Il ne peut pas pleuvoir des cordes, enfin ! | Eireen. [FINIE]

couleur des yeux — jaune-orange ; couleur des cheveux — Blanc. Reflets argents. Ça dépend de l'éclairage j'imagine. ; taille — 1m63 ; poids — 44 kg ; tatouages ou piercings — none ; cicatrices — none ; style vestimentaire — Les robes. C'est cool les robes. Et le bleu aussi. Ouais c'est bien le bleu. Les gants aussi c'est cool, parce qu'elle touche un peu tout et n'importe quoi. (N'allez pas mal interpréter mes propos merci.) Les chapeaux c'est nice aussi

Nom du pouvoir — ADIEU LES CINQ FRUITS ET LEGUMES PAR JOUR Transformation des fruits et légumes ??? Non j'ai pas plus court désolée
Description du pouvoir — Eireen peut transformer les fruits et légumes, ok. En quoi ? Pas n'importe quoi. EN GÂTEAUX. Les jardiniers la haïssent.
En une journée, elle peut transformer & dé-transformer l'équivalent de 5 kg de légumes & fruits (ou gâteaux en reverse), mais à partir de 3 kg, elle commence à avoir du mal. Dans le sens où elle tiendra plus très bien sur ses jambes. Où elle aura le tournis. Des trucs comme ça.
Puis, ils se détransforment automatiquement au bout de 24h.

Il y a une chose que vous allez noter chez Eireen très vite.
Elle ne parle pas.
Mais elle n'est pas muette, non non. Elle n'est pas extrêmement timide non plus. Elle n'a pas subi un traumatisme qui fait qu'elle n'arrive plus à parler.
Si elle veut, elle peut parler, et elle le fait de temps en temps (elle a quand même un boulot, et si elle veut le garder, elle doit faire des efforts). Mais la majeure partie du temps, elle ne prononce pas un mot. Par choix, oui. Enfant, on lui disait qu'elle parlait trop, mais genre vraiment trop. Alors un jour, juste pour embêter un peu le monde, elle a arrêté de parler. Pendant cette journée, tout le monde disait que ça faisait du bien. Alors elle a continué, parce que ce n'était pas le résultat qu'elle voulait. Au bout de plusieurs jours, tout le monde disait que c'en était assez, que c'était impossible de communiquer avec elle si elle se contentait de faire des signes, mais elle n'a finalement pas arrêté. Elle pensait s'arrêter une fois qu'ils seraient agacés, mais non. Ça lui plaisait bien finalement. Du coup, elle communique surtout avec les expressions de son visages et des signes de la main (pas la langue des signes non, des signes louches qu'elle improvise). Bref. Ça annonce la couleur tout ça.

Plus haut, on a pu voir comment elle embêtait le monde pour son nom de famille. Eh bien, elle fait ça pour pas mal de trucs. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle ne l'accepte pas docilement. Elle le fait savoir, et si ça ne suffit pas, elle l'arrange dans le dos de tout le monde, quitte à transgresser les règles. (Par contre, Eireen n'est ni méchante, ni violente ; si ce qu'elle fait peut véritablement blesser un individu, elle abandonne.)

Sinon. Elle a du mal à rester en place, cette petite. Ces années à l'école étaient ainsi... particulières. Et, aujourd'hui encore, ça colle pas trop à son boulot de bibliothécaire (on se demande vraiment parfois pourquoi elle a pris ce métier), parce qu'elle ne reste jamais à son bureau, et bouge partout dans la bibliothèque. Si vous avez besoin de son aide, bon courage.

Mais dans le fond, même si on dirait une vilaine gamine, Eireen, elle est gentille, vraiment. Elle veut de mal à personne. Si elle les embête, c'est parce qu'elle les aime bien. Ceux qu'elle n'aime pas, elle les ignore, donc voilà. Essayez d'être patients.

Elle aime les humains d'un point de vue très scientifique, aussi. Elle a beau les avoir observés pendant longtemps, elle sait peu de choses sur eux ; et ils sont si fascinants. C'est pour cela que ses propos à l'égard d'un individu pourront parfois vous paraître un peu trop rationnels.
Et, conséquence de son manque de connaissance sur l'être humain, elle en sait très peu sur son propre corps. Elle n'en connaît pas les limites. Du coup parfois elle fait des bêtises avec, et apprend les choses durement. (Comme par exemple que la nourriture ingurgitée ne finit pas dans un trou noir non, il y a des limites à ne pas dépasser, sinon c'est l'hôpital). Et en plus, elle voit encore mal son corps comme quelque chose de très important. Après une centaine d'année incorporelle, se dire que maintenant, elle vit dans une enveloppe charnelle fragile, que l'on doit cacher sous des vêtements, c'est dur. (Pour la dernière partie : oui, du coup, elle réalise encore mal que voir quelqu'un nu, ça peut être choquant).

On va finir en revenant rapidement sur le premier point, sa communication par les signes et surtout les expressions faciales. Eireen est quelqu'un qui contrôle très bien ses émotions, voyez-vous. Alors, à moins qu'elle ne veuille vous faire savoir qu'elle se sent triste, en colère, etc, cela ne se lira pas sur son visage, il demeurera neutre. (Il en va de-même pour sa voix, même si elle parle peu de toute façon.) Mais, quand vous la prendrez au dépourvu, vous pourrez tout de même noter un temps de latence chez elle, et c'est toujours drôle à voir. En plus, elle prend souvent les expressions au premier degré. C'est très intéressant de lui faire remarquer qu'elle se trompe.

Eireen a vécu un peu plus d'une centaine d'années en tant qu'étoile, ça, elle en est quasiment sûre. Par contre, ce qu'elle fichait à cette époque, elle n'en sait trop rien. L'étoile divine ? Euuuh. Ouais non. Elle sait juste qu'elle aimait observer les humains. Beaucoup. Ils étaient drôles à voir. Aujourd'hui, on dit que les étoiles ont été créées parce que les humains devenaient trop orgueilleux, et que ce n'était pas bien, quelque chose comme ça. Eireen n'a jamais compris pourquoi. Aujourd'hui, elle se dit qu'après tout, c'est comme dans les séries : sans mauvais moment, on se lasse vite. Enfin bref. Elle observait donc les humains.

Et puis un jour elle a dû descendre, elle aussi. Au début, ça ne l'inspirait pas plus que ça. Dans sa tête, elle était spectatrice du monde fascinant des humains, alors y entrer comme ça, d'un coup ? C'était perturbant. Mais elle n'a pas trop eu le choix. Elle est tombée au beau milieu de Londres, il y a un peu plus de quinze ans. Personne ne l'a ratée, croyez-moi. Tout le monde à Londres, et probablement plus loin, était au courant de l'arrivée d'une nouvelle étoile. C'était bizarre, franchement. Trop d'attention était portée sur elle tout d'un coup. Elle était habituée à observer, pas l'inverse.

Le lendemain, elle était à l'orphelinat. Chance pour elle, l'anglais, c'était parlé dans pas mal d'endroits, assez pour qu'elle ait les notions de base, grâce à ses observations assidues. Du coup, la langue n'a pas été une barrière, et elle n'a pas eu trop de mal à s'intégrer. Même si elle avait du mal avec les adultes, parce qu'ils lui posaient tout un tas de questions sans intérêt, et que participer aux jeux étranges des enfants humains l'intéressait bien plus. En plus, ils ont décidé de lui donner un nom de famille contre son gré ! (Même s’il n’a pas duré longtemps.) Bref, elle ne s’entendait pas très bien avec eux.
Par contre avec les gamins, c’était la fiesta. Pour la plupart d’âge inférieur à dix ans, ils étaient doués d’une imagination débordante, et créaient des jeux toujours plus palpitants ! Eireen y participait avec joie.

Mais  elle n’avait pas oublié ce qu’elle était, loin de là. C’était une étoile. Et les étoiles rejoignent le monde des humains pour en protéger un. Elle le réalisait bien, et ne comptait pas fuir sa tâche. Mais pour le moment, elle comprenait bien qu’elle n’était pas en position de partir en quête de son humain. Alors elle est restée un bon moment à Londres. On l’a inscrite au collège, décrétant qu’elle avait l’âge requis, même si personne n’était sûr de son âge (et on lui a encore donné un nom sans son accord, même s’il n’apparaît aujourd’hui que dans quelques rares papiers) ; elle a découvert le pouvoir qu’on lui avait accordé le jour où elle a voulu jouer un tour sans méchanceté au jardinier de l’orphelinat, et puis voilà… Elle menait une vie tranquille.

Un peu avant la fin du collège, elle a commencé à se sentir bizarre. Au début, elle a cru que c’était une autre réaction du corps humain dont elle n’avait pas encore pris connaissance. Puis elle a réfléchi. Ca durait trop longtemps, et c’était trop particulier pour qu’elle n’y accorde aucune attention, vous voyez. C’était comme si… comme si elle n’était pas à sa place. Elle s’en doutait déjà, mais… Mais c’était si clair, cette fois. Sa place était loin. Loin… Vers cette île en forme de dragon qu’elle observait autrefois en s’imaginant mille histoires sur le pourquoi de cette forme. Le Japon, était-ce ? Après confirmation d’une mappemonde, elle a décrété qu’elle devait s’y rendre. Son humain s’y trouvait, et c’était par conséquent son devoir de le rejoindre.
… Enfin, cela devrait attendre un peu, un tout petit peu. Ne voulant pas trop faire tache (déjà que son look n’aidait pas trop), elle a décidé d’apprendre le japonais. Tâche complexe, mais pour quelqu’un d’aussi motivé qu’Eireen, faisable. (… En fait, c’est surtout parce qu’elle a délaissé toutes les autres matières pour se concentrer dessus. C’était probablement une mauvaise idée, car elle a aujourd’hui encore de profondes lacunes dans les sciences, surtout l’svt, mais bon.)

Après avoir obtenu son diplôme de justesse et quitté son énième famille d’accueil, elle a fait des petits boulots pour se payer un appartement, le temps qu’elle peaufine son japonais, vous voyez. ET PUIS BOUM ELLE EST PARTIE AU JAPON. Et elle s’est perdue. Et elle a tourné en rond. Beaucoup. Elle a d’abord essayé de demander de l’aide aux passants, mais ils ne comprenaient pas grand-chose à ses signes, alors elle a dû se débrouiller. Surtout qu’elle ne savait elle-même pas très bien où aller.

Et puis au bout d’un moment, elle a atterri à Hoshikami. Et son radar magique d’étoile lui disait que son humain était là. Du coup elle est restée, et à même obtenu un poste de bibliothécaire à l’académie, c’est fou ça.