Messages : 7 Date d'inscription : 15/06/2016 Avatar : Original by Eiri
| Sujet: Atalante — Don't touch me, i'm not yours. [terminé] Mer 15 Juin - 21:15 | |
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Nom — Delenikas Prénoms — Atalante Éther. Âge — 21 ans Sexe — Féminin Race — Étoile Nationalité — Grecque Occupation — Fleuriste Orientation sexuelle — Bisexuelle
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physique Atalante est une jeune fille plutôt grande, d’un peu plus d’un mètre soixante dix à la silhouette fine et dessinée. Son corps est celui d’une marathonienne, car elle pratique régulièrement la course à pied. Elle aime l’endurance mais également le sprint. Ses jambes représentent la grande majorité de la hauteur de son corps. Elle possède de longs cheveux d’une couleur entre le gris perle et le blond cendré, agrémentés d’une frange assez longue lui tombant un peu sur les yeux et cachant la majeure partie de ses sourcils, par ailleurs ni fins ni épais, qu’elle épile de temps en temps, pour qu’ils gardent une forme cohérente. Ses yeux sont d’un gris similaire à celui de ses cheveux, bien que forcément plus gris. Deux choses chez elle lui viennent de son père : son nez exagérément pointu, et ses cheveux plus ou moins gris. Pour le reste elle tient plutôt de sa mère : sa peau pâle, parsemée çà et là de quelques taches de son, sa grande taille, son corps fin et musclé, sa petite bouche aux lèvres claires, ainsi que son absence relative de formes. En effet, si le sport lui permet de rester tout à fait svelte, Atalante ne possède que peu d’attributs féminins : ses seins sont de petite taille et elle n’accorde pas particulièrement d’importance à les mettre en valeur, et même si ses hanches sont légèrement plus larges que sa taille sensiblement marquée, elles restent finalement assez étroites dans l’absolu. Sa pâleur maladive met en valeur plus qu’elle ne le voudrait la zone nacrée et parme sous ses yeux, ainsi que les nombreux endroits où sa peau rougit, puisque pour une raison elle marque beaucoup : c’est le genre de personne qui aura encore la marque de l’oreiller sur la joue deux voire trois heures après s’être levée ou celle d’un siège aux motifs en relief au moins aussi longtemps imprimée sur l’arrière des cuisses. Ses oreilles sont d’ailleurs généralement assez rouges, sûrement parce que c’est le premier symptôme de la timidité maladive dont elle est atteinte. Ses oreilles, donc, sont assez petites mais ont tendance à pointer le bout de leur cartilage à travers sa chevelure quand l’envie leur en prend, et sont parfois ornées de divers bijoux. Elle a également des pommettes assez hautes et marquées, qui ont elles aussi tendance à prendre leur coup de rouge régulièrement. Quant à son style vestimentaire, il est relativement basique. Elle aime particulèrement les T-shirts à rayures, le gris, le noir, les couleurs pastels. Malgré plusieurs années passées à couvrir son corps le plus possible, elle a cultivé un certain sens du style dont on pourrait dire qu’il est « à la coréenne », à base de jupes skater, de marinières, de pulls un peu trop grands, de shorts et de petites robes que d’aucuns pourraient qualifier de « kawaï ». Elle porte également très souvent des tenues de sport diverses et variées, adaptées à la température et au style de course du jour, sans jamais oublier son brassard à ipod qui ne la quitte jamais lorsqu’elle se lance dans une séance de sport.
pouvoir Nom du pouvoir — Vision de mort Description du pouvoir — La vision de mort confère à Atalante le don de voir la mort d'une personne lorsque celle-ci entre en contact (peau contre peau) avec elle. Ce qu'elle ne sait pas elle même faute d'avoir testé, c'est que normalement, c'est seulement lors du premier contact avec cette personne que la vision a lieu. Néanmoins, cela peut advenir de nouveau si la mort de cette personne est proche. Il est également utile de préciser que la personne concernée subit également la vision, et en ressent des "échos" sensoriels, c'est à dire de vagues copies de la douleur ou des sensations ressenties par la version de lui ou elle que l'on voit dans la vision. Atalante les ressent également. En revanche, les visions ne donnent généralement aucune indication sur la date ou le lieu de la mort, mais montrent seulement les circonstances de celle-ci.
caractère Atalante est une jeune fille aussi banale que possible pour une étoile. Car oui, Atalante, bien que reccueillie par Érèbe et Nyx, et élevée par elles comme leur fille, elle n’est l’enfant biologique d’aucune des deux. Atalante a hérité d’Érèbe son caractère persévérant et courageux, ainsi que sa joie de vivre et sa passion pour la course à pied. Malgré tout, elle reste quelqu’un d’introverti qui n’ira pas spontanément vers les gens qu’elle ne connaît pas et qui aime passer des heures seule à lire ou à courir dans la pampa. Cependant, malgré une certaine timidité et une pudeur assez extrême en ce qui concerne ses sentiments envers les gens, lorsque l’on apprend à la connaître et à l’apprivoiser, elle peut se révéler de compagnie agréable. Sa culture assez étendue dans de nombreux domaines lui permet d’avoir de la conversation, et c’est quelqu’un d’assez joyeux et attentionné, lorsqu’on prend le temps de la connaître et de l’apprivoiser. Néanmoins, sa capacité de concentration est celle d’un poisson rouge à peu près, c’est à dire qu’en général, au bout de quelques minutes tout au plus, elle oublie le sujet de la conversation et ce dont il s’agissait et soit change de sujet soit se retrouve en proie à une confusion assez drôle à voir, il faut l’avouer. La principale raison de ces absences est tout simplement que sa tête est toujours pleine à craquer de pensées autres que celles qui concernent ce qu’elle fait ou dit à ce moment là. En cela, courir l’aide à littéralement se vider la tête (non pas littéralement ça serait horrible haha). Pour en revenir à son autre mère, elle a effectivement une relation assez difficile avec elle, en effet être abandonnée pour une vie « normale » peut être assez difficile à accepter. Elle n’a que quelques contacts avec ce côté de sa famille et n’apprécie pas forcément la distance qui a été mise entre elle et sa mère. Néanmoins elle a trouvé le réconfort auprès, étonnamment, de son beau père, qui contrairement à beaucoup d’époux victime d’infidélités, n’a pas jugé utile ni pertinent de punir la maîtresse ou le fruit de l’adultère. Atalante quant à elle, évite en général d’aller au conflit, mais elle peut devenir, si on la pousse hors de ses gonds, assez violente, non pas verbalement mais physiquement, et un entrainement à l’athlétisme depuis ses plus jeunes années l’aide à être assez impressionnante lorsqu’elle décide de faire démonstration de sa force. Son attitude par défaut serait « calme et désagréable », elle ne prend aucun plaisir à être plus sympathique que nécessaire avec autrui, et part du principe qu’elle n’aime pas les gens. Ainsi, elle a souvent recourt au cynisme, aux petites réparties cinglantes et au silence boudeur. Son interrupteur, en terme de colère, serait l’injustice, et, surtout, qu’on la force à faire quelque chose qu’elle ne veut pas faire. Elle mène ainsi une petite vie tranquille marquée seulement par la peur du contact physique avec autrui, de nombreuses crises existentielles, des heures passées à penser à la mort et au futur, des entrainements réguliers et, paradoxalement, un certain nombre de joints parcimonieusement fumés afin d’oublier un peu tout cela. A propos des étoiles, Atalante y croit, silencieusement. Elle comprend également la lutte des Crépusculaires, et a même songé à les rejoindre avant de se raviser. Elle est en revanche complètement d'accord avec l'idée que c'est parfaitement injuste que les étoiles et humains reliés meurent en même temps, et considère que chacun devrait avoir droit à une vie propre. histoire Un jour, je suis descendue du ciel. Je ne m’en souviens pas, et je ne me souviens de rien avant cela, mais ma mère me l’a raconté souvent. Elle pensait que j’étais un cadeau des dieux.
Ma mère était ce qu’on pourrait appeler une nymphe moderne. Jeune, belle, et pleine d’innocence, elle préférait largement courir dans les prés et forêts émaillés d’oliviers, plutôt que de courir les hommes dans les dancings et autres fêtes. Vivre sa vie entière dans la chasteté et une solitude rarement rompue par les visites de quelques amies ne l’aurait pas dérangé le moins du monde. Et c’est le caractère farouchement solitaire et indépendant de cette femme qui en avait attiré plus d’un. Ils cherchaient à l’approcher alors qu’elle sommeillait sous un amandier en fleurs après une longue course à travers champ. Réveillée en sursaut, souvent, elle s’enfuyait pour rentrer dans la maison modeste qu’elle occupait, près de la mer. Mais un jour, une étrangère fit son apparition dans le village près duquel Érèbe, ma mère, logeait. Elle ne vivait alors que de petits services, de vendanges et de récoltes dont le maigre salaire lui suffisait pour subvenir à ses besoins. Mais l’arrivée de Nyx changea tout. La jeune femme revenait sur les traces de ses aïeux, qui avaient quitté la Grèce quelques générations auparavant, pour s’exiler aux Etats-Unis, pays sans âme, fondé sur des massacres, ou du moins c’est comme cela qu’elle en parlait toujours. Alors, lassée des émotions superficielles des habitants du nouveau continent, elle était revenue se réfugier chez la vieille Europe comme un enfant dans les jupes de sa mère. La rencontre de ces deux âmes se fit sans accroc, comme si tout avait été prévu, écrit d’avance. Érèbe et Nyx portaient même des prénoms assortis. Bien sûr, Nyx n’était pas son véritable prénom. Officiellement, elle s’apellait Anissa, mais se présentait comme Nyx, à la fois par souci d’anonymat et par volonté de retrouver un héritage perdu dans les méandres de l’immigration. En effet, Nyx fuyait un mariage ennuyeux, qui ne lui apportait ni bonheur ni plaisir, et ce malgré les deux enfants qu’elle avait avec son mari américain. Mais cela, bien sûr, ma mère l’ignorait à ce moment là. Et l’ignora encore pour pas mal de temps. Elles vécurent plusieurs années d’amour fou, silencieux mais pas muet, et alors même qu’elles se demandaient ce qui pourrait leur arriver de mieux, je tombais littéralement du ciel entre leurs bras.
J’ai ainsi grandi près d’Athènes, dans un petit village à quelques dizaines de kilomètres, entre la mer, les amandiers, et les oliviers. Très tôt j’ai commencé à suivre ma mère durant ses entraînements, et pour m’élever elle prit un poste de professeur de sport dans un lycée et gagnait correctement sa vie, tandis que Nyx donnait des cours particuliers d’anglais. Et puis, au bout de quelques années, Anissa, nostalgique d’une vie normale et confortable, nous abandonnait, moi et celle que je considérait désormais comme ma seule mère. Nous restâmes seules, nos vies rythmées seulement par le cycle répétitif des cours, les entrainements à travers champ, notre manière de vivre s’apparentant à un sacerdoce. Je sais que les gens s’étonnaient de ne plus jamais voir ma mère avec qui que ce soit, homme ou femme. Néanmoins elle assumait bien sa solitude et son célibat choisi, tandis que moi je ne jouais pas vraiment avec les autres enfants, préférant les quelques animaux plus ou moins sauvages qui trainaient étrangement autour de notre maison sans jamais pourtant sembler agressifs. Parfois ma mère elle aussi se prenait à passer des moments avec eux et je la voyais, assise sur les marches de notre maison blanchie à la chaux, assise à côté de l’un d’eux, comme s’ils se parlaient ou se comprenaient, je n’arrivais pas vraiment à comprendre. Je n’ai jamais complètement compris ce lien que ma mère partageait avec les animaux. Elle m’avait expliqué que ça avait toujours été ainsi, qu’elle avait toujours eu plus d’affinités avec la nature qu’avec les êtres humains. Peut être était-ce pour cela que nous nous entendions aussi bien, toutes deux à l’aise dans l’isolement rural de nos existences. Cependant, quelque chose me tourmentait. Comme un appel, un lien, un besoin d’aller quelque part, sans que je sache où, ou que j’aie un quelconque moyen de le faire. Ainsi, mon petit monde s’organisait ainsi : ma mère, moi, la mer, les amandiers, les animaux et l’exercice physique. Cependant, lorsque j’avais dix ans, une camarade de classe me chahuta en sortant de cours. Sans vraiment de méchanceté, elle s’y prenait simplement comme elle pouvait pour essayer d’apprivoiser la chose silencieuse que j’étais. Mais lorsqu’elle m’attrapa le poignet pour me tirer à l’écart je sentis une vive douleur dans mon front et vis passer devant mes yeux une scène horrible : celle d’une femme qui conduisait et soudain, pour éviter un enfant, faisait une embardée, sortait de la route, et après plusieurs tonneaux se retrouvait avec le volant de sa voiture encastré dans la tête. Au visage terrorisé de ma camarade, je compris qu’elle avait assisté à la scène aussi. Je devinais également que la femme en question n’était autre qu’elle même, des années plus tard. Elle n’en dit rien à personne, à ce que je sû, mais dans les deux semaines elle avait changé d’école et des bruits couraient néanmoins sur cette scène qui n’avait échappé à personne.
Je finis, au bout d’un certain temps, à tout avouer à ma mère, qui eut l’air triste et désolé mais pas surpris. « Il est temps que je t’explique d’où tu viens », dit-elle après une éternité. Et ce fut fait. Bien sûr, ma mère ne m’avait jamais caché que je ne venais ni de son ventre ni de celui de Nyx, mais elle ne s’était jamais étendue sur les détails, et un accord tacite entre nous faisait que je n’avais jamais posé de questions. Nous partîmes en voiture, et après deux jours de route, nous nous trouvions loin de tout mais face à une colline dont le faîte s’enfonçait dans les ténèbres de la nuit. Nous descendîmes de voiture, et ma mère s’accroupit près de moi, me prenant par les épaules, et m’avoua qu’elle ne s’était jamais totalement expliqué comment j’étais venue à elle. Après avoir escaladé la pente, elle m’expliquait qu’Anissa et elle étaient venues ici, un jour, observer les étoiles qui fascinait celle qui avait un temps partagé notre vie. Et, alors qu’elles se préparaient à partir, j’étais descendue doucement de la voute céleste, non pas sous la forme d’un nourrisson mais sous celle d’une petite fille d’un certain âge déjà. Elles avaient cru à un miracle, bien qu’aucune des deux ne soit vraiment croyante, et avaient résolu de ne parler de ce phénomène surnaturel à personne. Néanmoins, la vie parmi les humains n’était pas toujours des plus faciles. Je ne pouvais toucher personne, pas même ma mère avec qui mes étreintes étaient toujours réfrénées par une couverture ou une couche de vêtements. Je ne pouvais plus jamais sentir sa bouche rassurante sur mon front ou ses mains sur mes cheveux. Je revêtais des vêtements longs, couvrants et ample, et ce même en été, si je savais que je devrais affronter la foule. Moult fois j’espérais que ce pouvoir ne m’ait jamais été donné, moult fois je songeais à en finir avec la vie, mais quelque chose m’en empêchait, sans que je comprenne pourquoi ni comment.
C’est lorsque l’histoire des étoiles fut révélée que je comprenais alors qui j’étais vraiment. Malgré l’appel qui se faisait de plus en plus ressentir, je ne pouvais me résoudre à laisser ma mère seule, notre relation étant trop fusionnelle et isolée de tout pour que je me sente capable de la laisser à son sort. Mais, quand son étoile à elle se manifesta, je décidais, avec son accord, qu’il était temps pour moi de partir. Et justement, n’ayant aucune idée d’où aller, je décidais de me rendre à l’endroit où on disait que les étoiles et humains perdus se retrouvaient l’un et l’autre. Une ville nommée Hoshikami, au Japon. Sur plus de 500 millions de kilomètres carrés, s’il y avait un endroit où commencer, c’était certainement là. Le fait de ne pas parler un seul mot de japonais ne me freinait pas plus que ça. J’avais appris l’anglais, j’apprendrais le japonais si nécessaire. Et je partirais.
Pseudo — bird ou wasbeer_meisje si vous avez le courage de l'écrire ! Vous; en cinq mots — impatiente, nerdy, anglophile, peu sociable, mais quand même sympa. Je crois. Personnage sur l'avatar — répondre ici. Comment avez-vous découvert le forum — par Jarod :3 Présence (/7) — environ 4/7 ? Pedobear ou bisounours — on va dire que bisounours. |
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