« Sometimes, we meet of kind person ! » feat Yukito Ogawa

The music takes me so much that I got lost

Yukito x Iwa

Une journée comme les autres, qui démarre. C'est un peu comme si rien ne changeait, on se lève, on déjeune, on se prépare, puis on part à l'école pour ensuite étudier et enfin rentrer chez soit. Le week-end, c'est un peu différent, car on n'est pas obligé de sortir de chez soit, on peut rester tranquille derrière le piano pour jouer un petit air. Pour autant, en ce beau jour où le soleil est haut dans le ciel malgré la saison, ce n'est pas ce que je décide de faire, rester chez moi sans rien faire. Ma grand-mère est sorti faire quelques courses, je suis censé m'entraîner, mais ce n'est pas l'envie qui est là. Je n'ai personne a appelé pour dire d'aller marcher un peu ou encore faire quelques boutiques, je n'ai personne qui rejoindre pour aller manger une petite douceur dans une pâtisserie, mais le soleil m'appelle avec ses doux rayons chaleureux. La musique me fait vivre, malgré tout, rester enfermé, ce n'est pas quelque chose de bon pour le corps. L'hésitation quitte mon cerveau pour laisser place à l'envie. Rapidement, je m'habille de quelques vêtements pour pouvoir sortir, puis je me dirige vers la porte pour l'ouvrir et enfin sentir ses doux rayons sur ma peau malgré qu'elle soit couverte. Sans plus attendre, je mets le pied dehors et je me mets en route.

Pour éviter les réprimandes de ma grand-mère, j'ai quand même emporté mes partitions avec moi pour dire de les relire un peu tout en marchant. Après tout, c'était devenu un art pour moi de réussir à marcher tout en lisant et esquivant les personnes devant ma route. De temps en temps, on peut être fier de ses quelques talents inutiles que l'on possède. Après, il ne faut pas trop y croire en ses capacités, car elles peuvent rapidement se retourner contre vous et c'est à ce moment-là qu'on regrette ce qu'on a fait.
Le nez dans les partitions, le pas qui arrive à esquiver les quelques personnes présentent, puis soudainement, ces personnes se firent de moins en moins nombreux. Ce qui était encore plus étrange, c'était que le soleil était lui aussi moins présent, comme si une nuée de nuage était arrivée pour couvrir ce beau rond jaune et chaud. Intrigué par le changement de situation, je décidais enfin de sortir mon nez de ses quelques feuilles blanches qui occupaient toutes mes pensées. L'étonnement s'installa alors sur mon visage. La ville n'était plus, la foule et la lumière, ainsi que les boutiques, il n'y avait plus rien de tout ça. Le décor était maintenant sombre, lugubre et sale. Quelques poubelles à droite, quelques cartons à gauche, un chat qui passe tout en poursuivant un rat qui passait par là. Cette scène invita un frisson à parcourir mon corps. La meilleure option pour quitter cette scène était de se retourner, au loin, comme une sortie, comme le paradis qui ouvre ses potes, la lumière et le bruit de la foule se verra au bout. Pourtant, quand mon regard bleuté se tourna, ce n'était pas cette vision du paradis, non. Une personne, c'était, ça, la vision.

Peu de personnes se balade dans de telle rue à cette heure de la journée. La bêtise humaine est une chose récurrente et quelle idée d'allait se balader dans les ruelles sombres en plein milieu de la journée, seul, vêtu ainsi. Cet homme, mal habillé, légèrement crasseux, il n'était pas là pour m'aider à sortir de la rue, bien au contraire. Certainement que le porte-monnaie qui se trouvait dans ma poche de manteau l'intéressait plus que ma tête, peu de personnes savent que je suis connu, heureusement. Pour autant, ce n'était pas non plus mon plaisir de savoir que mon porte-monnaie l'intéressait. Légèrement, lentement, je tentais de reculer, un léger sourire aux lèvres pour faire illusion, mais ce n'était pas ça qui allait le tourner vers un autre but. Loin de là. Sans même que je ne puisse réagir, il se jeta dans ma direction. Assoiffé par l'argent, affaiblie par ce qu'il n'avait pas, il usa de ses rares forces pour me mettre au sol. Manque de chance, même si cet homme n'était pas en grande forme, lui, il avait une motivation et moi, j'étais mauvais en sport. Malgré ma taille, la force me faisait défaut en plus de la position dans laquelle je me retrouvais. La couleur grise du soleil, les lunettes ayant volé un peu plus loin, ma vue légèrement flou, j'étais en incapacité de pouvoir bouger, le corps de cet homme faisant pression sur mon dos. La seule chose que je pus faire c'était de crier à l'aide dans l'espoir que quelqu'un m'entend, un espoir certainement vint, alors que ses mains commençaient leur quête.

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« Sometimes, we meet of kind person ! »

It's me !

ft Iwa

It's my time

Mon train-train quotidien m'énervait de jours en jours, n'aimant peu la routine et celle-ci commençait sérieusement à peser sur ma conscience. Chose que j'ai tenter à multiple reprises, mais sans succès étant donné que le devoir a toujours besoin de ma personne. Aujourd'hui après le travail je m'étais empressé de sortir assez rapidement, pour ne pas recevoir un boulot en retard et ainsi pouvoir me détendre autours d'un verre remplis d'un nectar au goûts complexe, mais tellement agréable.

Les rues de notre ville étaient à la fois sur, comme pas du tout avec les criminels et surtout les crépusculaires qui pullulait notre belle cité. Le bar où j'allais pour me rincer le gosier était dans un endroit assez sombre comparé aux avenues éclaires de ce regroupement de béton, mais parfois il faut bien chercher dans les entrailles de cette ville pour pouvoir y trouver la perle rare. Le patron de cet établissement, m'appréciait grandement vu que j'assurais une certaine sécurité quasi constante en soirée pour virer les alcooliques un peu trop éméché.

Tandis que j'allais arriver à cet endroit pour pouvoir m'y reposer les doigts de pied en éventail, un léger coup d’œil dans une rue voisine et je remarquais que quelqu'un tentait d'agresser quelqu'un pour pouvoir lui piquer quelque chose ou le violenter. J'ai rapidement allumé une cigarette assez rapidement, chose que je fais souvent quand je suis énervé et assez stressé, là bien entendu ce fut la colère qui m'a envahis.

Sans réfléchir j'ai emboîté plus qu'assuré, pour pouvoir neutralisé cette menace qui tentait d'attaquer quelqu'un. Quand je suis arrivé assez proche de ma cible, je lui ait attrapé le col de sa veste et je l'ai balancé contre le mur. Par la suite, je lui ait adressé de forte parole d'un air assuré tout en lui adressant un index vers la rue voisine.

« DÉGAGE DE LA AVANT QUE JE T'EXPLOSE LÀ GUEULE, RACLURE ! »

Oui, c'était ma vrai nature qui se dévoilait par moment quand la colère prenait le dessus et l'individu louche, s'était enfuit dans une rue avoisinante. Je n'avais pas le goûts de l'amener au poste et de toute façon, je suis en civil ce soir. La victime s'était dévoilé face à moi et c'était un jeune garçon, un lycéen pour être précis.

J'ai pu voir également qu'il y avait ses lunettes au sol, tout en m'accroupissant devant lui je lui ait rendu ses lunettes et une question assez normale s'est échappée de ma bouche.

« Tu vas bien, petit ? »

Oui, j'aimais par moment mettre des petit à la fin de mes phrases, quand je m'adressais à des lycéens. Tout en attendant sa réponse, un doute s'est installé en moi en ce qui concerne son visage. En effet, il me disait quelqu'un, mais qui ? Seul le futur me le dira !

Hors-sujet.

The music takes me so much that I got lost

Yukito x Iwa

Cette situation, cette scène, elle était triste. Très triste à voir. Un peu comme un piano mal accordé, cette scène chante faux, elle est sombre et lugubre, rappelant de vieille tragédie grecque. Sur de simple page blanche, on pourrait écrire les notes d'une mélodie qui amènerait les larmes aux personnes qui l'écoutent, tandis que sur d'autre, on décrirait une scène tellement ridicule, que ça ne serait plus une tragédie, mais une comédie. Un jeune, trop attentif à sa partition, se trompe de chemin et se retrouve dans une ruelle sombre et froid. Derrière lui, il y a le protagoniste, le vilain de l'histoire, il l'attend avec un sourire sournois. À cet instant, ses idées sont claires comme l'eau d'une rivière qui s'écoule lentement. Ce n'est pas de l'harcèlement, ce n'est pas vraiment de la violence, tout ce qu'il veut c'est un peu d'argent pour pouvoir se nourrir. La société est cruelle, c'est un peu comme une immense forêt sauvage où il faut se battre pour survivre et tuer quiconque veut entraver votre ascension. Le monde est cruel, mais c'est ainsi qu'il fonctionne, depuis que l'homme est apparu sur terre même si les animaux sont identiques. Tel un serpent qui vous entrave, que faire dans ce genre de moment ? Se débattre ? Ça ne fera qu'empirer la situation, les liens se resserreront davantage, jusqu'à ce que vous manquiez d'air. Laisser tomber ? C'est la solution la plus simple et la plus efficace, même si elle revient au même résultat que celle d'avant. C'est triste, mais c'est la réalité.

Pourtant, dans ce genre d'histoire où un gentil se fait attaquer par un méchant, il y a toujours un héros qui intervient pour sauver le gentil. Alors, lentement, mon regard flou se releva, un espoir, un léger espoir dans celui-ci, espérant apercevoir au loin une ombre, mais rien. Il n'y avait rien. Au moment où j'allais baiser la tête, le moment où on se résigne à la réalité, une mélodie intervint. Ce n'était pas un son doux, c'était plus quelque chose d'agressif, mais cette mélodie se voulait rassurante à mes oreilles. Un poids se retira de mon dos, comme si l'homme venait d'être soulevé. En fait, ce n'était pas une impression, il avait été retiré et cette fameuse mélodie n'en était pas une, ce n'était que le son d'une voix. Une voix grave, une voix énervée, la voix d'un homme qui semble être intervenu au bon moment. À cemoment-là, j'étais curieux, je voulais voir le visage de mon sauveur, le visage de mon "héros". Le problème, c'est que le monde était flou sans mes lunettes, il était difficile de percevoir ses traits sans celle-ci. Comme un mirage ou alors un miracle, une main me tendit ce que j'avais justement besoin, soit mes lunettes. Sans attendre, je m'empressais de les prendre pour les enfiler. Le monde était bien mieux quand chaque trait sont droits, quand les couleurs ne se confondent pas ou encore que ce qui est au loin n'a plus de sens. Sur cette voix qui avait fait fuir mon agresseur, je pu enfin mettre un visage. Un visage adulte, légèrement barbu, encore dans la fleur de l'âge, une personne qui semble avoir beaucoup de charisme.

Tel un enfant, j'observais mon héros droit dans les yeux, jusqu'à ce que sa voix me fit redescendre sur terre. Cette voix grave, c'était assez impressionnant quand on avait pu l'habitude d'en entendre une. Par réflexe, mon corps se redressa rapidement, je me mis alors à genoux face à lui, puis je m'inclina avant de prononcer ses quelques paroles.

_ Je vais bien ! Merci beaucoup d'être venu à mon secours !

Après avoir parlé, je me redressais pour lui adresser un sourire chaleureux. Je n'avais pas l'habitude de parler à des étrangers, mais ce n'était pas n'importe lequel des étranges, c'était un héros ! Il a la carrure pour en être un et il a la voix de quelqu'un de classe, ça ne peut être que ça !

_ Je me présente, je m'appelle Iwa Shi Kitakawa. Je ne vous remercierais jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi. Puis-je vous aider en quoique ce soit ?

Je ne savais pas ce que je pouvais faire pour le remercier, du coup, il est préférable de demander. En plus, non pas que ça m'intéresse, mais j'aimerais en savoir plus sur mon héros. Légèrement perdu dans mes pensées, je me mis à imaginer pleins de scènes classes, la tête dans les étoiles. Je sentais que cette journée allait enfin être bien.

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It's me !

ft Iwa

It's my time

Ce jeune garçon s'était empressé de prendre les lunettes que je lui avait tendu et il s'était mis à genou avec énormément de vigueur, tellement qu'il pourrait en faire pâlir un taureau. Bien entendu, le jeune garçon s'était exprimé en me disant qu'il allait parfaitement bien et m'avait gracieusement remercié, pour son sauvetage. Un grand sourire s'était affiché sur mon visage, pour lui démontrer que tout ceci était normal et que j'étais heureux qu'il aille bien. En effet, mon devoir était de protéger mon prochain, que ce soit au sein de mon travail comme en dehors, enfin c'est ce que mes parents m'avaient appris.

Par la suite il s'est relevé très rapidement tout aussi droit qu'un bout de bois, pour se présenter à moi et également pour me proposer son aide. Son identité m'était maintenant connu et désormais, mes doutes commençaient peu à peu à se lever, ce nom je l'avait déjà lu ! Mais où !? Tout en me grattant le menton, je me suis présenté à lui en guise de politesse.

- Je t'en prie, c'est totalement normal d'aider ceux dans le besoin et n'ait crainte, je n'ai pas besoin de ton aide. Pour ma part, je suis Yukito Ogawa et je fais parti de la police qui protège les citoyens de cette ville.

De nouveau mon visage arborait un sourire des plus chaleureux envers lui et je ne pouvais m'empêcher de le dévisager avec précision, vu que je n'était pas sur de mes pensées. Tout à coup une question s'est échappé, sans faire exprès étant donné qu'il m'arrive de penser à haute voix.

- Tu me dit quelque chose... D'ailleurs que faisait-tu par ici ?

Je savais que j'avais déjà vu ce jeune garçon dans un magasine, mais lequel ? Raaaah je n'aime vraiment pas être en proie au doute et j'ose espérer qu'il m'aide à lever, ce voile qui me recouvrait énormément.

Hors-sujet.

The music takes me so much that I got lost

Yukito x Iwa

Les clichés sont vraiment les meilleurs ... Les images qu'on se donne, les améliorations qu'on donne à notre prochain, c'est vraiment un rêve plein d'illusions, mais de temps en temps ... Il est bon d'avoir des rêves, d'imaginer des choses, on se sent rassuré et protégé. Comme en cet instant ... Cette ruelle sombre, froid, humide ... Elle était maintenant illuminée par un petit rayon de soleil qui arrivait à passer, dans ce rayon, il y avait cette personne. Ce héros, grand et fort, impressionnant et charismatique. Une femme serait tout de suite tombé sous le charme, en plus, même si le décor n'était pas le meilleur, cet effet lumineux était parfait pour appuyer cette image rêveuse. Dans un cadre musical, ça serait comme si une jeune fille était en train de regarder un musicien dans toute sa splendeur. Les yeux fermés, emporté par la musique, le visage en sueur, mais mit en valeur par les éclairages de la scène. Sa musique est magique, féerique, elle nous emporte dans un nouveau monde et nous fait rêver. Qui ne serait pas amoureux sous cette scène digne d'un roman à l'eau de rose ? Les sentiments humains sont vraiment merveilleux et effrayant à la fois. Être humain, c'est une chose, mais que ressentent les étoiles ? Sont-elles identiques à nous ? Ce n'est pas le moment d'y penser.

Le sourire toujours sur mes lèvres, j'étais obnubilé par sa présence, mais ce ne fut que de courte durée. Mon sourire s'effaça de mes lèvres, j'étais un peu triste de savoir que mon aide n'était pas nécessaire. Que faire ? Je voulais passer plus de temps avec lui, apprendre à le connaître, je ne voulais pas que ça se termine aussi vite. Il est rare quand je m'intéresse à autre chose que ma musique ... Ma musique ! Pendant qu'il était encore en train de parler, pour me cacher, je m'abaissais pour ramasser les quelques partitions qui traînaient au sol. Une de ses phrase m'interpella dans mon ramassage. Il était policier ? C'est pour ça qu'il avait ce charisme de héros ! Yukito ... Au moins, je savais que je pouvais compter sur un policier en cas de soucis. Enfin, normalement ... Les partitions dans les bras, à genou au sol, je relevais légèrement la tête pour le voir et une question me frôla ... "Est-ce qu'il fait parti du crépuscule ?" Une question qui peut se poser à chaque fois qu'on croise quelqu'un, comment le savoir ? Il y a bien quelques affiches, mais il n'y a pas tout le monde. Il est bien dommage d'être dans une ville où on ne peut pas faire confiance à la première personne, même pas au policier, car certains ont trahis leur propre idéale tout simplement à cause d'une personne. Pourquoi faire ça ? C'est tellement idiot ... Pourquoi ? Il valait mieux se taire et prier pour qu'il n'en soit pas, il ne faut pas rester dans l'optique où on ne fait confiance à personne juste à cause d'un groupe. Il suffit de ne pas en parler et tout devrait bien se passer. Rapidement, je me relevais, un nouveau sourire sur mes lèvres pour cacher mes interrogations.

Soudainement, je remarquais que son regard ne me quittait pas, comme si quelque chose le dérangeait. Je pouvais voir sur son visage qu'une interrogation l'empêchait de rester calme face à moi, est-ce qu'il pensait comme moi ? Alors que j'allais lui demander, ses paroles me devancèrent, répondant alors à mon intrigue envers son regard et sa façon d'être. Il m'avait déjà vu ? Sur le coup, je fus légèrement étonné, puis je me souvint de qui j'étais vraiment. Souvent, un simple lycéen ne fait pas forcément attention à qui il est, puisqu'il n'est qu'un simple lycéen. Sauf qu'à cause de ma grand-mère, je ne suis pas qu'un lycéen, je suis aussi un pianiste. Je ne pu m'empêcher de lâcher un petit rire amusé, car il semblait avoir parlé à voix haute sans s'en rendre compte. Sans attendre davantage, je lui montrais les quelques partitions dans mes bras et je lui répondis.

_ Vous me connaissez peut-être, parce que je suis un jeune pianiste qui a participé à de nombreux concours. Iwa, jeune pianiste de talent, sa grand-mère étant son professeur. C'est ce que dise certains magazines sur moi. N'en parlons pas davantage, je ne suis qu'un lycéen et un pianiste. Et pour répondre à votre deuxième interrogation, je me suis perdu. Je lisais mes partitions pour éviter les réprimandes de ma grand-mère en rentrant. De ce fait, j'ai marché sans regarder où j'allais et ça m'a mené ici.

Un nouveau petit rire se fit entendre de ma part. Cette histoire était quelque peu gênante pour ma part, mais c'était un policier et mon héros, il avait le droit de savoir la vérité même si c'était juste une mauvaise aventure.

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« Sometimes, we meet of kind person ! »

It's me !

ft Iwa

It's my time

Ce jeune lycéen était vraiment très présentable que ce soit son apparence physique et comme ses propos, il devait être l'enfant d'une famille assez aisée. Par la suite, il a répondu avec détail à ma question et cela confirmer mes doutes, chose que j'ai souligné par la suite avec des paroles à haute voix.

- Ah oui, je me souviens maintenant ! Je lisais le livre de musique d'un collègue de boulot et j'ai lu une de tes interviews.

S'ensuivit un léger sourire venant de moi et j'étais toujours un peu sur mes gardes, pour éviter qu'on soit pris par surprise par de quelconques malfrats qui voudraient venger leur ami alcoolisé ou même des crépusculaires qui voudrait ma peau. Et j'entendais le jeune garçon qui continuait à parler, en répondant à ma seconde interrogation vu qu'il s'était perdu d'une manière assez.... étrange et même bête, sans être méchant je lui ait adressé quelques sages paroles.

- Si ton entourage t'empêche de sortir, c'est pour éviter des situations comme celle-ci. Fait plus attention la prochaine fois !

J'étais très tatillon sur les règles de sécurité avec les jeunes citoyens de notre ville, on était à l'abri de rien dans ce monde de brute. Cela me rappelle une vieille affaire que j'avais résolu avec mes collègues qui avait un lien avec des crépusculaires qui n'hésitaient à faire de la propagande pour recruter des jeunes lycéens, on avait du faire une opération coup de poing, pour mettre fin à tout cela. Le résultat de la mission fut assez bon, mais nous n'avons jamais réussi à arrêter tous les malfrats qui polluait notre belle cité. En repensant à toutes les affaires liées aux crépusculaires, de rage quelques paroles sont sorti de ma bouche d'un ton assez grave et bas.

- Foutu crépusculaires de merde...

Mes dents grinçaient toujours de rage, quand je pensais à cette vermine qui hantait mes esprits et qui gangrénait ma ville ! OUI MA VILLE ! Je suis un justicier qui doit protéger cette ville et je n'y arrive pas ! Et en voyant à nouveau de face, le jeune garçon le calme est revenu en moi. Pour ne pas l'inquiéter je lui ait proposer quelque chose.

- Suit-moi Iwa, nous ne sommes pas en sécurité dans ce lieu.

Et j'ai tourné encore une fois le dos à ce jeune pianiste, tout en emboitant un pas des plus sûr...

Hors-sujet.

The music takes me so much that I got lost

Yukito x Iwa

La célébrité n'était pas une chose qui m'intéressait ... Être reconnu par une personne qui faisait que passer, ce n'est pas ce que je recherche. J'aime jouer du piano, c'est un fait. Pourtant, quand je suis sûr scène, je ne pense pas forcément à ceux qui me regardent. Non. Mes motivations sont beaucoup plus égoïstes que ça. Quand on me regarde jouer, ce n'est pas des regards inconnus qui m'intéressent, mais celui de deux personnes en particulier. Cette célébrité, il semblerait que ça soit plus ma grand-mère qui l'a recherche. Pensez d'ailleurs qu'elle se fait du soucis pour moi, c'est peu dire. Elle ne veut pas que je sorte, car il faut que je m'entraîne et elle m'en voudrait plus si je me blessais que si je me faisais voler mon porte-monnaie. Tant de paroles que j'aurais pu dire à une personne proche pour analyser la situation, mais la seule présente, c'était encore un étrange même si je le considère déjà comme mon héros. Ce n'est pas toujours simple d'être seul ... Un jour, peut-être, que quelqu'un sera là pour m'aider.

L'hésitation s'installe quand même en moi, il serait peut-être bien d'en parler avec cette personne. Yukito est un policier, il n'est pas conseillé, ni psychiatre, mais il peut toujours être de bon conseil. Mon regard se tourna alors vers lui, la bouche légèrement ouverte, prêt à parler. Pourtant, son expression, sa façon d'être sur le coup, quelque chose n'allait pas. Il prononça quelques paroles entre ses dents, retenant comme une certaine rage. Cette rage était tournée vers un groupe de malfrat qui terrorisait une partie de la ville. Leur but est de briser le lien qui s'est installé entre les étoiles et les humains, il y a de ceux-là maintenant quelques années. Un lien ... Pourquoi vouloir briser une chose aussi belle ? Il y a des personnes qui ne semblent pas avoir de moral, si certains veulent le garder, pourquoi continuer ? Si tout le monde voulait le détruire, il serait compréhensible de chercher un moyen, mais ce n'est pas le cas. Je fais partis de ceux qui aimeraient garder leur lien, j'aimerais lutter contre les crépusculaire, mais je suis trop fragile pour ça. Pourquoi ne pas faire de ma musique un moyen de lutter ? Une idée étrange ... Soudainement, le regard de Yukito se posa sur moi, faisant en sorte que je sorte de mes rêveries.

Soudainement, il me proposa de changer de lieu. Cette rue était de plus en plus sombre, de plus en plus froide, il n'était pas de refus de changer. D'un petit hochement de tête, j'acceptais sa proposition et alors qu'il me tournait le dos pour se mettre en route, je me préparais à mon tour. Je ne savais pas où nous irions, mais ça sera toujours mieux qu'ici et vu ses paroles d'avant, il est sûr qu'il ne fait pas partis des crépusculaire, ce qui est rassurant.

_ Vous êtes vraiment gentil, M. Ogawa.

Je laissais échapper ses quelques paroles dans un sourire des plus resplendissant, tout en continuant de le suivre, laissant maintenant le silence comme mettre des lieux.

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It's me !

ft Iwa

It's my time

Le jeune lycéen qu'avait sauvé le policier, semblait être très gentil voir même trop et c'est pourquoi Yukito s'était montré ferme auparavant avec lui. Après tout les dires du policier, le pianiste confirmé avait choisi de suivre de très près son sauveur et avait glissé un compliment au sujet de sa gentillesse. Alors comme ça, ce garçon aimait la prévenance qu'avait pris le policier en son égard.

Un sourire très discret s'était dessiné sur le coin des lèvres de notre protagoniste barbu. Le garçon intéressait beaucoup le policier, l'instinct qu'il avait développé au sein de son travail permettait de découvrir certaines faces caché. Il sentais que le pianiste n'appréciait pas tellement sa popularité dans le domaine et semblait vouloir fuir quelque chose en prétextant se promener. Le barbu avançait toujours vers la destination qu'il avait au préalable choisi, et avait repris la conversation en lançant une question.

- Tu n'aime pas la célébrité, je me trompe ?

L'instinct ne faisait pas tout, mais le sens de l'observation y jouait beaucoup et parfois Yukito pouvait déceler des choses qui n'était pas visible par certaines personnes. C'est vrai que la célébrité n'est pas facilement vivable surtout pour quelqu'un de son âge et le policer le comprenait parfaitement. Après cinq minutes de marche, ils se trouvaient enfin dans un endroit suffisamment éclairé pour pouvoir discuter paisiblement. Un banc était présent devant le policier et celui-ci s'y était installé avec aisance, après cet exercice physique qui l'avait légèrement fatigué. Et soudain quelques paroles se sont fait entendre.

- Je sais que ce n'est pas facile pour toi, mais écoute encore un peu ta famille pour leurs faire plaisir. Et quand tu atteindras l'âge tant attendu, vis ta vie et ne vis pas la vie que les autres souhaites.

Un sourire amical avait pris place sur le visage mature du policier et celui-ci repensait à sa vie quand il avait le même âge que le pianiste qui était à ses côtés actuellement. Il aimait particulièrement aider ceux dans le besoin, qu'ils soient jeunes comme vieux. Tel était son crédo !

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