur, même en ces temps calmes pour le crépuscule.

Un carnet à ses côtés, elle avait noté au préalable de quoi contacter quelques détectives privés. Le téléphone collé au crâne, la tonalité interminable. Victoria espérait l’attente d’une réponse, d’un signe. Rien. Pas de personne pour décrocher, sans doute sur une affaire en ce moment même. Elle rayait le numéro avant d’appeler le suivant sur sa liste. Elle les enchaînait en attente de réponse positive, de quelqu’un pouvant lui dire qu’il était disponible. Faisant danser le bout de ses doigts sur son bureau, elle redoutait encore un refus, il ne lui restait qu’un numéro sur la liste. Un soupir s’échappait de ses fines lèvres. L’américaine composait le numéro après avoir accolé le téléphone à son oreille. La tonalité tant redoutée commençait à se faire bien trop longue.

- Dang it.

Une voix se faisait finalement entendre depuis l’autre bout du fil. Dernier espoir. Un court échange s’avérant jouer en faveur de la policière. Elle notait le lieu et l’heure du rendez-vous pour parler plus en détails de l’affaire. Tout semblait bien parti. Confiante, elle se rendait au point prévu. La brune se tenait droite sur ses talons, une cigarette brûlant entre ses lèvres, attendant le détective en question. Elle ne voyait qu’un gringalet non loin d’elle, pas de silhouette masculine et forte au loin. Elle haussait un sourcil avant de se rapprocher du jeune homme en question.

- Excusez-moi, vous êtes surement l’assistant ou le stagiaire, que sait-je, du détective Doe, je me trompe ?

Il est où le VRAI détective

Dtc pauv' conne

Nous vous rappelons qu'il est formellement interdit d'adresser des propos diffamatoires à un agent de la police, sous peine d'amende pour outrage à la propriété publique ( ͡° ͜ʖ ͡°)

602 motsma couilletema ce bg Il est passé où le VRAI détective ? [feat Wes] 3900499491

Sunday Morning, praise the dawning,
It's just a restless feeling by my side
Early dawning, Sunday morning
It's just the wasted years so close behind

Chantait le tourne-disque pendant que le jeune homme tapotait sur son ordinateur portable, une bière à côté de lui.

Il plaça le goulot entre ses lèvres, fasciné par ce qu'il venait de voir sur son écran, encore un homme qui trompait sa femme. Il détestait son métier. C'est avec du mal que Wes se leva pour aller se chercher quelque chose de plus frais à boire, et pétillant devant lui arracher l'odeur du tabac qu'il avait au fond de la gorge.

C'est à ce moment précis que le téléphone fixe décida de sonner. Wes couru pour décrocher pour finalement s'arrêter juste avant de prendre le combiné. Et si c'était les flics ? Le jeune homme n'était pas un criminel, mais il n'était pas non plus un saint. Il se pourrait qu'il est deux ou trois joints caché dans un tiroir et de plus, le jeune homme était un adepte du street art.

Il déglutit pour finalement se dire que la probabilité que ce soit la police était plus que faible, ils préféraient défoncer la porte d'entrée et hurler "Police ! Mettez les mains en l'air !" Quoiqu'il se pourrait que les policiers japonais sonnent à la porte. Tout le monde sait à quel point la politesse était importante, au Japon.

Il décrocha.

Merde, c'était bel et bien les flics.

Il discuta pendant un moment avec la voix féminine pour enfin pouvoir conclure qu'il allait payer son loyer par l'argent de ces fonctionnaires. Et ça, c'était beau.

Le jeune homme prit son temps, il avait une heure de rendez-vous mais ne se pressa pas. Il prit un carnet et un simple stylo avec lui qu'il mit dans son sac à dos, puis se prit une nouvelle bière à la place du soda qu'il voulait initialement.

L'heure du rendez-vous était presque passée quand il remarqua qu'il était toujours en pyjama. Résultat, il sortit avec un T-shirt de groupe prit à la hâte, pas encore passer sous le fer à lisser d'une ex qui l'avait oublié là et qu'il utilisait pour repasser rapidement ses vêtements et un jeans troué et usé à cause de ses vadrouilles.

Il savait que sa manière de s'habiller n'était pas sérieuse alors qu'il allait travailler pour la police, mais il savait aussi qu'il n'en avait rien à foutre. Wes n'était pas un de ces types qui se cachaient sous des costards infâmes, il préférait laisser échapper sa personnalité par delà son habillement.

Un kilomètre plus tard, le voilà abordé par une femme qui allait certainement sur sa trentaine. Il l'a jugea de haut en bas : elle avait pas l'air commode la donzelle et si il jouait trop à l'abruti, il finirait certainement à terre avec un pistolet collé à la tempe.

- Excusez-moi, vous êtes surement l’assistant ou le stagiaire, que sait-je, du détective Doe, je me trompe ?
dit-elle.

Il n'aimait pas trop sa manière de parler, beaucoup trop courtoise tout en semblant impolie.
Le jeune détective sembla presque outré. Il porta sa main contre sa cage thoracique, mimant l'indignement.

- Comment osez-vous ? Je suis le détective Doe.

Il lui adressa un sourire presque taquin avant de tendre sa main à la dame.

- Mais je vous en prie, appelez-moi Wes.

linus pour Epicode

Sérieusement ?

I’m wearing some bling-bling made by Gucci, riding a 3 0 5 ferrari. Cross me somewhere in the street, maybe I would just look at your feet, without a 300-dollar pair of shoes, don’t even think you’re gonna talk to me, you're a fool. You can cry, or maybe you can die. Okay you won’t die, but we know you will cry. Δ Looking like this - Lyre le temps

Elle glissait sa cigarette entre ses doigts tout en expirant la fumée qu'elle avait inhalée plus tôt. Elle haussait un sourcil à la réaction de son vis-à-vis, qui mimait avec zèle l’indignation. La commissure de ses lèvres s'arquait légèrement. La brune écrasait le mégot de sa cigarette sous ses escarpins, enfonçant ses mains dans les poches de son trench.

A sa plus grande surprise, ce dernier s'avouait être le détective en question. L'expression de victoria changeait soudainement. Elle écarquillait les yeux, son sourire s'effaçait aussitôt. Elle le jaugeait des pieds à la tête, ça ne pouvait pas être lui, il avait l'air bien trop débraillé pour être un détective comme elle avait l'habitude d'en voir. Il avait tout l'air d'un adolescent lambda qui sortait juste des cours. L'agent se massait une tempe en lui serrant la main. S'éclaircissant la voix, elle faisait un petit sourire.

- Appelez moi Victoria. Elle passait une main dans ses cheveux avant de reprendre. J'avais besoin d'un coup de main sur quelques affaires. J'ai les dossiers dans mon sac, nous pouvons en parler ailleurs. Je n'ai pas trop envie que cela s’ébruite vous voyez.

Elle ouvrait la marche, les mains toujours dans les poches en menant le pas jusqu'au café le moins bondé, elle balayait les tables du regard avant de choisir la plus éloignée. Elle prenait place en jetant un regard au détective tout en sortant les dossiers de son sac.

- Je suppose que vous devez avoir de bonnes compétences, je vous l'espère, pour figurer dans notre liste de détectives.

Elle lançait un regard par dessus son épaule et glissait les dossiers vers le jeune homme. Elle n'avait pas besoin d'en dire d'avantage, les dossiers parlaient d'eux même.

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