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 {Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police

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Anonymous



{Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police Empty
MessageSujet: {Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police   {Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police EmptyMar 5 Juil - 1:39



A glimmer is always

bound to fade in the dark.


Tu avais toujours été doté de mémoire. Toute ta vie là-haut, parmi les astres, tu t’en souviens parfaitement même si tu te contentais juste de briller, briller et encore briller. Une routine parfaite qui ne s’était interrompue qu’à ton arrivée sur Terre, quand tu avais finalement pu goûter la vie avec tous tes sens. Tu étais excité. Tout était neuf et beau, des trésors plein les rues. Et, maintenant, cette portion toute courte de ta vie renferme des souvenirs bien plus vivaces et bien plus imposants que tout le reste. La simple variété est effrayante.



Un sourire remonte à ton esprit et tes jambes se dérobent. Ton corps tombe et le pantalon d’un délicat brun clair que tu portes devient tâché par l’humus, quelques feuilles desséchées, reliques de l’automne, se mêlent à tout cela et tes mains deviennent boueuses. La boue, c’est froid. Le monde est froid, même. Après tout, il fait nuit alors toutes les couleurs ont perdu de leur chaleur. La lumière a quitté le monde.



Tu as goûté au bonheur. Ce met irrésistible dont on ne peut plus se passer. Vingt années sur cette Terre avaient été bien suffisantes pour cela. Des choses qui te passionnent, pour lesquelles tu es prêt à te battre, il y en a aussi. Le fromage. C’est bon, le fromage. Ton péché mignon, celui qui a fait de toi un terroriste. Et Kara... Tu secoues la tête pour ne pas y penser mais tout remonte en bloc. Tu n’es plus maître de tes actions, tu ne fais que les subir.



Vos corps, serrés l’un contre l’autre. Un baiser. Les battements de ton cœur, si pressants. Les battements du sien, si envoûtants. Un bonheur parfait, qui ne pourrait jamais se finir. Parce que vous étiez liés, humaine et étoile. Et que, lorsque l’un de vous quitterait le monde, l’autre suivrait. La seule personne a qui tu pouvais vraiment ouvrir ton cœur.



Déchirure.



Il ne fallait pas l’ouvrir. Le monde était injuste et ne cherchait qu’à blesser. L’étoile divine n’était qu’un faux dieu qui créerait du malheur. C’est ce que tu avais compris dès ton enfance. Des morts injustes. L’inégalité de la société humaine qui n’y contribuait pas. Et tout un bazar qui ne faisait qu’empirer, encore et encore. Et pour lequel la seule solution avait été de se battre. De commettre des crimes, d’essayer d’être flashy. Tout cela dans le simple but d’attirer son attention, de lui parler.



Le monde va mal. Il souffre. Depuis que les étoiles sont sur Terre, des gens meurent sans aucune raison autre que le lien, sans jamais connaître leur lié. Tout cela parce que celui-ci s’est suicidé où qu’il était condamné d’avance, vivant au fin fond d’un pays africain, là où l’on ne vit que peu de temps. Des chantages, un peu partout, occurrent en exploitant ce lien. Il est tellement facile de se laisser aller aux pulsions mauvaises de l’homme et de blesser autrui. Beaucoup trop facile.



Ça ne tourne pas rond. Ça ne tourne plus rond depuis longtemps. Et pourtant, toi, tu survis. Parce que tu ne t’approches plus des autres, ne les laisse plus entrer dans ton cœur. Il n’y a que ta liée qui est spéciale. Parce qu’elle est là jusqu’au bout et ne te sera pas dérobée injustement du fait des caprices d’un astre que tu as appris à haïr.



Mais il y avait des moments où tu l’aurais presque remerciée. Pour t’avoir permis de rencontrer Kara. Parce qu’elle était spéciale. Tu voulais la protéger, faire naître le sourire sur ses lèvres, à croquer. La tenir près de toi. C’était le lien. Mais c’est devenu plus que le lien, très vite. Un amour. Elle était née trois années après que tu ne sois tombée sur Terre alors vos âges apparents étaient un peu différents mais tu l’aimais. Tellement. Et c’était réciproque.



La meilleure chose qui te soit arrivée dans la vie.



A terre, tu ne vois plus rien. Tu ne ressens plus grand chose non plus. Des images défilent, les unes après les autres. Elles continuent encore à apparaître, appelant pensées et sentiments. Et ça fait mal. Lucian est mort. Lucian, lui, ce n’était pas Kara. Ce n’était pas grand chose, pour toi, et pourtant, ça t’a affecté plus que tu ne l’aurais pensé. Sans doute parce que tu t’es laissé piégé par ses paroles amicales et que, quelque part au fond de ton cœur, tu t’es ouvert.



Le fromage ne t’a pas laissé de choix. Le manipuler pour du fromage, dans un premier. Puis des révélations. Sur sa personne. Sur son implication au sein du Crépuscule. Et toujours du fromage. Ton cœur se serre. Qu’allez-vous devenir ? Et, surtout, où trouver de ce met si délicat ? Maintenant que tu étais devenu un paria, il n’était plus possible d’obtenir une rente régulière via les échecs. Ni de dépenser ton argent. Alors, importer tout ça depuis la France, l’Allemagne ou n’importe où n’était plus possible. Et le Crépuscule n’aurait jamais l’argent pour financer les délices auxquels tu avais habitué tes papilles.



Soit. Ça allait encore. Tu en profiterais un bonne fois pour toute pour te débarrasser de cette faiblesse bien trop prenante, même si tu étais dans un sale état. A droite. A gauche. Tu allais mal. Ouvertement. Mais ce n’était pas grave, parce qu’elle était à tes côtés. Et que tu réussissais quand même à sourire et à être heureux, vraiment. Pour la première fois depuis des années.



Une balle qui vole. C’était un travail. Un simple travail. Pas celui que tu effectuais d’habitude mais il fallait bien que quelqu’un s’y colle et se salisse les mains. Elle, elle était à côté de toi. Tu n’aurais pas voulu qu’elle assiste à cela mais tu n’avais pas vraiment eu le choix. Le corps de la pauvre tombe sur le sol, provoquant un simple choc. Contraction. La vie l’a quitté. Et un nouveau choc retentit à tes oreilles.



Morte. Ta liée. Et toi, tu vivais. Donc elle n’était pas celle que tu pensais. Tout n’avais été qu’un simple coup de foudre réciproque depuis le début. Un énorme coup de foudre. La réalité était aussi simple que celle-là. Mais, là encore tu ne parvenais pas à l’accepter.



Des feuilles te touchent. Ton corps s’écroule, entièrement, au milieu de la forêt. Les branches qui déchirent ta peau la bardent de sang. Ça fait mal. Ça devrait te réveiller. Mais, ce n’est pas ça le problème. Parce que c’est au fond de ton âme que tu te morfonds, que tu es déchiré, acculé. Plus rien ne va, tu ne fais que souffrir. Souffrir, encore et encore. Et tu n’es plus qu’une sorte de pantin qui n’est plus conscient de ses propres actes. Qui ne fait que ressentir.



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Amaranthe
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MessageSujet: Re: {Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police   {Invocation} A glimmer is always bound to fade in the dark. | Solo + Fragment | Fuck you police EmptyLun 11 Juil - 14:29

Elle a soufflé dans tes artères
elle a animé ta voix

Tu l'as perdu de vue, encore. Mais ce n'est pas grave. Quand bien même tu le désires, tu ne peux pas passer tes jours à courir après ta petite tête blonde. Tu dois te maîtriser, Amaranthe, et modérer tes pulsions. Tu l'esquintes déjà assez bien comme ça.

Alors tu traînes autour de autres. C'est aussi un peu pour ça que tu étais là, non ? Pour combler ta solitude. Pour approcher ces êtres esclaves de leurs passions, comme toi. Tu leur ressemblais, en fait. Bien plus qu'aux autres fragments, qui vivaient dans leur intériorité distante. Toi, tu étais une explosion. Tu te consumais.

Mais à présent, tu découvrais les joies de la foule. La foule, dans laquelle tu pouvais te glisser, te mêler, te perdre. Tu pouvais partager avec eux ces excessifs accès qui te prenaient, les regarder succomber et choir, et tu raffolais de ce petit manège. T'étais d'une curiosité maladive — maladive, c'était ça. Petite obsédée. Tu recherchais toujours plus d'intensité.

Encore peu familière des lieux, tu t'étais improvisée exploratrice. Et tu t'étais peu à peu éloignée des zones urbaines, pour atterrir dans la forêt. Isolée, trop isolée. Sans stimulation. T'aimais pas te sentir creuse comme ça, calme. T'avais peur de ne plus te senir exister, de retomber dans le néant inconscient d'où tu étais un jour sortie, en t'éveillant à ton existence. Tu avais peur de sentir ton « coeur » s'arrêter, aussi soudainement qu'il pouvait s'emballer.

Alors tu cherchais désespérément à t'occuper. Heureusement, tu n'étais jamais vraiment seule. Tu inventais des états d'âme à ce squelette qui te suivait sans cesse et qui faisait à moitié partie de toi. Tu interprétais ses gestes en leur conférant de l'expressivité. Mais tu ne te leurrais pas. Alors tu cherchais les fantômes, les esprits, tu les sondais à la recherche de résidus de conscience, de quelques souvenirs à partager, de ces regrets qui les suivaient au-delà de la mort et qui les retenaient en partie dans ce monde. T'étais là, à danser avec ces quelques spectres que tu avais ramassés en chemin dans les ruelles de la ville, mais ils n'étaient pas très bavards. Et c'est alors qu'un fracas attire ton attention.

Tu sautilles pour aller voir, et tu trouves alors une tête blonde étalée sur le sol. Tu penses à Crescent. Mais ce n'est pas Crescent. Il est en piteux état. Et tu te retiens de jubiler à la vue de cet être misérable et de cette expression douloureuse. Tu reconnais le règne des émotions qui couronne sa tête abattue. Il est comme toi.

Alors tu penses à Crescent, très très fort. C'est facile, car tu y penses sans cesse. C'est d'autant plus facile que cet inconnu lui ressemble. Tu imagines ton fragment fragile à la place de cette grand silhouette malabile, tu imagines les balafres sur sa peau tendre, et son coeur qui pleure, qui se déchire, martelé par des émotions qui ne sont pas les siennes, par une souffrance contre laquelle il ne peut rien, et dont il n'est pas coupable. Peut-être même la tienne. Et tu sens ton propre coeur se serrer à t'en étouffer, les larmes qui te montent aux yeux, et tes poings qui se serrent. Et tout se trop-plein résonner chez cet inconnu qui passait par là, et qui a eu le malheur de croiser tes pas.

Écoute, écoute-moi, pleure pour moi. Montre-moi que je ne suis pas la seule à connaître ça.

Et elle a dit : « Pleure, c'est bon pour moi. »
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