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 We're dying with every step we take. | ft. Spidey

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Anonymous



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MessageSujet: We're dying with every step we take. | ft. Spidey   We're dying with every step we take. | ft. Spidey EmptyMar 5 Juil - 23:37

We're dying with every step we take
Vhaal
feat.
Babe


 

 



 

 

« C'est impossible ! s'escrime la fierté ;
C'est risqué, évalue l'expérience ;
C'est sans issue, s’apitoie la raison ;
Essayons, murmure fébrilement le cœur. »

Tu grognes à nouveau lorsque les perles de bois et les plumes menthe à l'eau accrochées dans tes cheveux s'entrechoquent contre ton visage. Les pieds plongés dans l'eau froide, le dos bien droit et les chaussures lacées pendant à tes épaules, tu te promènes au bord de la mer, les vagues léchant tes mollets. Mais au moindre coup de vent, tes cheveux se retrouvent projetés dans ton visage et tu manques de les bouffer à chaque fois, finissant aveuglé par ta propre crinière décolorée.

Râlant, tu les rejettes derrière tes épaules, les coinçant sommairement dans ton débardeur jaune pâle afin de ne plus être agacé. L'envie folle de taillader ces mèches agaçantes grandit dans ton esprit au mesure que la soirée s'écoule mais, pourtant, tu sais que tu ne le feras jamais. Tu tiens trop à tes splendides cheveux pour les mutiler.

« – Tsuna ! On rentre ! »

Un coup d'oeil vers l'arrière te suffit à discerner deux formes sur la plage. Un père et son fils, certainement. Ils sont bien les dernières personnes à traîner dehors – sans te compter – et rentrent sûrement se reposer. Tu n'as d'ailleurs pas besoin de sortir ton téléphone de sa poche pour te rendre compte qu'il est déjà très tard. Lever le nez au ciel est suffisant ; le soleil se couche petit à petit, dévoré par les vagues agitées de la mer. Le ciel déploie ses teintes d'ecchymose violacée qui, pourtant, ne tarde pas à migrer vers un bleu plus foncé, à mesure que les étoiles transparaissent. Ouais, il ne va pas tarder à faire sombre, tu devrais également penser à rentrer.

Pourtant, le souffle salin et rafraîchissant du vent te retient. Tes jambes continuent d'avancer vers elles-ne-savaient-où, agitées d'une vigueur nouvelle. Alors tu continues ta balade sans trop te poser de question, les mains enfoncées dans les larges poches de ton sarouel bleu ciel, le museau tourné vers l'horizon.

« J'arrive, papa ! »

Tu entends au loin, quelque peu indistinctement à cause des sifflements du vent qui se lève. La mer, guidée par l'astre lunaire, ne va pas tarder à grappiller davantage de parcelles de sable, t'obligeant à remonter avec elle pour ne pas avoir les hanches plongées dans les eaux glaciales et sombres. Ce constat ne te stoppe toutefois pas. Tu continues simplement de marcher, animé d'une étrange et incompréhensible volonté d'aller plus loin, d'aller là-bas, comme attiré, en moucheron avide de lumière. Sous tes yeux nait bientôt une fragile végétation, t'indiquant la présence d'une forêt non loin. Il te semble même qu'un bungalow s'est construit à quelques pas d'ici, prouvant que la zone est habitée non pas par des bêtes sauvages, mais par des hommes – ou des naturistes, au choix.

Alors, sans t'inquiéter, tu te mets à siffler un petit air entendu à la radio, quelques jours plus tôt, tourné vers l'orée de ces bois.

« Quelle musique de merde, quand même… » 

Tu constates piteusement, la plante de tes pieds foulant bientôt la terre meuble, et légèrement humide, de la forêt. Dissimulé par la hauteur des arbres, le ciel ne t'accorde que très peu de lumière et, là, planté comme un imbécile devant les restants d'un tronc charcuté, tu te plais à t'imaginer dans un jeu d'horreur.

C'est là, normalement, que Slenderman devrait te tomber dessus. Ou un quelconque autre antagoniste de jeux d'horreur, si possible avec des excroissances terrifiantes comme des tentacules luisantes, des pattes poilues d'insecte ou autre.

« Boooh, j'ai peur. »

Tu souris à tes propres propos, te disant toutefois que parler tout seul à ton âge, ça craint à mort.
© Gasmask



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Vhaal D. Rainfield
Vhaal D. Rainfield


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Date d'inscription : 06/06/2016
Avatar : Jinsuke Jinbari - Bouzu to Kumo
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MessageSujet: Re: We're dying with every step we take. | ft. Spidey   We're dying with every step we take. | ft. Spidey EmptyLun 18 Juil - 3:20

Tu t'identifie mal, ici. Tu ne connais pas les recoins de ce petit bout de pays, même si ce ne sont que des arbres. Des arbres, des troncs et des feuilles, comme t'en a toujours vue, toute ta vie. -Enfin, depuis que t'es tombé sur terre, remarque-. Mais ce n'était pas ceux que tu avais connu. Ceux dans lesquelles tu avais grandit. Désormais loin de ton petit nid douillet, tu ne pouvais point faire marche arrière; car après tout, t'avais un sens d’orientation vraiment merdique pour une étoile animale. Et ton instinct, lui ? Probablement pas le meilleur.

Tu es silencieux et ce, aussi discret que l'insecte que tu es. Tu te baladais sur tes huit pattes, te baladant d'arbres en arbres. Aussi dignement que spiderman, si seulement tu savais qui il était, chose qui n'était pas le cas. Petit inculte de la vie. Après, dur, sachant que tu ne savais même pas ce qu'était une télévision ou un téléphone. La prise que tes mains ont sur les branches semblent te donner un équilibre que même un animal n'aurait point. Tu es spécial, mais ça, tu ne le sais pas. Pour toi, tout est normal, autant le bruissement de la nature que la nuit qui approche à grand pas. Ta vision n'est pas la meilleure lorsque l'astre nocturne se pointe, mais lorsque tu ferme les yeux, celle-ci devient parfaite. Principalement car, comme un idiot, ce sont tes yeux humains que tu utilisent en tout temps. Mais la nuit, ton côté animal prend le dessus. Sauf cette fois. Toi qui t'étais décider sur une direction un peu plus tôt avait graduellement changer ta route, sans savoir pourquoi. Peut-être était l'odeur salé et étrange qui flottait dans l'air, ou cette envie qui te collait à la peau ? Celle de la curiosité et de l'envie, celle de savoir que quelque chose t'attend- ou quelqu'un.

Puis finalement, c'est entre les arbres que tu l'aperçois. Les rayons lunaire te faisant l'effet d'une gifle en plein visage, tu n'avais jamais encaisser ces derniers de front. Instinctivement, tu rouvrais les yeux alors que tu t'en approchais et, lorsque tu tendis la main pour cueillir une branche, celle-ci s'étira dans le vide, en quête d'un support inexistant. Tu te dressais sur le dernier arbre possible, avant de te retrouvé nez à nez avec une nature nouvelle. Du sable, de l'eau et un infini effrayant. Paniqué, tu reculais, enveloppant le tronc de tes six pattes. Tu tremblais, comme une feuille, mais tu ne pipais mot, obnubilé par ce monde tout nouveau. Tu avais vaguement cette notion de ''mer'' qu'on t'avais parler, au temple. Mais n'avais jamais penser qu'elle serait aussi effrayante ! Le vent marin balayait farouchement ta courte tignasse noire, faisant volé la rêche cape en tissu de jute qui recouvrait ton corps.

Mais ce n'était pas tout. Ce sentiment d'attirance te collait à la peau, pire qu'un chewing-gum. Puis cette voix. Elle était dans ta tête ? Pourtant tu n'avais jamais eu affaire a une telle chose. D'une patte, tu te grattais la nuque, malaisé par cette impression de, soudainement, ne pas être seul. Pour finalement, que t'es yeux -all of them, parsque t'en a beaucoup trop-, se pose sur... Ce truc. Cette personne. Cette chose étrange qui possède une crinière qui fait mal aux yeux. C'est comestible, dangereux ? Bonne question. Tu le fixe, en silence. Il n'est pas loin, à quelques mètres à peine. Tu ne sais pas s'il te verrait, vue la hauteur où tu étais. Tu souhaitais que non, mine de rien. Même si au fond de toi, une petite voix te disait que oui, tu le souhaitais. Attend, t'es en train de devenir schizophrène à entendre autant de voix ?
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