La musique permet de grandes rencontres // Feat Makoto Yamato (Terminé)

J'étais dans la salle du musique, seule dans mon coin avec mon casque sur les oreilles. Le soleil se couchant au loin projetait des couleurs orangées dans la pièces. Les rayons de lumières se reflétant dans le peu d'instruments rangé sur leurs socles faisaient jouer les ombres de la pièces. Assise sur ma chaise, mes genoux ramenés vers ma poitrine, les pieds sur la chaise, la tête appuyée contre le fenêtre, mon carnet et mon bic coincé entre mon ventre et mes jambes, je fredonnais.

Ça faisais un quart d'heure que j'attendais seule que la journée se termine, les autres membre du club étaient partit parce que le nouveau prof n'arrivait pas et le président avait eu un empêchement, comme j'étais la seule à être restée il m'avait demandé si je pouvais attendre ici au cas où la prof arrivait. Les autres étudiants n'avaient aucune raison de rester puisqu'ils avaient laisser leurs chez eux, le nouveau prof devant arriver et se présenter ils avaient du penser qu'on en ferais pas de musique aujourd'hui.

Je regarda l'heure sur l'horloge du club, il ne restais que cinq minutes. En partant maintenant je serais au rez-de-chaussé lorsque ça sonnera. Je soupira en me levant puis me mis à ranger les quelques chaises de travers, je rangea mes affaires et remis ma chaise en place puis je pris les clés du local et je me dirigea doucement vers la sortie.

Je me demanda ce que je pourrais bien manger aujourd'hui tout en me dirigeant vers la porte, Au moment de l'ouvrir et d'avancer je percuta un corps inconnu et en reculant à cause de la surprise je lâcha mon sac et tomba à terre, je me retrouvais assise sur le sol avec un inconnu en face de moi. Je soupira. Cette journée se terminais comme elle avait commencée, c'est-à-dire, mal.

En relevant les yeux je croisa le regarde bleu ciel d'un jeune homme, celui ci me tendis la mains pour me relever et il prit mes affaires, que je repris assez vite. Qui pouvait-il bien être? C'était la première fois que je le voyait mais pourtant un semblant de nostalgie naquit en moi, je trouvais cela curieux mais je n'y fit pas plus attention, Je le regardai un moment et il fit de même, il semblait avoir couru car son souffle n'était pas vraiment normal, il y avait un semblant de saccadement dans sa respiration, de la sueur perlait doucement sur son front et sa cravate semblait avoir été refaite à la va-vite.

Il se présenta à moi après un moment entant que professeur de musique, Alors c'était lui que j'avais attendu pendant le reste de la soirée? Et bien … Pas très ponctuel pour un professeur. Il s'excusa de son retarde en disant qu'il s'était perdu dans les couloirs et me demanda si j'étais seule, il ne me laissa pas le temps de répondre qu'il me proposait déjà de sortir et de me raccompagner au portail, c'était débile puisque je ne sortais pas de l'école. Il sembla chercher quelque chose dans sa poche droite et j'entendis un tintement étrange dans sa poche gauche, je sorti donc les clés de mon sac, ferma la porte à clé et me retourna en direction des escaliers.

«On peux y aller maintenant»

La salle de musique étant la plus bruyante elle se trouvait au dernier étage au fond du couloir, pas pratique pour le trajet mais la sonorité y était assez bonne, de plus il n'y avait que les membres du club de musique qui y venaient. Doucement mais sûrement on se dirigeait vers la sortie, il n'y avait personne dans les couloirs mais c'était normale puisque les clubs n'étaient pas encore fini, même la cour se vidait petit à petit, les sportif rangeant leurs matériels.

«Veuillez excuser mon impolitesse Sensei. Je me présente: Lilith Da Hellys. Malheureusement les autres membres du clubs, ne vous voyant pas arriver, on décidé de partir de bonne heure aujourd'hui et le président à eu une urgence et n'a donc pas pu vous attendre. Il sera inutile de me raccompagner jusqu'au portail je loge au dortoirs de l'académie, je ne quitte donc pas l'enceinte de l'académie»

Le tout dis avec ma nonchalance habituelle paraissait froid, comme un disque écouté plusieurs fois, il n'y avait aucune de mes émotion dans ma voix et je le savais. Après tout je n'avait aucune raison d'être naturelle avec cette personne, ce n'était qu'un professeur. Et bien entendu en aucun cas je n'avait retirer mes écouteurs de mes oreilles, dans tout les cas je l'entendais très bien , même avec la musique allumée.

Nous marchions depuis quelques minutes et avions descendu le première étages, nous étions en train de rejoindre le deuxième escalier, celui qui menait directement près de la sortie, et nous étions tout deux silencieux. Le professeur semblait dans ses pensée depuis que je m'étais présentée, ça m’intriguais et m’inquiétais légèrement mais je n'y fis pas plus attention que ça. Sa manière de parler me faisait penser à un noble mais il était bien trop niais pour être noble. Je me sorti ces pensées de la tête et commença à descendre le deuxième escalier

«Lilith Da Hellys. Êtes-vous de la famille du Duc Da Hellys d’Angleterre? Il se trouve que j'ai, dans mon enfance, fait la rencontre d'un Jack Da Hellys»

Cette question soudaine m'étonna. Je n'aimais pas parler de ma famille car les gens m'approchait tout le temps pour être en bon terme avec ma famille. Être riche et connu n'était pas facile mais j'aimais ma vie et mon père. Ce qui m'étonna le plus fut la fin de la phrase. Ce jeune homme connaissait mon père? C'était curieux, je ne l'avait jamais vu de mon enfance il devait donc le connaître d'avant.

«Oui je suis la fille de Jack Da Hellys, je ne savais pas que Père avait des connaissances japonaise. Moi qui me demandais pourquoi il avait décider de venir vivre au Japon.»

Nous n'eurent pas le temps de continuer notre discutions que nous étions déjà arriver à mon casier, je pris mes chaussures et ma veste et sorti hors du bâtiment, je me retourna vers le prof et retira mon casque par respect envers lui.

«Malheureusement je dois vous quitter ici, j'ai été heureuse de vous rencontrer et j'espère faire amplement connaissances avec vous. Je vous souhaite une bonne fin de soirée»

je m'inclina légèrement face à lui, c'est-ce que faisait les japonais pour ce saluer non? Et je me retourna pour partir ensuite vers le dortoir au loin. Je remis mon casque sur mes oreilles et me remis à fredonner sur le chemin.