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 nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver

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Genkishi Date
Genkishi Date


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Date d'inscription : 26/12/2015
Avatar : Shokudaikiri Mitsutada ©La badassitude d'une céleste.
Disponibilité : Déménagement et vacances. Je passe uniquement pour les validations et les nettoyages rapides. Désolé. ;;
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MessageSujet: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptyJeu 31 Déc - 15:46



Un jour, cette personne était apparue dans son quotidien.

Bien sûr, dit comme ça, ça n’a pas plus de sens que parler d’une bibliothécaire qui souhaiterait envahir le monde en changeant les légumes en gâteaux ... ou ce qui s’en rapproche du moins, mais pour un certain commandant, la pensée même arrivait à le faire grimacer. Ce n’était pas une grimace de dégoût, d’ennui, de regret, ceci dit, juste un semblant de confusion qui le prenait. Il avait choisi de faire apparaître cette personne dans son quotidien. Il n’avait pas décidé de la suite, ceci étant. Genkishi Date n’était ni un justicier, ni un gentil. La preuve ? Noroi Cross Moeru n’était et n’aurait du être qu’un outil.

Il était 10h du soir ; Une heure assez banale en somme, si ce n’est celle de la plupart des rendez-vous un peu tardifs. C’était un poil différent pour le banni des Date. Même si ce dernier préférait s’en souvenir comme la plupart, la réalité était différente. Cela faisait à peu près ... Deux semaines ? Deux semaines qu’il rendait visite à cette personne. Inconnu en somme, inconnu pour tous, en vrai. Un mystère qu’il s’était dit à la première rencontre. Une rencontre arrangée. On l’avait appelé pour lui dire d’aller à tel lieu, il s’exécuta. Ce n’est que rendu à un hôpital qu’il commença à se poser des questions. On le guida de couloirs en couloirs puis on l’arrêta devant cette porte. Loin des regards, loin des lumières, ... Un mystère effectivement.

Voilà qu’il empruntait ce même chemin depuis. Une manière de sympathiser ? Sûrement pas. En quoi un  « cadavre » lui serait utile ? C’était un ordre qu’il suivait ; parce qu’on lui avait ordonnait voilà tout ; parce que c’était son travail. Ce fut la dernière chose qu’il put décider. Le reste passa outre ses convictions et s’il se retrouvait maintenant devant cette même porte qui ne lui avait apporté que lassitude la première fois, c’était avec un semblant d’appréhension et de confusion qu’il s’y retrouvait, aujourd’hui. Il se détestait de dire ça ; Mais les plans n’allaient jamais comme prévu. Il en était l’exemple. Ils avaient sympathisé.

C’est d’un soupir et d’un highkick qu’il aurait presque crié « POOLIICE » en ouvrant la porte, mais il le fait un peu plus calmement, assez fort pour attirer l’attention sur lui, ceci dit. Genkishi posa son regard sur le pauvre patient à qui, il accordait comme toujours une visite quotidienne. Renfermant la porte derrière lui avec un sourire en coin, on pouvait voir un magazine qu’il agitait de sa main.
» Hey, zombie.
Il doutait qu’il comprendrait mais sûrement. Un jour. Le commandant fit quelques pas vers le lit et s’assied naturellement à la chaise qui se tenait à côté. Il en profita en même temps pour lui jeter le magazine entre les mains.
» Je sais pas. J’ai trouvé ça, je pensais que ça pourrait t’intéresser.
... C’était un truc de mode pour femelle. A but purement informatif bien sûr. Ca faisait un moment qu’il avait décidé de lui apporter des magazines à chaque visite, assez différents à chaque fois. Il avait hésité à lui apporter des trucs un peu plus bizarres ... Mais il a vite changé d’avis. Ouais, ça ne servirait à rien.

Croisant les bras, il le fixe un long moment. Quelque chose lui prenait la tête et ça se voyait. Aujourd’hui, était un peu différent. Il comptait lui faire une demande un peu foireuse. Une demande qu’il n’a pas décidé et que son esprit rejetait encore ; Il se détestait vraiment d’avoir sympathisé. Noroi était plus qu’un mystère ; C’était ce qu’il considérait comme un ami ... ? Ouais. Il se détestait.
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MessageSujet: Re: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptyDim 3 Jan - 1:20



Depuis quand n'avait il pas pu sentir la brise a même son visage ? Caressant sa peau et faisant frémir son corps, comme avant … Depuis combien de temps rêvait il silencieusement d'un moment aussi commun que de sentir le vent sur lui ? Bien trop longtemps à son goût, si longtemps qu'aujourd'hui même il se demande s'il n'a pas rêvé de cette sensation, si loin de celle qu'il peut ressentir aujourd'hui. Certes la brise fraîche du soir était là, voletant dans sa chambre d'hôpital, dans cette prison qui résume sa vie présentement. Mais elle avait beau être ici, l'effleurant à chaque seconde, les bandages autour de son corps empêchaient le moindre contact réelle, le moindre plaisir, la moindre sensation d'humanité. Seule ses lèvres, rougies et abîmées, pouvait embrasser cette chose invisible et douce. Maigre consolation qui le plongea, comme trop souvent, dans un flou spirituel et fit perdre sa connexion à la réalité, une drôle de réalité, trop cruelle et inconnue pour lui.
Noroi avait cette impression étrange d'être dans en ces lieux depuis des années alors qu'il s'était réveillé de son coma il y a seulement une dizaine de mois. Dix longs mois passés a apprendre, a comprendre, a rejeter, et se rééduquer. L'ennui l'avait vite atteint, après la tristesse et le désespoir quand peu à peu les souvenirs lui sont revenu. Quand enfin il s'est rendu compte de ce qu'il avait fait. Puis … Après de très longs jours a alterner salle d'examens, d'exercice set psychiatre, une nouvelle tête avait fait son apparition dans son .. entourage. S'il pouvait appeler ça comme ça.

Un homme, sapé comme les occidentaux (ainsi que tout les japonais de l'époque présente, s'était il fait la réflexion) avait débarqué du jour au lendemain, sans véritable explication. L'homme d'un autre temps avait tout d'abord pensé qu'il était l'un de ceux qui venait pas curiosité le rencontrer, lui qui n'avait pas d'identité, lui qui ne venait pas d'ici ni de ce temps. Le genre de personne venant juste pour combler leur soif d'amusement, de connaissance, comme s'il n'était qu'une bête de foire. Le genre de personne qui l'horripilait au plus haut point. Pourtant cet homme ne semblait pas animé par ce genre d'envie. Ou peut être juste … un simple désir de voir de ses propres yeux l'homme de toutes les rumeurs sans pour autant y mettre une curiosité déplacée. Bien au contraire. Et si jamais il s’avérait qu'il n'était qu'un fouineur parmi tant d'autre, il cachait bien son jeu, trop bien.
C'est pour cela que, malgré toutes ces visites, toutes ses petits conversations aussi banale les unes que les autres, malgré toutes les petits attentions afin de lui faire découvrir le monde qui s'offre à lui, il restait méfiant. Distant, n'ayant aucunement confiance en tout ceux qui peuple le monde du futur.

C'est le bruit de la porte se refermant qui le tira de sa rêverie se rapprochant plus d'un cauchemar qu'autre chose. « Lui » était de nouveau là. Cet homme, ce visiteur au but inconnu et aux pensées bien trop mystérieuses pour être comprises. Il ne sursauta pas, les calmants et les anti-dépresseurs injectés dans son organisme empêchant toute réaction brutale et impulsive. Tout juste tourna t-il son visage bandé vers le nouvel arrivant, observant son sourire en coin, cette mine à la fois … réjoui mais retenue, ce masque qu'il semble porter à chaque seconde mais dont il ne connaît pas la provenance. Ses iris rougeâtre furent ensuite attirées par le magasine doucement agité en l'air, comme pour le narguer mais qui ne faisant n'être en lui qu'une maigre curiosité. Ce n'était que le dixième, ou le onzième peut être, qu'il lui donnait avec des sujets plus farfelues les uns que les autres, de son point de vue. Le dit zombie rattrapa alors le magasine lorsqu'on le lui lança, retournant cependant son attention des vêtements féminins sur la couverture glacée pour posé son regard incandescent sur l'autre japonais.

- … Zombie. Il me semble avoir entendu ça quelque part. Hum … Serais-ce ces créatures répugnantes mortes mais vivantes ? Mangeant si je me rappelle bien … les êtres humains. J'hésite entre le fait de me sentir offensé ou amusé.

Cette manière de parler, respectueuse, réfléchit et posée, vestige de son passé, temps où un seul mot de travers pouvait coûter la vie. Ton grave et rauque, trop pour être naturel, éraillé par ce fameux incident. Un charme certain mais étrange. Dans cette voix, on peut y sentir quelque chose de taquin, un humour encore maladroit et une véritable question. Se trompait il ou non ? Il évita de penser à cette ressemblance, entre lui et ces dits zombies. Ces choses, ces monstres auxquels il s'identifie pourtant si bien.
Ouvre au final le magasine, il parcourt les pages du bout de ses doigts fins mais masculins, découvrant alors la mode féminine d'aujourd'hui. Dire que l'ancien ronin n'avait pas été choqué par ces accoutrements outranciers et dévoilant bien trop le corps des femmes serait mentir. Mais il n'en était pas au premier magasine montrant l'autre genre et il avait eu, tout du moins pensa t-il, le temps de s'y faire.
S'étant attendu à une réponse sarcastique ou un brin moqueuse de son interlocuteur, c'est quelques peu surpris qu'il releva son visage vers celui-ci pour le découvrir penseur, sourcil froncé comme s'il réfléchissait à quelque chose de particulièrement compliqué ou incompréhensible. Et c'était la première fois pour lui de le voir ainsi.

- Quelque chose ne va pas ? Serait il possible que quelque chose ou quelqu'un résiste à ton incroyable personne pour que cela te mette dans un état aussi .. songeur ?

C'était non sans boutade et provocation qu'il lui avait adressé la parole une nouvelle fois, plongeant son regard rougeâtre dans l'unique œil visible de Genkishi pour tenter de le ramener parmi les vivants. Il avait appris à connaitre l'homme en surface et avait rapidement compris la fausse estime qu'il pouvait avoir de lui-même. Refermant le magasine d'un geste vif, il se redressa un peu plus sur son lit pour venir glisser ses jambes hors de celui-ci et s'asseoir au bord du matelas confortable, dévoilant des gambettes ayant retrouvées leurs muscles d'antan mais tout aussi bandées que le reste de son corps.

- A moins que … Tu ais quelque chose à me demander. Se pourrait il que j'ai tord ?

S'appuyant sur le bord du lit de ses mains fortes, il se penche doucement vers l'autre, penchant légèrement la tête et déposant le bout de ses orteils sensible sur la moquette rugueuse de la pièce. Une attitude et une gestuelle qui aurait pu paraître quelques peu … douteuse ou du moins faire rire, totalement en désaccord avec son apparence, mais Noroi était ainsi, plus doux qu'agressif dans la vie de tout les jours. Plus joueur que sérieux lorsque la situation s'y prête. Plus tactile et proche que lointain et solitaire, malgré ce qu'il tente de se faire croire à lui même. Un sourire taquin tend ses lèvres brûlées. Il n'avait pas confiance. Il n'était pas de ce monde. Il ne ressentait plus la joie ni le bien être. Et pourtant, oui, pourtant, il se sentait quelque peu amusé au contact de cet homme. A quoi cela pourra t-il le mener ?

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MessageSujet: Re: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptyDim 3 Jan - 17:05

Répugnantes créatures mortes mais vivantes.  Il eut un faible sourire à l’affirmation. C’était peut-être vexant lorsqu’il le prenait comme ça. Mais étrangement ... vrai ? Il ne le trouvait pas répugnant. Loin de là. Mais il avait souvent cette réflexion ; de voir Noroi comme un mort-vivant entre autre. C’était intriguant au fond. De parler à un décédé ? Dans un sens. Il ne voulait pas l’offenser de toute façon, et son sourire le montrait bien. On comprenait rarement le sens de ses blagues, mais au moins, le cher « zombie » avait le mérite de ne pas tout prendre au premier degré. De toute façon, et bien étrangement, il voyait très mal, le Moeru s’énerver. Il avait toujours ce ton respectueux et calme, qu’on avait beaucoup de mal à trouver de nos jours. Le japon a changé. Sa voix faillit le trahir, exprimant le fond de sa pensée mais il renferma ses lèvres à peine les avait-il entrouvert. C’était absurde de lui dire cela. Ca n’avait pas plus de sens que dire qu’il venait d’une autre ère. Venait-il d’une autre ère ? Genkishi s’enfonçait, et c’était cette même voix qui l’avait traîné à ses songes qui décida de l’en sortir.

Il releva la tête, le fixant alors qu’il lui demandait si ça allait bien. Il retint un rire sur le coup. C’était surprenant de le voir s’essayer à l’humour. Chose qu’il avait certes eu à faire à quelques reprises mais cette-fois. C’était réellement surprenant. Il croisa les bras et marqua un silence. Résister à son incroyable personne ? Il ne pensait même pas ça possible. Du moins ... Il ne voulait pas penser à la possibilité, plutôt. Même si l’image d’une certaine personne apparut dans son esprit sur le coup. Non. Ce n’était pas la cause de son état aussi ‘songeur’. « C’est impossible qu’on me résiste. » Il sourit, s’humectant la lèvre en rassemblant ses mots. Il le suit du regard. Quelle gestuelle douce pour un homme de son calibre. C’était presque ironique. Genkishi n’eut pas le temps de s’attarder de tout, même s’il ne pouvait s’empêcher de faire la remarque pour lui-même. La question se posa. Et oui. Noroi avait parfaitement raison. C’était quelque chose qu’il souhaitait lui demander ... ou plus. Une invitation ? Il fronça les sourcils une unième fois. L’atmosphère s’était fait on ne plus sérieuse au fur et à mesure et finalement. Il osa.

» Veux-tu emménager ?
Genkishi avait abandonné formalités et distance. On sentait l’hésitation dans sa voix mais une certaine conviction qu’il osa partager tout de même. Dit comme ça, ça sonnait sûrement idiot. Et peut-être ne comprenait-il pas ce qu’il voulait lui dire ? Un autre moyen. Un autre moyen. Genkishi chercha comment lui expliquer autrement. Au final, il abandonna ses réflexions qui commençaient à être plus ennuyeuses qu’autre chose et laissa faire sa spontanéité.   « Tu ne vas pas rester toute ta vie dans un hôpital. » Sûrement pas. Bien sûr, il ne voudrait sûrement pas vivre avec un flic à moitié foireux qui porte la poisse mais. Mais c’était toujours mieux que rien. Le commandant se redresse et ... tourne en rond. Il était vraiment paniqué au fond et malgré son contrôle presque parfait en temps normal, lui-même ne comprenait pas ce qu’il faisait là tout de suite. Calme. Calme. Il se le répète une dizaine de fois et s’arrête finalement, lui faisant face. Il n’était pas obligé de l’inviter chez lui ; Mais il le faisait. ça n’avait aucun rapport avec la mission qu’on lui avait confié.

Certes, ça aiderait en temps normal mais la mission ne lui vint pas du tout en tête alors qu’il le lui proposait. C’était pourtant quelque chose qu’il essaya de se fixer ; Histoire d’être plus crédible. Plus pour lui-même qu’autre chose. Il le faisait pour sa mission. Gen se gratte inconsciemment l’avant-bras, en calmant sa gêne du moment. « C’est seulement une proposition. Et ce n’est pas gratuit après tout. Je compte me servir de toi en esclave. » Ouais. Il détestait faire la vaisselle. Voilà une autre excuse.
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MessageSujet: Re: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptyDim 3 Jan - 19:37



Assurance et haute estime de soi. Très prononcé de caractère qu'il avait très vite compris chez Genkishi. Un partie de sa personnalité qu'il trouvait à la fois drôle et désespérante. C'est pour cela qu'il ne fit que lever les yeux au ciel en lâchant un bref rire en entendant le présomptueux « C'est impossible qu'on me résiste. ». Celui-ci ne semblait douter de rien, ou peut être n'était ce qu'une façade. Il ne le connaissait pas assez de toute manière pour en savoir plus et n'était pas vraiment sûr de vouloir en apprendre plus. Il ne savait même pas ce qu'il voulait dans tout les sens du terme. Alors vouloir connaître quelqu'un, apprendre à lui faire confiance et peut être devenir ami, ça lui semblait dérisoire pour le moment.
L'observant toujours avec un certaine insistance, attendant sa réponse non sans impatience, il vit aisément le tumulte qui agitait le visiteur, dans son regard, dans ses mimiques, dans ses pupilles sombre qui bougeait de droite à gauche comme à la recherche de la meilleur réponse à lui donner, de ses sourcils froncés comme s'il ne trouvait pas solution à son problème. Le silence planait, pas lourd mais une sorte de fébrilité zonait dans l'air.

Puis la proposition brisa ce silence, une proposition surprenante qui fit se redresser l'étoile, comme s'il était prit d'un mouvement de recul. Emménager. Comment ça ? Lui demandait il vraiment d'emménager dans un autre endroit que cet hôpital certes confortable mais terriblement froid et impersonnel. L'autre, voyant ses interrogation, expliqua. Rapide, concis, le doute n'était plus vraiment permit et Noroi finit par comprendre. Il lui demandait d'emménager chez lui, réellement, pour le sortir de cet endroit dans lequel il vivait depuis plus d'un an.
Suivant d'un regard absent l'homme en costume tournant en rond dans la pièce, il réfléchit, se demande ce qui avait bien pu poussé Genkishi a lui faire une telle proposition. Après tout … Ils se connaissent depuis à peine deux semaines et quand bien même ils semblent bien s'entendre, en apparence, il ne voyait rien justifiant une telle charité de sa part. L'homme était il tout simplement gentil ? Il n'avait aucun doute sur le fait qu'il pouvait être sympathique et sans réelle méchanceté mais il avait du mal à concevoir cet aspect de « j'aide mon prochain, peut importe qui c'est » chez cet homme. Si l'ancien ronin avait bien comprit un chose depuis son enfance, c'était que les arrières pensées étaient monnaies courante qu'importe les personnes concernées et leur milieu. Alors oui, il doutait franchement de cette trop grande gentillesse. Quand bien même le japonais rajoute que ça ne sera pas gratuit. Il doutait.

Devait il accepter pour enfin voir le monde extérieur qu'il n'a pu observer qu'à travers de maigre magasine ? Ou … Rester terré ici jusqu'à ce que mort s'en suive. Le choix paraît évident mais c'est avec une très grosse réserve qu'il aborde la chose.
S'il disait oui, ça voudrait dire partager le quotidien avec lui. Il verrait autre chose que cette chambre blanche et aseptisée, comme une demeure de ce temps, comme les rues, les mystère qui l'entoure, comme .. la vie d'aujourd'hui qu'il faudra bien qu'il affronte un jour ou l'autre.
Alors la véritable question était : Pourra t-il le faire maintenant et en supporter les conséquences aussi simples et banales soient elles ? Assumera t-il son choix ? Que pourrait il lui arriver de toute manière. Il avait déjà connu le pire … Rien ni personne ne pourra lui faire connaître plus gros désespoir que celui qui lui colle a la peau. Alors autant sauter sur l'occasion, quand bien même il risque d'en souffrir, souffrir des souvenirs, souffrir de ne pas pouvoir partager ses futurs découvertes avec celle qui représentait tout.

Le rouge de son regard s'était ternis tandis qu'il l'oriente vers la fenêtre entre-ouverte, un frisson de froid parcourant son corps. De froid ou … d'inquiétude ? Il ne saurait le dire ni l'expliquer. Peut être la perspective de se heurter à un tout nouvel obstacle qui l'effrayait ? Ou tout simplement de ne plus pouvoir s'apitoyer sur son sort avec tranquillité. Noroi ne pouvait plus rester sans rien faire, et contre son gré – se plaît il à croire – il ne se voyait pas refuser cette proposition, conscient qu'elle pourrait lui apporter beaucoup. Il n'avait plus rien à perdre après tout, à part une mémoire douloureuse.

- Un homme tel que toi devrait avoir honte d'utiliser un infirme pour effectuer ses tâches. Mais je suppose que, si je souhaite quitter cet endroit, je n'ai pas d'autre choix que de te suivre, ô monsieur modestie.

Une façon d'accepter sans forcément l'en remercier, ne sachant toujours pas si c'est une bonne ou mauvaise idée. Sa voix trahit une sorte d'angoisse mêlée à de l'ironie, une teinte d'humour se glissant dans ses mots comme s'il voulait dissoudre cette ambiance gênante et stressante qui s'était créée autour d'eux. Pourtant, il ne sourit pas, observant à nouveau Genkishi, son regard semble indescriptible, pétillant d'une lueur étrange. Comme s'il tentait de lire en lui, de voir le vrai du faux, de discerner mensonge et fourberie. Et là, encore, il ne voit rien, rien d'autre qu'un homme ayant eu du mal a faire sa proposition, un homme un peu perdu, perdu dans il ne sait quoi de mystérieux.

- J'accepte ta proposition, c'est très aimable à toi de m'aider. Même si, je te l'avoue, je n'arrive pas vraiment à cerner le pourquoi de cette offre.

Ou comment démontrer par de sage propos que l'on ne comprend pas l'autre et que le nombre de question sur sa personne est plus grand que le nombre de réponse reçu jusqu'à maintenant. Comment faire savoir que la confiance n'est pas encore donnée, loin de là. Comment faire savoir que les mensonges et les attaques ne seront pas accepté. En si peu de phrases l'homme d'un autre temps espérait lui faire comprendre ses doutes et surtout lui montrer qu'il ne se fera pas avoir aussi facilement. L'autre pourrait bien se demander pourquoi il est si méfiant, il s'en fiche. Quand bien même il n'a plus rien à perdre, il ne voudrait pas en venir à se perdre lui même.

- Prends soin de mon humble personne.

Mettant de coté cet air particulier qu'il aborde depuis quelques secondes maintenant, il sourit de manière taquine, penchant son visage sur le coté avec un regard malicieux et suspect. Signaient ils tout deux une histoire aussi drôle que compliquée ? Seul le futur peut le dire … Seul le destin sait.

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MessageSujet: Re: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptySam 9 Jan - 19:45

Le silence le fit se tendre.
Comment pouvait-il expliquer ça ? A la fois, une appréhension qui le rongeait. Est-ce ... La peur de se faire rejeter ? Moquer ? Absurde. Ce n’était pas son genre de toute façon. Quoique ; ça vexerait bien son égo. C’était assez comme raison. Il voulait que Noroi accepte. Il voulait que Noroi ne lui sorte pas une excuse. Il voulait simplement que ça se passe naturellement, un peu comme un « coucou. emménageons. ok. prends tes affaires, on y va. » Mais ça ne pouvait pas tant être le cas n’est-ce pas ? C’était tellement étrange comme situation. Une situation qui le mettait bien mal à l’aise malrgé l’air stoïque qu’il essayait de garder. Gen n’arrivait même plus à définir ses pensées. Il inspirait lentement, assez pour se calmer ; pas assez pour briser ce silence. Devait-il ajouter autre chose ? Non. Il avait dit tout ce qu’il y avait à dire. C’était à Noroi de donner son verdict. Noroi de réfléchir et de le croire. Même si au fond ; une partie du commandant voulait lui crier de ne pas le croire.

Genkishi n’était pas un justicier, Genkishi n’était pas un gentil ou plutôt est-ce quelque chose que Genkishi s’obligeait à croire là, tout de suite, pour protéger son égo, son estime. La seule chose qu’il avait. Peut-être. Il n’était pas tant patient et ça se voyait, à mesure que l’attente durait. Il se tortillait les doigts pour penser à autre chose. Il comptait des moutons invisibles -sisi, et il attendait ; une douce et lente torture. (Pas vraiment douce en fait.) Jusqu’à ce que la voix du dit « zombie » lui parvint. Il soupira inconsciemment de soulagement. Il était soulagé ? Il semblerait. Soulagé parce que son égo n’aura pas été entaché ? Peut-être. Il ne savait pas. Il ne chercherait pas à savoir, par ailleurs.

Il acceptait, c’était l’essentiel. Même s’il disait ne pas avoir le choix, même s’il le traite de ... monsieur modestie ? Gen se crispa en un sourire qui se rapprochait plus d’une grimace. Bon. Il fallait croire que son égo avait été touché autrement. Oh et puis. N’importe. Il n’était pas d’humeur à le reprendre. L’humour -ou du moins, s’il pouvait le considérer comme tel, avait quelque peu brisé l’ambiance qui le faisait se tendre et c’était assez. Sans pour autant pouvoir contrôler ses mouvements, le commandant s’était redressé pour s’asseoir à ses côtés. Il effaçait cette distance qui ne faisait que rendre les choses plus gênantes de toute façon. Tournant sa tête sur le côté pour le fixer, il se surprit à sourire ; un étrange sourire qu’il ne se connaissait pas. Retroussant ses lèvres, relevant les commissures sans pour autant détourner son regard. C’était un sourire de gamin. Un sourire heureux en somme.

Etait-il heureux ? Il semblerait. Etait-il heureux parce qu’il venait de dire que c’était aimable ? Peut-être. Voulait-il être heureux ? Absolument pas. Tout son esprit lui criait qu’est-ce qu’il faisait. Mais c’était quelque chose qui lui-même ne saisissait pas alors à quoi bon. Il n’avait rien à envier à Noroi, et le peu qu’il y gagnait ... n’était pas ce qui lui passait à l’esprit à l’instant présent.

Genkishi est un manipulateur, Genkishi est un vilain agent, Genkishi est brûlé par une corruption qui le consomme de sa chair à ses os. Mais aujourd’hui, Genkishi était un peu différent. Il voyait dans le pauvre homme momifié un ami. Un très bon ami. Quelque chose en lui qui lui donnait ce sentiment ? Quelque chose qu’il ne pouvait s’avouer en lui-même ? C’était une sorte de sympathie inutile, une affinité un peu foireuse. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ou à l’impression que le commandant donnait, il avait longtemps choisi de garder ses distances avec le monde. Depuis qu’il s’est rangé parmi les militaires ? En somme. C’était le premier pas. Il n’est pas dur à approcher mais il est difficile qu’il fasse confiance ; autant qu’il est difficile de se fier à lui. Alors un homme qui a tout perdu ; un homme apparut de nul part dans un monde qui ne semblait pas du tout être le sien ; il n’avait rien à craindre. C’était seulement cette sécurité, cette assurance qui laissait son subconscient enlever le masque du commandant ferme. Il était juste lui, un adolescent qui veut seulement retourner à quand c’était plus simple, à quand il pouvait encore changer quelque chose.

Alors il souriait, comme un adolescent. Il riait, comme un enfant et il blaguait naturellement. Il lui demandait de prendre soin de son humble personne ? Très bien ! Son sourire s’élargit un peu plus en le voyait pencher la tête. Il essayait de faire quoi au juste ? « Ne t’inquiète pas pour ça ; je ferais en sorte de bien profiter de cet infirme. J’espère que tu sais faire la vaisselle. »

Doucement avec une légère hésitation, il posa sa tête sur la touffe de cheveux qui dépassait. Fascinant. Il les lui ébouriffa sans mouvement brusque. « T’es quand même un peu flippant... » Il l’avait plus murmuré pour lui-même qu’autre chose avant de se relever et de se gratter l’arrière de la nuque. Ouais. Il fallait qu’il se reprenne. « Je viendrais te chercher demain. ou après-demain. Ou. Je ne sais pas. Il faudra que je gère quelques papiers avec l’hôpital. » Il jeta un œil à sa montre et se retourna finalement vers Noroi.

« [b][color=#224d6f]Profite du paysage. On ne sait jamais.[b][color=#224d6f] » Il lui indiqua la fenêtre, précisant ce dont il voulait parler. Réflexion. Il avait vraiment un humour pourri.
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MessageSujet: Re: nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver   nothing more — pv { Noroi C. Moeru / à archiver EmptyJeu 14 Jan - 15:50


Ils étaient plus proches. Physiquement seulement, chacun gardant ses distances émotionnellement, comme ayant trop peur de la déception ou de la traîtrise. Chacun joue un rôle, chacun semble être heureux mais qu'en est il vraiment ? Chacun feinte l'entente, mais est elle réelle ? Pour Noroi, la réponse reste flou. Oui et non. Peut être ou peut être pas. Prenant toujours du recul, ne se réjouissant jamais trop vite, gardant perpétuellement un masque indéchiffrable, ce n'est pas vraiment du bonheur qu'il ressent à l'idée de rejoindre un foyer plus aimant que l'hôpital, mais plutôt une grande réserve. Et pourtant. Pourtant. En voyant Genkishi ainsi, souriant, riant, jouant le jeu de l'humour à deux sous, il ne pouvait s'empêcher de douter de ses propres émotions et de celle de son interlocuteur. Jouait il un jeu aussi ? Était il sincère ? Il paraissait l'être. On pouvait rarement feinter cette lueur de joie dans le regard ou même ce rire léger mais criant de vérité. L'ancien ronin sentait clairement les barrières de son ami, ressemblant aux siennes. Tout comme il sentait celles-ci vibrer de fragilité comme si Genkishi luttait contre quelque chose. Ça se voyait dans son attitude, dans son regard, tantôt froid et réfléchit puis rieur et spontané.
Et maintenant qu'ils étaient plus proches, assis l'un à coté de l'autre sur le lit inconfortable de cette chambre aseptisé, s'observant l'un l'autre, Noroi ne s’embarrasse pas d'une quelconque gêne pour observer l'homme, pour tenter de comprendre ses intentions qui restent malgré tout obscurs. On dit de lui qu'il est un véritable mystère. Mais à ces yeux, les mystères sont ceux qui l'entourent, sans hésitation. Et c'est peut être à cause de ces mystères qu'il n'arrive pas a distinguer le vrai du faux pour le moment. Quand bien même tout deux s'entendent bien, à leur propre surprise, il n'arrive pas à savoir si tout est vraiment réel.

Une main se pose alors sur sa tête d'où dépassent quelques mèches de ses cheveux sombres qui se font alors ébouriffer avec douceur. Un geste qui se veut rassurer et protecteur, ou alors tout simplement amical et apaisant. Cependant, tout se brise quand il prononce ces mots. Flippant. « Tes quand même un peu flippant ... ». Il ne saurait dire s'il se sent vexé ou déçu. S'il se sent triste qu'on le voit comme ça ou alors stupide d'avoir pu penser qu'il était le seul à se voir ainsi. Flippant et monstrueux. Les paroles avaient été dites de manière assez basse, se voulant discrète, démontrant une pensée fugace de l'agent. Mais sans que celui-ci ne s'en doute, Noroi l'avait entendu et encaisser comme il le pouvait. À peine le contact amorcé, l'autre se relève, comme s'il avait oublié quelque chose ou qu'une certaine gène s'était emparé de lui. Le brûlé détacha alors son regard incandescent de lui, un regard aux notes troublées et pensives.

Ses pieds effleurant toujours la moquette au sol, il se redresse et prend appui sur l'une de ses mains, la disposant dans son dos pour tourner son visage et observer la fenêtre, du moins, le paysage qu'il pouvait y voir. Ainsi, c'est un élan de mélancolie et de grâce qui ressort de lui, les muscles de ses bras tendus, son torse légèrement tourné et mince, ayant perdu de ses formes fortes durant son coma, sa carrure paraît frêle, mais le retour de son corps d'avant ne saurait tarder. Passant son autre main dans les mèches auparavant chatouillée, il ne fait que hocher la tête aux paroles de Genkishi. Un jour de plus ou de moins dans cet endroit. Il n'en avait pas grand chose à faire, le peu de joie qu'il avait ressentit à l'idée de voir l'extérieur s'étant déjà évanouit. L'humour foireux de son … ami ? Lui tira tout de même un très léger sourire en coin ainsi qu'un regard bref et moqueur. Il éprouvait en cet instant un élan de méchanceté qu'il réprima. Élan d'une source inconnu, peut être souhaitait il tout simplement éloigner cet homme qui commençait un peu trop à sympathiser avec lui, à se faire une place dans sa vie vide de sens. Peut être … Que ses barrières à lui aussi commencent à s’affaisser, à faiblir. Peut être que .. Finalement, rester simplement froid et indifférent ne suffira pas. La colère, montant peu à peu en lui devant sa propre faiblesse fait bouillonner son esprit. Serais-ce la frustration de ne rien pouvoir faire de lui même ? De ne pas pouvoir réparer ses erreurs ? D'avoir commis l'irréparable en se rendant ici sans le vouloir ? De ne plus rien contrôler de sa propre vie ?

Son poing se serra, sur les draps blancs et sans odeurs. Il fallait qu'il soit fort, assez fort pour tenir encore de longs mois, pour trouver la force nécessaire de mettre fin à toute cette mascarade. Sa vie s'était arrêtée au moment même où il avait échoué à sa promesse, au moment même où  il s'était rendu compte de l'échec cuisant de toutes ses tentatives. Sa vie n'avait plus aucun sens sans elle. C'était ce qu'il s'était répété jour et nuit et aujourd'hui il comprenait que rien n'allait changé. Alors il allait attendre, patiemment, sagement, le jour où il mettra fin à sa souffrance pour rejoindre finalement l'être aimée.

- Prends ton temps, je ne suis pas vraiment pressé. Un jour de plus ou de moins ici, ce n'est pas la mort. C'est déjà très aimable à toi de me faire cette offre. Je t'en suis très reconnaissant.

Fermant un instant les yeux, il respire l'air frais s’engouffrant dans la pièce grâce à une bourrasque de vent entrant par la fenêtre, calmant ses vilaines ardeurs de méchanceté, rafraîchissant son esprit et anesthésiant un instant son âme.
Plus calme, les nerfs à fleurs de peau doucement calmés, il finit par lui aussi se lever, s'assurant avant de bouger d'être suffisamment stable pour s'avancer vers son futur hébergeur d'une démarche un peu lourde et gauche mais lente et étrangement hypnotique. Le froissement de ses bandages emplissant la pièce alors que le silence semble vouloir reprendre ses droits. S’arrêtant devant lui, il tend sa main bandée dans l'invitation d'une poignée de main ferme, comme pour confirmer leur entente et accepté le deal proposé.

- Ne tarde pas trop tout de même, j'ai peur de prendre un peu trop goût à ce magnifique paysage.

Le regard franc et perçant, il le plante dans les siens, ne laissant pas la place aux mensonges et aux fourberies. Il se laisse aller à un élan de sincérité, sans même se douté que son sourire taquin est plus fragile qu'avant, sans même se douter que malgré la franchise et la sincérité de son regard ne cache pas assez bien le doute et son manque de vie. Peut être est-ce déjà trop tard pour lui. Peut être que cette tentative de sauvetage inconsciente, que cette main qu'on lui tend est arrivée trop tard.
Seul le destin le sait. Encore une fois seule le destin choisit.

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