J'aime bien marcher dans la rue, en levant la tête et en regardant le ciel. Les gens pensent que je suis folle. Mais heureusement, les voix dans ma tête disent le contraire. Il n'y a pas que le ciel que je regarde ainsi. Les oiseaux volent, et les immeubles sont grands. Les gens qui marchent dans les rues ne connaissent pas la politesse, ils me rentrent toujours dedans et me demande d'un ton agressif pourquoi je marche comme ça. Je me baladais sans savoir où j'allais, c'est tellement plus amusant.
Donc je marchais dans la rue, la tête en l'air, comme à mon habitude. Quelque fois je baissais la tête et je voyais ces inconnus qui me regardent comme si j'étais le vilain petit canard noir au milieu des beaux canaris jaunes. Mais cela m'importe peu. Je regardai à nouveau le ciel, sans regarder autour de moi, enfin surtout devant. J'ai marché dans une flaque, et j'ai failli tomber du trottoir aussi, mais ce n'est pas grave. Je marchai lorsque je me cognai dans un mur qui était en plein milieu du chemin. Enfin, c'était surtout un idiot planté au milieu du chemin qui disait n'importe quoi. Je regardai alors par terre pour voir où j'étais tombée et je remarquai que j'étais assise sur quelqu'un. Oups.
Euh, excuses moi. J't'ai fais mal ou tu peux t'lever ?
Dis-je à ce pauvre garçon que je venais d'écraser.Je me levai, parce que j'étais un peu lourde, quand même et regardai l'étrange homme qui avait fait office de "mur" et qui disais des choses étranges.
Viens chez moi j'ai des capotes.
Et c'est moi qu'on traite de folle. Je le regardai bizarrement, avec des grands yeux et lui dis d'un ton naturel :
Ça t'prends souvent d'inviter des mecs en pleine rue ?