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 Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]

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Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] Empty
MessageSujet: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyDim 17 Jan - 20:44




Généralités


Nom : Sobi
Prénoms : Kara Calypso
Sexe : Féminin
Âge : Dix-sept ans.
Race : Humaine.
Nationalité : Canadienne.
Orientation : Hétérosexuelle
Occupation : Etudiante à l’académie.



Physique


Je sais que vous me voyez, tous les jours, que ce soit dans la rue, dans les cafés ou dans une rame de métro. Vous vous demandez toujours a qui appartient ces longs cheveux caressant la naissance des reins, des cheveux châtains tirant agréablement sur le roux, ondulés et laissant croire à une mer agitée. Mais ce n'est rien, il y a aussi mes yeux dont la couleur est contestée, certains diront qu'ils sont marrons, d'autres pourpres et d'autres diront qu'ils n'ont pas de couleur propre, et puis cette peau gracieusement hâlée, dorée comme une brioche parfaitement maîtrisée que vous vous tâtez à croquer. De près, ils disent que je suis une petite perle, pourtant quand on s'éloigne on ne voit presque plus que j'existe, disons que le petit mètre soixante que j'aborde n'est pas là pour aider, de même pour ce qui est de ma forme ou plus exactement mon poids. Voilà, les gens s'intéressent aux filles bien formées, avec de belles lignes, pour ma part je n'ai... rien. J'attends depuis cinq ans l'arrivée de ma poitrine qui tarde, un pauvre petit B qui se plaint sous tant de graisse. On m'avait dit, il y a quelques années, qu'en grossissant ils viendraient, je vous rassure cela n'apporte qu'un fin bourrelet. Une putain de bouée de sauvetage menant aux soixante-cinq kilos si ce n'est plus. Toutefois, je ne suis pas laide si c'est ce que vous voulez savoir, j'ai parfois le droit aux compliments habituels tels que t'es mignonne, adorable, choupignoute ou je-ne-sais-quoi. Bon, il est vrai que je suis loin d'être parfaite et cela ne me dérange aucunement, car peut-être que contrairement à vous Invité, je n'ai jamais trouvé que le physique était une chose primordiale chez les gens, certes cela donne des fois un petit cachet, un petit truc en plus cependant rien de vraiment fabuleux, la beauté ne fait pas tout et bien heureusement...  



Psycho


Comme je disais il y a quelques instants, la beauté est subjective. Parlons de la vraie nature des choses, ce qui vous construit, ce qui est votre essence : votre personnalité. Certains appelleront cela la psychologie, d’autre les traits de caractères mais qu’importe, du moment que vous voyez de quoi on parle. Je suis une adolescente un peu banale, sans trop d’intérêt, même plus effacée que présente, on ne me remarque pas pour mon rire ou mes blagues salaces à longueur de journée, ni même pour mon arrogance démesurée ou encore mes prises de paroles engagées. Je passe en douce, vous me bousculerez peut-être un jour et vous vous excuserez, puis réaliserez que je ne suis déjà plus là. Si vous me connaissiez un peu mieux vous sauriez que je suis une jeune fille un peu timide, n’osant pas aller vers les gens, qui reste dans sa petite bulle et fait des miracles dans son coin. En fait, je suis même une jeune fille rêveuse, tête en l’air, naïve et bête, je ne regarde jamais où je marche et me rend compte du danger trop tard, je ne vous écouterai pas parler parce que mon esprit sera constamment plongé dans quelque chose d’autre. Il paraît que je suis très émotive, mais surtout dans le sens des larmes, je pleure pour un oui ou pour un non, une vraie pleurnicheuse, vous vous rendez compte ?! Avec tout ce que vous venez de lire, vous devez vous dire que je suis une faible, une martyrisée, et c’est peut-être le cas.

Seulement, voilà, le jugement des autres est faussé, il ne sont pas moi et ne connaissent pas la vérité. La vérité, sweetie, c’est que je déteste ceux qui se mettent en travers de mon chemin, ils morflent à chaque fois. J’aime ma vie solitaire, celle passée à manger des nouilles devant la télé, oublier les soucis du présent et ne pas appréhender le futur. Aussi, si vous veniez à vous rapprocher de moi, sachez Invité, que je suis ce genre de fille un peu collante, un peu grognon, un peu folle qui vous embêtera à longueur de journée, encore faut-il m’appâter. Parce que oui, il est vrai que je ne suis pas très à l’aise la première fois, ni même la deuxième, mais à force je m’y habitue, peut-être même un peu trop. Au point où je deviens seule propriétaire de votre personne, au point où dès que vous m’abandonnez j’ai l’impression que c’est pour toujours.

Finalement, je suis une putain d’emmerdeuse.



Mais personne ne pensera à venir me chercher ici.

Toi qui braves les océans et foules la terre de tes pas majestueux, toi qui respire l’air qui t’entoure à pleins poumons comme s’il t’était du, toi qui ris de tes joies et pleures de tes échecs, je veux que tu comprennes avant toute chose que le monde t’as désiré. Tu es né pour accomplir de grandes choses, ou de simples choses, pour profiter de la vie, mais jamais tu n’as pensé à ceux qui ne sont nés que par nécessité, ceux qui n’ont jamais  été rien d’autre qu’un numéro. Un simple numéro collé à la peau, ancré au plus profond de toi.

Année moins un.

Il y a quelques années, la science décida d’aider les personnes atteintes de maladies incurables à l’âge adulte, des maladies génétiquement transmissibles et affectant la vie entière d’un être humain. Une vie gâchée à cause d’une foutue maladie. Cette année, le laboratoire à la tête de la recherche venait d’être créé et avait déjà fait un carton plein avec son remède à long terme contre l’hémophilie, alors ils décidèrent d’entamer une série encore plus grande et imposante, qui si elle réussissait, aurait un impact majeur sur toute la société : combattre le VIH. Peut-être que l’acronyme comme le nom ne vous dira rien, mais pour faire bref c’est le sida, oui cette petite bête vous rongeant de l’intérieur car vous vous êtes procurer du plaisir, sexuel comme addictif. Mais le sida est héréditaire, il y a toujours une chance pour que votre enfant le subisse aussi et ce n’est pas réellement attirant. Lors des deux premiers mois ils mirent en place une cellule de diagnostique pré-implantatoire, le procédé était simple, on tentait d’éliminer la maladie à la source. Malheureusement, le sida ne touche pas les chromosomes et il est impossible de l’éradiquer de cette manière, alors ils envoyèrent une demande de volontaires atteints de la maladie pour fournir des gamètes, ovocytes et spermatozoïdes, à la science dans le but de créer ce qu’ils appelèrent les bébés de l’avenir. Les dons affluaient à grande vitesse si bien qu’au bout d’une courte semaine ils durent annuler leur demande, en ayant déjà trop. A partir de là, avec soit l’un ou les deux gamètes porteurs de la maladie, ils fécondèrent in vitro 457 bébés-avenir. Et si vous êtes assez cohérents, vous voyez où je veux en venir.

Année zéro.

Plus ou moins neuf mois plus tard, les 457 individus naquirent, tous déclarés atteints du sida par prise de sang, tous des êtres prêts à se sacrifier pour une cause dite honorable. Nous étions toutefois tous différents, que ce soit par nos yeux, nos traits ou notre couleur de peau. Les enfants dont au moins un des donneurs avait souhaité communiquer son identité, étaient considérés comme leur enfant et ainsi ils eurent un prénom et un nom, mais pour les médecins ils n’avaient qu’un numéro compris entre un et quatre-cent cinquante-sept, numérotés par ordre d’arrivée. Sauf que voilà, mes parents sont restés donneurs anonymes, moi comme un autre petit. Ils nous ont donc attribué notre numéro, c’était notre seule identité, même l’état ne nous reconnaissait pas. J’étais l’expérience 254, et lui l’expérience 192. Nous étions les sans-noms, les sans-familles, les rejetés, les démunis, ceux qu’ils allaient sacrifier les premiers.

Première année

Moi et l’expérience 192 étions logés dans une maternité improvisée, il s’agissait d’une simple salle avec deux lits et quelques jouets. Ils ne nous appelaient jamais par nos numéros, c’était un nom de code entre eux, nous n’étions que petit chou et petite chérie, des surnoms bateaux pour nous mettre en confiance. C’était une organisation démentielle, jamais la même personne pour s’occuper de nous, certains géraient les temps de pauses, d’autres les repas, d’autres encore l’apprentissage et puis il y avait ceux que nous n’aimions pas, ceux qui nous filaient des pastilles ou des vaccins à longueur de journée pour finir par une prise de sang quotidienne. Bon, en même temps à un an, on ne se souvient de rien, c’est le vide dans votre mémoire et pourtant ces moments ont forgés le reste de votre existence.

Deuxième année

Nos petites jambes arrivaient désormais à porter nos petits corps frêles et nous étions, étonnamment, toujours en vie. Notre santé était altérée par la prise intensive de toute sorte d’enzymes dites bénéfiques à notre maladie. Toutefois, nous étions encore trop inconscients pour nous rendre compte que nous n’étions que des cobayes et que notre enfance était engloutie dans un cercle vicieux scientifique. Ils nous parlaient d’une grande famille, chacun s’était inventé un lien de parenté et ils finirent même par nous annoncer que nous étions frère et soeur, ce qui pour moi était plutôt une bonne nouvelle car j’adorais l’embêter et passer mon temps avec lui, c’était mon double et mon complice.

Troisième année

Après les pas vinrent les mots, il fallait à présent trouver un moyen de nous faire taire, ou plutôt crier. Dès que nous avions du temps libre nous courrions à toute allure dans les couloirs, hurlant comme des bêtes furieuses. Nos visages s’affinaient, on voyait déjà ma touffe orangée sous mes petites couettes, ses cheveux bleutés sous sa capuche. Il avait une tête de dur à cuire, le genre de gamin qui fait la terreur dans les cours de récréation, pourtant je l’aimais énormément et lui aussi, c’était un peu le seul qui s’intéressait à moi et les autres individus m’intimidaient, je n’osais pas les approcher ni même leur parler. Les prises de sang continuaient, c’était fastidieux et effrayant à la fois, sans cesse des regards déçus et des petites voix nous confirmant qu’un jour tout cela sera fini. Et je l’espérais réellement.

Quatrième année

Au rebord de la fenêtre, tous les matins vers huit heures, je voyais défilé des enfants dans le rue, tenant la main de leurs parents et allant vers un bâtiment décoré de milles animaux et muni de balançoires, tourniquet, etc… C’était merveilleux, ils riaient et jouaient toute la journée. Enfin je le suppose car quand je revenais du centre d’examen, ils n’étaient plus là. Je me souviens avoir demandé plusieurs fois à mon prétendu frère s’il savait qui étaient ces enfants, s’ils étaient comme nous. Ce jour-là fut le plus dramatique, je lisais dans ses yeux une peur, une peur qu’il dissimulait sous son sourire depuis déjà quelques mois, il était plus intelligent qu’il y paraissait du haut de ses quatre ans, il savait pour nous, il avait compris que rien de tout ce qui avait été construit jusque là n’était réel. Il baissa le haut de sa chemise pour me dévoiler un petit tatouage en haut de l’épaule, 192. J’avais le même avec écrit 254. Je m’effondrai de douleur malgré mon jeune âge, c’était même peut-être pire. Tout était fabriqué de toute pièce, les parents, les oncles, les tantes, et puis surtout ce n’était pas mon frère. Il nous vint à tout deux une idée, il fallait que nous nous trouvions des noms, des vrais, comme les gens normaux et pas seulement des surnoms ou des numéros. Il me regarda longtemps avant de déclaré qu’il m’appellerait Kara, il avait entendu ça à la radio, la petite qu’on avait chippée lorsque nous étions sans surveillance. Kara signifiait l’être aimé, l’être cher. Je n’avais pour ma part aucune idée de prénom qui puisse lui convenir à merveille, alors j’attendis le lendemain, cette fameuse émission dont il m’avait parlé, où la femme parlait des prénoms comme des oeuvres d’art. Puis la révélation surgie de nulle part. Calypso, je l’appellerai Calypso, celui qui dissimule sous son masque ses douleurs, ses joies, ses hontes, même si c'est un prénom de fille. Ce fut la naissance de Kara et Calypso.

Cinquième année

Nous avions imposé nos prénoms au laboratoire, ils avaient du comprendre que nous avions percé le mystère. Pourtant, ils ne pouvaient pas nous laisser partir, nous étions les uniques cobayes qu’ils pouvaient exploiter jour et nuit, quand ils le souhaitaient. Notre vie ne changea pas énormément, du moins pas les huit premiers mois. En août, un drame, ou un miracle, comme vous préférez, survenu. Les prises de sang montrèrent une diminution des agents viraux dans notre organisme, la maladie s’en allait petit à petit. Ils avaient enfin trouver le remède à long terme et pouvoir sauver des millions de vie, pour se faire un maximum d’argent en parallèle. Nous n’étions alors plus utile, nous avions achevé notre tâche et en seule récompense, nous héritions d’un traitement gratuit à vie, parce qu’évidemment, si vous ne continuez pas le traitement, la maladie ne s’en ira jamais. Calypso et moi fûmes inséré en orphelinat, ils ne pouvaient plus nous garder, nous n’étions que des fardeau. Au fond, l’orphelinat ne changeait pas tellement, j’avais juste compris que nous pouvions avoir à faire avec d’autres enfants, que nous pouvions apprendre et tout un tas de choses passionnantes, puis Calypso restait près de moi, c’était le plus important.

Sixième année

Nous grandissions à vue d'oeil, et nos vies aussi. Je fus séparée de Calypso au mois de Mars, une famille du pays, canadienne donc, avait décidé de m'adopter. Ils n'avaient jamais eu d'enfant et n'arrivaient pas à en avoir, c'est pour cela qu'ils adoptèrent. J'étais la petite fille idéal, pas chiante pour un sous, pas capricieuse mais un peu trop à l'écart, j'avais toujours cette peur des adultes, je n'avais plus de repère, aucune présence rassurante. En fait Calypso me manquait énormément, je l'avais toujours considéré comme mon frère même après des années de mensonges. Je tentai tant bien que mal de m'intégrer, je souriais toujours et profitais de la vie qu'on m'offrait. Toutefois, elle ne me plaisait pas, je ne me reconnaissais pas dedans. Tout était trop différent, sauf le traitement infernal toujours présent.

Huitième année


Ma belle famille était devenue depuis quelques mois un vrai calvaire. La naissance de leur propre enfant remis tout en cause, une petite fille, adorable mais qui m'éclipsa bien vite. Puis même, ils avaient transformé leur bonheur en malheur, ils avaient perdu leur travail et ma mère n'était plus très stable, elle avait subit ce qu'ils appellent le baby blues, elle se droguait et se prostituait pour subvenir à nos besoins. Je le sais, je ne suis pas une idiote, je la voyais avec ses griffures dans le dos, son haleine infâme et ses billets abîmés. C'était une situation horrible, si ce n'est pire. Je ne pouvais pas vivre comme ça, eux non plus. Un soir d'octobre, alors que les feuilles rougeâtres tournoyaient et que je les comptai à la fenêtre, mon père rentra plus tôt que prévu et me regarda tendrement, avec cette leur de tristesse dans l'iris. Je le regardai doucement, un peu interrogatrice, il me prit dans ses bras pour me dire qu'il était désolé, que tout devait changer maintenant. Et je me retrouvai dans une famille d'accueil sinistre en quelques jours.

Neuvième année

Quand je vous dis sinistre, ce n’est pas une famille noire, avec des secrets enterrés dans le jardin ou quoi, non non, c’est juste la famille Adams en pire. Ils ont tous les cheveux teints en noirs, les pupilles dilatées et des idées farfelues, pourtant ils ne m’ont jamais forcé à teindre ma crinière aux reflets roux. Ma nouvelle mère est une grande femme au corps maigre tandis que mon nouveau père est tout le contraire. La famille est seulement composée d’orphelins qui se sont habitués bien vite à ce cadre des plus… originaux. Le plus grand s’appelle Keith, il doit avoir une quinzaine d’années, des jumelles de quatre ans et Izar, il a un an de plus que moi et c’est celui qui m’intimide le plus. Bon, sinon mon année n’a pas été plus mouvementée que cela, j’ai continué à fréquenter mon école habituelle et tout se passait pour le mieux.

Dixième année

Cette année nous adoptions un chat, Snoop, il était tout gros et noir, adorable mais miaulait à longueur de journée, en fait ça agaçait tout le monde, sauf moi, je pensais qu’il voulait nous parler, nous dire ce qu’il ressentait. Je le prenais toujours avec moi, pour dormir, pour manger et même une fois j’ai tenté de le mettre dans mon sac pour l’école, mais maman m’a surprise et m’a réprimandé. Je crois que personne jusqu’au aujourd’hui n’a jamais compris que Snoop était mon seul ami, le seul que j’appréciais réellement. Keith, les jumelles et Izar jouaient toujours ensemble malgré leur différence d’âge, je n’ai jamais atteint un tel stade de complicité avec eux, ils ne faisaient que des bêtises le soir quand je rentrais pour travailler, j’étais un petit ange comparé à ces garnements. Avec le temps, je pense que je commençai à ce moment à me rendre compte que les gens ne m’intéressaient pas, je n’étais pas faite pour être amicale avec eux, ni même pour m’entendre avec eux en fait. Je préférais de loin la solitude, c’était paisible et excitant.

Onzième année

La porte de la voiture claqua et papa hurla qu'il était temps de partir. Je détestais les voyages en voiture surtout qu'il était sans retour cette fois-ci, il paraît que la vie à Montréal était mieux, alors nous avions décidé de déménager là-bas. Keith n'était pas venu et était resté en internat pour finir ses études où il les avait commencés, les jumelles avaient arrêté de pleurer et Izar avait pris au moins cinq ans physiquement. Il y avait dans la voiture cette odeur de poussière et de fast-food ignoble qui me donnait la nausée à chaque kilomètre et puis Snoop n'arrangeait rien. Quand nous arrivâmes enfin à Montréal, c'était des grattes-ciels pharamineux, un New York canadien quoi. Notre appartement se situait près du Parc Mont-Royal, un joli immeuble et une superficie des plus noble. A part vous dire que ce déménagement fut un vrai fiasco pour les délais de livraison de meubles, je dois vous avouer que les trois années qui suivirent furent tranquilles, si on oublie le départ de Snoop pour l'appartement de la voisine. Une vie qui me donnait envie de continuer, d'aller vers l'avant, je touchais du bout des doigts le mot bonheur.

Quatorzième année

Toi qui me surveilles depuis toujours, je dois te confier un secret. Je crois que je l’ai vu, je crois qu’il m’a vu mais qu’il n’a pas osé me dire bonjour, pourtant son regard l’a trahi, il y avait cette gêne dans ses yeux, sur son visage, partout. Il est là, il est de retour. Tu y crois toi ? Je ne sais pas quoi faire, il est si proche et si loin, si seulement je pouvais l’amener à moi par un simple sourire. Peut-être ne me considère-t-il plus comme ce que j’étais autrefois ? Je reconnais ses cheveux bleutés qui ont depuis viré un peu au gris, son sourire malicieux. Lui il a tout, il a l’air heureux, il rit souvent et ses parents viennent le chercher en voiture chaque soir. Que devrais-je faire ?

Calypso était à Montréal depuis quelques temps, dans le même établissement scolaire que moi, même année aussi mais je ne le croisai que dans les heures de repos. Je ne l’avais jamais revu, c’était exquis, je ne devais pas le laisser partir, mais ma timidité m’empêchait de le poursuivre. Alors je le laissai filer.

Quinzième année

Première année au lycée, et grande surprise aussi. Caly se retrouva un peu par hasard dans ma classe. Ce fut le déclic pour nous deux, il vint me parler sans aucun mal et je l’accueillis chaleureusement, c’était comme au bon vieux temps, complices et compléments. Nous hurlions toujours dans les couloirs, se pourchassant avec de la mousse à raser, nous nous embêtions mutuellement et nous réconcilions à chaque fois. Les gens nous regardaient envieux dans la rue, nous paraissions comme de grands enfants, heureux et naïfs, innocents et pleins de vie. Il me permettait de sortir un peu de ma solitude, j’allais plus facilement vers les gens à présent.
Izar était devenu le dur de l’école, il avait sa bande qui lui tournait autour comme des chiens suivent son maître, c’était pitoyable, il me dégoûtait et je lui fis part de mon impression tout au long des premiers mois. Je suis persuadée qu’il n’a jamais apprécié et qu’il me le fit payer quelques mois plus tard.

Seizième année

La douleur sur la peau hâlée, la couleur bleutée qu’elle prend à chaque coup, je la ressens au plus profond. Je le prend comme une menace, une punition, une récompense. Tous les jours il y en avait de nouveaux, des suçons comme des hématomes, sur le cou, sur le visage, sur les membres. Izar ne me faisait pas de cadeau, il avait même prévu d’aller plus loin. J’étais terrifiée à cette idée, je ne voulais pas créer d’ennuis familiaux alors je laissa les choses passées sans en parler à quiconque. Ce matin, alors que j’arrivais en retard, Calypso me retint dans les couloirs et me força à enlever mon écharpe pour une fois. Lui aussi voulait-il m’agresser ? En fait non, il contempla mon cou, un peu triste, passant délicatement sa main dessus et me regardant méchamment. Je crois qu’il déposa un baiser lorsqu’il enleva sa main, c’était douloureux et rassurant à la fois. J’étais soulagée car je pensais enfin que cet enfer allait cesser.

La baffe partit seule, ma joue vira écarlate et les larmes perlaient pour glisser sur mes joues rondes, grossies par le choc. Je ressentais de la haine, de la peine et je ne m'arrêtais pas de pleurer. Ils étaient tous partis pour une virée restaurant et m'avaient laissé avec Izar. Mon coeur ne demandait qu'à partir, et j'étais prisonnière ici sur le canapé, les vêtements déchirés. C'était allé trop loin. La porte s'ouvrit brusquement et une voix familière cria sur Izar. Les cheveux bleus apparurent au clair de lune, les pupilles remplies d'antipathie. Je ne regardai pas le spectacle macabre de Calypso et Izar se battre pour me libérer, ou me garder. Finalement, Calypso le remit bien à sa place, ses muscles creusaient son haut et il m'emporta avec lui, me prenant comme un sac à patate.

Les Sobi avaient recueilli Calypso lors de ses sept ans, ils étaient des parents sains et aimants, un peu comme les miens, mais avec le côté famille Adams en moins. Il leur expliqua la situation et m'accueillirent avec plaisir, ce qui me toucha bien évidemment. La chambre n'était pas grande et je devais dormir avec lui, enfin il dormirait sur un petit matelas à côté pour me laisser le lit. J'avais beau lui supplier de le reprendre, il refusait. Les premières nuits je n'arrivais pas à dormir et une belle nuit, Calypso se réveilla alors que j'étais éveillée. Il s'était faufilé dans le lit sans permission et m'avait câliné longuement. Sa présence me rassurait, et nous dormîmes ainsi plusieurs mois, l'un dans les bras de l'autre. Puis un nuit, ce qui devait arriver arriva, je ne m'en plaindrais jamais, c'était agréable et c'est l'un de mes derniers moments avec lui.

Vers la fin de l’année, il me remit une petite lettre. C’était une lettre d’admission pour une académie internationale japonaise. Je lui demandais avec insistance s’il allait me quitter, la réponse fut positive. Quand je lui rendis la lettre, il ne la reprit pas et m’avoua qu’elle me servirait plus à moi qu’à lui. En fait il m’offrait la chance de partir d’ici pour de bon, d’oublier tous les tracas de la vie canadienne et de commencer quelque chose de nouveau. Je n’avais pas d’autres choix, je n’allais pas squatter leur maison infiniment. Nous avons tous deux pleuré, longuement et nous restions accrochés l’un à l’autre, quelques semaines plus tard il m’accompagna à l’aéroport, les adieux furent difficiles mais je réussis à décoller.

Dix-septième année

Le hall d’entrée était glaçant, d’autres adolescents et enfants attendaient dans la salle, chacun attendant l’appel de son numéro de convocation, encore et toujours. Quand le mien résonna dans la pièce, je me levai machinalement et me dirigea vers la petite dame à lunette, stylo en main et grattant chaque information. Elle prit la convocation et l’analysa longuement pour finalement soupirer.

« Calypso Sobi, dix-sept ans, originaire du Canada et entrant en dernière année, c’est bien cela ? »

Je souris timidement avant de la reprendre.

« En fait, c’est Kara Calypso Sobi, s’il vous plait ».

Elle corrigea à l’aide d’un tampon blanc le nom, me le fit signer et le signa à son tour et me remit un tas de lecture pour me préparer à l’année à suivre.

Epilogue

Jamais vous ne saurez ce qu’est l’anonymat, jamais vous ne comprendrez la fureur d’une âme isolée, ayant fuit toute sa vie les dangers pour qu’ils finissent toujours par la rattraper. Jamais vous n’aurez ce tatouage en vous pour l’éternité, elle si. Elle avait enfin accomplit son destin, elle avait réussi à braver les océans et les terres, à respirer l’air que tu respires. Elle était une femme libre.

Les cheveux châtains tombaient dégoulinants sur ma veste perméable, mes yeux regardaient le ciel admirativement et un sourire se dessina sur mes lèvres. Je m’assis sur le trottoir au milieu des gens, pensante et lâcha la boîte de médicament servant au traitement sur le sol humide. Si j’avais réussi jusque là c’était grâce à lui, mais il était loin maintenant, c’était du passé. Néanmoins, sous ce sourire se cache une peine, une peine que j’appris à dissimuler avec le temps, j’ai toujours besoin d’aide, j’en aurai continuellement besoin. A présent, je peux considérer que j’ai posé un pied dans le paradis, et un est resté en Enfer. La question est de savoir si vous aurez le courage de venir me chercher, de venir me secourir pour me montrer que je suis bien arrivée.

Ravie de vous rencontrer, Invité.

Bonus : les premiers récits de sa vie à Hoshikami:




Pseudo : Amalya

Vous; en cinq mots : Je ne mords pas encore.

Personnage sur l’avatar : Taiga Aisaka de Toradura !

Comment avez-vous découvert le forum : Top-site.

Présence : Entre 5 et 7 jours par semaine.

Pedobear ou bisounours : Teletubbies.

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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyDim 17 Jan - 22:57

BIENVENUE PARMI NOUS ♥️
Alors il y a juste un petit souci : l'avatar n'est pas à la bonne taille. Il doit être en 200x320 px o/
Sinon. Toradora. Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 1157189356 Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 3098290698

EDIT :
la fiche déforme le forum un max...XD
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyLun 18 Jan - 6:45

Merciiiiii !

Je sais pour le vava et la fiche, j'ai prévu de tout modifier ce soir, je n'avais pas le temps hier, encore désolée.

Et oui Toradora !
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Arthur Sirius
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyLun 18 Jan - 17:13

BIENVENUE ! Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 2981413853 J'ai l'impression que le forum est un peu bizarre là... Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 2321227232 Enfin en tout cas bon courage pour la fin de ta fiche et j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! ♥️
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Kiku Shima
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Occupation: Infirmier scolaire hinhin
Nationalité: Japonais
Lié à: Skyler Rooks
Personnel de l'académie

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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyLun 18 Jan - 22:23

HEYYYYY!
Bienvenuuuue! Même si c'est déjà fait sur la cb, on le dit JAMAIS ASSEZ!
C'est magique comme mot après tout Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 2321227232
quoique avec le mauvais traitement auquel j'ai eu droit tu le mérites peut être pas Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 1826413974

Sérieusement, hâte de voir la suite de ta fiche!
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 8:52

Ohhhh comme c'est mignon. Merci à toi encore une fois ! Je sais que je te faisais de l'effet mais jusque là haha.

Elle avance, doucement et péniblement mais tu pourras la lire d'ici peu, promis.

En attendant... DES BISOUS ! Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 3917635622
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 9:42

Bienvenue par minou ! ♥
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 13:21

BIENVENUUUUUUUUUUE !!
Une cutie huhuhu ♥
Trognonne !
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 18:03

Héhé merci à vous deux. Vous êtes des anges ♥
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 18:05

UNE KEUPINE LYCÉENNE DE DIX - SEPT ANS. Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 1955627904
Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyMar 19 Jan - 20:38

UNE COUPINE Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 1157189356 Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] 3917635622

Merci à toi !
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyJeu 21 Jan - 18:13

(Double post, désolée).

J'ai le plaisir de vous annoncer que ma fiche est terminée !
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MessageSujet: Re: Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%]   Kara C. Sobi - Les étoiles brillent dans le ciel comme un tapis de pierres précieuses sur le velours sombre de la nuit. [100%] EmptyJeu 21 Jan - 20:08

avatarspouvoirsrelationshipsrole playhome

Bienvenue petite demoiselle, tu es validée ! x)

J'aime beaucoup ta façon de présenter ta fiche, et ta manière d'écrire pleine de détails qui rendent l'histoire réaliste. Toute la partie sur le Sida est très rare sur des forums rp, c'est vraiment original.
Bref, j'espère que tu pourra te remettre de toutes ces émotions et de ce passé vraiment sous le signe de la malchance dans notre belle ville.

Amuse toi bien !


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