❝ L'alcool brûle tes veines. ⚔ Chiara.

Un ivrogne sur un banc.

Chiara & Ban

Les effluves d'alcools. Cette odeur qui se répand tout autour de soi sans pouvoir s'en défaire. L'impression que ce monde se noie jusqu'à perdre haleine dans les liquides du péchés. Votre vision se trouble, vous marchez sans savoir où aller, persuadé de connaître pourtant cette route. Oui, elle va vous guider jusqu'à chez vous, suivez-là sans sourciller. Alors les paroles se font incompréhensibles, incertaines et le sens échappe à ceux qui savent encore marcher droit. Vous, vous affalez d'un côté puis de l'autre, essayant de vous mouvoir assez longtemps pour retrouver les draps. Mais c'est peine perdue alors que ce n'est pas votre chemin. La nuit, tout fini par se ressembler avec un verre en trop. Les lumières artificielles vous agressent en plus de cela, n'aidant aucunement à votre bon cheminement. C'est un véritable parcours du combattant et personne semblera vous tendre la main pour un peu d'aide. Seuls les voleurs viendront pour essayer de vous piquer votre fric. Peut-être que vous finirez même par vomir dans un coin. Si c'est pas pathétique comme état.

C'était pourtant la situation actuelle de l'ex-taulard. Six heures du matin sonnait lorsque ses pieds se décidaient enfin à quitter cet endroit. La soirée avait débutée vers onze heures alors. Un bar, puis une boîte de nuit. Dans sa tentative de trouver une compagnie d'un soir, l'humain avait finalement abandonné, préférant se consacrer à autre chose pour changer. Parce que les habitudes deviennent ennuyantes bien souvent. Alors Ban avait bu, bu et encore bu jusqu'à voir ce monde se détériorer lentement, se mouvoir si différemment. Les paysages se confondaient, mais à l'intérieur, assis sur son tabouret, rien n'était encore grave. Le support était là, inébranlable et fidèle.

Cependant, il faut toujours rentrer chez soi. Lentement ses pas avaient essayés de le guider, mais sa route se fourvoyait. Le voile nocturne laissait pourtant petit à petit place à la lumière pour éclairer sa voie. Rien à y faire. Il avait persisté, buté, se retrouvant dès lors dans un endroit inconnu. Un banc à l'abri se présentait devant ses orbes, salvateur pour poser ce corps alourdit par l'alcool.

« Arf, moooon lit ! »

Et les minutes s'étaient écoulées. Les heures peut-être même. Tout était si flou à présent, si irréelle. Plus rien ne transparaissait tangible, susceptible de lui venir en aide.

S'allongeant de tout son long sur ce banc vide, trente minutes plus tard, le bruit d'un bus qui passait venait résonner dans ses oreilles. Néanmoins ses orbes s'obstinaient à rester closes, se refusant à s'ouvrir à nouveau. Un air frais venait chatouiller ses bras et ce corps qui refroidissait déjà de la baisse d'alcool. Cependant, rien à faire, Ban ne voulait plus se mouvoir, persuadé d'avoir trouvé son éden qu'était son lit.

Stupide humain. Si faible face aux liquides ambrés et délectables qui viennent brûler vos lèvres et votre trachée. Et si pathétique ensuite de mourir sur un banc en attendant de reprendre ses esprits, de comprendre. Heureusement que le lieu semblait alors désert, vidé de tout être vivant.

Une chance. Ou non.

L'alcool brûle tes veines ft. Ban Wolfang

❝ L'alcool brûle tes veines. ⚔ Chiara. 1453237760-1452971802-fufufu

Agenouillée sur la moquette de sa chambre devant son miroir, Chiara observait son visage, les mains posées sur ses cuisses. Elle passa délicatement ses doigts dans sa courte chevelure brune puis se dressa sur ses genoux afin d’attraper le ruban en soie rose qu’elle avait laissé sur sa commode la veille. Elle saisit trois mèches fines à droite de son visage puis commença à les tresser avant d’effectuer le même processus de l’autre côté. Lorsque ce fut fait, elle saisit les deux petites nattes puis les noua à l’arrière de son crâne à l’aide du ruban. Fière du résultat, elle sourit à son faciès de poupée puis se redressa avant de quitter son domicile en route pour l’arrêt de bus. Elle marchait d’un pas lent, les mains de part et d’autre de son manteau lui arrivant à mi – cuisse. Elle observait chaque détail de son quartier comme si elle découvrait les lieux pour la première fois.

Il n’y avait pas grand monde à l’arrêt de bus. Seulement elle, un adolescent, et une autre fille de son âge qui tenait la main à un petit garçon (son petit frère sûrement). L’académie d’Hoshikami accueillait de nombreux enfants et adolescents en son sein, il n’était pas étonnant de voir des petits dans le bus. Lorsque l’enfant posa son regard sur Chiara, cette dernière lui adressa un sourire angélique puis un petit signe de la main auquel le garçon répondit par un hoquet de surprise avant de cacher son visage contre sa sœur. La petite japonaise ria discrètement puis le bus arriva enfin. Elle se trouva rapidement une place parmi les sièges du milieu puis extirpa quelques papiers de couleur de sa poche afin de vaquer à l’une de ses activités préférées.

Le trajet fut court, mais elle avait tout de même eu le temps de réaliser quelques origamis.

Elle en donna même un au petit garçon de tout à l’heure lorsqu’ils descendirent de bus en même temps. Il la remercia d’un simple sourire gêné puis rejoignit sa cadette en courant. L’adolescente les observa s’éloigner puis sans savoir pourquoi, probablement par automatisme, elle tourna la tête vers la droite. Elle fut surprise par la vision qui lui fut donnée de voir même si elle n’était pas vraiment sûre de qu’il s’agissait de ce qu’elle pensait. En effet, il lui sembla apercevoir une silhouette allongée sur un banc. D’abord elle cru à un pauvre homme sans abri mais c’est en seulement en s’approchant qu’elle se rendit compte que l’homme en question n’avait rien d’un SDF.

Chiara s’avança jusque derrière le banc et posa ses mains sur le dossier de ce dernier. Elle se haussa sur la pointe des pieds et pencha le haut de son corps au dessus de celui du jeune homme. Il avait l’air de dormir. L’adolescente inclina la tête de côté. Il devait avoir froid, si peu couvert. Qu’est ce qu’un homme si jeune faisait – il là à une telle heure ? La jeune fille croisa ses bras sur le dossier du banc puis posa son menton au creux de ces derniers, ne sachant trop que faire. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Mais d’un autre côté, elle allait être en retard en cours. Pourtant elle ne se laissait pas de détailler son visage qui paraissait si paisible. Oh, mais comment êtes – vous arrivé là… songea la jeune fille qui trouva en l’expression du jeune homme un effet apaisant sur sa personne déjà bien calme.

Elle n’allait pourtant pas pouvoir rester ainsi pour l’éternité. Chiara porta son doigt jusqu’à l’épaule du jeune homme et appuya légèrement dessus en espérant une réaction de sa part sans songer une seule seconde au fait que s’il ouvrait les yeux et qu’il la voyait ainsi, le visage au dessus de lui, il serait probablement surpris. Enfin, ce fut plus fort qu’elle, elle murmura d’une petite voix enfantine quelques mots on ne peut plus sincères.

▬ Vous allez tomber malade si vous restez dans le froid en T - shirt.

Un ivrogne sur un banc.

Chiara & Ban

L'air frais venait chatouiller la chair découverte de l'homme, le faisant frissonner légèrement. Depuis quand la chaleur de son appartement avait autant baissée ? Probablement que le chauffage n'était pas assez puissant, ayant oublié de vérifier depuis un moment. Alors le froid continuait de s'insinuer dans tout son être, pourtant aucun mouvement ne semblait se faire entrevoir de sa part. Flemme quand tu nous tiens et alcool qui endort. Il existait bon nombre d'état d’ébriété selon les gens. Certaines personnes devenaient alors violente, bagarreuse, manquant de self-control et de logique. D'autres se mettaient soudainement à rire pour un tout ou un rien, allant jusqu'à trouver drôle les mots les plus basiques comme fourchette. Une autre catégorie réservait probablement la pire surprise qui soit en plus des bagarreurs : ceux qui pleurent. Ils pleurent encore et encore, parlant dans une langue étrangère visiblement alors qu'ils essayent de communiquer avec leurs semblables. Et enfin il y avait les autres. L'ex-taulard, à un certain degré d'alcool dans le sang, avait soudainement cette folle envie de dormir. Celle de périr dans un coin, fermer les yeux et se laisser aller à être bercé par Morphée. En un sens n'était-il pas chiant de ce fait. Il suffisait alors de le poser dans un coin et l'oublier.

Alors que cette irrésistible envie de pioncer broyait ses tripes, le froid semblait dérisoire, permettant même de faire baisser sa température corporelle élevée et plus encore par la soirée. Sang-chaud autant au propre qu'au figuré. Des légers gémissements de mécontentement semblaient pourtant résonner de temps à autre, n'alertant pourtant aucunement les passants visiblement. Le peu de personne présente semblait continuer le chemin sans sourciller. Il fut évident que ce n'était guère leur problème qu'un ivrogne décuve sur un banc après tout.

Néanmoins quelqu'un s'était approchée et quand bien même ses orbes étaient closes et le sommeil présent, sa chaleur autant que sa présence se faisaient sentir chez l'humain. Il savait alors que quelqu'un l'observait, restant là quelques minutes peut-être. Et soudainement on venait le toucher alors et lui parler. La voix candide et cristalline de la jeune fille ravissait les oreilles du plus vieux. C'était apaisant, lui donnant dès lors encore plus envie de dormir. Se forçant cependant à les ouvrir lentement, remarquant des traits de visages très proches, trop proche de ce qu'il songeait voir alors. Un sursaut aurait dû le prendre, mais rien, son regard se contentait de la fixer un instant.

« J'veux dormir !! C'mon lit, qu'est-ce que tu fais chez moi ? On s'connait ? Y'a de la bouffe dans le frigo si tu veux, maintenant laisse-moi pioncer s'teu plaît ! »

Se tournant légèrement sur le côté, ses bras se croisaient sur son torse pour garder une chaleur qui semblait fuir un peu plus à chaque seconde. Le visage de cette jeune fille semblait s'imposer à son esprit, ruminant dans les méandres de ses souvenirs pour savoir s'il l'avait déjà vu. Rien ne venait cependant. Le néant se dessinait. Ban n'avait jamais vu cette fille. Ouvrant subitement les yeux, son regard se fixait plus loin, remarquant des arbres et de la verdure. Son appartement avait changé... C'est ce qu'il venait à se dire encore sous l'effet des fluides d'alcools qui se promenaient dans ses veines. Se redressant alors violemment, son attention se portait à nouveau sur elle, pointant un doigt dans sa direction.

« TOI !!.... Où est-ce qu'on est ? »

Mais une douleur vive semblait le prendre, posant furieusement une main sur son crâne.

« Ptin, j'ai mal au casque !! J'ai trop bu, fait chier !! »

Est-ce qu'il ne devait pas travailler d'ailleurs aujourd'hui ? Son esprit semblait confus et les idées se mélangeaient un peu trop rapidement pour faire le point correctement.

Bordel, plus jamais je bois autant.

Oui, oui c'est ce qu'on dit toujours.

L'alcool brûle tes veines ft. Ban Wolfang

Celle – là, autant dire qu’elle ne l’avait pas vu venir. Ce que lui avait marmonné le jeune homme n’avait strictement aucun sens compte tenu de la situation. Venait – il vraiment de lui dire qu’il y avait de quoi manger dans le frigo et qu’elle pouvait se servir ? Tout simplement… pourquoi est – ce qu’il parlait de son frigo ? Chiara leva les sourcils et releva la tête avant de scruter les alentours. Il n’y avait pas d’habitations à proximité. Et puis même si c’était le cas, pourquoi avait – t – il clamé que ce banc était son lit ? Lorsqu’il se tourna tentant tant bien que mal de se réchauffer, l’adolescente eut presque de la peine pour lui. Elle croisa de nouveau ses bras sur le dossier du banc et posa sa tête entre ces derniers comme précédemment. Il lui sembla vieux pour jouer à s’imaginer une maison en extérieur. Elle observa son dos quelques secondes puis il se redressa d’un geste brusque avant de pointer la jeune fille du doigt, ce qui la fit sursauter.

▬ Toi !!.... Où est - ce qu'on est ?

Puis presque immédiatement, il claqua violemment sa main sur son crâne avant de rétorquer :

▬ Ptin, j'ai mal au casque !! J'ai trop bu, fait chier !!

C’était donc cela. Il faut admettre qu’il sentait l’alcool, Chiara l’avait remarqué, simplement, elle n’avait pas vraiment fait le rapprochement, sur le coup. C’était évident, quand on y pensait. Pour quel autre raison un homme de son âge serait – il allongé sur un banc à une heure pareille. L’adolescente se demandait pourquoi cet inconnu s’était donc infligé cela. Il n’avait pas dû y aller de main morte pour finir dans un tel état. Elle, n’avait jamais vraiment bu si ce n’était pendant de rares occasions, comme à Noël, par exemple,

et encore, généralement, elle refusait. Elle n’aimait pas vraiment cette sensation de chaleur que procurait l’alcool, ni l’effet d’amplificateur qu’il avait sur les battements de son cœur lorsqu’elle dépassait deux verres. Ce n’était pas vraiment son genre d’adrénaline.

▬ Vous êtes à l’arrêt de bus. C’est étrange que les cars ne vous aient pas réveillé vu le boucan qu’ils font… En plus vous ne rassurez pas les enfants.

Chiara prononça sa dernière phrase le regard en direction des Primaires qui passaient à quelques mètres du banc les uns après les autres en fixant le jeune homme, la mine inquiète. Elle posa de nouveau ses iris sur le brun et lui sourit les lèvres pincées. Il avait l’air perdu, c’était plutôt comique à voir. Une idée lui vint alors. La petite japonaise fit le tour du banc en sautillant et s’assit près du jeune homme, son sac sur les genoux. Elle l’ouvrit en un geste et plongea sa main dans une petite poche de laquelle elle extirpa une boîte en plastique. Comme tous les matins, elle avait pensé à prendre avec elle de quoi tenir jusqu’au repas de midi. Avec un peu de chance, ça n’avait pas encore refroidi. Elle retira le couvercle du boîtier et saisit le taiyaki qui se trouvait à l’intérieur, soulagée de constater que le petit beignet en forme de poisson fourré aux haricots rouges n’avait pas eu le temps de refroidir.

▬ Tenez, ça devrait vous faire du bien.

Elle prit soin de tendre le gâteau au jeune homme à l’aide de ses deux mains en lui souriant amicalement. On voyait clairement ce genre d’actions étaient naturelles à ses yeux. Aider ceux dans le besoin, c’était une habitude pour Chiara, un plaisir, même. Son but n’était vraiment pas de mettre autrui mal à l’aise, elle était sociable et sans gêne lorsqu’il s’agissait de rendre service, et ce depuis sa plus tendre enfance.

▬ Excusez - moi, je vais vous paraître indiscrète, mais comment avez – vous atterri ici ? Il est très tôt, vous savez, et j’ai cru comprendre que votre lit vous manquait.

Un ivrogne sur un banc.

Chiara & Ban

Ses pupilles divaguaient sur les enfants un instant alors que la jeune fille venez lui assurer que ce dernier faisait peur ici. Une petite moue semblait pointer le bout de son nez sur le faciès du plus vieux, mais seul un soupir passait alors ses lippes, grognant légèrement, une main dans sa crinière. Ouais, ce n'était pas un bon exemple pour les plus jeunes, une certitude. Décidément l'alcool pouvait conduire à bien des écarts et notamment celui de se retrouver perdu quelque part, croyant fortement être chez soi. Un ivrogne peut avoir l'air très con sans aucun doute, mais aussi ne pas rassurer les enfants qui vont et viennent.

« J'suppose... »

Un murmure presque inaudible alors que le continu de sa tête continuait à bourdonner bruyamment. Une migraine devait s’annoncer probablement, de quoi l'occuper un bon moment alors. C'était plutôt rageant à n'en pas douter. Sa main revenait se perdre profondément dans l'ébène, massant furieusement ce crâne qui ne cessait de lancer. Un peu comme si un marteau-piqueur n'avait de cesse de venir cogner en bas de chez vous. C'était à priori similaire à son sens actuellement.

Alors que le plus vieux râlait légèrement intérieurement, la jeune fille venait s'asseoir à ses côtés. Un bruit de boîte attirait l'attention de Ban une demi-seconde, retournant bien rapidement à son piteux état. Peut-être avait-elle faim, allez donc savoir. Mais bien plus que pour elle, ses deux petites mains se tendaient vers lui, sourire aux lèvres et voix résonnante. Son regard surpris dans le fond, se posait dans le sien, la fixant un instant sans rien dire. Par politesse et ainsi ne pas la laisser en plan, sa main se dressait pour venir sous les siennes, mais sa conscience ne pouvait s'empêcher de lui faire dire :

« T'es certaine ? J'suppose que tu prévoyais de le manger à un moment donné, il va te manquer, tu devrais le garder pour toi ! Un ivrogne n'a pas le droit à ce genre de faveur ! »

Un léger rire, mais ce dernier donnait la sensation que le marteau cognait plus fort. C'est un grand verre de whisky dont il avait besoin. Soigner le mal par le mal lui-même, une devise qui fonctionnait parfois et puis d'autres fois, non évidemment. Alors gardant le gâteau un instant dans ses mains, attendant sa probable réaction, sa voix résonnait ensuite. Une question qui pouvait paraître indiscrète, mais qui était plutôt d'actualité pour le coup. Ce serait mentir que de dire que ceci ne collait pas à la scène qui se déroulait en cet instant.

« J'ai bu hier soir jusqu'à six heures du mat', je crois... Et j'étais en train de rentrer... J'imagine que je me suis trompé de chemin vu le taux d'alcool que j'dois avoir dans le sang ! J'étais persuadé d'être chez moi, dans mon lit... C'est problématique d'avoir l'air aussi con j'dois dire ! »

A nouveau l'envie de rire légèrement le prenait, mais ce dernier se contenait pour ne plus réveiller la vitesse maximum du marteau qui cognait toujours contre les parois de sa boîte crânienne. Seul un sourire en coin prenait place sur ses lippes, fixant un instant la jeune fille à ses côtés. Alors naturellement une question venait à son tour chez lui.

« T'es pas censée aller en cours ? Tu m'as l'air plutôt jeune alors j'imagine que tu dois être... au lycée peut-être ?... Fin, t'as des cours pour être là si tôt le matin ! »

Si les enfants étaient dans le coin, prenant le bus et au vu de l'âge que reflétait son physique, la jeune fille devait encore aller à l'école sans aucun doute. Ban s'en voudrait presque de retenir une enfant qui allait suivre ses cours sagement. Bien loin de ce qu'il fut dans le temps à vrai dire. A nouveau un léger sourire prenait ses lèvres en repensant à tout ceci. Une époque à la limite entre les bons souvenirs et la pire décisions de sa vie.

« Tiens, il est quelle heure au juste ? »

Parce qu'il devait bosser maintenant que cette pensée revenait s'imposer à son esprit, même s'il imaginait assez bien son patron lui dire de rester au lit vu son état. Ce n'était pas le moment de se blesser.